“
My name isn't Offred, I have another name, which nobody uses now because it's forbidden. I tell myself it doesn't matter, your name is like your telephone number, useful only to others; but what I tell myself is wrong, it does matter. I keep the knowledge of this name like something hidden, some treasure I'll come back to dig up, one day. I think of this name as buried. This name has an aura around it, like an amulet, some charm that's survived from an unimaginably distant past. I lie in my single bed at night, with my eyes closed, and the name floats there behind my eyes, not quite within reach, shining in the dark.
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid’s Tale (The Handmaid's Tale, #1))
“
Our rural ancestors, with little blest,
Patient of labor when the end was rest,
Indulged the day that housed their annual grain,
With feasts, and off'rings, and a thankful strain.
”
”
Alexander Pope (Imitations of Horace)
“
Il y a des moments rares dans l’existence où une porte s’ouvre et où la vie vous offre une rencontre que vous n’attendiez plus. Celle de l’être complémentaire qui vous accepte tel que vous êtes, qui vous prend dans votre globalité, qui devine et admet vos contradictions, vos peurs, votre ressentiment, votre colère, le torrent de boue sombre qui coule dans votre tête. Et qui l’apaise. Celui qui vous tend un miroir dans lequel vous n’avez plus peur de vous regarder.
”
”
Guillaume Musso (Central Park)
“
L'idéal de la beauté féminine est variable; mais certaines exigences demeurent constantes; entre autres, puisque la femme est destinée à être possédée, il faut que son corps offre les qualités inertes et passives d'un objet.
”
”
Simone de Beauvoir (Le deuxième sexe, I)
“
Now I'm awake to the world. I was asleep before. That's how we let it happen. When they slaughtered Congress, we didn't wake up. When they blamed terrorists and suspended the constitution, we didn't wake up then, either. Nothing changes instantaneously. In a gradually heating bathtub, you'd be boiled to death before you knew it.
”
”
Margaret Atwood
“
La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres.
”
”
Arthur Schopenhauer (The Wisdom of Life)
“
As-tu déjà été amoureux? C'est horrible non? Ca rend si vulnérable. Ca t'ouvre la poitrine et le coeur en grand et du coup, n'importe qui peut venir te bousiller de l'intérieur. On se forge des défenses, on se fabrique une belle armure pour que rien ne puisse jamais nous atteindre, et voilà qu'un imbécile, pas bien différent des autres s'immisce dans notre imbécile de vie... On lui offre un morceau de soi alors que l'autre n'a rien demandé. Il a juste fait un truc débile un jour, genre t'embrasser ou te sourire, mais, depuis, ta vie ne t'appartient plus. L'amour te prend en otage. Il s'insinue en toi. Il te dévore de l'intérieur et te laisse tout seul à chialer dans le noir, au point qu'un simple phrase comme "je crois qu'on devrait rester amis" te fait l'effet d'un éclat de verre qu'on t'aurait planté dans le coeur. Ca fait mal. Pas juste dans ton imagination. Pas juste dans ta tête. C'est une douleur à fendre l'âme, qui s'incruste en toi et te déchire du dedans. Je hais l'amour.
”
”
Neil Gaiman (The Sandman, Vol. 9: The Kindly Ones)
“
La joie, le bonheur et la chaleur brûlante de l'amour forment la trinité qui fait de nous des hommes, celle qui justifie l'existence et lui donne plus de grandeur que la mort, cependant, elle n'offre pas plus d'abri que cela contre les vents venus du pôle.
”
”
Jón Kalman Stefánsson (Himnaríki og helvíti)
“
Le ciel étoilé offre une leçon de sagesse à qui sait le regarder : s’y perdre, c’est se trouver.
”
”
Michel Onfray (Cosmos: Une ontologie matérialiste (French Edition))
“
Aimer est l'un des plus beau choix qui s'offre à un homme. Ou à une femme. Et l'un des plus difficiles.
”
”
Pierre Bottero (Ellana, l'Envol (Le Pacte des MarchOmbres, #2))
“
On offre des fleurs parce que dans les fleurs se trouve le sens de l'Amour. Celui qui tente de posséder une fleur verra sa beauté se flétrir. Mais celui qui regarde simplement une fleur dans un champ la gardera pour toujours. Parce qu'elle va avec l'après-midi, le coucher du soleil, l'odeur de terre mouillée et les nuages sur l'horizon.
”
”
Paulo Coelho (Brida)
“
- Nous allons nous quitter maintenant. Tu vas descendre d'un coté, moi de l'autre et si nos êtres demeurent à jamais liés, nos présents désormais divergent.
- Non, hoqueta Ellana, pas maintenant. Demain. Plus tard.
Il secoua la tête.
- Quel autre moment plus beau, plus favorable choisir ? Tu es au sommet Ellana. Offre-moi le bonheur de te voir t'envoler.
Il ferma les yeux une seconde.
- S'il te plaît.
Un murmure.
Qui perça le cœur d'Ellana.
Elle le caressa du regard une dernière fois, lui sourit comme on fait une promesse et de détourna.
Il ne pleura que lorsqu'elle fut loin.
”
”
Pierre Bottero (Ellana, l'Envol (Le Pacte des MarchOmbres, #2))
“
Je voulais vous faire sourire, et mes larmes ont coulé. Je voulais vous faire oublier, et la mort m'a rattrapé. Je voulais vous offrir ce que vous m'avez donné. On ne sait jamais n'est-ce pas ? Il se peut qu'un bien soit notre mal, et qu'un mal soit notre bien. Sait-on jamais ? Je vous offre donc ce sourire, louange à l'Unique de toutes les façons, et que la Paix vous accompagne, et Sa lumière, et Sa chaleur.
”
”
Tariq Ramadan
“
L'amour charnel est une recherche de l'Incarnation. On veut aimer dans un être humain la beauté du monde, non pas la beauté du monde en général, mais cette beauté spécifique que le monde offre à chacun et qui correspond exactement à l'état de son corps et de son âme.
”
”
Simone Weil (LA CONNAISSANCE SURNATURELLE)
“
Qui cherche et ne saisit pas ce qui s'offre ne le reverra jamais plus.
”
”
William Shakespeare (Antony and Cleopatra)
“
Tout grand port maritime offre, aux alentours de ses quais, le spectacle d’étrangers des plus bizarres et des plus hétéroclites. Même dans Broadway et Chesnut Streets, il
”
”
Herman Melville (Moby-Dick)
“
La connaissance ne s'offre pas. Elle se recherche et s'acquiert.
