Rayon De Soleil Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Rayon De Soleil. Here they are! All 36 of them:

“
Il y a des journĂ©es illuminĂ©es de petites choses, des riens du tout qui vous rendent incroyablement heureux ; un aprĂšs-midi Ă  chiner, un jouet qui surgit de l’enfance sur l’étal d’un brocanteur, une main qui s’attache Ă  la votre, un appel que l’on attendait pas, une parole douce, vote enfant qui vous prend dans ses bras sans rien vous demander d’autre qu’un moment d’amour. Il y a des journĂ©es illuminĂ©es de petits moments de grĂące, une odeur qui vous met l’ñme en joie, un rayon de soleil qui entre par la fenĂȘtre, le bruit de l’averse alors qu’on est encore au lit, les trottoirs enneigĂ©s ou l’arrivĂ©e du printemps et ses premiers bourgeons.
”
”
Marc Levy (Le premier jour)
“
Quelle flamme pourrait Ă©galer le rayon de soleil d’un jour d’hiver ?
”
”
Henry David Thoreau
“
Meurs ! tu es l'ennemi de tout ce qui aime ; affaisse-toi sur ta solitude, n'attends pas la vieillesse ; ne laisse pas d'enfant sur la terre, ne féconde pas un sang corrompu ; efface-toi comme la fumée, ne prive pas le grain de blé qui pousse d'un rayon de soleil !
”
”
Alfred de Musset (La confession d'un enfant du siĂšcle)
“
On ne demande pas Ă  une mouette apprivoisĂ©e pourquoi elle Ă©prouve le besoin de disparaĂźtre de temps en temps vers la pleine mer. Elle y va, c’est tout, et c’est aussi simple qu’un rayon de soleil, aussi normal que le bleu du ciel.
”
”
Bernard Moitessier (Longue route (ne) (La): SEUL ENTRE MERS ET CIELS)
“
Les grandes Ăąmes apprĂ©cient la valeur des autres. Les grands cƓurs Ă©mettent des jugements positifs. Ils illuminent et enrichissent la vie de ceux qui les entourent ; ils font jaillir des autres le meilleur, grĂące aux rayons de soleil de leur apprĂ©ciation.
”
”
Smith Wigglesworth
“
Les rayons du soleil aurĂ©olent deux corps, fondus dans un seul et immense bonheur. Peau noire, peau blanche, Ă©clat de passion. Souffle magique. Qui les emporte. Edwin et Ellana s’éloignĂšrent, Ă©mus au-delĂ  des larmes. Au-delĂ  des mots. Ewilan et Salim s’aiment.
”
”
Pierre Bottero (L'ƒil d'Otolep (Les Mondes d'Ewilan, #2))
“
Il vient une heure merveilleuse oĂč le soleil chauffe l'Ăąme de ses rayons, oĂč elles sourient Ă  la lumiĂšre" ŰȘŰŁŰȘي Ù„Ű­ŰžŰ© ۱ۧۊŰčŰ© ŰȘŰŻÙŰŁ ÙÙŠÙ‡Ű§ Ű§Ù„ŰŽÙ…Űł ۣۚێŰčŰȘÙ‡Ű§ Ű§Ù„Ű±ÙˆŰ­ وŰȘŰšŰȘŰłÙ… ÙÙŠÙ‡Ű§ Ù„Ù„Ù†ÙˆŰ±
”
”
Honoré de Balzac (Eugénie Grandet)
“
Hier j'Ă©tais au soleil couchant dans une bruyĂšre pierreuse oĂč croissent des chĂȘnes trĂšs petits et tordus, dans le fond une ruine sur la colline, et dans le vallon du blĂ©. C'Ă©tait romantique, on ne peut davantage, Ă  la Monticelli, le soleil versait des rayons trĂšs jaunes sur les buissons et le terrain, absolument une pluie d'or. Et toutes les lignes Ă©taient belles, l'ensemble d'une noblesse charmante. On n'aurait pas du tout Ă©tĂ© surpris de voir surgir soudainement des cavaliers et des dames, revenant d'une chasse au faucon, ou d'entendre la voix d'un vieux troubadour provençal. Les terrains semblaient violets, les lointains bleus. J'en ai rapportĂ© une Ă©tude d'ailleurs, mais qui reste bien en dessous de ce que j'avais voulu faire.
