Offred Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Offred. Here they are! All 100 of them:

“
My name isn't Offred, I have another name, which nobody uses now because it's forbidden. I tell myself it doesn't matter, your name is like your telephone number, useful only to others; but what I tell myself is wrong, it does matter. I keep the knowledge of this name like something hidden, some treasure I'll come back to dig up, one day. I think of this name as buried. This name has an aura around it, like an amulet, some charm that's survived from an unimaginably distant past. I lie in my single bed at night, with my eyes closed, and the name floats there behind my eyes, not quite within reach, shining in the dark.
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid’s Tale (The Handmaid's Tale, #1))
“
​Now I'm awake to the world. I was asleep before. That's how we let it happen. When they slaughtered Congress, we didn't wake up. When they blamed terrorists and suspended the constitution, we didn't wake up then, either. Nothing changes instantaneously. In a gradually heating bathtub, you'd be boiled to death before you knew it.
”
”
Margaret Atwood
“
Our rural ancestors, with little blest, Patient of labor when the end was rest, Indulged the day that housed their annual grain, With feasts, and off'rings, and a thankful strain.
”
”
Alexander Pope (Imitations of Horace)
“
Il y a des moments rares dans l’existence oĂč une porte s’ouvre et oĂč la vie vous offre une rencontre que vous n’attendiez plus. Celle de l’ĂȘtre complĂ©mentaire qui vous accepte tel que vous ĂȘtes, qui vous prend dans votre globalitĂ©, qui devine et admet vos contradictions, vos peurs, votre ressentiment, votre colĂšre, le torrent de boue sombre qui coule dans votre tĂȘte. Et qui l’apaise. Celui qui vous tend un miroir dans lequel vous n’avez plus peur de vous regarder.
”
”
Guillaume Musso (Central Park)
“
L'idĂ©al de la beautĂ© fĂ©minine est variable; mais certaines exigences demeurent constantes; entre autres, puisque la femme est destinĂ©e Ă  ĂȘtre possĂ©dĂ©e, il faut que son corps offre les qualitĂ©s inertes et passives d'un objet.
”
”
Simone de Beauvoir (Le deuxiĂšme sexe, I)
“
As-tu dĂ©jĂ  Ă©tĂ© amoureux? C'est horrible non? Ca rend si vulnĂ©rable. Ca t'ouvre la poitrine et le coeur en grand et du coup, n'importe qui peut venir te bousiller de l'intĂ©rieur. On se forge des dĂ©fenses, on se fabrique une belle armure pour que rien ne puisse jamais nous atteindre, et voilĂ  qu'un imbĂ©cile, pas bien diffĂ©rent des autres s'immisce dans notre imbĂ©cile de vie... On lui offre un morceau de soi alors que l'autre n'a rien demandĂ©. Il a juste fait un truc dĂ©bile un jour, genre t'embrasser ou te sourire, mais, depuis, ta vie ne t'appartient plus. L'amour te prend en otage. Il s'insinue en toi. Il te dĂ©vore de l'intĂ©rieur et te laisse tout seul Ă  chialer dans le noir, au point qu'un simple phrase comme "je crois qu'on devrait rester amis" te fait l'effet d'un Ă©clat de verre qu'on t'aurait plantĂ© dans le coeur. Ca fait mal. Pas juste dans ton imagination. Pas juste dans ta tĂȘte. C'est une douleur Ă  fendre l'Ăąme, qui s'incruste en toi et te dĂ©chire du dedans. Je hais l'amour.
”
”
Neil Gaiman (The Sandman, Vol. 9: The Kindly Ones)
“
La solitude offre Ă  l'homme intellectuellement haut placĂ© un double avantage : le premier, d'ĂȘtre avec soi-mĂȘme, et le second de n'ĂȘtre pas avec les autres.
”
”
Arthur Schopenhauer (The Wisdom of Life)
“
La joie, le bonheur et la chaleur brûlante de l'amour forment la trinité qui fait de nous des hommes, celle qui justifie l'existence et lui donne plus de grandeur que la mort, cependant, elle n'offre pas plus d'abri que cela contre les vents venus du pÎle.
”
”
JĂłn Kalman StefĂĄnsson (HimnarĂ­ki og helvĂ­ti)
“
Aimer est l'un des plus beau choix qui s'offre Ă  un homme. Ou Ă  une femme. Et l'un des plus difficiles.
”
”
Pierre Bottero (Ellana, l'Envol (Le Pacte des MarchOmbres, #2))
“
Le ciel Ă©toilĂ© offre une leçon de sagesse Ă  qui sait le regarder : s’y perdre, c’est se trouver.
”
”
Michel Onfray (Cosmos: Une ontologie matérialiste (French Edition))
“
On offre des fleurs parce que dans les fleurs se trouve le sens de l'Amour. Celui qui tente de posséder une fleur verra sa beauté se flétrir. Mais celui qui regarde simplement une fleur dans un champ la gardera pour toujours. Parce qu'elle va avec l'aprÚs-midi, le coucher du soleil, l'odeur de terre mouillée et les nuages sur l'horizon.
”
”
Paulo Coelho (Brida)
“
- Nous allons nous quitter maintenant. Tu vas descendre d'un cotĂ©, moi de l'autre et si nos ĂȘtres demeurent Ă  jamais liĂ©s, nos prĂ©sents dĂ©sormais divergent. - Non, hoqueta Ellana, pas maintenant. Demain. Plus tard. Il secoua la tĂȘte. - Quel autre moment plus beau, plus favorable choisir ? Tu es au sommet Ellana. Offre-moi le bonheur de te voir t'envoler. Il ferma les yeux une seconde. - S'il te plaĂźt. Un murmure. Qui perça le cƓur d'Ellana. Elle le caressa du regard une derniĂšre fois, lui sourit comme on fait une promesse et de dĂ©tourna. Il ne pleura que lorsqu'elle fut loin.
”
”
Pierre Bottero (Ellana, l'Envol (Le Pacte des MarchOmbres, #2))
“
Je voulais vous faire sourire, et mes larmes ont coulé. Je voulais vous faire oublier, et la mort m'a rattrapé. Je voulais vous offrir ce que vous m'avez donné. On ne sait jamais n'est-ce pas ? Il se peut qu'un bien soit notre mal, et qu'un mal soit notre bien. Sait-on jamais ? Je vous offre donc ce sourire, louange à l'Unique de toutes les façons, et que la Paix vous accompagne, et Sa lumiÚre, et Sa chaleur.
”
”
Tariq Ramadan
“
L'amour charnel est une recherche de l'Incarnation. On veut aimer dans un ĂȘtre humain la beautĂ© du monde, non pas la beautĂ© du monde en gĂ©nĂ©ral, mais cette beautĂ© spĂ©cifique que le monde offre Ă  chacun et qui correspond exactement Ă  l'Ă©tat de son corps et de son Ăąme.
”
”
Simone Weil (LA CONNAISSANCE SURNATURELLE)
“
Se la vita ti offre un sogno che supera qualsiasi aspettativa, non Ú giusto lamentarsi perché alla fine si conclude.
”
”
Stephenie Meyer (Twilight (The Twilight Saga, #1))
“
Qui cherche et ne saisit pas ce qui s'offre ne le reverra jamais plus.
”
”
William Shakespeare (Antony and Cleopatra)
“
La connaissance ne s'offre pas. Elle se recherche et s'acquiert.
”
”
Rick Riordan (The Serpent's Shadow (The Kane Chronicles, #3))
“
Tout grand port maritime offre, aux alentours de ses quais, le spectacle d’étrangers des plus bizarres et des plus hĂ©tĂ©roclites. MĂȘme dans Broadway et Chesnut Streets, il
”
”
Herman Melville (Moby-Dick)
“
Perché una vita senza il sapere Ú come un albero senza rami e foglie, non offre frutti, non fa ombra, Ú solo un semplice e insignificante pezzo di legno. È come la vita di un pesce che gira in tondo dentro uno stagno tutto il giorno ed Ú convinto che il mondo sia tutto lÏ.
”
”
Hamid Ziarati (Salam, maman)
“
But that’s where I am, there’s no escaping it. Time’s a trap, I’m caught in it. I must forget about my secret name and all ways back. My name is Offred now, and here is where I live.
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale)
“
[Une existence dĂ©pourvue d'enfant] offre une sorte de poche d'oxygĂšne, de corne d'abondance. Il autorise l'excĂšs, la dĂ©mesure : une orgie de temps Ă  soi et de libertĂ©, que l'on peut explorer, dans lesquels on peut se rouler Ă  en perdre le souffle, sans craindre d'en abuser, mais avec l'intuition que les choses intĂ©ressantes commence lĂ  oĂč d'ordinaire on juge raisonnable de les arrĂȘter. Dans ma logique, ne pas transmettre la vie permet d'en jouir pleinement. (p. 95-96)
”
”
Mona Chollet (SorciÚres : La puissance invaincue des femmes)
“
Translations "Voulez-vous boire un verre, mademoiselle?" Would you like another drink, Miss? “Si vous comprenez, retrouvez-moi dans le placard dans dix minutes.” If you understand, meet me in the closet in ten minutes. “Je comprends. Et je dĂ©cline votre offre.” I do understand. And I decline your offer.
”
”
Keri Lake (Nocticadia)
“
D’ailleurs la mort est toujours lĂ  ; n’est-elle pas partout sous les pieds de l’homme, qui la rencontre Ă  chaque pas dans cette vie ? L’eau, le feu, la terre, tout la lui offre sans cesse ; il la voit partout dĂšs qu’il la cherche, il la porte Ă  son cĂŽtĂ©.
”
”
Alfred de Musset (La nuit vénitienne)
“
Tu hai una scatola con una misura e dalla vita prendi solo quello che sta in quella misura; tutto quello che ti capita di piĂč grande e di piĂč ingombrante lo lasci andare. Semplice. Non ti adatti e non vivi la vita per quello che ti offre, ma Ăš la vita che diventa tale solo quando prende la tua misura.
