Petite Maman Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Petite Maman. Here they are! All 19 of them:

I that evening shut my eyes resolutely against the future: I stopped my ears against the voice that kept warning me of near separation and coming grief. When tea was over and Mrs. Fairfax had taken her knitting, and I had assumed a low seat near her, and Adèle, kneeling on the carpet, had nestled close up to me, and a sense of mutual affection seemed to surround us with a ring of golden peace, I uttered a silent prayer that we might not be parted far or soon; but when, as we thus sat, Mr. Rochester entered, unannounced, and looking at us, seemed to take pleasure in the spectacle of a group so amicable—when he said he supposed the old lady was all right now that she had got her adopted daughter back again, and added that he saw Adèle was “prête à croquer sa petite maman Anglaise”—I half ventured to hope that he would, even after his marriage, keep us together somewhere under the shelter of his protection, and not quite exiled from the sunshine of his presence.
Charlotte Brontë (Jane Eyre)
Maman me parle de cette période avec nostalgie, et la petite fille de cinq ans que je suis ne comprend pas pourquoi quand on est heureux quelque part, on n’y reste pas toute sa vie.
Yves Montmartin (La mauvaise herbe)
Si monsieur votre père daigne éjaculer quelquefois dans votre petite bouche, acceptez cela les yeux baissés, et comme un grand honneur dont vous n’êtes pas digne. Surtout n’allez pas ensuite vous en vanter comme une sotte à l’oreille de votre maman.
Pierre Louÿs (The Young Girl's Handbook of Good Manners for Use in Educational Establishments (Wakefield Handbooks))
Ma seule consolation, quand je montais me coucher, était que maman viendrait m’embrasser quand je serais dans mon lit. Mais ce bonsoir durait si peu de temps, elle redescendait si vite, que le moment où je l’entendais monter, puis où passait dans le couloir à double porte le bruit léger de sa robe de jardin en mousseline bleue, à laquelle pendaient de petits cordons de paille tressée, était pour moi un moment douloureux.
Marcel Proust (Du côté de chez Swann (à la recherche du temps perdu #1))
On apprend rien à l’école que des sottises raisonnantes, anémiantes, médiocrisantes, l’air de tourner con râbacheur. Regardez les petits enfants, les premières années… ils sont tout charme, tout poésie, tout espiègle guilleretterie… À partir de dix, douze ans, finie la magie de primesaut ! mués louches sournois butés cancers, petits drôles plus approchables, assommants, pervers grimaciers, garçons et filles, ragoteux, crispés, stupides, comme papa maman. Une faillite ! Presque déjà parfait vieillard à l’âge de douze ans ! Une culbute des étoiles en nos décombres et nos fanges ! Un désastre de féerie.
Louis-Ferdinand Céline (Les Beaux Draps)
« Maman, pourquoi elle pleure ? » Ma mère avait reniflé, et comme je ne voyais pas son visage, j’avais cru qu’elle avait attrapé froid. « Parce que son petit garçon ne reviendra pas. » Elle s’était tournée pour me dire cela en caressant mes cheveux du bout des doigts. Elle avait toujours apprécié mes boucles. Aussi douces que le poil d’un lapin selon elle. Les stries aqueuses sur son maquillage m’avaient interpellé. « Et toi maman, pourquoi tu pleures ? » Un gros sanglot avait franchi les lèvres de ma mère. Elle ne m’avait pas répondu, néanmoins, j’avais saisi par moi-même. Ses yeux avaient semblé parler pour elle : « Parce que j’ai peur pour toi. »
Phoenix Pharell (Des échos de sang et de crocs (French Edition))
Maman, ta maison est tellement petite, tes mots en font le tour comme si de rien était, dans l'temps de l'dire, pis reviennent jusqu'à toi pour que tu les dises encore, et pis c'est ça qui est insupportable. Tu répètes toujours la même chose. C'est pour ça qu'il faut construire, qu'il faut vivre dans des châteaux immenses. Pour que les mots qu'on dit se perdent pis reviennent plus jamais jusqu'à nous, pis qu'il faille en trouver d'autres pour continuer de parler.
Steve Gagnon (en dessous de vos corps je trouverai ce qui est immense et qui ne s'arrête pas)
Oh! comme tu sens bon! chuchota-t-il... Petite putain, tu sens maman...