”
”
Vincent van Gogh (Dear Theo)
“
Elle souriait quelques fois, arrĂȘtant sur lui ses yeux, une minute. Alors, il sentait ses regards pĂ©nĂ©trer son Ăąme, comme ces grands rayons de soleil qui descendent jusqu’au fond de l’eau. Il l’aimait sans arriĂšre-pensĂ©e, sans espoir de retour, absolument ; et, dans ces muets transports, pareils Ă  des Ă©lans de reconnaissance, il aurait voulu couvrir son front d’une pluie de baisers. Cependant, un soufflant intĂ©rieur l’enlevait comme hors de lui ; c’était une envie de se sacrifier, un besoin de dĂ©vouement immĂ©diat, et d’autant plus fort qu’il ne pouvait l’assouvir.
”
”
Gustave Flaubert (L’Éducation Sentimentale (French Edition))
“
Les sujets m'obsĂšdent. Quand je ferme les yeux, je vois une armĂ©e, un monde de crĂ©ation se peindre et s'agiter dans mon cerveau. Quand je rouvre les yeux, tout cela disparaĂźt. [...] Et quand je m'approche de cette table maudite, la lave se fige et l'inspiration se refroidit. Pendant le temps d'apprĂȘter une feuille de papier et de tailler ma plume, l'ennui me gagne ; l'odeur de l'encre me donne des nausĂ©es. Et puis cette horrible nĂ©cessitĂ© de traduire par des mots et d'aligner en pĂątes de mouches des pensĂ©es ardentes, vives, mobiles comme les rayons du soleil teignant les nuages de l'air.
”
”
George Sand (Horace)
“
Ces gens-lĂ , les profs, il faut les Ă©viter. Ils sont si habituĂ©s Ă  s'Ă©couter parler et Ă  se mettre en scĂšne qu'il n'y a rien Ă  faire avec eux. Aucun Ă©change n'est possible. En plus, ils sont champions toutes catĂ©gories de l'art subtil du humble-brag: « La semaine prochaine, je ne serai pas disponible. Je serai Ă  San Francisco Ă  me dorer la fraise au soleil aprĂšs avoir lu ma communication de vingt minutes devant quatre personnes qui ne m'auront pas Ă©coutĂ©. J'ai prĂ©sentĂ© le mĂȘme texte le mois dernier Ă  DubaĂŻ, Ă  SĂ©oul et Ă  Istanbul. Dans quelques annĂ©es, je pourrai le publier dans un livre qui va moisir sur les rayons.
”
”
Julie Boulanger (Albertine ou La férocité des orchidées)
“
Le soleil, glissant ses derniers rayons sous la masse des nuages amoncelĂ©s, ornait d'une crĂȘte d'or les moindres accidents du sol : arbres gigantesques, herbes arborescentes, mousses Ă  ras de terre, tout avait sa part de cet effluve lumineux ; le terrain, lĂ©gĂšrement ondulĂ©, ressautait çà et lĂ  en petites collines coniques ; pas de montagnes Ă  l'horizon ; d'immenses palissades broussaillĂ©es, des haies impĂ©nĂ©trables, des jungles Ă©pineuses sĂ©paraient les clairiĂšres oĂč s'Ă©talaient de nombreux villages ; les euphorbes gigantesques les entouraient de fortifications naturelles, en s'entremĂȘlant aux branches coralliformes des arbustes.
”
”
Jules Verne (ƒuvres complùtes)
“
Le vent se frayait un chemin parmi les feuilles et ressortait des arbres tout chargĂ© d'odeurs de bourgeons et de fleurs. Les gens marchaient un peu plus haut et respiraient plus fort car il y a avait de l'air en abondance. Le soleil dĂ©pliait lentement ses rayons et les hasardait avec prĂ©caution dans des endroits oĂč il ne pouvait atteindre directement, les recourbant Ă  angles arrondis et onctueux, mais se heurtait Ă  des choses trĂšs noires et les retirait vite, d'un mouvement nerveux et prĂ©cis de poulpe dorĂ©. Son immense carcasse brĂ»lante se rapporcha peu Ă  peu puis se mit, immobile, Ă  vaporiser les eaux continentales et les horloges sonnĂšrent trois coups. (p. 175)
”
”
Boris Vian (Ecume des jours (Mirages))
“
Je ne crois pas qu’il y ait rien au monde de plus riant que les idĂ©es qui s’éveillent dans le cƓur d’une mĂšre Ă  la vue du petit soulier de son enfant. Surtout si c’est le soulier de fĂȘte, des dimanches, du baptĂȘme, le soulier brodĂ© jusque sous la semelle, un soulier avec lequel l’enfant n’a pas encore fait un pas. Ce soulier-lĂ  a tant de grĂące et de petitesse, il lui est si impossible de marcher, que c’est pour la mĂšre comme si elle voyait son enfant. Elle lui sourit, elle le baise, elle lui parle. Elle se demande s’il se peut en effet qu’un pied soit si petit ; et, l’enfant fĂ»t-il absent, il suffit du joli soulier pour lui remettre sous les yeux la douce et fragile crĂ©ature. Elle croit le voir, elle le voit, tout entier, vivant, joyeux, avec ses mains dĂ©licates, sa tĂȘte ronde, ses lĂšvres pures, ses yeux sereins dont le blanc est bleu. Si c’est l’hiver, il est lĂ , il rampe sur le tapis, il escalade laborieusement un tabouret, et la mĂšre tremble qu’il n’approche du feu. Si c’est l’étĂ©, il se traĂźne dans la cour, dans le jardin, arrache l’herbe d’entre les pavĂ©s, regarde naĂŻvement les grands chiens, les grands chevaux, sans peur, joue avec les coquillages, avec les fleurs, et fait gronder le jardinier qui trouve le sable dans les plates-bandes et la terre dans les allĂ©es. Tout rit, tout brille, tout joue autour de lui comme lui, jusqu’au souffle d’air et au rayon de soleil qui s’ébattent Ă  l’envi dans les boucles follettes de ses cheveux. Le soulier montre tout cela Ă  la mĂšre et lui fait fondre le cƓur comme le feu une cire.