”
”
Fabio Volo (Il tempo che vorrei)
“
- Offre ton identitĂ© au Conseil, jeune apprentie. La voix Ă©tait douce, l’ordre sans appel. - Je m’appelle Ellana Caldin. - Ton Ăąge. Ellana hĂ©sita une fraction de seconde. Elle ignorait son Ăąge exact, se demandait si elle n’avait pas intĂ©rĂȘt Ă  se vieillir. Les apprentis qu’elle avait discernĂ©s dans l’assemblĂ©e Ă©taient tous plus ĂągĂ©s qu’elle, le Conseil ne risquait-il pas de la considĂ©rer comme une enfant ? Les yeux noirs d’Ehrlime fixĂ©s sur elle la dissuadĂšrent de chercher Ă  la tromper. - J’ai quinze ans. Des murmures Ă©tonnĂ©s s’élevĂšrent dans son dos. Imperturbable, Ehrlime poursuivit son interrogatoire. - Offre-nous le nom de ton maĂźtre. - Jilano AlhuĂŻn. Les murmures, qui s’étaient tus, reprirent. Plus marquĂ©s, Ehrlime leva une main pour exiger un silence qu’elle obtint immĂ©diatement. - Jeune Ellana, je vais te poser une sĂ©rie de questions. A ces questions, tu devras rĂ©pondre dans l’instant, sans rĂ©flĂ©chir, en laissant les mots jaillir de toi comme une cascade vive. Les mots sont un cours d’eau, la source est ton Ăąme. C’est en remontant tes mots jusqu’à ton Ăąme que je saurai discerner si tu peux avancer sur la voie des marchombres. Es-tu prĂȘte ? - Oui. Une esquisse de sourire traversa le visage ridĂ© d’Ehrlime. - Qu’y a-t-il au sommet de la montagne ? - Le ciel. - Que dit le loup quand il hurle ? - Joie, force et solitude. - À qui s’adresse-t-il ? - À la lune. - OĂč va la riviĂšre ? L’anxiĂ©tĂ© d’Ellana s’était dissipĂ©e. Les questions d’Ehrlime Ă©taient trop imprĂ©vues, se succĂ©daient trop rapidement pour qu’elle ait d’autre solution qu’y rĂ©pondre ainsi qu’on le lui avait demandĂ©. Impossible de tricher. Cette Ă©vidence se transforma en une onde paisible dans laquelle elle s’immergea, laissant Ehrlime remonter le cours de ses mots jusqu’à son Ăąme, puisque c’était ce qu’elle dĂ©sirait. - Remplir la mer. - À qui la nuit fait-elle peur ? - À ceux qui attendent le jour pour voir. - Combien d’hommes as-tu dĂ©jĂ  tuĂ©s ? - Deux. - Es-tu vent ou nuage ? - Je suis moi. - Es-tu vent ou nuage ? - Vent. - MĂ©ritaient-ils la mort ? - Je l’ignore. - Es-tu ombre ou lumiĂšre ? - Je suis moi. - Es-tu ombre ou lumiĂšre ? - Les deux. - OĂč se trouve la voie du marchombre ? - En moi. Ellana s’exprimait avec aisance, chaque rĂ©ponse jaillissant d’elle naturellement, comme une expiration aprĂšs une inspiration. FluiditĂ©. Le sourire sur le visage d’Ehrlime Ă©tait revenu, plus marquĂ©, et une pointe de jubilation perçait dans sa voix ferme. - Que devient une larme qui se brise ? - Une poussiĂšre d’étoiles. - Que fais-tu devant une riviĂšre que tu ne peux pas traverser ? - Je la traverse. - Que devient une Ă©toile qui meurt ? - Un rĂȘve qui vit. - Offre-moi un mot. - Silence. - Un autre. - Harmonie. - Un dernier. - FluiditĂ©. - L’ours et l’homme se disputent un territoire. Qui a raison ? - Le chat qui les observe. - Marie tes trois mots. - Marchombre.
”
”
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
“
L’humilitĂ© est l’autel sur lequel Dieu veut qu’on lui offre des sacrifices.
”
”
François de La Rochefoucauld
“
But remember that forgiveness too is a power. To beg for it is a power, and to withhold or bestow it is a power, perhaps the greatest" -Offred
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid’s Tale (The Handmaid's Tale, #1))
“
Un silenzio che non offre promesse continua a riempire lo spazio all'infinito.
”
”
Haruki Murakami (Sputnik Sweetheart)
“
Pourquoi faut-il que ces projets charmants ne soient qu'un chimÚre de mon imagination, que la réalité ne m'offre au contraire que des privations douloureuses et indéfinies ?
”
”
Pierre Choderlos de Laclos (Les Liaisons dangereuses)
“
Ces scĂšnes oĂč l’un offre plus de son cƓur qu’on ne lui demande, sont toujours pĂ©nibles
”
”
André Gide (Les Faux Monnayeurs (French Edition))
“
Et comme le dĂ©sert n’offre aucune richesse tangible, comme il n’est rien Ă  voir ni Ă  entendre dans le dĂ©sert, on est bien contraint de reconnaĂźtre, puisque la vie intĂ©rieure loin de s’y endormir s’y fortifie, que l’homme est animĂ© d’abord par des sollicitations invisibles. L’homme est gouvernĂ© par l’Esprit. Je vaux, dans le dĂ©sert, ce que valent mes divinitĂ©s.
”
”
Antoine de Saint-Exupéry (Lettre à un otage)
“
My name isn't Offred, I have another name, which nobody uses now because it's forbidden. I tell myself it doesn't matter, your name is like your telephone number, useful only to others;
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale (The Handmaid's Tale, #1))
“
Un ĂȘtre rĂ©el, si profondĂ©ment que nous sympathisions avec lui, pour une grande part est perçu par nos sens, c’est-Ă -dire nous reste opaque, offre un poids mort que notre sensibilitĂ© ne peut soulever.
”
”
Marcel Proust (A la recherche du temps perdu)
“
« Je t’aime, disait Cyril dans mes cheveux. Je lĂąche le droit, on m’offre une situation intĂ©ressante... un oncle... J’ai vingt-six ans, je ne suis plus un petit garçon, je parle sĂ©rieusement. Que dis-tu
”
”
Françoise Sagan (Bonjour tristesse)
“
Bisogna soddisfare i propri bisogni con quello che la natura ci offre, non con quello che subdolamente i capitalisti, trasformano tramite processi industriali, con il semplice scopo di trarre profitto e ingannare il prossimo.
”
”
Gero Marino (Jonathan Merris' manuscript)
“
La capacitĂ  di misurare e suddividere il tempo ci offre una quasi inesauribile fonte di consolazione. [...] "Purtroppo sono occupatissimo fino alla fine del mese", dice il dirigente, appoggiandosi voluttuosamente alla guancia il ricevitore del telefono, mentre sfoglia col pollice l'agenda, e in quel momento i suoi occhi e la sua bocca tradiscono un senso di profonda sicurezza. Le pagine nitide suddivise per giorni e fitte di annotazioni che gli stanno di fronte sono la prova che nulla d'imprevisto, nessuna calamitĂ  del caso o del fato possono sorprenderlo da quel momento alla fine del mese. Distruzione e pestilenza sono state tenute a vada, e la stessa morte dovrĂ  aspettare: lui Ăš occupatissimo.
”
”
Richard Yates (Revolutionary Road)
“
Quand on apprend Ă  aller vers les autres pour leur demander ce dont on a besoin, c'est tout un univers qui s'offre Ă  nous. La vie, c'est s'ouvrir aux autres, pas se refermer sur soi. Tout ce qui permet de se connecter aux autres est positif.
”
”
Laurent Gounelle (L'homme qui voulait ĂȘtre heureux)
“
His brown eyes would roam around the various sentimental and artistic bric-a-brac present, and his own banal toiles (the conventionally primitive eyes, sliced guitars, blue nipples and geometrical designs of the day), and with a vague gesture toward a painted wooden bowl or veined vase, he would say "Prenez donc une des ces poires. La bonne dame d'en face m'en offre plus que je n'en peux savourer." Or: "Mississe Taille Lore vient de me donner ces dahlias, belles fleurs que j'exĂšcre.
”
”
Vladimir Nabokov (Lolita)
“
Se remémorer Un Plaisir qui nous fut Retiré - Offre une Félicité comparable à un Meurtre - Omnipotente - Aiguë - Nous ne lùcherons pas le Poignard - Car Nous aimons la Blessure Que le Poignard Commémore - c'est Lui Qui Nous rappelle que Nous avons péri -
”
”
Emily Dickinson (The Complete Poems of Emily Dickinson)
“
L'homme est, je le rĂ©pĂšte, le seul ĂȘtre auto-Ă©ducable de la planĂšte. Il a entre ses mains tout pour devenir meilleur...ou se dĂ©truire. Pour grandir, il doit en permanence peser les consĂ©quences de ses actes. Le capitalisme lui offre cet opportunitĂ© responsable.
”
”
François Michelin (Et pourquoi pas? (French Edition))
“
Che cos'Ú, in fondo, questa storia di Fantine? È la società che compera una schiava. Da chi? Dalla miseria. Dalla fame, dal freddo, dall'isolamento, dall'abbandono, dallo squallore. Doloroso mercato! Un'anima per un pezzo di pane: la miseria offre, la società accetta.
”
”
Victor Hugo (Les Misérables)
“
- Qu'y-a-t-il au sommet de la montagne ? - Le ciel. - Que dit le loup quand il hurle ? - Joie, force et solitude. - A qui s'adresse-t-il ? - A la lune. - OĂč va la riviĂšre ? - Remplir la mer. - A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir. - Es-tu vent ou nuage ? - Je suis moi. - Es-tu vent ou nuage ? - Vent. - Es-tu ombre ou lumiĂšre ? - Je suis moi. - Es-tu ombre ou lumiĂšre ? - Les deux. - Que devient une lame qui se brise ? - Une poussiĂšre d'Ă©toile. - Que fais-tu devant une riviĂšre que tu ne peux pas traverser ? - Je le traverse. - Que devient une Ă©toile qui meurt ? - Un rĂȘve qui vit. - Offre moi un mot. - Silence. - Un autre. - Harmonie. - Un dernier. - FluiditĂ©. - L'ours et le chien se disputent un territoire, qui a raison ? - Le chat qui les observe. - Marie tes trois mots. - Marchombre.
”
”
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
“
Il mondo lĂ  fuori", disse indicando l'orizzonte, "Ăš una scuola, Dan. La vita Ăš l'unico , vero insegnante. Ci offre molte esperienze, ma se l'esperienza da sola portasse saggezza e realizzazione, gli anziani sarebbero tutti felici, sarebbero tutti maestri illuminati. Bisogna scoprire le lezioni nascoste nelle esperienze.
”
”
Dan Millman (Way of the Peaceful Warrior: A Book That Changes Lives)
“
... quando un cristiano sente il desiderio di prendere un caffĂš, non Ăš perchĂ© vuole bere un caffĂš, ma perchĂ© ha avvertito il bisogno di entrare di nuovo in contatto con l'umanitĂ , e quindi deve interrompere il lavoro che stava facendo, invitare uno o piĂč colleghi ad andare a prendersi il caffĂš insieme, camminare al sole fino al bar preferito, vincere una piccola gara con annessa colluttazione per chi offre i suddetti caffĂš, fare un complimento alla cassiera, due chiacchiere sportive con il barista ed il tutto senza dare nessuna istruzione sul tipo di caffĂš preferito, dal momento che un vero barista deve giĂ  conoscere il gusto del suo cliente.
”
”
Luciano De Crescenzo (CosĂŹ parlĂČ Bellavista. Napoli, amore e libertĂ )
“
Le dĂ©lai est le raccourci du marchombre, jeune apprentie. Celui qui l’entraĂźne vers des lieux insoupçonnĂ©s, lui offre un temps d’avance sur ses adversaires et, souvent, lui sauve la vie. AprĂšs la perception du dĂ©tail, vient l’instant du choix. Si la rĂ©flexion s’appuie sur le doute, le choix en est exempt. Ses maĂźtres-mots sont pertinence et efficacitĂ©.
