Point De Croix Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Point De Croix. Here they are! All 8 of them:

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Sainte-Croix, a strange mixture of qualities good and evil, had reached the supreme crisis of his life, when the powers of darkness or of light were to prevail. Maybe, if he had met some angelic soul at this point, he would have been led to God; he encountered a demon, who conducted him to Satan.
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Alexandre Dumas (The Marquise de Brinvilliers (Celebrated Crimes))
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Le langage de la Croix, en effet, est folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est puissance de Dieu. Car il est Ă©crit : « Je dĂ©truirai la sagesse des sages, j'anĂ©antirai l'intelligence des intelligents. » OĂč est-il le sage ? OĂč est-il l'homme cultivĂ© ? OĂč est-il le raisonneur de ce siĂšcle ? Dieu n'a-t-il pas frappĂ© de folie la sagesse du monde ? Puisqu'en effet le monde, par le moyen de la sagesse, n'a point reconnu Dieu dans la sagesse de Dieu, c'est par la folie du message qu'il a plu Ă  Dieu de sauver les croyants. Tandis que les Juifs demandent des signes et que les Grecs sont en quĂȘte de sagesse, nous prĂȘchons, nous, un Christ crucifiĂ©, scandale pour les Juifs et folie pour les paĂŻens, mais pour ceux qui sont appelĂ©s, Juifs comme Grecs, c'est le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les humains, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les humains.
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Anonymous
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Nous savons qu'au village, les nouveau-nĂ©s sont emmaillotĂ©s dans des tissus blancs, quelque soit leur sexe. C'est la « moașa », la sage-femme, qui les emmaillote pour la premiĂšre fois. Mais en plus de cette couverture corporelle complĂšte, ils reçoivent la protection magique d'un petit Ă©lĂ©ment de couleur rouge qui peut ĂȘtre un accessoire de laine : pompon, gland ou un ruban nouĂ©, soit une bande de motifs dĂ©coratifs brodĂ©s au point de croix avec un fil de coton rouge. Il Ă©tait de pratique courante que la sage-femme mette au poignet droit du nouveau-nĂ© un simple fil de coton, tournĂ© trois fois, ou trois brins de fils rouges tressĂ©s. Le bĂ©bĂ© gardait ce bracelet, selon les coutumes, trois, neuf ou quarante jours, pendant le temps jugĂ© dangereux oĂč les fĂ©es lui tissaient son avenir. Il fallait donc aider l'enfant Ă  recevoir le meilleur lot et essayer d'attirer le plus de chance de son cĂŽtĂ©. La couleur rouge est dotĂ©e d'un pouvoir magique censĂ© donner la force, la santĂ© et la chance Ă  celui qui en porte. [...] L'association « fil rouge/fil blanc » se rencontre aussi dans la charmante coutume des souhaits du 1er mars. Autrefois, les parents mettaient au cou de leurs enfants, le matin du 1er mars, une piĂšce d'or ou d'argent attachĂ©e par un fil rouge, ou par des fils tordus rouges et blancs pour leur porter chance et santĂ© durant toute l'annĂ©e. Il fallait faire attention qu'une femme enceinte ne soit pas prĂ©sente au moment oĂč les enfants recevaient ce cadeau nommĂ© « mărțișor » (littĂ©ralement : petit mars) car l'effet aurait Ă©tĂ© contraire. [...] Aujourd'hui, cette coutume s'est Ă©tendue Ă  tous les Ăąges de la vie. Entre amis, entre membres d'une mĂȘme famille, de la main Ă  la main ou par lettre, les « mărțișori » sont offerts ou envoyĂ©s sous la forme d'une petite amulette suspendue Ă  un nƓud confectionnĂ© avec deux brins de fil, rouge et blanc. (pp. 121-122)
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Denise Pop-CĂąmpeanu (Se vĂȘtir : Quand, pourquoi, comment)
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Je revoyais, sous la clartĂ© de mon briquet, Clarius Ă©tendu sur l’herbe, sur sa croix je veux dire ; j’entendais son « Tue-moi ». Au point oĂč il en Ă©tait, ça faisait un homme vouĂ© Ă  la mort.
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Jean Giono (Un de Baumugnes (Les Cahiers Rouges) (French Edition))
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Les gens d’ici sont gens de peur : Ils font des croix sur leur malheur Et tremblent ; Les gens d’ici ont dans leur ñme Deux tisons noirs, mais point de flamme, Deux tisons noirs en croix.
