Oser Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Oser. Here they are! All 36 of them:

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Quelqu'un que l'on aime, que l'on aime vraiment, faut parfois oser le laisser partir loin. Ou savoir l'attendre longtemps. C'est une vraie preuve d'amour, la seule, peut-ĂȘtre.
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Michel Bussi (Maman a tort)
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Peut-ĂȘtre vas-tu me trouver ridicule, mais je me mĂ©priserais de n'oser l'ĂȘtre jamais.
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Simone de Beauvoir (Memoirs of a Dutiful Daughter)
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Tu as rendu quelqu'un heureux en Ă©tant claire. Il faut oser dire non.Il n y a rien de gentil Ă  laisser de faux espoirs... L’ambiguĂŻtĂ© est la source de douleur...
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Amélie Nothomb
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Angélique Sookie, toi qui es la beauté et la grùce incarnées, pardonne-moi. Je suis accablé à l'idée que cette ménade malfaisante et démoniaque ait pu oser violenter ce corps parfait et voluptueux qui est le tien, dans l'intention de faire parvenir un message à mon indigne et misérable personne.
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Charlaine Harris (Living Dead in Dallas (Sookie Stackhouse, #2))
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Peu de gens comprennent l'immense avantage qu'il y a à ne jamais hésiter et à tout oser.
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Erasmus (Éloge de la Folie - avec les dessins de Hans Holbein)
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Elle regrette d’ĂȘtre cette jeune femme-lĂ , qui depuis toujours s’accoude aux Ă©vĂ©nements pour les regarder passer, sans oser en changer le cours.
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Laetitia Colombani (La tresse)
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I like coincidences. Seems like when you have a coincidence it is a clue to how the world all fits together, even though things may look to be wide apart.
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Marilyn Oser (Even You)
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Et voilĂ . Maintenant le ressort est bandĂ©. Cela n'a plus qu'Ă  se dĂ©rouler tout seul. C'est cela qui est commode dans la tragĂ©die. On donne le petit coup de pouce pour que cela dĂ©marre, rien, un regard pendant une seconde Ă  une fille qui passe et lĂšve les bras dans la rue, une envie d'honneur un beau matin, au rĂ©veil, comme de quelque chose qui se mange, une question de trop qu'on se pose un soir
 C'est tout. AprĂšs, on n'a plus qu'Ă  laisser faire. On est tranquille. Cela roule tout seul. C'est minutieux, bien huilĂ© depuis toujours. La mort, la trahison, le dĂ©sespoir sont lĂ , tout prĂȘts, et les Ă©clats, et les orages, et les silences, tous les silences : le silence quand le bras du bourreau se lĂšve Ă  la fin, le silence au commencement quand les deux amants sont nus l'un en face de l'autre pour la premiĂšre fois, sans oser bouger tout de suite, dans la chambre sombre, le silence quand les cris de la foule Ă©clatent autour du vainqueur - et on dirait un film dont le son s'est enrayĂ©, toutes ces bouches ouvertes dont il ne sort rien, toute cette clameur qui n'est qu'une image, et le vainqueur, dĂ©jĂ  vaincu, seul au milieu de son silence

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Jean Anouilh
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« Exister, c’est oser se jeter dans le monde. »
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Simone de Beauvoir
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Il y déjà de la grandeur et de l'audace à oser aimer un homme placé si loin de moi par sa position sociale.
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Stendhal (Le Rouge et le Noir (French Edition))
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) la partie irrationnelle de l’ñme sera comme un homme qui vit prĂšs d’un sage ; il profite de ce voisinage, et ou bien il devient semblable Ă  lui, ou bien il aurait honte d’oser faire ce que l’homme de bien ne veut pas qu’il fasse. Donc pas de conflit ; il suffit que la raison soit lĂ  ; la partie infĂ©rieure de l’ñme la respecte et, si elle est agitĂ©e d’un mouvement violent, c’est elle-mĂȘme qui s’irrite de ne pas rester en repos quand son maĂźtre est lĂ , et qui se reproche sa faiblesse.