”
”
Pierre Bottero (Ellana, la Prophétie (Le Pacte des MarchOmbres, #3))
“
Nella nostra societĂ  essere povera, brutta e per giunta intelligente condanna a percorsi cupi e disillusi a cui Ăš meglio abituarsi quanto prima. Alla bellezza si perdona tutto, persino la volgaritĂ . E l’intelligenza non sembra piĂč una giusta compensazione delle cose, una sorta di riequilibrio che la natura offre ai figli meno privilegiati, ma solo un superfluo gingillo che aumenta il valore del gioiello.
”
”
Muriel Barbery (The Elegance of the Hedgehog)
“
Your own skin like a map, a diagram of futility, crisscrossed with tiny roads that lead nowhere. Otherwise you live in the moment. Which is not where I want to be. But that’s where I am, there’s no escaping it. Time’s a trap, I’m caught in it. I must forget about my secret name and all ways back. My name is Offred now, and here is where I live. Live in the present, make the most of it, it’s all you’ve got.
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale)
“
We wait, the clock in the hall ticks, Serena lights another cigarette, I get into the car. It’s a Saturday morning, it’s a September, we still have a car. Other people have had to sell theirs. My name isn’t Offred, I have another name, which nobody uses now because it’s forbidden. I tell myself it doesn’t matter, your name is like your telephone number, useful only to others; but what I tell myself is wrong, it does matter.
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale)
“
Ah! che imprudenza sposarsi!... Che follia legare la propria vita, unica e preziosa, a quella di una donna!... «Che cosa mi offre questa specie di calma e spenta fortuna che si chiama amore felice?... Manca al mio essere un nutrimento piĂč aspro e saporito. Mi sono sforzato per anni di pensare solo a Simone, ad Anna Maria... Ma a me, me, chi pensa a me?... La parola divina: essere uniti, essere uno in una sola carne... Un sogno che l'amore non puĂČ conseguire, malgrado tutte le promesse!... Resta solo la coscienza dolorosa e implacabile dei pensieri e dei desideri dell'altro, ai quali si oppongono, in una sorta di impeto feroce, i propri desideri, i propri pensieri, estranei e ostili...». Rimuginava con foga: «Se almeno avessimo il coraggio di essere schietti!... Che m'importa di questa donna, mia moglie?... Ah! non c'Ăš altro che la propria vita, il proprio cuore... Sono questi moti di pietĂ  a consumarci».
”
”
IrÚne Némirovsky (Un amore in pericolo)
“
My name isn’t Offred, I have another name, which nobody uses now because it’s forbidden. I tell myself it doesn’t matter, your name is like your telephone number, useful only to others; but what I tell myself is wrong, it does matter. I keep the knowledge of this name like something hidden, some treasure I’ll come back to dig up, one day. I think of this name as buried. This name has an aura around it, like an amulet, some charm that’s survived from an unimaginably distant past.
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale)
“
Notre relation pouvait s’envisager sous l’angle du profit. Il me donnait du plaisir et il me faisait revivre ce que je n’aurais jamais imaginĂ© revivre. Que je lui offre des voyages, que je lui Ă©vite de chercher un travail qui l’aurait rendu moins disponible pour moi, me semblait un marchĂ© Ă©quitable, un bon deal, d’autant plus que c’est moi qui en fixais les rĂšgles. J’étais en position dominante et j’utilisais les armes d’une domination dont, toutefois, je connaissais la fragilitĂ© dans une relation amoureuse.
”
”
Annie Ernaux (Le jeune homme)
“
Qu’est-ce que c’est que cette histoire de Fantine ? C’est la sociĂ©tĂ© achetant une esclave. A qui ? A la misĂšre. A la faim, au froid, Ă  l’isolement, Ă  l’abandon, au dĂ©nĂ»ment. MarchĂ© douloureux. Une Ăąme pour un morceau de pain. La misĂšre offre, la sociĂ©tĂ© accepte. La sainte loi de JĂ©sus-Christ gouverne notre civilisation, mais elle ne la pĂ©nĂštre pas encore. On dit que l’esclavage a disparu de la civilisation europĂ©enne. C’est une erreur. Il existe toujours, mais il ne pĂšse plus que sur la femme, et il s’appelle prostitution.
”
”
Victor Hugo (Les Misérables: Roman (French Edition))
“
C'est un bocal de souvenirs, a-t-elle expliquĂ©. GrĂące Ă  lui, tu te rappelleras les baisers qui t'ont rendue heureuse, ceux auxquels tu voudras repenser quand tu seras vieille, comme moi. Les plus beaux. Ceux qui t'ont fait sourire. Chaque fois que le garçon que tu aimes t'offre un baiser, ouvre le bocal et attrape un cƓur. Ecris l'endroit oĂč il t'a embrassĂ©e. Quand tu seras grand-mĂšre, tu raconteras tes aventures Ă  tes petits-enfants, comme je l'ai fait avec toi. Tu auras un bocal Ă  trĂ©sors avec les mille plus beaux baisers de ta vie.
”
”
Tillie Cole (A Thousand Boy Kisses (A Thousand Boy Kisses, #1))
“
Bien entendu, cette fidelitĂ© aux impressions premiĂšres, et purement physiques, retrouvĂ©es Ă  chaque fois auprĂšs de mes amies, ne concernait pas que les traits de leur visage puisque on a vu que j'Ă©tais aussi sensible Ă  leur voix, plus troublante peut-ĂȘtre, (car elle n'offre pas seulement les mĂȘmes surfaces singuliĂšres et sensuelles que lui, elle fait partie de l'abĂźme inaccessible qui donne le vertige des baisers sans espoir) leur voix pareille au son unique d'un petit instrument oĂč chacune se mettait tout entiĂšre et qui n'Ă©tait qu'Ă  elle.
”
”
Marcel Proust (In the Shadow of Young Girls in Flower)
“
responsabilitĂ© de l'offre qu'elle venait lui faire. L'employĂ© fut pris en effet d'une sourde irritation. —Voyons, achĂšve! dit-il. Pourquoi veut-on marier cette jeune fille? —Elle sortait de pension, reprit la courtiĂšre d'une voix dolente, un homme l'a perdue, Ă  la campagne, chez les parents d'une de ses amies. Le pĂšre vient de s'apercevoir de la faute. Il voulait la tuer. La tante, pour sauver la chĂšre enfant, s'est faite complice, et, Ă  elles deux, elles ont contĂ© une histoire au pĂšre, elles lui ont dit que le coupable Ă©tait un honnĂȘte garçon qui ne demandait qu'Ă  rĂ©parer son Ă©garement d'une heure.
”
”
Émile Zola (La curĂ©e (French Edition))
“
My name isn't Offred, I have another name, which nobody uses now because it's forbidden. I tell myself it doesn't matter, your name is like your telephone number, useful only to others; but what I tell myself is wrong, it does matter. I keep the knowledge of this name like something hidden, some treasure I'll come back to dig up, one day. I think of this name as buried. This name has an aura around it, like an amulet, some charm that's survived from an unimaginably distant past. I lie in my single bed at night, with my eyes closed, and the name floats there behind my eyes, not quite within reach, shining in the dark. It's
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale (The Handmaid's Tale, #1))
“
En ce qui me concerne, je suis vĂ©gĂ©tarienne Ă  quatre-vingt-quinze pour cent. L'exception principale serait le poisson, que je mange peut-ĂȘtre deux fois par semaine pour varier un peu mon rĂ©gime et en n'ignorant pas, d'ailleurs, que dans la mer telle que nous l'avons faite le poisson est lui aussi contaminĂ©. Mais je n'oublie surtout pas l'agonie du poisson tirĂ© par la ligne ou tressautant sur le pont d'une barque. Tout comme ZĂ©non, il me dĂ©plaĂźt de "digĂ©rer des agonies". En tout cas, le moins de volaille possible, et presque uniquement les jours oĂč l'on offre un repas Ă  quelqu'un ; pas de veau, pas d'agneau, pas de porc, sauf en de rares occasions un sandwich au jambon mangĂ© au bord d'une route ; et naturellement pas de gibier, ni de bƓuf, bien entendu. - Pourquoi, bien entendu ? - Parce que j'ai un profond sentiment d'attachement et de respect pour l'animal dont la femelle nous donne le lait et reprĂ©sente la fertilitĂ© de la terre. Curieusement, dĂšs ma petite enfance, j'ai refusĂ© de manger de la viande et on a eu la grande sagesse de ne pas m'obliger Ă  le faire. Plus tard, vers la quinziĂšme annĂ©e, Ă  l'Ăąge oĂč l'on veut "ĂȘtre comme tout le monde", j'ai changĂ© d'avis ; puis, vers quarante ans, je suis revenue Ă  mon point de vue de la sixiĂšme annĂ©e.(p. 288)
”
”
Marguerite Yourcenar (Les Yeux ouverts : Entretiens avec Matthieu Galey)
“
L'attore elude i terrori della creazione, poiché gli si offre bell'e fatto un universo immaginario nel quale ha un posto riservato; si mette in carne e ossa di fronte a un pubblico di carne ed ossa; ridotto alla parte dello specchio, questo gli rimanda docilmente la sua immagine; sulla scena egli Ú sovrano ed esiste realmente: si sente veramente sovrano. Mio padre provava un piacere tutto particolare a truccarsi: attaccandosi parrucca e favoriti si faceva sparire, ed evitava in tal modo qualunque confronto. Né signore né plebeo, questa indeterminatezza diventava plasticità; avendo radicalmente cessato d'essere, egli diventava chiunque: li sorpassava tutti.
”
”
Simone de Beauvoir (Memoirs of a Dutiful Daughter)
“
L'uomo costruisce case perché Ú vivo ma scrive libri perché si sa mortale. Vive in gruppo perché Ú gregario, ma legge perché si sa solo. La lettura Ú per lui una compagnia che non prende il posto di nessun'altra, ma che nessun'altra potrebbe sostituire. Non gli offre alcuna spiegazione definitiva sul suo destino ma intreccia una fitta rete di connivenze tra la vita e lui. Piccolissime, segrete connivenze che dicono la paradossale felicità di vivere, nel momento stesso in cui illuminano la tragica assurdità della vita. Cosicché le nostre ragioni di leggere sono strane quanto le nostre ragioni di vivere. E nessuno Ú autorizzato a chiederci conto di questa intimità.
”
”
Daniel Pennac (Comme un roman)
“
Forse ognuno di noi ha un giardino dell'Eden, non lo so; ma riusciamo appena a intravedere il giardino che giĂ  appare la spada fiammeggiante. DopodichĂš, forse, la vita offre solo la possibilitĂ  di scegliere fra il ricordare il giardino e dimenticarlo, Una cosa o l'altra: ci vuole forza per ricordare, ci vuole un altro tipo di forza per dimenticare, ci vuole un eroe per fare le due cose insieme. Chi ricorda corteggia la pazzia attraverso il dolore, il dolore dell'eterno ritorno alla morte della propria innocenza; chi dimentica corteggia un altro tipo di follia, la follia della negazione del dolore e dell'odio per l'innocenza; e il mondo si divide per lo piĂč tra pazzi che ricordano e pazzi che dimenticano. Gli eroi sono rari.