”
”
Victor Hugo (Notre-Dame de Paris (French Edition))
“
L'isolement Souvent sur la montagne, Ă  l'ombre du vieux chĂȘne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promĂšne au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se dĂ©roule Ă  mes pieds. Ici gronde le fleuve aux vagues Ă©cumantes ; Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ; LĂ  le lac immobile Ă©tend ses eaux dormantes OĂč l'Ă©toile du soir se lĂšve dans l'azur. Au sommet de ces monts couronnĂ©s de bois sombres, Le crĂ©puscule encor jette un dernier rayon ; Et le char vaporeux de la reine des ombres Monte, et blanchit dĂ©jĂ  les bords de l'horizon. Cependant, s'Ă©lançant de la flĂšche gothique, Un son religieux se rĂ©pand dans les airs : Le voyageur s'arrĂȘte, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mĂȘle de saints concerts. Mais Ă  ces doux tableaux mon Ăąme indiffĂ©rente N'Ă©prouve devant eux ni charme ni transports ; Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante Le soleil des vivants n'Ă©chauffe plus les morts. De colline en colline en vain portant ma vue, Du sud Ă  l'aquilon, de l'aurore au couchant, Je parcours tous les points de l'immense Ă©tendue, Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. " Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumiĂšres, Vains objets dont pour moi le charme est envolĂ© ? Fleuves, rochers, forĂȘts, solitudes si chĂšres, Un seul ĂȘtre vous manque, et tout est dĂ©peuplĂ© ! Que le tour du soleil ou commence ou s'achĂšve, D'un oeil indiffĂ©rent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lĂšve, Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours. Quand je pourrais le suivre en sa vaste carriĂšre, Mes yeux verraient partout le vide et les dĂ©serts : Je ne dĂ©sire rien de tout ce qu'il Ă©claire; Je ne demande rien Ă  l'immense univers. Mais peut-ĂȘtre au-delĂ  des bornes de sa sphĂšre, Lieux oĂč le vrai soleil Ă©claire d'autres cieux, Si je pouvais laisser ma dĂ©pouille Ă  la terre, Ce que j'ai tant rĂȘvĂ© paraĂźtrait Ă  mes yeux ! LĂ , je m'enivrerais Ă  la source oĂč j'aspire ; LĂ , je retrouverais et l'espoir et l'amour, Et ce bien idĂ©al que toute Ăąme dĂ©sire, Et qui n'a pas de nom au terrestre sĂ©jour ! Que ne puĂźs-je, portĂ© sur le char de l'Aurore, Vague objet de mes voeux, m'Ă©lancer jusqu'Ă  toi ! Sur la terre d'exil pourquoi restĂ©-je encore ? Il n'est rien de commun entre la terre et moi. Quand lĂ  feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s'Ă©lĂšve et l'arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable Ă  la feuille flĂ©trie : Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !
”
”
Alphonse de Lamartine (Antologija francuskog pjesniĆĄtva)
“
L'objet de leur discussion aperçut alors son reflet, comme elles auraient pu elles aussi le voir, dans un miroir Ă  cadre dorĂ© sur le mur opposĂ© : une silhouette Ă©trange, contorsionnĂ©e, une jambe enroulĂ©e sur l'autre, la main droite serrĂ©e dans la gauche, et une tĂȘte hirsute inclinĂ©e sur le cĂŽtĂ©. L'angle de vue effaçait le reste de la piĂšce et il donnait l'impression d'ĂȘtre seul au centre d'une immensitĂ© blanche. Un paysage de neige givrĂ© sur lequel tombaient les rayons du soleil. L'Ă©tĂ© arctique : rien ne bouge, rien ne vit et le ciel est dĂ©gagĂ©. Ce n'est pas moi, pensa-t-il. Et pourtant, si. Tout Ă©tait faux Ă  propos de cet homme. Jamais son reflet ne montrerait la vĂ©ritĂ© qu'il avait en vie de crier tout haut. (
) Alors qu'il avait cru pouvoir crier, une toute petite voix s'Ă©chappa de lui. ‘J'ai aimĂ©, leur dit-il. Ce qui signifie que j'ai vĂ©cu. A ma maniĂšre.’ Il n'y avait rien Ă  ajouter.
”
”
Damon Galgut (Arctic Summer)
“
Wilhelm, que serait pour notre cƓur le monde sans l’amour ? Ce qu’une lanterne magique est sans lumiĂšre. A peine la petite lampe est-elle introduite, que les images les plus variĂ©es apparaissent sur la muraille blanche. Et ne fussent-elles que des fantĂŽmes passagers, cela fait pourtant notre bonheur, lorsque nous nous arrĂȘtons devant, comme des enfants joyeux, nous extasiant sur ces apparitions merveilleuses. Aujourd’hui je n’ai pu aller voir Charlotte : une sociĂ©tĂ© inĂ©vitable m’a retenu. Que faire ? J’ai envoyĂ© chez elle mon domestique, uniquement pour avoir quelqu’un prĂšs de moi qui eĂ»t approchĂ© d’elle aujourd’hui. Avec quelle impatience je l’attendais ! avec quelle joie je l’ai revu ! Je l’aurais embrassĂ©, si j’avais osĂ© m’en croire. On conte que la pierre de Bologne, si on l’expose au soleil, en absorbe les rayons, et qu’elle Ă©claire quelque temps pendant la nuit. Il en Ă©tait de mĂȘme pour moi de ce garçon. L’idĂ©e que les yeux de Charlotte s’étaient arrĂȘtĂ©s sur son visage, sur ses joues, sur les boutons de son habit et le collet de son surtout, me rendait tout cela prĂ©cieux et sacrĂ©. Dans ce moment, je n’aurais pas donnĂ© mon valet pour mille Ă©cus. Sa prĂ©sence nie faisait du bien
. Dieu te garde d’en rire ! Wilhelm, sont-ce lĂ  des fantĂŽmes, si nous sommes heureux ?
”
”
Johann Wolfgang von Goethe (The Sorrows of Young Werther)
“
JEANNE ENDORMIE. -- I LA SIESTE Elle fait au milieu du jour son petit somme; Car l'enfant a besoin du rĂȘve plus que l'homme, Cette terre est si laide alors qu'on vient du ciel ! L'enfant cherche Ă  revoir ChĂ©rubin, Ariel, Ses camarades, Puck, Titania, les fĂ©es, Et ses mains quand il dort sont par Dieu rĂ©chauffĂ©es. Oh ! comme nous serions surpris si nous voyions, Au fond de ce sommeil sacrĂ©, plein de rayons, Ces paradis ouverts dans l'ombre, et ces passages D'Ă©toiles qui font signe aux enfants d'ĂȘtre sages, Ces apparitions, ces Ă©blouissements ! Donc, Ă  l'heure oĂč les feux du soleil sont calmants, Quand toute la nature Ă©coute et se recueille, Vers midi, quand les nids se taisent, quand la feuille La plus tremblante oublie un instant de frĂ©mir, Jeanne a cette habitude aimable de dormir; Et la mĂšre un moment respire et se repose, Car on se lasse, mĂȘme Ă  servir une rose. Ses beaux petits pieds nus dont le pas est peu sĂ»r Dorment; et son berceau, qu'entoure un vague azur Ainsi qu'une aurĂ©ole entoure une immortelle, Semble un nuage fait avec de la dentelle; On croit, en la voyant dans ce frais berceau-lĂ , Voir une lueur rose au fond d'un falbala; On la contemple, on rit, on sent fuir la tristesse, Et c'est un astre, ayant de plus la petitesse; L'ombre, amoureuse d'elle, a l'air de l'adorer; Le vent retient son souffle et n'ose respirer. Soudain, dans l'humble et chaste alcĂŽve maternelle, Versant tout le matin qu'elle a dans sa prunelle, Elle ouvre la paupiĂšre, Ă©tend un bras charmant, Agite un pied, puis l'autre, et, si divinement Que des fronts dans l'azur se penchent pour l'entendre, Elle gazouille...-Alors, de sa voix la plus tendre, Couvrant des yeux l'enfant que Dieu fait rayonner, Cherchant le plus doux nom qu'elle puisse donner À sa joie, Ă  son ange en fleur, Ă  sa chimĂšre: -Te voilĂ  rĂ©veillĂ©e, horreur ! lui dit sa mĂšre.