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Plotinus (The Enneads)
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Elena’s eye lit with a skewed enthusiasm. “Dear God, Miles. Metzov—Oser—Ungari—all in a row—you sure are hard on your commanding officers. What are you going to do when the time comes to let them all out?” Miles shook his head mutely. “I don’t know.
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Lois McMaster Bujold (The Vor Game (Vorkosigan Saga, #6))
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Si il y avait bien une chose que l'Occupation nous avait apprise, c'Ă©tait Ă  nous taire. A ne jamais montrer ce que nous pensions du IIIĂšme Reich et de cette guerre. Nous n'Ă©tions que des dĂ©tenus dans nos propres maisons, dans notre pays. Plus libres d'avoir une opinion. Parce que mĂȘme nos pensĂ©es pouvaient nous enchaĂźner. Ce soir, je l'avais oubliĂ©. Pourtant il ne m'arrĂȘta pas. Il ne me demanda pas de le suivre pour un petit interrogatoire. AprĂšs tout, il n'y avait que les rĂ©sistants pour tenir un discours si tranchĂ©, non? Il n'y avait qu'eux pour oser dire de telles choses devant un caporal de la Wehrmacht. Alors pourquoi me tendit-il simplement sa fourche? Puisque la mienne Ă©tait inutilisable... J'hĂ©sitai Ă  la prendre. Quand je le fis, il refusa de la lĂącher. Nous restĂąmes lĂ , une seconde. Nos mains se frĂŽlant sur le manche en bois et nos regards accrochĂ©s. - Je ne suis pas innocent c'est vrai, m'avoua-t-il. Je ne le serai jamais plus et je devrai vivre avec toutes mes fautes. J'ai tuĂ©, je tuerai sans doute encore. J'ai blessĂ© et je blesserai encore. J'ai menti et je mentirai encore. Non, c'est vrai, il n'y a plus rien d'innocent en moi. Mais je l'ai Ă©tĂ©. Au dĂ©but. Avant la guerre. Je l'Ă©tais vraiment, vous savez. Innocent. Sa voix n'Ă©tait qu'un murmure. - Pourquoi me dites-vous ça? - Pour que vous le sachiez. - Mais pourquoi? demandai-je encore. Il recula d'un pas. - Bonne soirĂ©e, monsieur Lambert, dit-il sans me rĂ©pondre. Il quitta les Ă©curies sans un bruit. Aussi discrĂštement qu'il Ă©tait arrivĂ©.
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Lily Haime (À l'ombre de nos secrets)
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Mes compagnes, mes "accompagnatrices", ne sont jamais restées longtemps: trÚs vite elles s'en allaient, dÚs qu'elles comprenaient que ce qu'elles avaient d'abord pris chez moi pour du détachement était du vide; or les femmes savent que le vide engendre le vide, alors elles me quittaient, avec douceur, sans oser me dire quoi que ce soit: car que peut-on dire à un naufragé?
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Laurence Tardieu (Puisque rien ne dure)
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La menace qui pĂšse sur nous est-elle vraiment la pĂ©nurie de biens de base ? La richesse continue-t-elle Ă  ĂȘtre exclusivement issue de biens matĂ©riels, ne vient-elle pas Ă©galement du niveau de savoir et de culture ? Il faut oser dire que nous ne sommes pas en pĂ©nurie de biens matĂ©riels, que notre sociĂ©tĂ© n'est pas globalement en manque de produits de base, mais qu c'est bien plutĂŽt la rĂ©partition sur l'ensemble de la population de ces biens et services qui fait problĂšme ; que notre sociĂ©tĂ© se fissure et s'atomise et que les fonctions de cohĂ©sion sociale et de solidaritĂ© s'amenuisent sans que rien mesure leur dĂ©clin. DĂšs lors, si nous ne manquons pas de biens matĂ©riels, si nos besoins sont certes matĂ©riels, mais aussi sociaux, culturels, relationnels, si nos maux viennent d'une mauvaise rĂ©partition des biens, si nos besoins sont de mettre en valeur autrement nos patrimoines et nos talents, faut-il conserver le mĂȘme indicateur grossier qui s'imposait au sortir de la guerre ?