”
”
James Baldwin (Giovanni’s Room)
“
En outre, puisque leur corps offre aux femmes la possibilitĂ© de porter un enfant, la Nature veut Ă©galement que ce soit Ă  elles de changer les couches de ladite ou dudit enfant aprĂšs sa naissance, de prendre les rendez-vous chez le pĂ©diatre et aussi, tant qu'on y est, de laver le sol de la cuisine, de faire les lessives et de penser Ă  racheter du papier hygiĂ©nique pendant les vingt-cinq annĂ©es qui suivent. Cela s'appelle l' "instinct maternel". Oui, la Nature commande trĂšs prĂ©cisĂ©ment cela, et pas, par exemple, que la sociĂ©tĂ©, pour les remercier d'assumer la plus grosse part dans la perpĂ©tuation de l'espĂšce, mette tout en Ɠuvre pour compenser les inconvĂ©nients qui en dĂ©coulent pour elles ; mais alors pas du tout. Si vous avez compris cela, c'est que vous avez mal Ă©coutĂ© la Nature.
”
”
Mona Chollet (SorciÚres : La puissance invaincue des femmes)
“
«Parlami.» Riesco a dirlo cosĂŹ piano che non sono sicuro che mi abbia sentito, finchĂ© non sento le sue labbra distendersi in un sorriso sui miei addominali. «Travis, devi essere dannatamente malato per chiedermi una cosa simile.» La sua voce grave mi fa rabbrividire. È Mack, lui, con la sua bella bocca da cattivo ragazzo, la sua voce grave e calda che richiama il sesso. Scende sui miei addominali e la sua lingua continua a uccidermi dolcemente tra un bacio e l’altro, mi lecca l’ombelico e continua quello che sta facendo, facendomi impazzire. Vorrei toccarlo anche io, ma le mie mani sono inerti, il mio corpo Ăš privo di energia e solo Mack e le sue carezze riescono a ravvivarmi. La sua bocca mi scivola sul petto, lecca ogni centimetro del mio corpo a sua disposizione e il suo sedere, il suo magnifico sedere si strofina sul mio cazzo giĂ  duro e dolorante a sentirlo cosĂŹ vicino, e tuttavia troppo lontano. Si raddrizza, sento i rumori dei suoi vestiti che cadono al suolo, poi ritorna su di me. Il dolore Ăš sempre lĂ , ma lui Ăš riuscito a relegarlo in secondo piano, dietro tutto quel desiderio accumulato tra noi e il piacere che mi offre. Probabilmente dovrei respingerlo. SĂŹ, dovrei proprio farlo se ne fossi capace, ma anche se fossi pienamente lucido, lo lascerei fare perchĂ© Ăš semplicemente troppo bello. Di solito non faccio troppi preliminari, non in questo modo, non con tanta dolcezza da essere quasi doloroso aspettare la prossima carezza o la prossima sensazione che scatenerĂ  la sua bocca su di me. Mi scopro ad apprezzare questo suo modo di fare, perchĂ© Ăš Mack e anche se puĂČ essere focoso, Ăš anche molto tenero e dolce
”
”
Amheliie (Road)
“
Curieusement, comme une compensation, je suis de plus en plus sensible Ă  la beautĂ© des choses, les toutes petites merveilles et les grands spectacles s'unissant pour me mettre les larmes aux yeux : le bleu des plumbagos, le vol des grues cendrĂ©es dans Le Peuple migrateur, le rosier nommĂ© CĂ©zanne plantĂ© l'an dernier sans y croire dans un coin peu propice et qui m'offre sa premiĂšre rose bigarrĂ©e rouge et jaune en novembre quand je ne l'espĂ©rais plus, juste pour me dire : « Tu vois ! » Un bateau de pĂȘche qui rentre au port, la coque si bien taillĂ©e qu'elle ne laisse presque aucun sillage sur l'eau, le vieux marin debout Ă  la barre, son chien dressĂ© Ă  l'avant faisant l'important comme une figure de proue... et puis la chapelle de la baie des TrĂ©passĂ©s et son calvaire de granit usĂ© par les tempĂȘtes et par les larmes des veuves.
”
”
Benoßte Groult (La Touche étoile)
“
D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la miniature persane - nous l'envisageons ici dans ses meilleures phases - ne cherche pas Ă  reprĂ©senter le monde extĂ©rieur tel qu'il s'offre communĂ©ment aux sens, avec toutes ses dissonances et accidences. Ce qu'elle dĂ©crit indirectement ce sont les « essences immuables » (al-'ayĂąn ath-thĂąbita) des choses qui font qu'un cheval ne reprĂ©sente pas seulement tel individu de son espĂšce mais le cheval par excellence, et de mĂȘme par tout. C'est la qualitĂ© typique que l'art de la miniature cherche Ă  capter. Si les « essences immuables », les archĂ©types des choses, ne peuvent pas ĂȘtre apprĂ©hender parce qu'elles sont supra-formelles, elles ne se reflĂštent pas moins dans l'imagination contemplative. D'oĂč le caractĂšre de songe - non de rĂȘverie - propre aux plus belles miniatures : c'est un songe clair et transparent et comme illuminĂ© de l'intĂ©rieur.
”
”
Titus Burckhardt
“
Quant Ă  l'AmĂ©rique, si bruyamment multiculturaliste, elle offre l'image d'un mode de vie effroyablement homogĂšne, qu'il s'agisse de mƓurs familiales, de style architectural ou d'habitudes alimentaires. Toute diffĂ©rence concrĂšte semble engendrer un rĂ©flexe de peur, et doit ĂȘtre strictement cataloguĂ©e pour ĂȘtre acceptĂ©e. Seule l'hypothĂšse d'une hĂ©tĂ©rophobie fondamentale des sociĂ©tĂ©s diffĂ©rentialistes permet d'expliquer l'hystĂ©rie amĂ©ricaine devant une poignĂ©e de sympathisants communistes Ă  l'Ă©poque du maccarthysme, le besoin amĂ©ricain de catĂ©goriser les homosexuels pour les accepter, le refus typiquement amĂ©ricain du film Ă©tranger qui doit ĂȘtre re-tournĂ© selon des normes locales pour ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă  une population qui s'inquiĂšte de la moindre diffĂ©rence culturelle objective. Toute diffĂ©rence est une menace dans ce monde uĂč chacun se sent d'autant plus fragile qu'il n'est pas, au niveau inconscient, sĂ»r d'ĂȘtre semblable Ă  tous.
”
”
Emmanuel Todd (Le Destin Des Immigrés: Assimilation Et Ségrégation Dans Les Démocraties Occidentales)
“
La Solitude offre Ă  l'homme intellectuellement haut placĂ© un double avantage : le premier, d'ĂȘtre avec soi-mĂȘme, et le second, de ne pas ĂȘtre avec les autres. On apprĂ©ciera hautement ce dernier si l'on rĂ©flĂ©chit Ă  tout ce que le commerce du monde apporte avec soi de contraintes, de peines et mĂȘme de dangers. "Tout notre malheur vient de ne pouvoir ĂȘtre seuls", a dit La BruyĂšre. La sociabilitĂ© appartient aux penchants dangereux et pernicieux, car elle nous met en contact avec des ĂȘtres qui en grande majoritĂ© sont moralement mauvais et intellectuellement bornĂ©s ou dĂ©traquĂ©s. L'homme insociable est celui qui n'a pas besoin de tous ces gens-lĂ . Avoir suffisamment en soi pour pouvoir se passer de sociĂ©tĂ© est dĂ©jĂ  un grand bonheur, par la mĂȘme que presque tous nos mauvais dĂ©rivent de la sociĂ©tĂ©, et que la tranquilitĂ© d'esprit qui, aprĂšs la santĂ©, forme l'essentiel de notre bonheur, y est mise en pĂ©ril et ne peut exister sans de longs moments de solitude.
”
”
Arthur Schopenhauer
“
Le juge d'instance est l'Ă©quivalent pour la justice du mĂ©decin de quartier. Loyers impayĂ©s, expulsions, saisies sur salaire, tutelle des personnes handicapĂ©es ou vieillissantes, litiges portant sur des sommes infĂ©rieures Ă  10 000 euros - au-dessus, cela relĂšve du tribunal de grande instance, qui occupe la partie noble du Palais de justice. Pour qui a frĂ©quentĂ© les assises ou mĂȘme la correctionnelle, le moins qu'on puisse dire est que l'instance offre un spectacle ingrat. Tout y est petit, les torts, les rĂ©parations, les enjeux. La misĂšre est bien lĂ , mais elle n'a pas tournĂ© Ă  la dĂ©linquance. On patauge dans la glu du quotidien, on a affaire Ă  des gens qui se dĂ©battent dans des difficultĂ©s Ă  la fois mĂ©diocres et insurmontables, et le plus souvent on n'a mĂȘme pas affaire Ă  eux car ils ne viennent pas Ă  l'audience, ni leur avocat parce qu'ils n'ont pas d'avocat, alors on se contente de leur envoyer la dĂ©cision de justice par lettre recommandĂ©e, qu'une fois sur deux ils n'oseront pas aller chercher. (p.175)
”
”
Emmanuel CarrĂšre (D'autres vies que la mienne)
“
La jalousie ne m'est pas un sentiment inconnu, il est nĂ©anmoins trĂšs Ă©loignĂ© de moi. Je ne connais pas la possessivitĂ©, n'estimant pas qu'on dispose de prĂ©rogatives sur les ĂȘtres, je ne suis pas Ă  l'aise avec la notion mĂȘme de propriĂ©tĂ©. Je respecte au plus haut point la libertĂ© de chacun (probablement parce que je ne supporterais pas qu'on entame la mienne). Je suis capable aussi, me semble-t-il, de discernement, et mĂȘme de dĂ©tachement. En tout cas, ce sont des qualitĂ©s qu'on m'attribue, mĂȘme Ă  cet Ăąge-lĂ . GĂ©nĂ©ralement, je ne me comporte pas en envieux et j'ai toujours trouvĂ© avilissante l'agressivitĂ© hideuse des mĂ©gĂšres. Sauf que tous mes beaux principes s'Ă©croulent en une seconde, la seconde de la jeune fille sautant au cou de Thomas. Parce que cette scĂšne tĂ©moigne d'une vie vĂ©cue en dehors de moi. Et me renvoie au vide, Ă  l'inexistence de la façon la plus cruelle. Parce qu'elle montre ce qui m'est dissimulĂ© habituellement. Parce qu'elle raconte le charme du garçon tĂ©nĂ©breux et le nombre des tentatives qui doivent se produire afin de s'en approcher. Parce qu'elle offre une alternative au garçon dĂ©boussolĂ©, tiraillĂ©. En rĂ©alitĂ©, je ne supporte pas l'idĂ©e qu'on pourrait me le ravir. Que je pourrais le perdre. Je dĂ©couvre –  pauvre imbĂ©cile  – la morsure du sentiment amoureux.