”
”
Rick Riordan (The Serpent's Shadow (The Kane Chronicles, #3))
“
Se la vita ti offre un sogno che supera qualsiasi aspettativa, non è giusto lamentarsi perché alla fine si conclude.
”
”
Stephenie Meyer (Twilight (The Twilight Saga, #1))
“
Perché una vita senza il sapere è come un albero senza rami e foglie, non offre frutti, non fa ombra, è solo un semplice e insignificante pezzo di legno. È come la vita di un pesce che gira in tondo dentro uno stagno tutto il giorno ed è convinto che il mondo sia tutto lì.
”
”
Hamid Ziarati (Salam, maman)
“
But that’s where I am, there’s no escaping it. Time’s a trap, I’m caught in it. I must forget about my secret name and all ways back. My name is Offred now, and here is where I live.
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale)
“
[Une existence dépourvue d'enfant] offre une sorte de poche d'oxygène, de corne d'abondance. Il autorise l'excès, la démesure : une orgie de temps à soi et de liberté, que l'on peut explorer, dans lesquels on peut se rouler à en perdre le souffle, sans craindre d'en abuser, mais avec l'intuition que les choses intéressantes commence là où d'ordinaire on juge raisonnable de les arrêter. Dans ma logique, ne pas transmettre la vie permet d'en jouir pleinement. (p. 95-96)
”
”
Mona Chollet (Sorcières : La puissance invaincue des femmes)
“
D’ailleurs la mort est toujours là ; n’est-elle pas partout sous les pieds de l’homme, qui la rencontre à chaque pas dans cette vie ? L’eau, le feu, la terre, tout la lui offre sans cesse ; il la voit partout dès qu’il la cherche, il la porte à son côté.
”
”
Alfred de Musset (La nuit vénitienne)
“
Tu hai una scatola con una misura e dalla vita prendi solo quello che sta in quella misura; tutto quello che ti capita di più grande e di più ingombrante lo lasci andare. Semplice. Non ti adatti e non vivi la vita per quello che ti offre, ma è la vita che diventa tale solo quando prende la tua misura.
”
”
Fabio Volo (Il tempo che vorrei)
“
Translations "Voulez-vous boire un verre, mademoiselle?" Would you like another drink, Miss? “Si vous comprenez, retrouvez-moi dans le placard dans dix minutes.” If you understand, meet me in the closet in ten minutes. “Je comprends. Et je décline votre offre.” I do understand. And I decline your offer.
”
”
Keri Lake (Nocticadia)
“
- Offre ton identité au Conseil, jeune apprentie.
La voix était douce, l’ordre sans appel.
- Je m’appelle Ellana Caldin.
- Ton âge.
Ellana hésita une fraction de seconde. Elle ignorait son âge exact, se demandait si elle n’avait pas intérêt à se vieillir. Les apprentis qu’elle avait discernés dans l’assemblée étaient tous plus âgés qu’elle, le Conseil ne risquait-il pas de la considérer comme une enfant ? Les yeux noirs d’Ehrlime fixés sur elle la dissuadèrent de chercher à la tromper.
- J’ai quinze ans.
Des murmures étonnés s’élevèrent dans son dos.
Imperturbable, Ehrlime poursuivit son interrogatoire.
- Offre-nous le nom de ton maître.
- Jilano Alhuïn.
Les murmures, qui s’étaient tus, reprirent. Plus marqués, Ehrlime leva une main pour exiger un silence qu’elle obtint immédiatement.
- Jeune Ellana, je vais te poser une série de questions. A ces questions, tu devras répondre dans l’instant, sans réfléchir, en laissant les mots jaillir de toi comme une cascade vive. Les mots sont un cours d’eau, la source est ton âme. C’est en remontant tes mots jusqu’à ton âme que je saurai discerner si tu peux avancer sur la voie des marchombres. Es-tu prête ?
- Oui.
Une esquisse de sourire traversa le visage ridé d’Ehrlime.
- Qu’y a-t-il au sommet de la montagne ?
- Le ciel.
- Que dit le loup quand il hurle ?
- Joie, force et solitude.
- À qui s’adresse-t-il ?
- À la lune.
- Où va la rivière ?
L’anxiété d’Ellana s’était dissipée. Les questions d’Ehrlime étaient trop imprévues, se succédaient trop rapidement pour qu’elle ait d’autre solution qu’y répondre ainsi qu’on le lui avait demandé. Impossible de tricher. Cette évidence se transforma en une onde paisible dans laquelle elle s’immergea, laissant Ehrlime remonter le cours de ses mots jusqu’à son âme, puisque c’était ce qu’elle désirait.
- Remplir la mer.
- À qui la nuit fait-elle peur ?
- À ceux qui attendent le jour pour voir.
- Combien d’hommes as-tu déjà tués ?
- Deux.
- Es-tu vent ou nuage ?
- Je suis moi.
- Es-tu vent ou nuage ?
- Vent.
- Méritaient-ils la mort ?
- Je l’ignore.
- Es-tu ombre ou lumière ?
- Je suis moi.
- Es-tu ombre ou lumière ?
- Les deux.
- Où se trouve la voie du marchombre ?
- En moi.
Ellana s’exprimait avec aisance, chaque réponse jaillissant d’elle naturellement, comme une expiration après une inspiration. Fluidité. Le sourire sur le visage d’Ehrlime était revenu, plus marqué, et une pointe de jubilation perçait dans sa voix ferme.
- Que devient une larme qui se brise ?
- Une poussière d’étoiles.
- Que fais-tu devant une rivière que tu ne peux pas traverser ?
- Je la traverse.
- Que devient une étoile qui meurt ?
- Un rêve qui vit.
- Offre-moi un mot.
- Silence.
- Un autre.
- Harmonie.
- Un dernier.
- Fluidité.
- L’ours et l’homme se disputent un territoire. Qui a raison ?
- Le chat qui les observe.
- Marie tes trois mots.
- Marchombre.
”
”
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
“
But remember that forgiveness too is a power. To beg for it is a power, and to withhold or bestow it is a power, perhaps the greatest" -Offred
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid’s Tale (The Handmaid's Tale, #1))
“
Un silenzio che non offre promesse continua a riempire lo spazio all'infinito.
”
”
Haruki Murakami (Sputnik Sweetheart)
“
L’humilité est l’autel sur lequel Dieu veut qu’on lui offre des sacrifices.