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Dominique MĂ©da (Au-delĂ  du PIB : Pour une autre mesure de la richesse)
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Avant le chariot du supermarchĂ©, le qu'est-ce qu'on va manger ce soir, les Ă©conomies pour s'acheter un canapĂ©, une chaĂźne hi-fi, un appart. Avant les couches, le petit seau et la pelle sur la plage, les hommes que je ne vois plus, les revues de consommateurs pour ne pas se faire entuber, le gigot qu'il aime par-dessus tout et le calcul rĂ©ciproque des libertĂ©s perdues. Une pĂ©riode oĂč l'on peut dĂźner d'un yaourt, faire sa valise en une demi-heure pour un week-end impromptu, parler toute une nuit. Lire un dimanche entier sous les couvertures. S'amollir dans un cafĂ©, regarder les gens entrer et sortir, se sentir flotter entre ces existences anonymes. Faire la fĂȘte sans scrupule quand on a le cafard. Une pĂ©riode oĂč les conversations des adultes installĂ©s paraissent venir d'un univers futile, presque ridicule, on se fiche des embouteillages, des morts de la PentecĂŽte, du prix du bifteck et de la mĂ©tĂ©o. Personne ne vous colle aux semelles encore. Toutes les filles l'ont connue, cette pĂ©riode, plus ou moins longue, plus ou moins intense, mais dĂ©fendu de s'en souvenir avec nostalgie. Quelle honte ! Oser regretter ce temps Ă©goĂŻste, oĂč l'on n'Ă©tait responsable que de soi, douteux, infantile. La vie de jeune fille, ça ne s'enterre pas, ni chanson ni folklore lĂ -dessus, ça n'existe pas. Une pĂ©riode inutile.
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Annie Ernaux (A Frozen Woman)
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ROMÉO. — Elle parle : oh, parle encore, ange brillant ! car lĂ  oĂč tu es, au-dessus de ma tĂȘte, tu me parais aussi splendide au sein de cette nuit que l’est un messager ailĂ© du ciel aux-regards Ă©tonnĂ©s des mortels ; lorsque rejetant leurs tĂȘtes en arriĂšre, on ne voit plus que le blanc de leurs yeux, tant leurs prunelles sont dirigĂ©es-en haut pour le contempler, pendant qu’il chevauche sur les nuages Ă  la marche indolente et navigue sur le sein de l’air. JULIETTE. — Ô RomĂ©o, RomĂ©o ! pourquoi es-tu RomĂ©o ? Renie ton pĂšre, ou rejette ton nom ; ou si tu ne veux pas, lie-toi seulement par serment Ă  mon amour, et je ne serai pas plus longtemps une Capulet. ROMÉO, Ă  part. — En entendrai-je davantage, ou rĂ©pondrai-je Ă  ce qu’elle rient de dire JULIETTE. — C’est ton nom seul qui est mon ennemi. AprĂšs tout tu es toi-mĂȘme, et non un Montaigu. Qu’est-ce qu’un Montaigu ? Ce n’est ni une main, ni un pied, ni un bras, ni un, visage, ni toute autre partie du corps appartenant Ă  un homme. Oh ! porte un autre nom ! Qu’y a-t-il dans un nom ? La fleur que nous nommons la rose, sentirait tout aussi bon sous un autre nom ; ainsi RomĂ©o, quand bien mĂȘme il ne serait pas appelĂ© RomĂ©o, n’en garderait pas moins la prĂ©cieuse perfection : qu’il possĂšde. Renonce Ă  ton nom RomĂ©o, et en place de ce nom qui ne fait pas partie de toi, prends-moi toute entiĂšre. ROMÉO. — Je te prends au mot : appelle-moi seulement : ton amour, et je serai rebaptisĂ©, et dĂ©sormais je ne voudrai plus ĂȘtre RomĂ©o. JULIETTE. — Qui es-tu, toi