”
”
Philippe Besson (« ArrĂȘte avec tes mensonges »)
“
La misĂšre est ici une matiĂšre, me dit GĂ©rard. Je suis Ă©tonnĂ© de l'accepter comme tout le monde. Avant de m'y intĂ©grer complĂštement, le ressentiment contre les spoliateurs m'Ă©touffait. Je ne rĂȘvais plus que d'explosifs et de sabotages au risque d'en pĂ©rir, avec mĂȘme l'espoir d'en pĂ©rir. Mais lorsque je rejoignais les miens, tout cela se dissipait. Je ne suis pas dupe de moi-mĂȘme : fils d'officier supĂ©rieur, bien pouvur en diplĂŽmes, mon choix est un artifice, un luxe inverse. Quelqu'un m'a dit que les nantis peuvent en plus s'offrir de la bonne conscience comme on s'offre un vĂȘtement de soie ou une pierre prĂ©cieuse. Il n'a pas tout Ă  fait tort. Je ne sais qu'une chose avec clartĂ© : je n'accepte pas le monde tel qu'il est. J'ai en moi, de ce fait, une insurrection permanente avec laquelle je dois composer. Dans mon labyrinthe, trois issues : la premiĂšre, faire ce pour quoi j'ai Ă©tĂ© programmĂ© : bon salaire, petite famille, l'ordre !?... DeuxiĂšme issue : la rĂ©volte ouverte dont je sens les prĂ©mices en sourde germination. J'apparaĂźtrai alors comme porteur d'idĂ©es rouges et il n'y a pas de pire rĂ©pression que celle qui vous catalogue, elle vous enferme dans votre casier et c'est de nouveau l'ordre. TroisiĂšme issue : la sublimation, on est secourable. Dans le naufrage gĂ©nĂ©ral, on prĂȘte un coin de son Ă©pave Ă  d'autres pour une idĂ©e censĂ©e transcender, cela est aussi une cohĂ©rence, j'y trouve mon compte, faute de mieux. Je viens aux hommes dont je m'occupe pour ĂȘtre aidĂ©. C'est du troc, voilĂ  tout.
”
”
Pierre Rabhi (Du Sahara aux Cévennes : Itinéraire d'un homme au service de la Terre-MÚre)
“
Persino in questo paese relativamente libero, gli uomini, nella maggior parte (per pura ignoranza ed errore), sono cosĂŹ presi dalle false preoccupazioni e dai piĂč superflui e grossolani lavori per la vita, che non possono cogliere i frutti piĂč saporiti che questa offre loro: le fatiche eccessive cui si sottopongono hanno reso le loro dita impacciate e tremanti. In effetti, un uomo che lavora duramente non ha abbastanza tempo per conservare giorno per giorno la propria vera integritĂ : non puĂČ permettersi di mantenere con gli altri uomini i piĂč nobili rapporti, perchĂ© il suo lavoro sarebbe deprezzato sul mercato; ha tempo solo per essere una macchina [
]. Io mi aguzzai la vista con l’esperienza, e cosĂŹ mi appare evidente che la maggior parte di voi conduce una vita meschina e abbietta: siete sempre in bilico, tentando di entrare in affari e insieme di tirarvi fuori dai debiti [
] vivendo, morendo, venendo sepolti sempre per mezzo di questo bronzo altrui; promettendo sempre “pagherĂČ”, ripetendo “domani pagherĂČ” e morendo oggi, insolventi; tentando di ottenere favori e credito in tutti i modi possibili (scartando solo quelli che implichino rischio di galera) cioĂš con la menzogna, la piaggeria, il voto [
] arrivando ad ammalarvi per mettere da parte qualcosa per quando sarete ammalati [
]. Talvolta mi meraviglio che si possa essere tanto superficiali, per cosĂŹ dire, da applicarsi a quella volgare ma piuttosto straniera forma di servitĂč chiamata Schiavismo Negro, quando vi sono padroni cosĂŹ astuti e cosĂŹ scaltri che riescono a tenere schiavi Nord e Sud [
] ma la cosa peggiore, Ăš essere negrieri di se stessi.
”
”
Henry David Thoreau (Walden or, Life in the Woods)
“
Les Tantras, dans cette optique, estiment que le lien du secret, qui s’imposait autrefois pour les doctrines et les pratiques de la « Voie de la Main Gauche » Ă  cause de leur caractĂšre pĂ©rilleux et de la possibilitĂ© d’abus, d’aberrations et de dĂ©formations, est pĂ©rimĂ©. Le principe fondamental de l’enseignement secret, commun tant aux Tantras hindouistes qu’aux Tantras bouddhiques (ceux-ci dĂ©finissant essentiellement le VajrayĂąna), c’est la nature transformable du poison en remĂšde ou « nectar » ; c’est l’emploi, Ă  des fins de libĂ©ration, des forces mĂȘmes qui ont conduit ou qui peuvent conduire Ă  la chute et Ă  la perdition. Il est prĂ©cisĂ©ment affirmĂ© qu’il faut adopter « le poison comme antidote du poison ». Un autre principe tantrique, c’est que « fruition » et « libĂ©ration » (ou dĂ©tachement, renoncement) ne s’excluent pas nĂ©cessairement, contrairement Ă  ce que pensent les Ă©coles unilatĂ©ralement ascĂ©tiques. On se propose comme but de rĂ©aliser les deux choses Ă  la fois, donc de pouvoir alimenter la passion et le dĂ©sir tout en restant libre. Un texte avait prĂ©cisĂ© qu’il s’agit d’une voie « aussi difficile que le fait de marcher sur le fil de l’épĂ©e ou de tenir en bride un tigre ». (
) De toute façon, Ă  ceux qui penseraient que le tantrisme offre un commode alibi spirituel pour s’abandonner Ă  ses instincts et Ă  ses sens, il faudrait rappeler que tous ces courants supposent une consĂ©cration et une initiation prĂ©liminaires, le rattachement Ă  une communautĂ© ou chaĂźne (kula) d’oĂč tirer une force protectrice, dans tous les cas une ascĂšse sui generis, une disciple Ă©nergique de maĂźtrise de soi chez celui qui entend se livre aux pratiques dont nous allons parler." "MĂ©taphysique du sexe", pp. 303-304
”
”
Julius Evola (Eros and the Mysteries of Love: The Metaphysics of Sex)
“
Gli scrittori di oggi, e ci sono anch'io fra quelli, hanno la tendenza a mettere in risalto l'avvilimento dello spirito, e Dio solo sa quanto spesso la cosa avvenga. Ma quando, qualche volta, questo non succede, Ăš come se si accendesse un faro davanti a noi. E a tale proposito voglio dedicare un momento per spiegare come stanno le cose. A dispetto dei sorrisini provenienti dai sudisti della "Cintura delle Nevrosi" e dagli scrittori hard-boiled, sono convinto che i grandi- Platone, Lao-tsu, Buddha, GesĂč, Paolo, oltre ai profeti ebrei- non siano arrivati fino a noi in forza della loro negativitĂ . Chi scrive ha il dovere di incoraggiare, illuminare e dare sollievo alla gente. Se si puĂČ dire che la parola scritta sia in qualche modo servita allo sviluppo della specie e a un mezzo sviluppo della cultura, il suo contributo Ăš consistito in questi: che una grande opera puĂČ dirsi tale se si offre come un bastone a cui si puĂČ appoggiare, una madre a cui ci si puĂČ rivolgere, la saggezza che corregge i passi falsi della follia, la forza che soccorre quando si Ăš deboli e il coraggio che viene in aiuto quando si ha paura. Non saprei peraltro dire come si possa affrontare la realtĂ  con un atteggiamento negativo o in preda alla disperazione e chiamare tutto questo letteratura. E' pur vero che siamo fragili, brutti, meschini e litigiosi, ma se quel che siamo fosse tutto qui, saremmo scomparsi dalla faccia della terra ormai da millenni. Questo oggi mi sento di dire, e lo voglio dire in modo chiaro, sĂŹ che non lo si debba dimenticare leggendo quanto di terribile e increscioso seguirĂ  in questo libro; e perchĂ© il territorio a est dell'Eden non Ăš l'Eden, questo certamente no, ma non si puĂČ nemmeno dire che si collochi a un'insuperabile distanza." Da il suo Journal of a Novel: The East of Eden Letters
”
”
John Steinbeck
“
- Je souhaite ne jamais te voir, rĂ©pondit la Fadette trĂšs durement ; et n'importe quelle chose tu m'apporteras, tu peux bien compter que je te la jetterai au nez. - VoilĂ  des paroles trop rudes pour quelqu'un qui vous offre rĂ©paration. Si tu ne veux point de cadeau, il y a peut-ĂȘtre moyen de te rendre service et de te montrer par lĂ  qu'on te veut du bien et non pas du mal. Allons, dis-moi ce que j'ai Ă  faire pour te contenter. - Vous ne sauriez donc me demander pardon et souhaiter mon amitiĂ© ? dit la Fadette en s'arrĂȘtant. - Pardon, c'est beaucoup demander, rĂ©pondit Landry, qui ne pouvait vaincre sa hauteur Ă  l'endroit d'une fille qui n'Ă©tait point considĂ©rĂ©e en proportion de l'Ăąge qu'elle commençait Ă  avoir, et qu'elle ne portait pas toujours aussi raisonnablement qu'elle l'aurait dĂ» ; quant Ă  ton amitiĂ©, Fadette, tu es si drĂŽlement bĂątie dans ton esprit, que je ne saurais y avoir grand'fiance. Demande-moi donc une chose qui puisse se donner tout de suite, et que je ne sois pas obligĂ© de te reprendre. - Eh bien, dit la Fadette d'une voix claire et sĂšche, il en sera comme vous le souhaitez, besson Landry. Je vous ai offert votre pardon, et vous n'en voulez point. À prĂ©sent, je vous rĂ©clame ce que vous m'avez promis, qui est d'obĂ©ir Ă  mon commandement, le jour oĂč vous en serez requis. Ce jour-lĂ , ce ne sera pas plus tard que demain Ă  la Saint-Andoche, et voici ce que je veux : Vous me ferez danser trois bourrĂ©es aprĂšs la messe, deux bourrĂ©es aprĂšs vĂȘpres, et encore deux bourrĂ©es aprĂšs l'AngĂ©lus, ce qui fera sept. Et dans toute votre journĂ©e, depuis que vous serez levĂ© jusqu'Ă  ce que vous soyez couchĂ©, vous ne danserez aucune autre bourrĂ©e avec n'importe qui, fille ou femme. Si vous ne le faites, je saurai que vous avez trois choses bien laides en vous : l'ingratitude, la peur et le manque de parole. Bonsoir, je vous attends demain pour ouvrir la danse, Ă  la porte de l'Ă©glise. Et la petite Fadette, que Landry avait suivie jusqu'Ă  sa maison, tira la corillette et entra si vite que la porte fut poussĂ©e et recorillĂ©e avant que le besson eĂ»t pu rĂ©pondre un mot.