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Emile Verhaeren (Les Campagnes hallucinées / Les Villes tentaculaires)
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En quatre bonds j’eus dĂ©gringolĂ© les marches de l’escalier de pierre. J’avais besoin de me purifier les poumons au grand air de la nuit : je volai d’une course, Ă  travers les landiers, jusqu’aux roches de l’extrĂȘme Pointe, et lĂ , couchĂ© sur le dos parmi le romarin, les bras en croix sous ma tĂȘte, avec, au-dessus de moi, le ruissellement infini de la Voie lactĂ©e, j’achevai de me prĂ©ciser Ă  moi-mĂȘme, mĂ©thodiquement, mathĂ©matiquement en quelque sorte, tout le dĂ©tail du plan de vengeance conçu Ă  KĂ©rudavel et dont j’avais, dans ma conversation avec ma femme, posĂ© les premiers jalons. Jamais je ne m’étais senti la pensĂ©e aussi Ă©nergiquement lucide. Il semblait que la vie de mon cƓur broyĂ© se fĂ»t rĂ©fugiĂ©e dans mon cerveau et qu’elle en dĂ©cuplĂąt les puissances. J’étais presque confondu de voir avec quelle aisance, quelle soliditĂ©, tous les fils de ma combinaison se tramaient et se nouaient comme de soi. Il m’en vint une espĂšce d’exaltation hĂ©roĂŻque, l’orgueil de l’homme qui non seulement n’est plus le jouet des Ă©vĂ©nements, mais, au contraire, les tient Ă  sa merci. En me relevant, j’aperçus par-delĂ  les courants du Raz, tout pailletĂ©s d’un scintillement d’astres, l’Ɠil vert de GorlĂ©bella qui me regardait. — Salut Ă  toi, m’écriai-je dans un accĂšs d’enthousiasme farouche, salut Ă  toi, nocturne Ă©meraude des mers du ponant, gardienne incorruptible du feu, image vivante de Vesta ! Tu sais si je t’ai consciencieusement servie. Parmi les hommes attachĂ©s Ă  ton culte, il n’en est pas un qui t’ait donnĂ© des gages plus forts de constance et de fidĂ©litĂ©. Je ne crois pas que tu aies Ă  me reprocher une seule dĂ©faillance. Deux annĂ©es durant, et bien qu’en proie aux pires obsessions de l’amour, j’ai montĂ© autour de toi une faction sacrĂ©e. Tu m’es tĂ©moin que jamais le sommeil ne m’a surpris Ă  mon poste. Tout mon honneur, je le mettais Ă  ce que ta flamme brĂ»lĂąt haut et clair et qu’elle resplendĂźt au loin, dans l’espace, multipliĂ©e par le rayonnement des prismes, comme la veilleuse des eaux immenses, comme la lampe de l’infini
 Si j’ai bien mĂ©ritĂ© de toi, le moment est proche oĂč tu vas pouvoir m’en rĂ©compenser. Te l’ai-je assez murmurĂ©, le nom de cette AdĂšle Ă  qui tu m’arrachais huit mois sur douze ! Te l’ai-je assez murmurĂ©, dis-moi, le jour, en astiquant tes dĂ©licats rouages, la nuit, pieusement assis Ă  mon banc de quart, ainsi qu’un cĂ©nobite dans sa stalle de chĂȘne, devant le maĂźtre-autel ! Confidente de mes souvenirs passionnĂ©s et de mes larmes, tu as vu de quel cƓur je l’idolĂątrais. Tandis que j’entretenais ta pure lumiĂšre sur les eaux, c’était comme si j’eusse attisĂ© en moi-mĂȘme l’ardeur dĂ©vorante dont cette femme m’avait embrasĂ©. Elle, cependant
 Mais que t’importe ! Apprends seulement ceci : comme tu fus associĂ©e Ă  mon amour, tu vas l’ĂȘtre Ă  ma haine. L’Ɠuvre de justice et de chĂątiment, c’est Ă  toi que je la rĂ©serve. La TrĂ©gorroise au front romanesque a souvent exprimĂ© le vƓu de dormir, bercĂ©e par les grandes voix du Raz, Ă  l’abri de tes murs inĂ©branlables : elle y dormira !
 Elle y dormira, cĂŽte Ă  cĂŽte avec son complice, d’un sommeil plus profond que les abĂźmes qui t’environnent, et tu flamboieras au-dessus de leur couche, tel qu’un cierge d’hymen, le plus beau qui se puisse rĂȘver Ă  des noces humaines, fĂ»t-ce Ă  des noces d’éternité !
 L’Ɠil vert clignota, comme en signe d’acquiescement, puis se voila d’une paupiĂšre d’ombre, enfin s’éteignit. Je n’attendis pas que l’Ɠil rouge commençùt de poindre, et, agitant une derniĂšre fois mon bonnet de peau dans la direction du phare : — A bientĂŽt, vieille GorlĂ©bella !