”
”
François de La Rochefoucauld
“
Ces scènes où l’un offre plus de son cœur qu’on ne lui demande, sont toujours pénibles
”
”
André Gide (Les Faux Monnayeurs (French Edition))
“
Pourquoi faut-il que ces projets charmants ne soient qu'un chimère de mon imagination, que la réalité ne m'offre au contraire que des privations douloureuses et indéfinies ?
”
”
Pierre Choderlos de Laclos (Les Liaisons dangereuses)
“
Et comme le désert n’offre aucune richesse tangible, comme il n’est rien à voir ni à entendre dans le désert, on est bien contraint de reconnaître, puisque la vie intérieure loin de s’y endormir s’y fortifie, que l’homme est animé d’abord par des sollicitations invisibles. L’homme est gouverné par l’Esprit. Je vaux, dans le désert, ce que valent mes divinités.
”
”
Antoine de Saint-Exupéry (Lettre à un otage)
“
My name isn't Offred, I have another name, which nobody uses now because it's forbidden. I tell myself it doesn't matter, your name is like your telephone number, useful only to others;
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale (The Handmaid's Tale, #1))
“
Un être réel, si profondément que nous sympathisions avec lui, pour une grande part est perçu par nos sens, c’est-à-dire nous reste opaque, offre un poids mort que notre sensibilité ne peut soulever.
”
”
Marcel Proust (A la recherche du temps perdu)
“
« Je t’aime, disait Cyril dans mes cheveux. Je lâche le droit, on m’offre une situation intéressante... un oncle... J’ai vingt-six ans, je ne suis plus un petit garçon, je parle sérieusement. Que dis-tu
”
”
Françoise Sagan (Bonjour tristesse)
“
Bisogna soddisfare i propri bisogni con quello che la natura ci offre, non con quello che subdolamente i capitalisti, trasformano tramite processi industriali, con il semplice scopo di trarre profitto e ingannare il prossimo.
”
”
Gero Marino (Jonathan Merris' manuscript)
“
La capacità di misurare e suddividere il tempo ci offre una quasi inesauribile fonte di consolazione. [...]
"Purtroppo sono occupatissimo fino alla fine del mese", dice il dirigente, appoggiandosi voluttuosamente alla guancia il ricevitore del telefono, mentre sfoglia col pollice l'agenda, e in quel momento i suoi occhi e la sua bocca tradiscono un senso di profonda sicurezza. Le pagine nitide suddivise per giorni e fitte di annotazioni che gli stanno di fronte sono la prova che nulla d'imprevisto, nessuna calamità del caso o del fato possono sorprenderlo da quel momento alla fine del mese. Distruzione e pestilenza sono state tenute a vada, e la stessa morte dovrà aspettare: lui è occupatissimo.
”
”
Richard Yates (Revolutionary Road)
“
Quand on apprend à aller vers les autres pour leur demander ce dont on a besoin, c'est tout un univers qui s'offre à nous. La vie, c'est s'ouvrir aux autres, pas se refermer sur soi. Tout ce qui permet de se connecter aux autres est positif.
”
”
Laurent Gounelle (L'homme qui voulait être heureux)
“
His brown eyes would roam around the various sentimental and artistic bric-a-brac present, and his own banal toiles (the conventionally primitive eyes, sliced guitars, blue nipples and geometrical designs of the day), and with a vague gesture toward a painted wooden bowl or veined vase, he would say "Prenez donc une des ces poires. La bonne dame d'en face m'en offre plus que je n'en peux savourer." Or: "Mississe Taille Lore vient de me donner ces dahlias, belles fleurs que j'exècre.
”
”
Vladimir Nabokov (Lolita)
“
Se remémorer
Un Plaisir qui nous fut Retiré -
Offre une Félicité comparable à un Meurtre -
Omnipotente - Aiguë -
Nous ne lâcherons pas le Poignard -
Car Nous aimons la Blessure
Que le Poignard Commémore - c'est Lui
Qui Nous rappelle que Nous avons péri -
”
”
Emily Dickinson (The Complete Poems of Emily Dickinson)
“
L'homme est, je le répète, le seul être auto-éducable de la planète. Il a entre ses mains tout pour devenir meilleur...ou se détruire. Pour grandir, il doit en permanence peser les conséquences de ses actes. Le capitalisme lui offre cet opportunité responsable.
”
”
François Michelin (Et pourquoi pas? (French Edition))
“
Che cos'è, in fondo, questa storia di Fantine? È la società che compera una schiava.
Da chi? Dalla miseria.
Dalla fame, dal freddo, dall'isolamento, dall'abbandono, dallo squallore. Doloroso mercato! Un'anima per un pezzo di pane: la miseria offre, la società accetta.
”
”
Victor Hugo (Les Misérables)
“
- Qu'y-a-t-il au sommet de la montagne ?
- Le ciel.
- Que dit le loup quand il hurle ?
- Joie, force et solitude.
- A qui s'adresse-t-il ?
- A la lune.
- Où va la rivière ?
- Remplir la mer.
- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.
- Es-tu vent ou nuage ?
- Je suis moi.
- Es-tu vent ou nuage ?
- Vent.
- Es-tu ombre ou lumière ?
- Je suis moi.
- Es-tu ombre ou lumière ?
- Les deux.
- Que devient une lame qui se brise ?
- Une poussière d'étoile.
- Que fais-tu devant une rivière que tu ne peux pas traverser ?
- Je le traverse.
- Que devient une étoile qui meurt ?
- Un rêve qui vit.
- Offre moi un mot.
- Silence.
- Un autre.
- Harmonie.
- Un dernier.
- Fluidité.
- L'ours et le chien se disputent un territoire, qui a raison ?
- Le chat qui les observe.
- Marie tes trois mots.
- Marchombre.
”
”
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
“
Il mondo là fuori", disse indicando l'orizzonte, "è una scuola, Dan. La vita è l'unico , vero insegnante. Ci offre molte esperienze, ma se l'esperienza da sola portasse saggezza e realizzazione, gli anziani sarebbero tutti felici, sarebbero tutti maestri illuminati. Bisogna scoprire le lezioni nascoste nelle esperienze.