”
”
George Sand (La Petite Fadette)
“
Cherchez en vous-mĂȘmes. Explorez la raison qui vous commande d'Ă©crire; examinez si elle plonge ses racines au plus profond de votre cour; faites-vous cet aveu : devriez-vous mourir s'il vous Ă©tait interdit d'Ă©crire. Ceci surtout : demandez-vous Ă  l'heure la plus silencieuse de votre nuit; me faut-il Ă©crire ? Creusez en vous-mĂȘmes Ă  la recherche d'une rĂ©ponse profonde. Et si celle-ci devait ĂȘtre affirmative, s'il vous Ă©tait donnĂ© d'aller Ă  la rencontre de cette grave question avec un fort et simple "il le faut", alors bĂątissez votre vie selon cette nĂ©cessitĂ©; votre vie, jusqu'en son heure la plus indiffĂ©rente et la plus infime, doit ĂȘtre le signe et le tĂ©moignage de cette impulsion. Puis vous vous approcherez de la nature. Puis vous essayerez, comme un premier homme, de dire ce que vous voyez et vivez, aimez et perdez. N'Ă©crivez pas de poĂšmes d'amour; Ă©vitez d'abord les formes qui sont trop courantes et trop habituelles : ce sont les plus difficiles, car il faut la force de la maturitĂ© pour donner, lĂ  oĂč de bonnes et parfois brillantes traditions se prĂ©sentent en foule, ce qui vous est propre. Laissez-donc les motifs communs pour ceux que vous offre votre propre quotidien; dĂ©crivez vos tristesses et vos dĂ©sirs, les pensĂ©es fugaces et la foi en quelque beautĂ©. DĂ©crivez tout cela avec une sincĂ©ritĂ© profonde, paisible et humble, et utilisez, pour vous exprimer, les choses qui vous entourent, les images de vos rĂȘves et les objets de votre souvenir. Si votre quotidien vous paraĂźt pauvre, ne l'accusez pas; accusez-vous vous-mĂȘme, dites-vous que vous n'ĂȘtes pas assez poĂšte pour appeler Ă  vous ses richesses; car pour celui qui crĂ©e il n'y a pas de pauvretĂ©, pas de lieu pauvre et indiffĂ©rent. Et fussiez-vous mĂȘme dans une prison dont les murs ne laisseraient parvenir Ă  vos sens aucune des rumeurs du monde, n'auriez-vous pas alors toujours votre enfance, cette dĂ©licieuse et royale richesse, ce trĂ©sor des souvenirs ? Tournez vers elle votre attention. Cherchez Ă  faire resurgir les sensations englouties de ce vaste passĂ©; votre personnalitĂ© s'affirmera, votre solitude s'Ă©tendra pour devenir une demeure de douce lumiĂšre, loin de laquelle passera le bruit des autres." (Lettres Ă  un jeune poĂšte)
”
”
Rainer Maria Rilke (Letters to a Young Poet)
“
SAINT-ANGE: Ascoltami dunque, EugĂ©nie. È assurdo affermare che appena una figlia esce dal ventre di sua madre deve, da quel momento, diventare vittima della volontĂ  dei suoi genitori, per vivere cosĂŹ fino all’ultimo respiro. Non Ăš certo in un secolo come l’attuale, con la personalitĂ  e i diritti dell’uomo approfonditi da poco con tanta cura, che le ragazze debbano continuare a credersi schiave delle loro famiglie, quando Ăš risaputo che i poteri di queste famiglie su di loro sono assolutamente chimerici. Ora io mi domando se Ăš giusto che una ragazza che comincia a capire e ragionare si sottometta a tali imposizioni. Non Ăš insomma soltanto un pregiudizio che rinnova queste catene? Esiste nulla di piĂč ridicolo del vedere una ragazza di quindici o sedici anni, bruciata dai desideri che Ăš obbligata a dominare, tra tormenti peggiori di quelli dell’inferno, attendere che i suoi genitori, dopo aver reso la sua giovinezza disgraziata, si compiacciono di sacrificare anche la sua etĂ  matura, immolandola alla loro perfida cupiditĂ  e dandola sposa, suo malgrado, a uno che o non ha nulla per meritarsi il suo amore o ha tutto per meritarsi il suo odio? E no, no EugĂ©nie! certe catene saranno presto spezzate! Una volta raggiunta l’etĂ  della ragione, una ragazza deve essere libera di andar via di casa, dove avrĂ  ricevuto un’educazione razionale, ed essere padrona, a quindici anni, di divenire quello che vuole! Si darĂ  al vizio? E che importa? I servizi resi da una ragazza che acconsenta a fare la felicitĂ  di tutti quelli che si rivolgano a lei, non sono infinitamente piĂč importanti di quelli che offre al suo sposo stando segregata? Il destino d’una donna Ăš essere come una cagna o una lupa; deve appartenere a tutti quelli che la vogliono. Unirla a un solo uomo con l’assurda schiavitĂč d’un matrimonio significa andare chiaramente contro il destino che la natura le impone. Speriamo che si aprano bene gli occhi e che, assicurando la libertĂ  a tutti gli individui, non venga dimenticata quella delle infelici ragazze; ma se saranno tanto sfortunate da essere dimenticate, si mettano esse stesse al di sopra di ogni usanza e pregiudizio e spezzino coraggiosamente le ignominiose catene con cui si pretende di tenerle schiave! Allora sĂŹ che trionferanno sui costumi e le opinioni!
”
”
Marquis de Sade (La Philosophie dans le boudoir)
“
(...) la fonction du MusĂ©e, comme celle de la BibliothĂšque, n'est pas uniquement bienfaisante. Il nous donne bien le moyen de voir ensemble, comme moments d'un seul effort, des productions qui gisaient Ă  travers le monde, enlisĂ©es dans les cultes ou dans les civilisations dont elles voulaient ĂȘtre l'ornement, en ce sens il fonde notre conscience de la peinture comme peinture. Mais elle est d'abord dans chaque peintre qui travaille, et elle y est Ă  l'Ă©tat pur, tandis que le MusĂ©e la compromet avec les sombres plaisirs de la rĂ©trospection. Il faudrait aller au MusĂ©e comme les peintres y vont, dans la joie sobre [78] du travail, et non pas comme nous y allons, avec une rĂ©vĂ©rence qui n'est pas tout Ă  fait de bon aloi. Le MusĂ©e nous donne une conscience de voleurs. L'idĂ©e nous vient de temps Ă  autre que ces Ɠuvres n'ont tout de mĂȘme pas Ă©tĂ© faites pour finir entre ces murs moroses, pour le plaisir des promeneurs du dimanche ou des « intellectuels » du lundi. Nous sentons bien qu'il y a dĂ©perdition et que ce recueillement de nĂ©cropole n'est pas le milieu vrai de l'art, que tant de joies et de peines, tant de colĂšres, tant de travaux n'Ă©taient pas destinĂ©s Ă  reflĂ©ter un jour la lumiĂšre triste du MusĂ©e. Le MusĂ©e, transformant des tentatives en « Ɠuvres », rend possible une histoire de la peinture. Mais peut-ĂȘtre est-il essentiel aux hommes de n'atteindre Ă  la grandeur dans leurs ouvrages que quand ils ne la cherchent pas trop, peut-ĂȘtre n'est-il pas mauvais que le peintre et l'Ă©crivain ne sachent pas trop qu'ils sont en train de fonder l'humanitĂ©, peut-ĂȘtre enfin ont-ils, de l'histoire de l'art, un sentiment plus vrai et plus vivant quand ils la continuent dans leur travail que quand ils se font « amateurs » pour la contempler au MusĂ©e. Le MusĂ©e ajoute un faux prestige Ă  la vraie valeur des ouvrages en les dĂ©tachant des hasards au milieu desquels ils sont nĂ©s et en nous faisant croire que des fatalitĂ©s guidaient la main des artistes depuis toujours. Alors que le style en chaque peintre vivait comme la pulsation de son cƓur et le rendait justement capable de reconnaĂźtre tout autre effort que le sien, - le MusĂ©e convertit cette historicitĂ© secrĂšte, pudique, non dĂ©libĂ©rĂ©e, involontaire, vivante enfin, en histoire officielle et pompeuse. L'imminence d'une rĂ©gression donne Ă  notre amitiĂ© pour tel peintre une nuance pathĂ©tique qui lui Ă©tait bien Ă©trangĂšre. Pour lui, il a travaillĂ© toute une vie d'homme, - et nous, nous voyons son Ɠuvre comme des fleurs au bord d'un prĂ©cipice. Le MusĂ©e rend les peintres aussi mystĂ©rieux pour nous que les pieuvres ou les langoustes. Ces Ɠuvres qui sont nĂ©es dans la chaleur d'une vie, il les transforme en prodiges d'un autre monde, et le souffle qui les portait n'est plus, dans l'atmosphĂšre pensive du MusĂ©e et sous ses glaces protectrices, qu'une faible palpitation Ă  leur surface. Le MusĂ©e tue la vĂ©hĂ©mence de la peinture comme la bibliothĂšque, [79] disait Sartre, transforme en « messages » des Ă©crits qui ont Ă©tĂ© d'abord les gestes d'un homme. Il est l'historicitĂ© de mort. Et il y a une historicitĂ© de vie, dont il n'offre que l'image dĂ©chue : celle qui habite le peintre au travail, quand il noue d'un seul geste la tradition qu'il reprend et la tradition qu'il fonde, celle qui le rejoint d'un coup Ă  tout ce qui s'est jamais peint dans le monde, sans qu’il ait Ă  quitter sa place, son temps, son travail bĂ©ni et maudit, et qui rĂ©concilie les peintures en tant que chacune exprime l'existence entiĂšre, en tant qu'elles sont toutes rĂ©ussies, - au lieu de les rĂ©concilier en tant qu'elles sont toutes finies et comme autant de gestes vains.