qui, protĂ©gĂ© par la nuit, viens ainsi surprendre les secrets de mon Ăąme ? ROMÉO. — Je ne sais de quel nom me servir pour te dire qui je suis : mon nom, chĂšre sainte, m’est odieux Ă  moi-mĂȘme, parce qu’il t’est ennemi ; s’il Ă©tait Ă©crit, je dĂ©chirerais le mot qu’il forme. JULIETTE. — Mes oreilles n’ont pas encore bu cent paroles de cette voix, et cependant j’en reconnais le son n’es-tu pas RomĂ©o, et un Montaigu ? ROMÉO. — Ni l’un, ni l’autre, belle vierge, si l’un ou l’autre te dĂ©plaĂźt. JULIETTE. — Comment es-tu venu ici, dis-le-moi, et pourquoi ? Les murs du jardin sont Ă©levĂ©s et difficiles Ă  escalader, et considĂ©rant qui tu es, cette place est mortelle pour toi, si quelqu’un de mes parents t’y trouve. ROMÉO. — J’ai franchi ces murailles avec les ailes lĂ©gĂšres de l’amour, car des limites de pierre ne peuvent arrĂȘter l’essor de l’amour ; et quelle chose l’amour peut-il oser qu’il ne puisse aussi exĂ©cuter ? tes parents ne me, sont donc pas un obstacle. JULIETTE. — S’ils te voient, ils t’assassineront. ROMÉO. — HĂ©las ! il y a plus de pĂ©rils, dans tes yeux que dans vingt de leurs Ă©pĂ©es : veuille seulement abaisser un doux regard sĂ»r moi, et je suis cuirassĂ© contre leur inimitiĂ©. JULIETTE. — Je ne voudrais pas, pour le monde entier, qu’ils te vissent ici. ROMÉO. — J’ai le manteau de la nuit pour me dĂ©rober Ă  leur vue et d’ailleurs, Ă  moins que tu ne m’aimes, ils peuvent me trouver, s’ils veulent : mieux vaudrait que leur haine mĂźt fin Ă  ma vie, que si ma mort Ă©tait retardĂ©e, sans que j’eusse ton amour ; JULIETTE. — Quel est celui qui t’a enseignĂ© la direction de cette place ? ROMÉO. — C’est l’Amour, qui m’a excitĂ© Ă  la dĂ©couvrir ; il m’a prĂȘtĂ© ses conseils, et je lui ai prĂȘtĂ© mes yeux. Je ne suis pas pilote ; cependant fusses-tu aussi Ă©loignĂ©e que le vaste rivage baignĂ© par la plus lointaine nier, je m’aventurerais pour une marchandise telle que toi.
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William Shakespeare (Romeo and Juliet)
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Il s'agit, aprĂšs avoir toujours pliĂ©, tout subi, tout encaissĂ© en silence, d'oser enfin se redresser. Se tenir debout. Prendre la parole Ă  son tour. Se tenir des hommes pendant quelques jours... Cette grĂšve en elle-mĂȘme est joie pure.
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Simone Weil
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Oser ouvrir la porte des possibilités, c'est sortir des peurs et des pensées limitantes.
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Isabelle Wats
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— Comment oses-tu travailler dans mon entreprise ? AprĂšs tout ce que tu as fait, jamais tu n’aurais dĂ» oser ne serait-ce que franchir le seuil de Pearl. Tu aurais dĂ» mettre tout en Ɠuvre pour ne plus jamais rĂ©apparaĂźtre devant moi.
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Elisia Blade (Séduire & Conquérir (Crush Story #2))
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Every kid need to shine, she said: needs a place to shine, or a way to shine, or a person to shine for. Nothing big, just something that means something to the kid.