Octave Mirbeau (The Diary of a Chambermaid)
You didn’t invent my sadness.
Céline Sciamma
Elle m’a demandé si je voulais du pop-corn ; j’en voulais. Et de la bière ? Et de la bière. C’était notre petit déjeuner préféré – certes malsain, mais qui se souciait de santé dans notre cas ? Un corps rongé par le cancer et un cerveau malade. Cet été-là, nous nous sommes autodétruits plus que toutes les autres années mais nous n’avons jamais été aussi pleins de vie. Maman ressemblait à une plante d’intérieur qu’on avait sortie sur le balcon. Moi, à un criminel lobotomisé. En fin de compte, nous avions fini par être une famille.
Tatiana Țîbuleac (El verano en que mi madre tuvo los ojos verdes)
L’été fut un enfer. Il n’y avait pas la diversion de l’école. Chaque jour, il fallait reprendre conscience de cette abjection, maman qui arrivait au petit déjeuner en gazouillant avec Célia qu’elle ne lâchait presque jamais, à chaque minute il fallait lutter contre l’appel du gouffre dans la poitrine, il fallait ne pas haïr ce bébé qui n’était pas responsable de la débauche de cet amour maternel, même si elle ne pouvait s’empêcher de lui trouver de la complaisance – mais qui pouvait lui garantir qu’à sa place elle n’en eût pas fait autant, il fallait ne pas haïr maman qui se laissait aller à ces débordements sans l’ombre d’une pudeur envers son entourage – toujours ce cruel manque de tact.
Amélie Nothomb (Frappe-toi le cœur)
.. Et protège, mon Dieu, Vitea et Lulu, et papi et babouchka. Et prends soin, mon Dieu, de l'âme de maman et de papa et d'Archimède... où qu'il soit, parce que papi et babouchka y tenaient comme à la prunelle de leurs yeux, car il avait coûté très cher. Quand ils ont vendu toutes ces choses qui brillaient dans la boîte que nous avons sauvée de la vieille maison, quand maman nous a quittés. La bague à la pierre verte avec laquelle on a acheté la vache, la petite chaîne en or pour le fourrage, la montre de papi, celle avec un couvercle gravé, qui est partie pour deux sacs de farine de maïs, et la parure de perles qui s'est transformée en Archimède - même si, en réalité, il ne s'appelait pas comme ça, car il n'y avait que papi qui connaissait son vrai nom, et lorsqu'il le lui chuchotait à l'oreille, qu'est-ce qu'il était content, le cochon, comme un petit chien, il faisait même le beau. Quand ils l'ont tué, babouchka s'est fâchée si fort qu'elle en a encore pris une cuite. Elle pleurait et criait : Flambez Joseph Vissarionovitch, brûlez-le, que le feu de l'enfer le brûle ! Elle criait si fort qu'il a fallu que Sacha et papi la ramènent de force à la maison, pour qu'elle arrête de pleurer sur le sort du pauvre Archimède. Et, mon Dieu, prends soin aussi de l'âme de papi, même si babouchka ne l'a pas aimé aussi fort qu'Archimède, parce qu'elle n'a presque pas pleuré lorsqu'il est parti. Même qu'elle n'a plus parlé avec personne pendant près de trois semaines, et qu'elle a cessé de nous disputer pour un rien. Et après elle est partie de la maison sans rien dire. Et pardonne-nous, mon Dieu, de nous être tellement réjouis quand elle nous a laissés avec Sacha. Mais jusqu'à la fin elle nous a manqué, parce que Sacha ne nous donnait pas tellement à manger et nous laissait seuls la nuit, et le jour il dormait et ne jouait plus avec nous, comme il le faisait dans l'autre maison. Et je te remercie, mon Dieu, de nous avoir ramené babouchka, même si maigre et avec des taches violettes et vertes sur le visage. Parce que nous l'aimions, même chauve, même si elle était moche et ressemblait à Baba Yaga. Mais mon Dieu, tu peux oublier Lulu, qui m'a mordu fort quand je lui ai dit que maman était un ange, et qui s'est roulé par terre en hurlant. Il me poursuivait partout et il a balancé des pierres sur mon saule, celui où Vitea et moi avions fait une chaumière de petites branches, pour que je puisse m'exercer chaque jour, comme j'ai promis à maman, là, dans la vieille maison, sur la terrasse, quand nous regardions le soir ce long chemin noir et plein de pierres, sur lequel passaient sans cesse des hommes et des bêtes. Les pauvres, ils marchaient très lentement, et certains s'arrêtaient devant notre porte, et babouchka leur donnait à manger - mais pas à tous. Après, elle les chassait et papi tirait un coup de fusil en l'air, mais ils revenaient, ils revenaient et ça ne s'arrêtait pas...