”
”
Merlau-Ponty
“
Una recente statistica diceva che le donne forniscono 45 miliardi di ore di lavoro domestico contro i 43 miliardi di ore di lavoro salariato. Il volume del lavoro domestico supera dunque di gran lunga il lavoro salariato. Se la societĂ  dovesse pagare quel lavoro Ăš evidente che ciĂČ aumenterebbe enormemente tutte le sue spese. È un grandissimo vantaggio per la societĂ  avere donne che fanno questo enorme lavoro per niente. Come ottenere allora che la donna faccia questo lavoro? Bisogna condizionarla. Dato che Ăš difficile convincerla che essa ha la vocazione di lavare i patti, si Ăš trovato qualcosa di meglio. Si esalta la maternitĂ , perchĂ© la maternitĂ  offre il modo di tenere la donna in casa e di farle fare le faccende domestiche. Invece di dire alla bambina di due, tre o quattro anni: «Sei destinata a lavare i piatti» le si dice «Sei destinata ad essere madre»; le regalano bambole, si esalta la maternitĂ , in modo che quando diventa una ragazza non pensa ad altro, pensa soltanto a sposarsi e ad avere bambini. La si Ăš convinta che non sarĂ  una donna completa se non avrĂ  bambini. Quando una donna non ha figli, si dice: «Non Ăš una vera donna», ma quando un uomo non ha figli non si dice: «Non Ăš un vero uomo». Bisogna dunque che la donna sia asservita alla maternitĂ . Se almeno avesse la libertĂ  di essere madre quando vuole, nella misura in cui lo vuole, pianificando le nascite dei figli, avrebbe molta piĂș libertĂ  in tutti i campi. Potrebbe rivaleggiare con l’uomo sul piano professionale, non sarebbe per tutta la vita inchiodata in casa; e cosĂ­ si porrebbe il problema di perchĂ© non debba essere l’uomo a lavare i piatti. Per evitare che ciĂČ avvenga, bisogna dunque imporre la maternitĂ  alla donna e imporgliela suo malgrado. Per questa ragione da quando esiste la possibilitĂ  di controllare le nascite, non si Ăš mai cercato di facilitarne la messa in pratica, al punto che in Francia attualmente c’ù solo il 7 per cento di donne che si servono di metodi anticoncezionali. È anche per questo che il governo, in questo momento, sta ritirando tutte le sovvenzioni alla Pianificazione familiare, la sola organizzazione che si Ăš occupata di informare le donne. Il governo, tuttavia, riconosce di non avere alcuna soluzione di ricambio; ed Ăš una cosa molto grave. Non solo si sopprime la Pianificazione familiare e le si tolgono le possibilitĂ  di agire, ma non si prevede niente al suo posto. Si impedisce dunque alle donne di difendersi dal concepimento quando non lo desiderano. E cosĂ­ rimangono incinte loro malgrado. Non resta allora altro che procurarsi l’aborto, e cosĂ­ fanno un milione di donne francesi ogni anno, malgrado questa legge che di fatto non impedisce niente e che quindi non ha alcun senso. Ogni tanto si dĂ  ad essa un’apparenza di esistenza, accusando qualche donna, sempre scelta tra le piĂș diseredate, perchĂ© non si Ăš mai vista la moglie di un magistrato, di un ministro o di un grande industriale seduta al posto in cui stanno le accusate di oggi. Eppure si puĂČ essere sicuri che ci sono altrettanti aborti in quegli ambienti come negli altri. La legge opprime tutte le donne, anche quelle che sono privilegiate. Nella mia vita ho visto arrivare a casa mia in lacrime non solo operaie o impiegate, ma donne borghesi che avevano denaro; una volta ho perfino aiutato la moglie di un grande direttore di banca. Nonostante tutto, le donne sono isolate; anche col denaro, non si hanno sempre gli indirizzi che occorrono e non si sa a chi rivolgersi. Come dicevo in principio, si Ăš inculcato nell’animo delle donne un tale senso di colpa, che l’aborto diviene per loro qualcosa di traumatizzante, mentre non lo sarebbe affatto se avvenisse in condizioni legali.
”
”
Simone de Beauvoir (Quando tutte le donne del mondo...)
“
Ogni Paese ha il diritto di scegliere la propria politica tributaria. Ma quando il Lussemburgo offre accordi fiscali su misura alle multinazionali, quando le Isole Vergini britanniche autorizzano chi ricicla denaro sporco a creare societĂ  anonime per pochi spiccioli, quando la Svizzera nasconde nelle proprie casseforti la ricchezza delle Ă©lite corrotte, questi Paesi stanno derubando altre nazioni. E mentre loro guadagnano – commissioni, attivitĂ  economica, talvolta persino una grande influenza sul piano internazionale – noi perdiamo. PerchĂ© alla fine, per compensare le tasse evase, Ăš necessaria una maggiore pressione fiscale sulle famiglie oneste, spesso della classe media, negli Stati Uniti, in Europa e nei Paesi in via di sviluppo. Niente nella logica del libero scambio giustifica questo furto.
”
”
Zucman Gabriel (La ricchezza nascosta delle nazioni: Indagine sui paradisi fiscali (add saggistica) (Italian Edition))
“
So many different strands fed into The Handmaid’s Tale – group executions, sumptuary laws, book burnings, the Lebensborn program of the S.S. and the child-stealing of the Argentinian generals, the history of slavery, the history of American polygamy
the list is long. But there’s a literary form I haven’t mentioned yet: the literature of witness. Offred records her story as best she can; then she hides it, trusting that it may be discovered later, by someone who is free to understand it and share it. This is an act of hope: every recorded story implies a future reader. Robinson Crusoe keeps a journal. So did Samuel Pepys, in which he chronicled the Great Fire of London. So did many who lived during the Black Death, although their accounts often stop abruptly. So did RomĂ©o Dallaire, who chronicled both the Rwandan genocide and the world’s indifference to it. So did Anne Frank, hidden in her attic room.
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale)
“
racontez quelques bonnes blagues à votre client pour le détendre et le retenir (il pourrait avoir envie de vous planter là avec toutes ses courses). N'hésitez pas à sortir l'artillerie lourde : « J'ai un minibar sous ma caisse, je vous offre un verre ? »
”
”
Anna Sam (Les tribulations d'une caissiĂšre (Essais - Documents) (French Edition))
“
L'eau du ruisseau se buvait telle quelle, mĂȘme sans les mains, en s'Ă©tendant sur la rive. Comme cette eau Ă©tait froide ! Quand on en buvait, la gorgĂ©e passait du ruisseau au ventre, traçant son chemin glacĂ© dans l'Ɠsophage. (Comme si l'on devenait une bifurcation du ruisseau ! Ah, quand la bouche offre un embranchement, mĂȘme s'il est momentanĂ©, Ă  un cours d'eau qui coule, l'humain devient comme un morceau de la gĂ©ographie !)
”
”
Laurent Lussier (Un mal terrible se prépare (French Edition))
“
Qui ne se sent pas aspirĂ© par les pages d'un annuaire ? La succession des catĂ©gories d'entreprises offre la meilleure Ă©vocation de la diversitĂ© de l'univers – ou plutĂŽt, l'annuaire rĂ©alise une stupĂ©fiante superposition d'univers, oĂč se dessinent les liens les plus innombrables entre les activitĂ©s humains. [...] Chaque catĂ©gorie de commerce et de services constitue une Ă©toile dans un ciel nocturne. L'annuaire est ce ciel. Et l'Ɠil du lecteur, comme les astronomes amateurs, cherche des constellations.
”
”
Laurent Lussier (Un mal terrible se prépare (French Edition))
“
Lorsque vous subissez un revers important dans le cours d'une vie par ailleurs enviable, une panoplie d'options s'offre à vous. Vous pouvez, poussé par la honte, tenter de dissimuler les preuves de votre changement de situation. (...) Ou bien, vous pouvez vous apitoyer sur votre sort et vous retirer du monde dans lequel vous aviez eu le bonheur de vivre. (...) Ou bien, comme le comte et Anna, vous pouvez tout simplement rejoindre la confédération des perdants. A l'instar de celle des francs-maçons, la confédération des perdants est une confrérie trÚs unie dont les membres voyagent sans signe distinctif, tout en se reconnaissant dÚs le premier regard.
”
”
Amor Towles (A Gentleman in Moscow)
“
Le traitement politique de la PMA met en lumiÚre le cynisme et le je-m-en-foutisme de certains professionnels politiques. Je suis réticente à user de ce vocabulaire mais écouter avec attention les discours sur la PMA offre un éclairage douloureux sur le systÚme politique. Une machine à vider les paroles de sens. Les mensonges répétés sont autant de rappels que les lesbiennes, les femmes ne valent rien. Qu'on peut leur raconter n'importe quoi. Le débat public est sali, miné par de telles pratiques.
”
”
Alice Coffin (Le génie lesbien)
“
Oggi che siamo alla metà del mese sono rimasto colpito della difficoltà che offre il nostro calendario ad una regolare e ordinata risoluzione. Nessun mese ù uguale all’altro. Per rilevare meglio la propria risoluzione si vorrebbe finire di fumare insieme a qualche cosa d’altro, il mese p.e. Ma salvo il Luglio e Agosto e il Dicembre e il Gennaio non vi sono altri mesi che si susseguano e facciano il paio in quanto a quantità di giorni. Un vero disordine nel tempo!
”
”
Italo Svevo (La coscienza di Zeno / SenilitĂ )
“
La consommation obligatoire d'un bien qui consomme beaucoup d'énergie (le transport motorisé) restreint les conditions de jouissance d'une valeur d'usage surabondante (la capacité innée de transit). La circulation nous offre l'exemple d'une loi économique générale : tout produit industriel dont la consommation par personne dépasse un niveau donné exercice un monopole radical sur la satisfaction d'un besoin. Passé un certain seuil, l'école obligatoire ferme l'accÚs au savoir, le systÚme de soins médicaux détruit les sources non thérapeutique de la santé, le transport paralyse la circulation.
”
”
Ivan Illich (Energy and Equity)
“
De cette assise sortent les spirales des liserons Ă  cloches blanches, les brindilles de la bugrane rose, mĂȘlĂ©es de quelques fougĂšres, de quelques jeunes pousses de chĂȘne aux feuilles magnifiquement colorĂ©es et lustrĂ©es ; toutes s’avancent prosternĂ©es, humbles comme des saules pleureurs, timides et suppliantes comme des priĂšres. Au-dessus, voyez les fibrilles dĂ©liĂ©es, fleuries, sans cesse agitĂ©es de l’amourette purpurine qui verse Ă  flots ses anthĂšres presque jaunes ; les pyramides neigeuses du paturin des champs et des eaux, la verte chevelure des bromes stĂ©riles, les panaches effilĂ©s de ces agrostis nommĂ©s les Ă©pis du vent ; violĂątres espĂ©rances dont se couronnent les premiers rĂȘves et qui se dĂ©tachent sur le fond gris de lis oĂč la lumiĂšre rayonne autour de ces herbes en fleurs. Mais dĂ©jĂ  plus haut, quelques roses du Bengale clairsemĂ©es parmi les folles dentelles du daucus, les plumes de la linaigrette, les marabous de la reine des prĂ©s, les ombellules du cerfeuil sauvage, les blonds cheveux de la clĂ©matite en fruits, les mignons sautoirs de la croisette au blanc de lait, les corymbes des millefeuilles, les tiges diffuses de la fumeterre aux fleurs roses et noires, les vrilles de la vigne, les brins tortueux des chĂšvrefeuilles ; enfin tout ce que ces naĂŻves crĂ©atures ont de plus Ă©chevelĂ©, de plus dĂ©chirĂ©, des flammes et de triples dards, des feuilles lancĂ©olĂ©es, dĂ©chiquetĂ©es, des tiges tourmentĂ©es comme les dĂ©sirs entortillĂ©s au fond de l’ñme. Du sein de ce prolixe torrent d’amour qui dĂ©borde, s’élance un magnifique double pavot rouge accompagnĂ© de ses glands prĂȘts Ă  s’ouvrir, dĂ©ployant les flammĂšches de son incendie au- dessus des jasmins Ă©toilĂ©s et dominant la pluie incessante du pollen, beau nuage qui papillote dans l’air en reflĂ©tant le jour dans ses mille parcelles luisantes ! Quelle femme enivrĂ©e par la senteur d’Aphrodise cachĂ©e dans la flouve, ne comprendra ce luxe d’idĂ©es soumises, cette blanche tendresse troublĂ©e par des mouvements indomptĂ©s, et ce rouge dĂ©sir de l’amour qui demande un bonheur refusĂ© dans les luttes cent fois recommencĂ©es de la passion contenue, infatigable, Ă©ternelle ? Mettez ce discours dans la lumiĂšre d’une croisĂ©e, afin d’en montrer les frais dĂ©tails, les dĂ©licates oppositions, les arabesques, afin que la souveraine Ă©mue y voie une fleur plus Ă©panouie et d’oĂč tombe une larme ; elle sera bien prĂšs de s’abandonner, il faudra qu’un ange ou la voix son enfant la retienne au bord de l’abĂźme. Que donne-t-on Ă  Dieu ? des parfums, de la lumiĂšre et des chants, les expressions les plus Ă©purĂ©es de notre nature. Eh! bien, tout ce qu’on offre Ă  Dieu n’était-il pas offert Ă  l’amour dans ce poĂšme de fleurs lumineuses qui bourdonnait incessamment ses mĂ©lodies au cƓur, en y caressant des voluptĂ©s cachĂ©es, des espĂ©rances inavouĂ©es, des illusions qui s’enflamment et s’éteignent comme des fils de la vierge par une nuit chaude.