”
”
Victor Hugo (L'Art d'ĂȘtre grand-pĂšre)
“
Au moment oĂč ma conscience revient, il y a toujours quelques secondes pendant lesquelles je ne fais que respirer et apprĂ©cier l’instant, au chaud dans mon lit. En plus, s’il y a un rayon de soleil, je suis presque en extase, Ă  la puissance 10. Pendant ce bref laps de temps, je n’ai pas de nom, pas de passĂ©, pas d’avenir.
”
”
Jean-Philippe Touzeau (La femme sans peur 1)
“
Sur un fond de ciel bleu azur, les rayons jaune orangé d'un soleil couchant peuvent, à certains mo-ments privilégiés, nous régaler d'un instant d'une telle beauté, que nous en restons momentanément ébahis, le regard fixe. La splendeur de ce moment nous éblouit tellement que nos esprits habituel-lement si bavards marquent un temps et ne nous entraßnent pas mentalement ailleurs que dans l'ici-maintenant. Baignant dans un halo de lumiÚre, nous voyons s'ouvrir en nous une porte donnant sur une autre réalité. Une réalité qui est toujours là mais dont nous sommes rarement les témoins.
”
”
Eckhart Tolle (The Art of Presence)
“
Mais si c'Ă©tait l'exil, dans la majoritĂ© des cas c'Ă©tait l'exil chez soi. Et quoique le narrateur n'ait connu que l'exil de tout le monde, il ne doit pas oublier ceux, comme le journaliste Rambert ou d'autres, pour qui, au contraire, les peines de la sĂ©paration s'amplifiĂšrent du fait que, voyageurs surpris par la peste et retenus dans la ville, ils se trouvaient Ă©loignĂ©s Ă  la fois de l'ĂȘtre qu'ils ne pouvaient rejoindre et du pays qui Ă©tait le leur. Dans l'exil gĂ©nĂ©ral, ils Ă©taient les plus exilĂ©s, car si le temps suscitait chez eux, comme chez tous, l'angoisse qui lui est propre, ils Ă©taient attachĂ©s aussi Ă  l'espace et se heurtaient sans cesse aux murs qui sĂ©paraient leur refuge empestĂ© de leur patrie perdue. C'Ă©tait eux sans doute qu'on voyait errer Ă  toute heure du jour dans la ville poussiĂ©reuse, appelant en silence des soirs qu'ils Ă©taient seuls Ă  connaĂźtre, et les matins de leur pays. Ils nourrissaient alors leur mal de signes impondĂ©rables et de messages dĂ©concertants comme un vol d'hirondelles, une rosĂ©e de couchant, ou ces rayons bizarres que le soleil abandonne parfois dans les rues dĂ©sertes. Ce monde extĂ©rieur qui peut toujours sauver de tout, ils fermaient les yeux sur lui, entĂȘtĂ©s qu'ils Ă©taient Ă  caresser leurs chimĂšres trop rĂ©elles et Ă  poursuivre de toutes leurs forces les images d'une terre oĂč une certaine lumiĂšre, deux ou trois collines, l'arbre favori et des visages de femmes composaient un climat pour eux irremplaçable.