”
”
Dan Millman (Way of the Peaceful Warrior: A Book That Changes Lives)
“
... quando un cristiano sente il desiderio di prendere un caffè, non è perché vuole bere un caffè, ma perché ha avvertito il bisogno di entrare di nuovo in contatto con l'umanità, e quindi deve interrompere il lavoro che stava facendo, invitare uno o più colleghi ad andare a prendersi il caffè insieme, camminare al sole fino al bar preferito, vincere una piccola gara con annessa colluttazione per chi offre i suddetti caffè, fare un complimento alla cassiera, due chiacchiere sportive con il barista ed il tutto senza dare nessuna istruzione sul tipo di caffè preferito, dal momento che un vero barista deve già conoscere il gusto del suo cliente.
”
”
Luciano De Crescenzo (Così parlò Bellavista. Napoli, amore e libertà)
“
Le délai est le raccourci du marchombre, jeune apprentie. Celui qui l’entraîne vers des lieux insoupçonnés, lui offre un temps d’avance sur ses adversaires et, souvent, lui sauve la vie.
Après la perception du détail, vient l’instant du choix. Si la réflexion s’appuie sur le doute, le choix en est exempt. Ses maîtres-mots sont pertinence et efficacité.
”
”
Pierre Bottero (Ellana, la Prophétie (Le Pacte des MarchOmbres, #3))
“
Nella nostra società essere povera, brutta e per giunta intelligente condanna a percorsi cupi e disillusi a cui è meglio abituarsi quanto prima. Alla bellezza si perdona tutto, persino la volgarità. E l’intelligenza non sembra più una giusta compensazione delle cose, una sorta di riequilibrio che la natura offre ai figli meno privilegiati, ma solo un superfluo gingillo che aumenta il valore del gioiello.
”
”
Muriel Barbery (The Elegance of the Hedgehog)
“
Your own skin like a map, a diagram of futility, crisscrossed with tiny roads that lead nowhere. Otherwise you live in the moment. Which is not where I want to be. But that’s where I am, there’s no escaping it. Time’s a trap, I’m caught in it. I must forget about my secret name and all ways back. My name is Offred now, and here is where I live. Live in the present, make the most of it, it’s all you’ve got.
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale)
“
We wait, the clock in the hall ticks, Serena lights another cigarette, I get into the car. It’s a Saturday morning, it’s a September, we still have a car. Other people have had to sell theirs. My name isn’t Offred, I have another name, which nobody uses now because it’s forbidden. I tell myself it doesn’t matter, your name is like your telephone number, useful only to others; but what I tell myself is wrong, it does matter.
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale)
“
My name isn’t Offred, I have another name, which nobody uses now because it’s forbidden. I tell myself it doesn’t matter, your name is like your telephone number, useful only to others; but what I tell myself is wrong, it does matter. I keep the knowledge of this name like something hidden, some treasure I’ll come back to dig up, one day. I think of this name as buried. This name has an aura around it, like an amulet, some charm that’s survived from an unimaginably distant past.
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale)
“
Notre relation pouvait s’envisager sous l’angle du profit. Il me donnait du plaisir et il me faisait revivre ce que je n’aurais jamais imaginé revivre. Que je lui offre des voyages, que je lui évite de chercher un travail qui l’aurait rendu moins disponible pour moi, me semblait un marché équitable, un bon deal, d’autant plus que c’est moi qui en fixais les règles. J’étais en position dominante et j’utilisais les armes d’une domination dont, toutefois, je connaissais la fragilité dans une relation amoureuse.
”
”
Annie Ernaux (Le jeune homme)
“
Qu’est-ce que c’est que cette histoire de Fantine ? C’est la société achetant une esclave. A qui ? A la misère. A la faim, au froid, à l’isolement, à l’abandon, au dénûment. Marché douloureux. Une âme pour un morceau de pain. La misère offre, la société accepte. La sainte loi de Jésus-Christ gouverne notre civilisation, mais elle ne la pénètre pas encore. On dit que l’esclavage a disparu de la civilisation européenne. C’est une erreur. Il existe toujours, mais il ne pèse plus que sur la femme, et il s’appelle prostitution.
”
”
Victor Hugo (Les Misérables: Roman (French Edition))
“
C'est un bocal de souvenirs, a-t-elle expliqué. Grâce à lui, tu te rappelleras les baisers qui t'ont rendue heureuse, ceux auxquels tu voudras repenser quand tu seras vieille, comme moi. Les plus beaux. Ceux qui t'ont fait sourire. Chaque fois que le garçon que tu aimes t'offre un baiser, ouvre le bocal et attrape un cœur. Ecris l'endroit où il t'a embrassée. Quand tu seras grand-mère, tu raconteras tes aventures à tes petits-enfants, comme je l'ai fait avec toi. Tu auras un bocal à trésors avec les mille plus beaux baisers de ta vie.
”
”
Tillie Cole (A Thousand Boy Kisses (A Thousand Boy Kisses, #1))
“
Bien entendu, cette fidelité aux impressions premières, et purement physiques, retrouvées à chaque fois auprès de mes amies, ne concernait pas que les traits de leur visage puisque on a vu que j'étais aussi sensible à leur voix, plus troublante peut-être, (car elle n'offre pas seulement les mêmes surfaces singulières et sensuelles que lui, elle fait partie de l'abîme inaccessible qui donne le vertige des baisers sans espoir) leur voix pareille au son unique d'un petit instrument où chacune se mettait tout entière et qui n'était qu'à elle.
”
”
Marcel Proust (In the Shadow of Young Girls in Flower)
“
My name isn't Offred, I have another name, which nobody uses now because it's forbidden. I tell myself it doesn't matter, your name is like your telephone number, useful only to others; but what I tell myself is wrong, it does matter. I keep the knowledge of this name like something hidden, some treasure I'll come back to dig up, one day. I think of this name as buried. This name has an aura around it, like an amulet, some charm that's survived from an unimaginably distant past. I lie in my single bed at night, with my eyes closed, and the name floats there behind my eyes, not quite within reach, shining in the dark. It's
”
”
Margaret Atwood (The Handmaid's Tale (The Handmaid's Tale, #1))
“
En ce qui me concerne, je suis végétarienne à quatre-vingt-quinze pour cent. L'exception principale serait le poisson, que je mange peut-être deux fois par semaine pour varier un peu mon régime et en n'ignorant pas, d'ailleurs, que dans la mer telle que nous l'avons faite le poisson est lui aussi contaminé. Mais je n'oublie surtout pas l'agonie du poisson tiré par la ligne ou tressautant sur le pont d'une barque. Tout comme Zénon, il me déplaît de "digérer des agonies". En tout cas, le moins de volaille possible, et presque uniquement les jours où l'on offre un repas à quelqu'un ; pas de veau, pas d'agneau, pas de porc, sauf en de rares occasions un sandwich au jambon mangé au bord d'une route ; et naturellement pas de gibier, ni de bœuf, bien entendu.