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Marilyn Oser (Even You)
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aviser /avize/ I. vtr 1. (prĂ©venir) to notify [personne, famille] (de qch "of sth"; que "that") 2. †(apercevoir) to catch sight of II. vi ‱ (rĂ©flĂ©chir) nous aviserons plus tard | we'll decide later ‱ ‘et s'il n'est pas lĂ ?’—‘j'aviserai’ | ‘and if he's not there?’—‘I'll see’ III. vpr 1. (se rendre compte) ‱ s'~ que | to realize that ‱ s'~ de qch | to notice sth 2. (oser) ‱ ne t'avise pas de recommencer | don't do that again
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Synapse DĂ©veloppement (Oxford Hachette French - English Dictionary (French Edition))
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Beginning tomorrow, I'm never going to feel this help us again.
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Elizabeth Lim (Oser ses rĂȘves)
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How can I keep faith that things will get better when they only seem to get worse?
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Elizabeth Lim (Oser ses rĂȘves)
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Et toi pauvre inconnu, tu es enveloppé au labyrinthe de folie, aimant et mourant, sans seulement l'oser dire ni faire semblant.
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Garci RodrĂ­guez de Montalvo (Le Premier Livre de Amadis de Gaule Traitant de Maintes Avantures d'Armes Et d'Amours: Qu'eurent Plusieurs Chevaliers Et Dames, Tant Du Royaume de la ... Que d'Autres PaĂŻs (French Edition))
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Il faut oser le voir : les hommes sont profondĂ©ment diffĂ©rents les uns des autres. De mĂȘme que les cultures. S'ils sont Ă©gaux, c'est en diffĂ©rence. La dĂ©claration mĂ©rite d'ĂȘtre formulĂ©e de neuf : tous les hommes sont diffĂ©rents. Personne ne peut ĂȘtre contraint - ni contraindre un autre - Ă  ĂȘtre moins diffĂ©rent que tous les autres. (p. 71)
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Christiane Singer (N'oublie pas les chevaux écumants du passé)
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On the third, we got into troubles. Baz Jesek had gotten more and more involved with equipment and maintenance—he is a good engineer, I’ll give him that—I was tactical commander, and Oser—I thought by default, but now I think design—took up the administrative slack. Could have been good, each doing what he did best, if Oser’d been working with and not against us. In the same situation, I’d have sent assassins. Oser employed guerilla accountants.
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Lois McMaster Bujold (The Vor Game (Vorkosigan Saga, #6))
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Le plus dur, c'est d'ĂȘtre femme. Etre femme et aspirer Ă  autre chose que de passer sa vie dans la cuisine. Autrement dit: avoir du courage, oser aller plus loin.
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Henning Mankell (Daisy Sisters)
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La vraie aventure de vie, le dĂ©fi clair et haut n'est pas de fuir l'engagement mais de l'oser. Libre n'est pas celui qui refuse de s'engager. Libre est sans doute celui qui ayant regardĂ© en face la nature de l'amour - ses abĂźmes, ses passages Ă  vide et ses jubilations - sans illusions, se met en marche, dĂ©cidĂ© Ă  en vivre coĂ»te que coĂ»te l'odyssĂ©e, Ă  n'en refuser ni les naufrages ni le sacre, prĂȘt Ă  perdre plus qu'il ne croyait possĂ©der et prĂȘt Ă  gagner pour finir ce qui n'est cotĂ© Ă  aucune bourse : la promesse tenue, l'engagement honorĂ© dans la traverse sans feintes d'une vie d'homme.