”
”
Albert Camus (The Plague)
“
En 1871, Louis Figuier publie Le Lendemain de la mort ou la vie future selon la science, un gros volume dans lequel il se propose de dĂ©montrer scientifiquement l'immortalitĂ© de l'Ăąme! Selon lui, le corps et la pensĂ©e (ou l'Ăąme) sont deux entitĂ©s distinctes. Puisque d'une gĂ©nĂ©ration Ă  l'autre, la matiĂšre ne disparaĂźt pas et ne fait que changer d'Ă©tat, il en est de mĂȘme pour la pensĂ©e: 'Comme la matiĂšre, ell doit se transformer, sans jamais se dĂ©truire.' Il balaie donc tous les 'traitĂ©s de l'Ăąme' Ă©crits depuis l'AntiquitĂ©, puisque ce 'fait de l'immortalitĂ©' est 'Ă©vident pour lui-mĂȘme'. Le vrai problĂšme, c'est ce que devient l'Ăąme aprĂšs la mort: 'Il nous importerait fort peu, au fond, que l'Ăąme fĂ»t immortelle ou non, si notre Ăąme, Ă©tant rĂ©ellement, indestructible et immortelle, allait servir Ă  un autre que nous-mĂȘmes, ou seulement, si revenant en nous, elle ne conservait point la mĂ©moire de son passĂ©. La rĂ©surrection de l'Ăąme, sans la mĂ©moire du passĂ©, serait un vĂ©ritable anĂ©antissement, ce serait le nĂ©ant des matĂ©rialistes.' Louis Figuier cherche donc Ă  dĂ©montrer que notre Ăąme nous sera conservĂ©e 'dans l'autre vie'. Selon lui, aprĂšs la mort, elle devient un ĂȘtre surhumain, ce que l'on nomme d'habitude un ange. 'Si l'atmosphĂšre est le milieu, l'habitat, de l'homme, le fluide Ă©thĂ©rĂ© est le milieu, l'habitat, de l'ĂȘtre surhumain. Ce passage successif en deux milieus diffĂ©rents d'un ĂȘtre, qui subit une mĂ©tamorphose quand il pĂ©nĂštre dans le nouveau milieu, n'est pas aussi extraordinaire, aussi anormal, aussi contraire aux lois de la nature, que l'on pourrait le croire.' C'est simplement une mĂ©tamorphose, semblable Ă  celle qui voit 'la larve more et noirĂątre rampant dans la fange des Ă©tangs devenir la gracieuse libellule traversant l'air avec grĂące et vigueur... On peut dire, de ce point de vue, que l'homme est la larve ou la chenille de l'ĂȘtre surhumain.' Cet ĂȘtre va occuper un nouvel humain, dĂšs sa naissance, Ă  moins que l'homme dont il provient n'ait eu une existence vertueuse. Dans ce cas il subit une autre mĂ©tamorphose et se transforme en archange. Louis Figuier dĂ©crit alors un prodigieux cycle thĂ©ologico-Ă©cologique. À la suite d'une sĂ©rie de mĂ©tamorphose qui l'amĂšnent Ă  proximitĂ© du soleil, l'esprit en devient la matiĂšre mĂȘme, qui revient sur Terre sous forme de rayons bienfaisants. Ceux-ci dĂ©posent dans les plantes les germes des Ăąmes qui mĂ»riront ensuite peu Ă  peu, passant des vĂ©gĂ©taux aux animaux infĂ©rieurs, puis aux oiseaux et aux mammifĂšres, jusqu'Ă  l'homme. TrĂšs catholique, Figuier estimait pourtant que cette forme de mĂ©tempsycose Ă©tait bien prĂ©fĂ©rable aux dogmes chrĂ©tiens sur l'enfer et le paradis, qu'il trouvait profondĂ©ment injustes, et donc incompatibles avec la bienveillance divine: 'Le retour Ă  une seconde vie terrestre est, en effet, une punition moins cruelle, plus raisonnable et plus juste que la condamnation aux tourment Ă©ternels. Ici la peine n'est qu'en proportion du pĂ©chĂ©; elle est Ă©quitable et indulgente, comme le chĂątiment d'un pĂšre.' Son livre mis Ă  l'Index par l'Église Catholique, sera rĂ©imprimĂ© dix fois jusqu'en 1904, dix ans aprĂšs la mort de son auteur et, peut-ĂȘtre, sa propre mĂ©tamorphose.
”
”
Jean-Baptiste de Panafieu (MĂ©tamorphoses Deyrolle)
“
un sourire ou un mot gentil, cette personne le recevait comme un rayon de soleil et, ne serait-ce qu’un instant, voyait sa vie illuminĂ©e d’espoir, de bonheur et d’optimisme.
”
”
L.M. Montgomery (Anne d'Avonlea (saga Anne Shirley t. 2) (French Edition))
“
Les douleurs sont incompatibles avec le soleil, qui les expose néanmoins à la lumiÚre. Tout ce que nous avons caché dans nos nuits, nos possibilités de soupirs et nos soupirs effectifs, tout cela se répand dans son spectre, ses rayons se brisent, et il gßt, aveuglé" par notre douleur, dans le tombeau de sa propre lumiÚre.
”
”
Emil M. Cioran (Razne)
“
La diffĂ©rence entre le rĂȘve et le rĂ©el ne tient parfois qu’à un rayon de soleil.
”
”
Bernard Werber (Le SixiĂšme sommeil)
“
Debout sur le pas de la porte se tient Connor Dimpleshitz - ouais, son nom de famille est malheureux, mais son QI le compense. J'ai flashĂ© sur lui depuis notre cours de sociologie, le semestre dernier. Les rayons du soleil qui brillent Ă  travers la fenĂȘtre le nimbent d'un halo dorĂ©. Il est ce qui arriverait si Albert Einstein et Henry Cavill avaient un enfant. - Un gĂ©nie sexy... une licorne, murmurĂ©-je pour moi-mĂȘme.