- Pourquoi, bien entendu ?
- Parce que j'ai un profond sentiment d'attachement et de respect pour l'animal dont la femelle nous donne le lait et représente la fertilité de la terre. Curieusement, dès ma petite enfance, j'ai refusé de manger de la viande et on a eu la grande sagesse de ne pas m'obliger à le faire. Plus tard, vers la quinzième année, à l'âge où l'on veut "être comme tout le monde", j'ai changé d'avis ; puis, vers quarante ans, je suis revenue à mon point de vue de la sixième année.(p. 288)
”
”
Marguerite Yourcenar (Les Yeux ouverts : Entretiens avec Matthieu Galey)
“
L'attore elude i terrori della creazione, poiché gli si offre bell'e fatto un universo immaginario nel quale ha un posto riservato; si mette in carne e ossa di fronte a un pubblico di carne ed ossa; ridotto alla parte dello specchio, questo gli rimanda docilmente la sua immagine; sulla scena egli è sovrano ed esiste realmente: si sente veramente sovrano. Mio padre provava un piacere tutto particolare a truccarsi: attaccandosi parrucca e favoriti si faceva sparire, ed evitava in tal modo qualunque confronto. Né signore né plebeo, questa indeterminatezza diventava plasticità; avendo radicalmente cessato d'essere, egli diventava chiunque: li sorpassava tutti.
”
”
Simone de Beauvoir (Memoirs of a Dutiful Daughter)
“
L'uomo costruisce case perché è vivo ma scrive libri perché si sa mortale. Vive in gruppo perché è gregario, ma legge perché si sa solo. La lettura è per lui una compagnia che non prende il posto di nessun'altra, ma che nessun'altra potrebbe sostituire. Non gli offre alcuna spiegazione definitiva sul suo destino ma intreccia una fitta rete di connivenze tra la vita e lui. Piccolissime, segrete connivenze che dicono la paradossale felicità di vivere, nel momento stesso in cui illuminano la tragica assurdità della vita. Cosicché le nostre ragioni di leggere sono strane quanto le nostre ragioni di vivere. E nessuno è autorizzato a chiederci conto di questa intimità.
”
”
Daniel Pennac (Comme un roman)
“
Forse ognuno di noi ha un giardino dell'Eden, non lo so; ma riusciamo appena a intravedere il giardino che già appare la spada fiammeggiante. Dopodichè, forse, la vita offre solo la possibilità di scegliere fra il ricordare il giardino e dimenticarlo, Una cosa o l'altra: ci vuole forza per ricordare, ci vuole un altro tipo di forza per dimenticare, ci vuole un eroe per fare le due cose insieme. Chi ricorda corteggia la pazzia attraverso il dolore, il dolore dell'eterno ritorno alla morte della propria innocenza; chi dimentica corteggia un altro tipo di follia, la follia della negazione del dolore e dell'odio per l'innocenza; e il mondo si divide per lo più tra pazzi che ricordano e pazzi che dimenticano. Gli eroi sono rari.
”
”
James Baldwin (Giovanni’s Room)
“
En outre, puisque leur corps offre aux femmes la possibilité de porter un enfant, la Nature veut également que ce soit à elles de changer les couches de ladite ou dudit enfant après sa naissance, de prendre les rendez-vous chez le pédiatre et aussi, tant qu'on y est, de laver le sol de la cuisine, de faire les lessives et de penser à racheter du papier hygiénique pendant les vingt-cinq années qui suivent. Cela s'appelle l' "instinct maternel". Oui, la Nature commande très précisément cela, et pas, par exemple, que la société, pour les remercier d'assumer la plus grosse part dans la perpétuation de l'espèce, mette tout en œuvre pour compenser les inconvénients qui en découlent pour elles ; mais alors pas du tout. Si vous avez compris cela, c'est que vous avez mal écouté la Nature.
”
”
Mona Chollet (Sorcières : La puissance invaincue des femmes)
“
«Parlami.»
Riesco a dirlo così piano che non sono sicuro che mi abbia sentito, finché non sento le sue labbra distendersi in un sorriso sui miei addominali.
«Travis, devi essere dannatamente malato per chiedermi una cosa simile.»
La sua voce grave mi fa rabbrividire. È Mack, lui, con la sua bella bocca da cattivo ragazzo, la sua voce grave e calda che richiama il sesso. Scende sui miei addominali e la sua lingua continua a uccidermi dolcemente tra un bacio e l’altro, mi lecca l’ombelico e continua quello che sta facendo, facendomi impazzire.
Vorrei toccarlo anche io, ma le mie mani sono inerti, il mio corpo è privo di energia e solo Mack e le sue carezze riescono a ravvivarmi. La sua bocca mi scivola sul petto, lecca ogni centimetro del mio corpo a sua disposizione e il suo sedere, il suo magnifico sedere si strofina sul mio cazzo già duro e dolorante a sentirlo così vicino, e tuttavia troppo lontano. Si raddrizza, sento i rumori dei suoi vestiti che cadono al suolo, poi ritorna su di me. Il dolore è sempre là, ma lui è riuscito a relegarlo in secondo piano, dietro tutto quel desiderio accumulato tra noi e il piacere che mi offre. Probabilmente dovrei respingerlo. Sì, dovrei proprio farlo se ne fossi capace, ma anche se fossi pienamente lucido, lo lascerei fare perché è semplicemente troppo bello. Di solito non faccio troppi preliminari, non in questo modo, non con tanta dolcezza da essere quasi doloroso aspettare la prossima carezza o la prossima sensazione che scatenerà la sua bocca su di me. Mi scopro ad apprezzare questo suo modo di fare, perché è Mack e anche se può essere focoso, è anche molto tenero e dolce
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Amheliie (Road)
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Curieusement, comme une compensation, je suis de plus en plus sensible à la beauté des choses, les toutes petites merveilles et les grands spectacles s'unissant pour me mettre les larmes aux yeux : le bleu des plumbagos, le vol des grues cendrées dans Le Peuple migrateur, le rosier nommé Cézanne planté l'an dernier sans y croire dans un coin peu propice et qui m'offre sa première rose bigarrée rouge et jaune en novembre quand je ne l'espérais plus, juste pour me dire : « Tu vois ! » Un bateau de pêche qui rentre au port, la coque si bien taillée qu'elle ne laisse presque aucun sillage sur l'eau, le vieux marin debout à la barre, son chien dressé à l'avant faisant l'important comme une figure de proue... et puis la chapelle de la baie des Trépassés et son calvaire de granit usé par les tempêtes et par les larmes des veuves.