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Christiane Singer (Éloge du mariage, de l'engagement et autres folies)
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I don’t believe in prolonging agonies,” said Oser. “Rather than watch you enspell the rest of my fleet man by man—while I still possess a fleet to offer—I understand the Dendarii Mercenaries are looking for recruits.” It
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Lois McMaster Bujold (The Warrior's Apprentice (Vorkosigan Saga, #2))
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Pour rĂ©sumer : chaque jour, je ressemblais davantage Ă  la vieille paysanne russe attendant le train. Peu aprĂšs la rĂ©volution, ou aprĂšs une guerre ou une autre, la confusion rĂšgne au point que personne n'a idĂ©e de quand va pointer la nouvelle aube, et encore moins de quand va arriver le prochain train, mais la campagnarde chenue a entendu dire que celui-ci est prĂ©vu pour tantĂŽt. Vu la taille du pays, et le dĂ©sordre de ces temps, c'est une information aussi prĂ©cise que toute personne douĂ©e de raison est en droit d'exiger, et puisque la vieille n'est pas moins raisonnable que quiconque, elle rassemble ses baluchons de nourriture, ainsi que tout l’attirail nĂ©cessaire au voyage, avant de se oser Ă  cĂŽtĂ© de la voie ferrĂ©e. Quel autre moyen d'ĂȘtre sĂ»re d'attraper le train que de se trouver dĂ©jĂ  sur place lorsqu'il se prĂ©sentera ? Et le seul moyen d'ĂȘtre lĂ  Ă  l'instant voulu, c'est de rester lĂ  sans arrĂȘt. Évidemment, il se peut que ce convoi n'arrive jamais, ni un autre. Cependant, sa stratĂ©gie a pris en compte jusqu'Ă  cette Ă©ventualitĂ© : le seul moyen de savoir s'il y aura un train ou pas, c'est d'attendre suffisamment longtemps ! Combien de temps ? Qui peut le dire ? AprĂšs tout, il se peut que le train surgisse immĂ©diatement aprĂšs qu'elle a renoncĂ© et s'en est allĂ©e, et dans ce cas, toute cette attente, si longue eĂ»t-elle Ă©tĂ©, aurait Ă©tĂ© en vain. Mouais, pas trĂšs fiable, ce plan, ricaneront certains. Mais le fait est qu'en ce monde personne ne peut ĂȘtre complĂštement sĂ»r de rien, n'est-ce pas ? La seule certitude, c'est que pour attendre plus longtemps qu'une vieille paysanne russe, il faut savoir patienter sans fin. Au dĂ©but, elle se blottit au milieu de ses baluchons, le regard en alerte afin de ne pas manquer la premiĂšre volute de fumĂ©e Ă  l'horizon. Les jours forment des semaines, les semaines des mois, les mois des annĂ©es. Maintenant, la vieille femme se sent chez elle : elle sĂšme et rĂ©colte ses modestes moissons, accomplit les tĂąches de chaque saison et empĂȘche les broussailles d'envahir la voie ferrĂ©e pour que le cheminot voie bien oĂč il devra passer. Elle n'est pas plus heureuse qu'avant, ni plus malheureuse. Chaque journĂ©e apporte son lot de petites joies et de menus chagrins. Elle conjure les souvenirs du village qu'elle a laissĂ© derriĂšre elle, rĂ©cite les noms de ses parents proches ou Ă©loignĂ©s. Quand vous lui demandez si le train va enfin arriver, elle se contente de sourire, de hausser les Ă©paules et de se remettre Ă  arracher les mauvaises herbes entre les rails. Et aux derniĂšres nouvelles, elle est toujours lĂ -bas, Ă  attendre. Comme moi, elle n'est allĂ©e nulle part, finalement ; comme elle, j'ai cessĂ© de m'Ă©nerver pour ça. Pour sĂ»r, tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent si elle avait pu compter sur un horaire de chemins de fer fiable, et moi sur un procĂšs en bonne et due forme. Le plus important, c'est que, l'un comme l'autre, nous avons arrĂȘtĂ© de nous torturer la cervelle avec des questions qui nous dĂ©passaient, et nous nous sommes contentĂ©s de veiller sur ces mauvaises herbes. Au lieu de rĂȘver de justice, j'espĂ©rais simplement quelques bons moments entre amis ; au lieu de rĂ©unir des preuves et de concocter des arguments, je me contentais de me rĂ©galer des bribes de juteuses nouvelles venues du monde extĂ©rieur ; au lieu de soupirer aprĂšs de vastes paysages depuis longtemps hors de portĂ©e, je m'Ă©merveillais des moindres dĂ©tails, des plus intimes changements survenus dans ma cellule. Bref, j'ai conclus que je n'avais aucun pouvoir sur ce qui se passait en dehors de ma tĂȘte. Tout le reste rĂ©sidait dans le giron Ă©nigmatique des dieux prĂ©sentement en charge. Et lorsque j'ai enfin appris Ă  cesser de m'en inquiĂ©ter, l'absolution ainsi confĂ©rĂ©e est arrivĂ©e avec une Ă©tonnante abondance de rĂ©confort et de soulagement.