 Mes compliments au Louarn, jusqu’à ce que je lui serve le festin promis ! p157-p158
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Anatole Le Braz (Le Gardien du feu)
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En quatre bonds j’eus dĂ©gringolĂ© les marches de l’escalier de pierre. J’avais besoin de me purifier les poumons au grand air de la nuit : je volai d’une course, Ă  travers les landiers, jusqu’aux roches de l’extrĂȘme Pointe, et lĂ , couchĂ© sur le dos parmi le romarin, les bras en croix sous ma tĂȘte, avec, au-dessus de moi, le ruissellement infini de la Voie lactĂ©e, j’achevai de me prĂ©ciser Ă  moi-mĂȘme, mĂ©thodiquement, mathĂ©matiquement en quelque sorte, tout le dĂ©tail du plan de vengeance conçu Ă  KĂ©rudavel et dont j’avais, dans ma conversation avec ma femme, posĂ© les premiers jalons. Jamais je ne m’étais senti la pensĂ©e aussi Ă©nergiquement lucide. Il semblait que la vie de mon cƓur broyĂ© se fĂ»t rĂ©fugiĂ©e dans mon cerveau et qu’elle en dĂ©cuplĂąt les puissances. J’étais presque confondu de voir avec quelle aisance, quelle soliditĂ©, tous les fils de ma combinaison se tramaient et se nouaient comme de soi. Il m’en vint une espĂšce d’exaltation hĂ©roĂŻque, l’orgueil de l’homme qui non seulement n’est plus le jouet des Ă©vĂ©nements, mais, au contraire, les tient Ă  sa merci. En me relevant, j’aperçus par-delĂ  les courants du Raz, tout pailletĂ©s d’un scintillement d’astres, l’Ɠil vert de GorlĂ©bella qui me regardait. — Salut Ă  toi, m’écriai-je dans un accĂšs d’enthousiasme farouche, salut Ă  toi, nocturne Ă©meraude des mers du ponant, gardienne incorruptible du feu, image vivante de Vesta ! Tu sais si je t’ai consciencieusement servie. Parmi les hommes attachĂ©s Ă  ton culte, il n’en est pas un qui t’ait donnĂ© des gages plus forts de constance et de fidĂ©litĂ©. Je ne crois pas que tu aies Ă  me reprocher une seule dĂ©faillance. Deux annĂ©es durant, et bien qu’en proie aux pires obsessions de l’amour, j’ai montĂ© autour de toi une faction sacrĂ©e. Tu m’es tĂ©moin que jamais le sommeil ne m’a surpris Ă  mon poste. Tout mon honneur, je le mettais Ă  ce que ta flamme brĂ»lĂąt haut et clair et qu’elle resplendĂźt au loin, dans l’espace, multipliĂ©e par le rayonnement des prismes, comme la veilleuse des eaux immenses, comme la lampe de l’infini
 Si j’ai bien mĂ©ritĂ© de toi, le moment est proche oĂč tu vas pouvoir m’en rĂ©compenser. Te l’ai-je assez murmurĂ©, le nom de cette AdĂšle Ă  qui tu m’arrachais huit mois sur douze ! Te l’ai-je assez murmurĂ©, dis-moi, le jour, en astiquant tes dĂ©licats rouages, la nuit, pieusement assis Ă  mon banc de quart, ainsi qu’un cĂ©nobite dans sa stalle de chĂȘne, devant le maĂźtre-autel ! Confidente de mes souvenirs passionnĂ©s et de mes larmes, tu as vu de quel cƓur je l’idolĂątrais. Tandis que j’entretenais ta pure lumiĂšre sur les eaux, c’était comme si j’eusse attisĂ© en moi-mĂȘme l’ardeur dĂ©vorante dont cette femme m’avait embrasĂ©. Elle, cependant
 Mais que t’importe ! Apprends seulement ceci : comme tu fus associĂ©e Ă  mon amour, tu vas l’ĂȘtre Ă  ma haine. L’Ɠuvre de justice et de chĂątiment, c’est Ă  toi que je la rĂ©serve. La TrĂ©gorroise au front romanesque a souvent exprimĂ© le vƓu de dormir, bercĂ©e par les grandes voix du Raz, Ă  l’abri de tes murs inĂ©branlables : elle y dormira !
 Elle y dormira, cĂŽte Ă  cĂŽte avec son complice, d’un sommeil plus profond que les abĂźmes qui t’environnent, et tu flamboieras au-dessus de leur couche, tel qu’un cierge d’hymen, le plus beau qui se puisse rĂȘver Ă  des noces humaines, fĂ»t-ce Ă  des noces d’éternité !
 L’Ɠil vert clignota, comme en signe d’acquiescement, puis se voila d’une paupiĂšre d’ombre, enfin s’éteignit. Je n’attendis pas que l’Ɠil rouge commençùt de poindre, et, agitant une derniĂšre fois mon bonnet de peau dans la direction du phare : — A bientĂŽt, vieille GorlĂ©bella !
 Mes compliments au Louarn, jusqu’à ce que je lui serve le festin promis ! p157p158
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Anatole Le Braz (Le Gardien du feu)
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Guide mon coeur, donne-moi la science, O Seigneur Dieu pour chanter saintement, Ton haut honneur, que j'adore humblement, Reconnaissant assez mon impuissance. Je n'ai nul art, grùce, ni éloquence, Pour ton saint nom entonner dignement: Mais ton clair feu, de mon entendement Ecartera les ombres d'ignorance, Je ne veux point la Muse des païens, Qu'elle s'en voise aux esprits qui son siens: Je suis chrétienne, et brûlant de ta flamme, Et réclamant ton nom à haute voix, Je sacrifie à l'ombre de ta croix, Mon tout, mon corps, mes écrits, et mon ùme.
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Gabrielle de Coignard (Oeuvres chrétiennes)