Alina Nelega (Amalia respiră adânc)
Quand elle voyait la déesse embrasser le petit garçon en omettant de l’embrasser elle, Diane parvenait à outrepasser sa douleur et à penser qu’elle deviendrait Reine un jour, non par ambition personnelle, mais pour pouvoir offrir la couronne à sa mère et la consoler ainsi de ce qui, dans sa vie, lui paraissait étriqué. Chaque nuit, elle se rappelait cette étreinte sublime qu’elle avait connue quand maman avait Nicolas dans son ventre : comment sa mère l’avait serrée, les mots d’amour qu’elle lui avait dits, et avec quelle voix. Ce souvenir la transissait de bonheur. Même si elle souffrait que Marie n’ait plus jamais eu ce genre d’attitude envers elle, elle avait construit un tel mythe autour de cet embrassement qu’elle se sentait capable d’y puiser la ferveur et l’énergie nécessaires à son ascension jusqu’au trône.
Amélie Nothomb (Frappe-toi le cœur)
Je me suis rendu compte que je n’avais pas vu l’eau depuis quatre jours et que je portais toujours les mêmes vêtements, avec les reliefs de fourmis. Elle, en revanche, portait une autre robe, blanche, à ras du cou, qui la couvrait entièrement. La robe ne comportait ni motifs ni inscriptions ; ce qui ne laissait pas de m’étonner, car maman n’avait jamais porté que d’affreux corsages, immanquablement couverts d’inscriptions. Je la regardais aller et venir dans la cuisine, comme un métronome sorti de son axe. Elle était blanche et cylindrique, et j’imaginais sa robe se transformer en un tube coiffé d’un petit couvercle dans lequel je la tiendrais captive et dont je ne la libérerais que de loin en loin. Le matin ou le soir, ou à la fin de la semaine, ou pour Noël. Ou, ce qui serait le mieux, seulement à la fin, pour qu’elle meure. Maman-tube de dentifrice. Maman-œsophage. Maman-ascaride. Maman-câble. Maman-craie. Maman-os. Maman-fil. Maman-comète. Maman-bougie.
Tatiana Țîbuleac (El verano en que mi madre tuvo los ojos verdes)
Tout le monde a rigolé, et puis Mme Moucheboume a dit qu’elle s’en voudrait d’avoir donné du travail à maman, qui devait déjà être tellement occupée avec sa petite famille. Mais maman a dit que non, que c’était un plaisir, et qu’elle avait été bien aidée par la bonne. – Vous avez de la chance, a dit Mme Moucheboume. Moi j’ai un mal avec les domestiques ! C’est bien simple, chez moi, elles ne restent pas. – Oh, celle-ci est une perle, a dit maman. Elle est depuis longtemps avec nous et, ce qui est très important, elle adore l’enfant. Et puis, la dame en noir avec le tablier blanc est entrée et elle a dit que maman était servie. Et ça, ça m’a étonné, parce que je ne
René Goscinny (Le Petit Nicolas a des ennuis (French Edition))
If you leave, we will be brothers wherever you go, right, Maman?” “Dom?” Tyler says as I stare through my brother’s signature. “That’s right, Petit Prince.” Always brothers.
Kate Stewart (One Last Rainy Day: The Legacy of a Prince (Ravenhood Legacy, #1))
Life given and life taken away, and every moment in between. I live it all, with them, through them, as them. Whoosh. “If you leave, we will be brothers wherever you go, right, Maman?” Whoosh. Tobias presses his forehead to mine as I relay through stunted breaths that there is no separation—one last secret to take with me. “Frères pour toujours.” Whoosh. Cecelia’s storm engulfs me fully, sweeping me into the blissful state only she could ever take me as my brother’s whisper reaches me, “Mother greet you, Father keep you. I love you, brother.” Whoosh. “It’s time to sleep, Petit Prince.” Whoosh.