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Benoîte Groult (La Touche étoile)
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Ah! che imprudenza sposarsi!... Che follia legare la propria vita, unica e preziosa, a quella di una donna!... «Che cosa mi offre questa specie di calma e spenta fortuna che si chiama amore felice?... Manca al mio essere un nutrimento più aspro e saporito. Mi sono sforzato per anni di pensare solo a Simone, ad Anna Maria... Ma a me, me, chi pensa a me?... La parola divina: essere uniti, essere uno in una sola carne...
Un sogno che l'amore non può conseguire, malgrado tutte le promesse!...
Resta solo la coscienza dolorosa e implacabile dei pensieri e dei desideri dell'altro, ai quali si oppongono, in una sorta di impeto feroce, i propri desideri, i propri pensieri, estranei e ostili...».
Rimuginava con foga: «Se almeno avessimo il coraggio di essere schietti!... Che m'importa di questa donna, mia moglie?... Ah! non c'è altro che la propria vita, il proprio cuore... Sono questi moti di pietà a consumarci».
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Irène Némirovsky (Un amore in pericolo)
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Quant à l'Amérique, si bruyamment multiculturaliste, elle offre l'image d'un mode de vie effroyablement homogène, qu'il s'agisse de mœurs familiales, de style architectural ou d'habitudes alimentaires. Toute différence concrète semble engendrer un réflexe de peur, et doit être strictement cataloguée pour être acceptée. Seule l'hypothèse d'une hétérophobie fondamentale des sociétés différentialistes permet d'expliquer l'hystérie américaine devant une poignée de sympathisants communistes à l'époque du maccarthysme, le besoin américain de catégoriser les homosexuels pour les accepter, le refus typiquement américain du film étranger qui doit être re-tourné selon des normes locales pour être présenté à une population qui s'inquiète de la moindre différence culturelle objective. Toute différence est une menace dans ce monde uù chacun se sent d'autant plus fragile qu'il n'est pas, au niveau inconscient, sûr d'être semblable à tous.
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Emmanuel Todd (Le Destin Des Immigrés: Assimilation Et Ségrégation Dans Les Démocraties Occidentales)
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La Solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second, de ne pas être avec les autres. On appréciera hautement ce dernier si l'on réfléchit à tout ce que le commerce du monde apporte avec soi de contraintes, de peines et même de dangers. "Tout notre malheur vient de ne pouvoir être seuls", a dit La Bruyère.
La sociabilité appartient aux penchants dangereux et pernicieux, car elle nous met en contact avec des êtres qui en grande majorité sont moralement mauvais et intellectuellement bornés ou détraqués. L'homme insociable est celui qui n'a pas besoin de tous ces gens-là. Avoir suffisamment en soi pour pouvoir se passer de société est déjà un grand bonheur, par la même que presque tous nos mauvais dérivent de la société, et que la tranquilité d'esprit qui, après la santé, forme l'essentiel de notre bonheur, y est mise en péril et ne peut exister sans de longs moments de solitude.
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Arthur Schopenhauer
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Le juge d'instance est l'équivalent pour la justice du médecin de quartier. Loyers impayés, expulsions, saisies sur salaire, tutelle des personnes handicapées ou vieillissantes, litiges portant sur des sommes inférieures à 10 000 euros - au-dessus, cela relève du tribunal de grande instance, qui occupe la partie noble du Palais de justice. Pour qui a fréquenté les assises ou même la correctionnelle, le moins qu'on puisse dire est que l'instance offre un spectacle ingrat. Tout y est petit, les torts, les réparations, les enjeux. La misère est bien là, mais elle n'a pas tourné à la délinquance. On patauge dans la glu du quotidien, on a affaire à des gens qui se débattent dans des difficultés à la fois médiocres et insurmontables, et le plus souvent on n'a même pas affaire à eux car ils ne viennent pas à l'audience, ni leur avocat parce qu'ils n'ont pas d'avocat, alors on se contente de leur envoyer la décision de justice par lettre recommandée, qu'une fois sur deux ils n'oseront pas aller chercher. (p.175)
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Emmanuel Carrère (D'autres vies que la mienne)
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La jalousie ne m'est pas un sentiment inconnu, il est néanmoins très éloigné de moi. Je ne connais pas la possessivité, n'estimant pas qu'on dispose de prérogatives sur les êtres, je ne suis pas à l'aise avec la notion même de propriété. Je respecte au plus haut point la liberté de chacun (probablement parce que je ne supporterais pas qu'on entame la mienne). Je suis capable aussi, me semble-t-il, de discernement, et même de détachement. En tout cas, ce sont des qualités qu'on m'attribue, même à cet âge-là. Généralement, je ne me comporte pas en envieux et j'ai toujours trouvé avilissante l'agressivité hideuse des mégères.
Sauf que tous mes beaux principes s'écroulent en une seconde, la seconde de la jeune fille sautant au cou de Thomas. Parce que cette scène témoigne d'une vie vécue en dehors de moi. Et me renvoie au vide, à l'inexistence de la façon la plus cruelle. Parce qu'elle montre ce qui m'est dissimulé habituellement. Parce qu'elle raconte le charme du garçon ténébreux et le nombre des tentatives qui doivent se produire afin de s'en approcher. Parce qu'elle offre une alternative au garçon déboussolé, tiraillé. En réalité, je ne supporte pas l'idée qu'on pourrait me le ravir. Que je pourrais le perdre. Je découvre – pauvre imbécile – la morsure du sentiment amoureux.