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Andrew Szepessy (Epitaphs for Underdogs)
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Sur sa table de nuit Ă©taient posĂ©s en Ă©vidence deux livres et un disque dont les illustrations de couverture formaient la trame dramatique de ses enseignements. Le premier, l’Église des saints et des martyrs de Daniel Rops, Ă©tait illustrĂ© par une scĂšne de martyre trĂšs rĂ©aliste. L’on y voyait un chrĂ©tien dont l’Ɠil s’apprĂȘtait Ă  ĂȘtre crevĂ© par une Ă©norme vrille qu’un bourreau jovial et sadique tenait fermement. Le second Ă©tait une Ă©dition de poche de Via Mala de John Knittel. L’illustration de couverture montrait au premier plan un personnage au visage verdĂątre qui tenait dans sa main un Ă©norme gourdin. Il sortait d’une piĂšce que l’on voyait au second plan. A travers la porte ouverte, on distinguait les pieds d’un homme Ă©tendu. On pouvait penser qu’il avait Ă©tĂ© occis par le personnage principal dont le regard laissait voir toute la mĂ©chancetĂ© qu’il pouvait exprimer. Sans jamais oser lire une seule ligne de ces deux ouvrages j’imaginais leur contenu Le disque, Peer Gynt de Grieg, apportait l’accompagnement sonore idĂ©al aux illustrations des couvertures des livres.
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Denis Nunez (Le chemin de l'oued)
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Il suffit d’oser pour rĂ©ussir
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Leopold II
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Ainsi donc, en mĂȘme temps que la loi permet au peuple amĂ©ricain de tout faire, la religion l'empĂȘche de tout concevoir et lui dĂ©fend de tout oser. La religion, qui, chez les AmĂ©ricains, ne se mĂȘle jamais directement au gouvernement de la sociĂ©tĂ©, doit donc ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme la premiĂšre de leurs institutions politiques; car si elle ne leur donne pas le goĂ»t de la libertĂ©, elle leur en facilite singuliĂšrement l'usage.
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Alexis de Tocqueville (De La DĂ©mocratie En AmĂ©rique (INCLUANT TOUS LES TOMES, ANNOTÉ D’UNE BIOGRAPHIE))
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Merci d’avoir fait le premier pas vers nos retrouvailles, car de mon cĂŽtĂ©, plus les jours passaient et moins j’osais.
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Anne-Laure Bondoux
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La vie est un peu Ă  l’image de ce couloir d’hĂŽpital. DerriĂšre chaque porte se niche une existence. Nous avançons Ă  la recherche des ĂȘtres qui nous aideront Ă  construire notre vie : notre amour, nos amis. Certains, chanceux ou avertis, connaissent les chambres dans lesquelles les dĂ©couvrir. D’autres ne savent pas et restent Ă©ternellement Ă  errer sans oser toquer ici ou lĂ . Et s’ils ouvrent l’une d’entre elles, ils se montrent incapables de questionner, de s’intĂ©resser vraiment Ă  celles et ceux qui leur font face et repartent dĂ©river vers d’improbables rencontres. Pourquoi ? Parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils cherchent. Parce qu’ils ne savent plus qui ils sont. Selon moi, chaque porte ouverte, chaque rencontre, est suscitĂ©e par le destin et doit nous apprendre quelque chose.
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Thierry Cohen (Si un jour la vie t'arrache Ă  moi)