Kate Stewart (One Last Rainy Day: The Legacy of a Prince (Ravenhood Legacy, #1))
opération. Et nous ne voulons pas de casse, ni chez vos hommes, ni pour nous, d’autant que Tel Aviv niera son implication si ça tourne mal. Mais, il y a moins de cinq ans, j’ai moi-même égorgé un responsable du Esbollah qui faisait partie de la liste de l’opération Colère de Dieu. Au passage, j’ai tué quatre de ses gardes du corps à l’arme blanche. Je vous rappelle, que nous sommes sous mandat direct de la Knesset, et qu’il s’agit justement d’une prolongation de Colère de Dieu. Les ordres donnés aux terroristes arabes à Munich en 72 l’ont été depuis ici. Donc, je viens. Je suis garante des compétences d’Eve, quant au jeune blanc bec derrière vous, Ezra, c’est notre meilleur homme de terrain. - Il nous faut une personne en support logistique, quoiqu’il arrive, conclut le militaire vexé. Donc, démerdez-vous comme vous voulez, à la courte paille si ça vous amuse. Mais, j’en emmène deux sur les trois. Pas les trois. - Au fait, ça vous sera probablement utile dit Eve, en tendant les plans et compte-rendu de Menouha. C’est assez parcellaire comme informations, mais, elle a quand même fait un bon boulot. 29 Août 1990 – Rio de Janeiro – Brésil Sarah préparait Thomas dans la salle de bain. - Il est où papa ? - Il est parti jouer au golf avec le monsieur qui nous a aidés à guérir ta sœur. - Il rentre quand ? - Ce soir. Nous, on va aller à la plage avec Chloé. Le petit garçon échappa aux mains de sa mère qui venait de lui enfiler son t-shirt et courut dans le salon. - Isabella, tu viens avec nous à la plage ? - Je ne sais pas mon grand, répondit la jeune infirmière. Maman veut peut-être rester seule avec ses deux bambins. - Non. Isabella, vous pouvez venir avec nous. Cela fera plaisir aux enfants, répondit Sarah depuis la salle de bain. Le temps était magnifique. Thomas courait devant, son ballon à la main, dans le sable blanc de la plage d’Ipanema. Sarah et Isabella portèrent Chloé qui arrivait maintenant à marcher sur des sols durs, mais pas encore dans le sable. Les deux jeunes femmes s’installèrent non loin de l’eau dans une zone surveillée par un maitre-nageur. Thomas s’était arrêté devant un petit groupe de brésiliens à peine plus vieux que lui qui jouait au football sur un terrain improvisé. Il aurait voulu jouer avec eux mais, il n’osait pas demander. Isabella s’approcha des enfants et en quelques mots leur fit comprendre qu’avec un joueur de plus, ils seraient en nombre pair, ce qui rendrait leur partie intéressante. - Mais, non… chuchota Thomas à l’oreille de la jeune infirmière. Regarde comme ils jouent bien. Ils vont se moquer de moi. - Je suis certaine que non. Et, puis, si c’est le cas et que ça ne te convient pas, tu auras toujours la possibilité de revenir nous voir sous le parasol. Mais, si tu n’essaies pas, si tu ne te confrontes pas à eux, tu ne sauras jamais s’ils étaient vraiment meilleurs que toi, s’il s’agit d’enfants moqueurs ou de futurs copains. Tu comprends petit Thomas. Il faut tenter. Prendre des risques, sinon, on n’apprend rien. Allez, va. Ils t’attendent...
Eric TERRIEN (Mein Grand-Père: Roman d espionnage historique (French Edition))
Il connait les goûts du monde en les prenant en bouche. C'est ainsi qu'il devient ce petit dieu curieux. Dans son monde, les mots ne portent pas encore de noms, ils sont la description de l'univers. C'est quand il ne parvient pas à trouver les choses qu'il les nomme. Si sa mère n'est pas là, il dit maman, s'il n'y a pas de pain, il dit pain. Il édifie le sanctuaire du manque avec les choses dont il a la nostalgie
Sema Kaygusuz (L'Eclat de rire du barbare (French Edition))