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Philippe Besson (« Arrête avec tes mensonges »)
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La misère est ici une matière, me dit Gérard. Je suis étonné de l'accepter comme tout le monde. Avant de m'y intégrer complètement, le ressentiment contre les spoliateurs m'étouffait. Je ne rêvais plus que d'explosifs et de sabotages au risque d'en périr, avec même l'espoir d'en périr. Mais lorsque je rejoignais les miens, tout cela se dissipait. Je ne suis pas dupe de moi-même : fils d'officier supérieur, bien pouvur en diplômes, mon choix est un artifice, un luxe inverse. Quelqu'un m'a dit que les nantis peuvent en plus s'offrir de la bonne conscience comme on s'offre un vêtement de soie ou une pierre précieuse. Il n'a pas tout à fait tort. Je ne sais qu'une chose avec clarté : je n'accepte pas le monde tel qu'il est. J'ai en moi, de ce fait, une insurrection permanente avec laquelle je dois composer. Dans mon labyrinthe, trois issues : la première, faire ce pour quoi j'ai été programmé : bon salaire, petite famille, l'ordre !?... Deuxième issue : la révolte ouverte dont je sens les prémices en sourde germination. J'apparaîtrai alors comme porteur d'idées rouges et il n'y a pas de pire répression que celle qui vous catalogue, elle vous enferme dans votre casier et c'est de nouveau l'ordre. Troisième issue : la sublimation, on est secourable. Dans le naufrage général, on prête un coin de son épave à d'autres pour une idée censée transcender, cela est aussi une cohérence, j'y trouve mon compte, faute de mieux. Je viens aux hommes dont je m'occupe pour être aidé. C'est du troc, voilà tout.
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Pierre Rabhi (Du Sahara aux Cévennes : Itinéraire d'un homme au service de la Terre-Mère)
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Persino in questo paese relativamente libero, gli uomini, nella maggior parte (per pura ignoranza ed errore), sono così presi dalle false preoccupazioni e dai più superflui e grossolani lavori per la vita, che non possono cogliere i frutti più saporiti che questa offre loro: le fatiche eccessive cui si sottopongono hanno reso le loro dita impacciate e tremanti. In effetti, un uomo che lavora duramente non ha abbastanza tempo per conservare giorno per giorno la propria vera integrità: non può permettersi di mantenere con gli altri uomini i più nobili rapporti, perché il suo lavoro sarebbe deprezzato sul mercato; ha tempo solo per essere una macchina […]. Io mi aguzzai la vista con l’esperienza, e così mi appare evidente che la maggior parte di voi conduce una vita meschina e abbietta: siete sempre in bilico, tentando di entrare in affari e insieme di tirarvi fuori dai debiti […] vivendo, morendo, venendo sepolti sempre per mezzo di questo bronzo altrui; promettendo sempre “pagherò”, ripetendo “domani pagherò” e morendo oggi, insolventi; tentando di ottenere favori e credito in tutti i modi possibili (scartando solo quelli che implichino rischio di galera) cioè con la menzogna, la piaggeria, il voto […] arrivando ad ammalarvi per mettere da parte qualcosa per quando sarete ammalati […].
Talvolta mi meraviglio che si possa essere tanto superficiali, per così dire, da applicarsi a quella volgare ma piuttosto straniera forma di servitù chiamata Schiavismo Negro, quando vi sono padroni così astuti e così scaltri che riescono a tenere schiavi Nord e Sud […] ma la cosa peggiore, è essere negrieri di se stessi.
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Henry David Thoreau (Walden)
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Les Tantras, dans cette optique, estiment que le lien du secret, qui s’imposait autrefois pour les doctrines et les pratiques de la « Voie de la Main Gauche » à cause de leur caractère périlleux et de la possibilité d’abus, d’aberrations et de déformations, est périmé.
Le principe fondamental de l’enseignement secret, commun tant aux Tantras hindouistes qu’aux Tantras bouddhiques (ceux-ci définissant essentiellement le Vajrayâna), c’est la nature transformable du poison en remède ou « nectar » ; c’est l’emploi, à des fins de libération, des forces mêmes qui ont conduit ou qui peuvent conduire à la chute et à la perdition. Il est précisément affirmé qu’il faut adopter « le poison comme antidote du poison ». Un autre principe tantrique, c’est que « fruition » et « libération » (ou détachement, renoncement) ne s’excluent pas nécessairement, contrairement à ce que pensent les écoles unilatéralement ascétiques. On se propose comme but de réaliser les deux choses à la fois, donc de pouvoir alimenter la passion et le désir tout en restant libre. Un texte avait précisé qu’il s’agit d’une voie « aussi difficile que le fait de marcher sur le fil de l’épée ou de tenir en bride un tigre ».
(…)
De toute façon, à ceux qui penseraient que le tantrisme offre un commode alibi spirituel pour s’abandonner à ses instincts et à ses sens, il faudrait rappeler que tous ces courants supposent une consécration et une initiation préliminaires, le rattachement à une communauté ou chaîne (kula) d’où tirer une force protectrice, dans tous les cas une ascèse sui generis, une disciple énergique de maîtrise de soi chez celui qui entend se livre aux pratiques dont nous allons parler."
"Métaphysique du sexe", pp. 303-304
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Julius Evola (Eros and the Mysteries of Love: The Metaphysics of Sex)
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Gli scrittori di oggi, e ci sono anch'io fra quelli, hanno la tendenza a mettere in risalto l'avvilimento dello spirito, e Dio solo sa quanto spesso la cosa avvenga. Ma quando, qualche volta, questo non succede, è come se si accendesse un faro davanti a noi. E a tale proposito voglio dedicare un momento per spiegare come stanno le cose. A dispetto dei sorrisini provenienti dai sudisti della "Cintura delle Nevrosi" e dagli scrittori hard-boiled, sono convinto che i grandi- Platone, Lao-tsu, Buddha, Gesù, Paolo, oltre ai profeti ebrei- non siano arrivati fino a noi in forza della loro negatività. Chi scrive ha il dovere di incoraggiare, illuminare e dare sollievo alla gente. Se si può dire che la parola scritta sia in qualche modo servita allo sviluppo della specie e a un mezzo sviluppo della cultura, il suo contributo è consistito in questi: che una grande opera può dirsi tale se si offre come un bastone a cui si può appoggiare, una madre a cui ci si può rivolgere, la saggezza che corregge i passi falsi della follia, la forza che soccorre quando si è deboli e il coraggio che viene in aiuto quando si ha paura. Non saprei peraltro dire come si possa affrontare la realtà con un atteggiamento negativo o in preda alla disperazione e chiamare tutto questo letteratura. E' pur vero che siamo fragili, brutti, meschini e litigiosi, ma se quel che siamo fosse tutto qui, saremmo scomparsi dalla faccia della terra ormai da millenni. Questo oggi mi sento di dire, e lo voglio dire in modo chiaro, sì che non lo si debba dimenticare leggendo quanto di terribile e increscioso seguirà in questo libro; e perché il territorio a est dell'Eden non è l'Eden, questo certamente no, ma non si può nemmeno dire che si collochi a un'insuperabile distanza." Da il suo Journal of a Novel: The East of Eden Letters
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John Steinbeck
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- Je souhaite ne jamais te voir, répondit la Fadette très durement ; et n'importe quelle chose tu m'apporteras, tu peux bien compter que je te la jetterai au nez.