”
”
Ilsa Madden-Mills (I Bet You (Waylon University, #2))
“
Alors je lui ai souri, et la réponse de son regard fut un rayon de soleil pour mon coeur fatigué.
”
”
Lea Wiazemski
“
Na manhĂŁ seguinte, muito cedo, Fabrizio entrou numa igreja e, fixando o altar, disse humildemente: «Pai: nĂŁo vim pedir-te perdĂŁo nem agradecer-te. SĂł posso pedir-te perdĂŁo dos erros cometidos e, quanto Ă s minhas opçÔes, sabes que nĂŁo tenho culpa. NĂŁo vim agradecer-te. É tal a felicidade que me invade, que Ă© como se me fosse dada por um destino: nascida comigo, ou para mim, pelos sĂ©culos dos sĂ©culos. Vim aqui, Pai, testemunhar-te que ouvi a tua voz e identifiquei o teu sinal. Vim pedir-te que nĂŁo me faças indigno dele. Vim dizer-te que, ao olhar Laurent, Ă© a ti que descubro: tu jĂĄ nĂŁo Ă©s invisĂ­vel, difuso, indiferente, mas vivo, concreto, actuante, confortante. Fonte de amor: amor. Ajuda-me por isso, tu que Ă©s amor, a amar. Ajuda-me a consumir-me no amor, a nĂŁo temer o seu fogo, a nĂŁo vacilar frente ao risco e ao medo do ridĂ­culo, a nĂŁo traficar, a nĂŁo aviltar, a nĂŁo degradar, a nĂŁo corromper. Ajuda-me a distinguir o verdadeiro amor do falso amor. Ajuda-me a nĂŁo ceder Ă s emboscadas dos inimigos do amor. Ajuda-me a suportar os ataques dos padres que, do amor, sĂł conhecem o nome. Dos juizes que, com leis adulteradas, dĂŁo sentenças sobre o amor. Dos poetas, que elogiam os atributos, nĂŁo a substĂąncia, do amor. Dos moralistas, que encarceram o amor numa prisĂŁo de dogmas. Ajuda-me, tu que Ă©s amor, agora que o teu tempo chegou.» (...) A carta era esta: «Je t’ai parlĂ© de plĂ©nitude: je veux te dire maintenant ce que je vois dans tes yeux. Chacun de nous possĂ©dait un paradis qu’un jour nous avons perdu ; la nostalgie de ce paradis nous fait vivre et quelquesfois nous fait mourir. Cela, si tu veux, Laurent, c’est de la litĂ©rature ; mais, quand je te regarde dans les yeux, et que tu me regardes un instant, ce n’est pas de la litĂ©rature : C’est le temp de Dieu. En toi, je le retrouve. Et je me retrouve mois-mĂȘme. Je regardais hier soir (nous Ă©tions dans le metro) ta peau ; et je me disais : C’est ma peau. De tes mains, je disais : Ce sont mes mains. Je me sens si exaltĂ© devant cette dĂ©couverte ! Je t’aime. Je n’ai plus peur. Tu es grand et beau comme le soleil ; quand tu ris, c’est un rayon de soleil qui sort de toi. Je t’aime.»
”
”
Carlo Coccioli (Fabrizio Lupo)
“
En revanche, je crois bien qu'à mon agonie, quand tous mes autres " moi " seront morts, s'il vient à briller un rayon de soleil tandis que je pousserai mes derniers soupirs, le petit personnage barométrique se sentira bien aise, et Îtera son capuchon pour chanter: "ah! Enfin, il fait beau.
”
”
Marcel Proust
“
Avec la bipĂ©die, le cerveau est plus facilement refroidi. Tout d’abord, il est Ă©loignĂ© du sol. De plus, le corps d’un quadrupĂšde reçoit Ă  peu prĂšs la mĂȘme quantitĂ© de radiations solaires du matin au soir, alors que sous les tropiques un bipĂšde absorbe beaucoup de chaleur solaire le matin et en fin d’aprĂšs-midi, quand les rayons du soleil tombent obliquement, mais peu aux heures les plus chaudes, quand le soleil est au zĂ©nith et que ses rayons ne frappent que la tĂȘte et les Ă©paules.