”
”
Honoré de Balzac
“
Le mantra de la non-violence est fatiguant. Chacun est contre la violence, ce n’est pas du tout la question. Elle serait plutĂŽt : que fait-on face Ă  deux violences qui s’opposent ? Ou encore : laisser faire la violence muette ne relĂšve-t-il pas d’une violence insidieuse plus terrible encore ? Une violence plus cynique et plus dĂ©vastatrice puisqu’elle offre le confort moral et l’impunitĂ© lĂ©gale, tout en perpĂ©tuant l’exploitation la plus brutale.
”
”
Aurélien Barrau (Il faut une révolution politique, poétique et philosophique: Entretien avec Carole Guilbaud (French Edition))
“
DevisMutuelleEnLigne.info est votre ressource en ligne pour trouver la meilleure mutuelle adaptĂ©e Ă  vos besoins. Nous vous aidons Ă  naviguer dans le monde complexe des assurances santĂ© en vous fournissant des informations dĂ©taillĂ©es et des comparaisons de diffĂ©rentes offres. Que vous recherchiez une couverture pour vous-mĂȘme, votre famille ou votre entreprise, notre objectif est de rendre le processus aussi simple que possible.
”
”
Devis Mutuelle En Ligne
“
La vista che si offre allo sguardo dall'alto dei rilievi circostanti Ăš di grande bellezza: migliaia di ville, il vecchio e il nuovo Schloss, la Stiftskirche, l'Opera, i musei e quelli che un tempo erano i parchi reali. Ovunque un'infinitĂ  di Höhenrestaurants, sulle cui ampie terrazze la gente di Stoccarda soleva trascorrere le calde sere d'estate, bevendo vino del Neckar o del Reno e ingozzandosi di enormi quantitĂ  di cibo: insalate di carne e patate, Schnitzel Holstein, Bodenseefelchen, trote della Foresta Nera, salsicce calde di fegato e sanguinaccio con i crauti, RehrĂŒcken con Preiselbeeren, tournedos in salsa bernese e Dio sa cos'altro, il tutto seguito da una straordinaria scelta di torte farcite, guarnite di panna montata. Se i cittadini di Stoccarda si fossero dati la pena di alzare gli occhi dal piatto, avrebbero visto, tra gli alberi e i cespugli di alloro, la foresta che si stendeva per chilometri e chilometri, e il Neckar che scorreva lento tra i dirupi, i castelli, i pioppeti, le vigne e le antiche cittĂ , verso Heidelberg, il Reno e il Mare del Nord.
”
”
Fred Uhlman (L'amico ritrovato)
“
Arriva un momento in cui percepisci con chiarezza i confini delle tue possibilitĂ , il limite oltre il quale le occasioni che la vita ti offre non potranno spingersi.
”
”
Marco Presta (Accendimi)
“
Le site "vitrier-creteil.fr" est dĂ©diĂ© aux services de vitrerie Ă  CrĂ©teil. Il offre divers services comme la rĂ©paration de vitres cassĂ©es, la pose de fenĂȘtres et l'installation de vitrines. Le site propose diffĂ©rents types de vitrages : simple, double, triple, teintĂ©, dĂ©coratif et de sĂ©curitĂ©. Il y a aussi un service d'urgence disponible 24/7 pour les besoins immĂ©diats en vitrerie. Une section de tĂ©moignages permet aux visiteurs de lire les expĂ©riences des clients prĂ©cĂ©dents. De plus, un blog propose des articles sur des sujets comme l'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et le choix de matĂ©riaux pour le double vitrage.
”
”
Vitrier Creteil FR
“
comme est beau le royaume que l’imagination offre au regard
”
”
L.M. Montgomery (Anne of Avonlea (Anne of Green Gables, #2))
“
proches de ceux qu’employait Baudelaire, Zola rappelle en effet que c’est l’argent qui a affranchi l’écrivain de la dĂ©pendance Ă  l’égard des mĂ©cĂšnes aristocratiques et des pouvoirs publics et, contre les tenants d’une conception romantique de la vocation artistique, il appelle Ă  une perception rĂ©aliste des possibilitĂ©s que le rĂšgne de l’argent offre Ă  l’écrivain : « Il faut l’accepter sans regret ni enfantillage, il faut reconnaĂźtre la dignitĂ©, la puissance et la justice de l’argent, il faut s’abandonner Ă  l’esprit nouveau

”
”
Pierre Bourdieu (Les RÚgles de l'art. GenÚse et structure du champ littéraire (LIBRE EXAMEN) (French Edition))
“
Mais la sociĂ©tĂ© des artistes n’est pas seulement le laboratoire oĂč s’invente cet art de vivre trĂšs particulier qu’est le style de vie artiste, dimension fondamentale de l’entreprise de crĂ©ation artistique. Une de ses fonctions majeures, et pourtant toujours ignorĂ©e, est d’ĂȘtre Ă  elle-mĂȘme son propre marchĂ©. Elle offre aux audaces et aux transgressions que les Ă©crivains et les artistes introduisent, non seulement dans leurs Ɠuvres, mais aussi dans leur existence, elle-mĂȘme conçue comme une Ɠuvre d’art,
”
”
Pierre Bourdieu (Les RÚgles de l'art. GenÚse et structure du champ littéraire (LIBRE EXAMEN) (French Edition))
“
Le dominateur n’offre aucune Ă©coute Ă  l’autre. Seule compte sa volontĂ© d’obtenir le rĂ©sultat qu’il a prĂ©dĂ©terminĂ©.
”
”
Christel Petitcollin (Echapper Aux Manipulateurs: Les Solutions Existent)
“
Brainfuze: des guides complets pour comprendre comment accéder à ChatGPT, découvrir les alternatives à ChatGPT et bien plus. Explorez nos ressources gratuites pour maßtriser l'IA et ChatGPT. Notre plateforme offre un accÚs facile et gratuit à des outils et conseils pratiques sur ChatGPT. Apprenez à utiliser ChatGPT et ses alternatives pour vos besoins en IA. Avec Brainfuze, approfondissez votre compréhension de l'IA et exploitez pleinement le potentiel de ChatGPT et de ses alternatives !
”
”
Brainfuze
“
Il raggiungimento della pace perfetta non si trova nella morte ma nel conseguimento della BudditĂ  in questa vita. La morte non offre necessariamente un sollievo dalle sofferenze, dato che chi non ha raggiunto uno stato di vita elevato, dopo la morte potrebbe provare una sofferenza addirittura maggiore di quella che ha sopportato durante la vita.
”
”
Daisaku Ikeda (La vita: Mistero prezioso (Italian Edition))
“
La vita e la morte in se stesse non sono altro che le due alterne fasi dell’esistenza che gli organismi viventi attraversano eternamente. Le cause che una persona crea nel presente si manifestano come effetti nel futuro. Applicando questa semplice legge alla nostra vita, possiamo svolgere le nostre attivitĂ  quotidiane con un atteggiamento costruttivo e fiducioso, e riconoscere il vero valore della nostra attuale vita in questo mondo. Il futuro non esiste separato dal presente, nĂ© le sue condizioni sono prestabilite. CiĂČ che saremo nelle vite future dipende da quel che facciamo ora. Ogni pensiero e ogni azione contribuiscono alla creazione del nostro futuro, sia nella vita sia nella morte. La legge di causalitĂ  Ăš valida per ogni essere vivente, poichĂ© permea e forma l’illimitato ed eterno flusso della vita cosmica. Quali sono dunque le implicazioni pratiche di questa filosofia? Come puĂČ influenzare la nostra condotta e il nostro atteggiamento? Per prima cosa, essa ci dĂ  il coraggio di affrontare sia la vita sia la morte, mettendoci in grado di vedere la morte non come qualcosa di sconosciuto e di terrificante, ma come una normale fase dell’esistenza che si alterna alla vita in un ciclo eterno. In secondo luogo, ci insegna a dar valore alla vita che stiamo vivendo e a viverla nel modo migliore. Se siamo intimamente convinti che le azioni del presente creano e determinano la nostra esistenza futura, ci sforzeremo di migliorarci e di sfruttare pienamente ogni istante che la vita ci offre. In terzo luogo, ci insegna che il solo modo per realizzare il potenziale umano Ăš vivere con giustizia, gentilezza, benevolenza e compassione, con la consapevolezza che ogni attivitĂ  in cui ci impegniamo puĂČ essere fonte di crescita e di autoriforma. È confortante sapere che la fortuna che accumuliamo attraverso la nostra condotta in questa vita non viene distrutta dalla morte ma diventa parte integrante della nostra vita arricchendo il nostro SĂ© eterno. In ultimo, questo modo di pensare ci consente di indirizzare i nostri desideri e i nostri impulsi cosĂŹ che contribuiscano a elevare la nostra condizione vitale. Apprendiamo a evitare le insidie dell’edonismo e del pessimismo, a trovare gioia e veritĂ  nella compassione piuttosto che nell’illusoria speranza di rinascere in un paradiso.
”
”
Daisaku Ikeda (La vita: Mistero prezioso (Italian Edition))
“
s’offre donc aux regards, seul, pauvre et nu, comme l’infirme de l’évangile, solus, pauper, nudus.
”
”
Victor Hugo (Préface de Cromwell l'integrale (présenter et expliquer ) (French Edition))