”
”
Jean-Jacques Hublin (Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines)
“
– Tu vois Brindille, toutes ces lignes sombres, plus ou moins profondes, elles racontent toute la vie de l’arbre. Ses joies, ses peines, ses amours, le vent lĂ©ger, le froid glacial, les rayons du soleil le matin, l’écureuil qui a habitĂ© dans son tronc, l’oiseau qui a fait son nid dans ses branches, la tristesse de voir ses feuilles tomber en automne, le bonheur d’en apercevoir d’autres pousser au printemps. Les amoureux qui ont gravĂ© leurs initiales dans son Ă©corce.
”
”
Yves Montmartin (Brindille)
“
L'image Ă©tait parfaite : lui, dans sa chambre immaculĂ©e, les rayons du soleil traversant la piĂšce. J'ai aimĂ© le son de sa voix ; c'Ă©tait comme s'il avait Ă©crit le poĂšme. Je me fichais de ne pas tout comprendre. Tout ce qui comptait c'Ă©tait la sincĂ©ritĂ© qui se dĂ©gageait de sa voix. Jusqu'Ă  ma rencontre avec lui, il m'Ă©tait extrĂȘmement difficile de passer du temps avec des gens. Mais Dante rendait la vie lĂ©gĂšre.
”
”
Benjamin Alire SĂĄenz (Aristotle and Dante Discover the Secrets of the Universe (Aristotle and Dante, #1))
“
Un troupeau de petits nuages sillonnait le ciel, le ventre éclairé par les derniers rayons du soleil.
”
”
Michel Tremblay (Victoire!)
“
Un timide rayon de soleil lui chauffa le visage. Elle fixa le fleuve aux milles reflets, dont le cours était sourd aux masses d'eau destructrices, et comprit le sens de cette crue. Face au progrÚs, à la folie des hommes, la nature avait décidé de ne pas se laisser faire. Cette invasion des eaux, c'était une forme d'avertissement sévÚre, un retour de flamme. On pouvait modifier des génomes ou inventer des machines toujours plus perfectionnées, mais on ne pouvait rien contre la colÚre de la nature. L'histoire de notre planÚte en témoignait, ainsi que celle des espÚces qui avaient été balayées au fil des millénaires. Si l'homme allait trop loin, la nature saurait se débarrasser de lui.
”
”
Franck Thilliez (Luca (Sharko & Hennebelle #11))
“
Dans l’esprit de Serrano, la dĂ©faite du IIIe Reich en 1945 n’est qu’une dĂ©faite temporaire dans le monde extĂ©rieur. Les nazis avaient prĂ©parĂ© un refuge secret sous la calotte glaciĂšre de l’Antarctique, sans doute avec l’aide des HyperborĂ©ens qui avaient depuis longtemps colonisĂ© l’intĂ©rieur de la Terre creuse. Leur technologie avancĂ©e, basĂ©e sur l’implosion et l’antigravitĂ©, explique les innombrables apparitions d’OVNIs aprĂšs-guerre, lesquels sont les signes prĂ©curseurs d’une nouvelle civilisation qui va anoblir la Terre au lieu de la dĂ©pouiller. Hitler est restĂ© quelque temps dans les oasis chaudes de l’Antarctique, mais il a sans doute voyagĂ© depuis longtemps Ă  bord d’un OVNI Ă  travers la "fenĂȘtre" de Venus, pour retourner au foyer archĂ©typal du Soleil Noir et du Rayon Vert, au-delĂ  de la galaxie.
”
”
Nicholas Goodrick-Clarke (Sol Negro: Cultos Arianos, Nazismo Esoterico e Pol (Em Portugues do Brasil))
“
« Dans l’esprit de Serrano, la dĂ©faite du IIIe Reich en 1945 n’est qu’une dĂ©faite temporaire dans le monde extĂ©rieur. Les nazis avaient prĂ©parĂ© un refuge secret sous la calotte glaciĂšre de l’Antarctique, sans doute avec l’aide des HyperborĂ©ens qui avaient depuis longtemps colonisĂ© l’intĂ©rieur de la Terre creuse. Leur technologie avancĂ©e, basĂ©e sur l’implosion et l’antigravitĂ©, explique les innombrables apparitions d’OVNIs aprĂšs-guerre, lesquels sont les signes prĂ©curseurs d’une nouvelle civilisation qui va anoblir la Terre au lieu de la dĂ©pouiller. Hitler est restĂ© quelque temps dans les oasis chaudes de l’Antarctique, mais il a sans doute voyagĂ© depuis longtemps Ă  bord d’un OVNI Ă  travers la "fenĂȘtre" de Venus, pour retourner au foyer archĂ©typal du Soleil Noir et du Rayon Vert, au-delĂ  de la galaxie. »
”
”
Nicholas Goodrick-Clarke