- Voilà des paroles trop rudes pour quelqu'un qui vous offre réparation. Si tu ne veux point de cadeau, il y a peut-être moyen de te rendre service et de te montrer par là qu'on te veut du bien et non pas du mal. Allons, dis-moi ce que j'ai à faire pour te contenter.
- Vous ne sauriez donc me demander pardon et souhaiter mon amitié ? dit la Fadette en s'arrêtant.
- Pardon, c'est beaucoup demander, répondit Landry, qui ne pouvait vaincre sa hauteur à l'endroit d'une fille qui n'était point considérée en proportion de l'âge qu'elle commençait à avoir, et qu'elle ne portait pas toujours aussi raisonnablement qu'elle l'aurait dû ; quant à ton amitié, Fadette, tu es si drôlement bâtie dans ton esprit, que je ne saurais y avoir grand'fiance. Demande-moi donc une chose qui puisse se donner tout de suite, et que je ne sois pas obligé de te reprendre.
- Eh bien, dit la Fadette d'une voix claire et sèche, il en sera comme vous le souhaitez, besson Landry. Je vous ai offert votre pardon, et vous n'en voulez point. À présent, je vous réclame ce que vous m'avez promis, qui est d'obéir à mon commandement, le jour où vous en serez requis. Ce jour-là, ce ne sera pas plus tard que demain à la Saint-Andoche, et voici ce que je veux : Vous me ferez danser trois bourrées après la messe, deux bourrées après vêpres, et encore deux bourrées après l'Angélus, ce qui fera sept. Et dans toute votre journée, depuis que vous serez levé jusqu'à ce que vous soyez couché, vous ne danserez aucune autre bourrée avec n'importe qui, fille ou femme. Si vous ne le faites, je saurai que vous avez trois choses bien laides en vous : l'ingratitude, la peur et le manque de parole. Bonsoir, je vous attends demain pour ouvrir la danse, à la porte de l'église.
Et la petite Fadette, que Landry avait suivie jusqu'à sa maison, tira la corillette et entra si vite que la porte fut poussée et recorillée avant que le besson eût pu répondre un mot.
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George Sand (La Petite Fadette)
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Cherchez en vous-mêmes. Explorez la raison qui vous commande d'écrire; examinez si elle plonge ses racines au plus profond de votre cour; faites-vous cet aveu : devriez-vous mourir s'il vous était interdit d'écrire. Ceci surtout : demandez-vous à l'heure la plus silencieuse de votre nuit; me faut-il écrire ? Creusez en vous-mêmes à la recherche d'une réponse profonde. Et si celle-ci devait être affirmative, s'il vous était donné d'aller à la rencontre de cette grave question avec un fort et simple "il le faut", alors bâtissez votre vie selon cette nécessité; votre vie, jusqu'en son heure la plus indifférente et la plus infime, doit être le signe et le témoignage de cette impulsion. Puis vous vous approcherez de la nature. Puis vous essayerez, comme un premier homme, de dire ce que vous voyez et vivez, aimez et perdez. N'écrivez pas de poèmes d'amour; évitez d'abord les formes qui sont trop courantes et trop habituelles : ce sont les plus difficiles, car il faut la force de la maturité pour donner, là où de bonnes et parfois brillantes traditions se présentent en foule, ce qui vous est propre. Laissez-donc les motifs communs pour ceux que vous offre votre propre quotidien; décrivez vos tristesses et vos désirs, les pensées fugaces et la foi en quelque beauté. Décrivez tout cela avec une sincérité profonde, paisible et humble, et utilisez, pour vous exprimer, les choses qui vous entourent, les images de vos rêves et les objets de votre souvenir. Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas; accusez-vous vous-même, dites-vous que vous n'êtes pas assez poète pour appeler à vous ses richesses; car pour celui qui crée il n'y a pas de pauvreté, pas de lieu pauvre et indifférent. Et fussiez-vous même dans une prison dont les murs ne laisseraient parvenir à vos sens aucune des rumeurs du monde, n'auriez-vous pas alors toujours votre enfance, cette délicieuse et royale richesse, ce trésor des souvenirs ? Tournez vers elle votre attention. Cherchez à faire resurgir les sensations englouties de ce vaste passé; votre personnalité s'affirmera, votre solitude s'étendra pour devenir une demeure de douce lumière, loin de laquelle passera le bruit des autres." (Lettres à un jeune poète)
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Rainer Maria Rilke (Letters to a Young Poet)
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SAINT-ANGE: Ascoltami dunque, Eugénie. È assurdo affermare che appena una figlia esce dal ventre di sua madre deve, da quel momento, diventare vittima della volontà dei suoi genitori, per vivere così fino all’ultimo respiro. Non è certo in un secolo come l’attuale, con la personalità e i diritti dell’uomo approfonditi da poco con tanta cura, che le ragazze debbano continuare a credersi schiave delle loro famiglie, quando è risaputo che i poteri di queste famiglie su di loro sono assolutamente chimerici.
Ora io mi domando se è giusto che una ragazza che comincia a capire e ragionare si sottometta a tali imposizioni. Non è insomma soltanto un pregiudizio che rinnova queste catene? Esiste nulla di più ridicolo del vedere una ragazza di quindici o sedici anni, bruciata dai desideri che è obbligata a dominare, tra tormenti peggiori di quelli dell’inferno, attendere che i suoi genitori, dopo aver reso la sua giovinezza disgraziata, si compiacciono di sacrificare anche la sua età matura, immolandola alla loro perfida cupidità e dandola sposa, suo malgrado, a uno che o non ha nulla per meritarsi il suo amore o ha tutto per meritarsi il suo odio?
E no, no Eugénie! certe catene saranno presto spezzate! Una volta raggiunta l’età della ragione, una ragazza deve essere libera di andar via di casa, dove avrà ricevuto un’educazione razionale, ed essere padrona, a quindici anni, di divenire quello che vuole! Si darà al vizio? E che importa? I servizi resi da una ragazza che acconsenta a fare la felicità di tutti quelli che si rivolgano a lei, non sono infinitamente più importanti di quelli che offre al suo sposo stando segregata? Il destino d’una donna è essere come una cagna o una lupa; deve appartenere a tutti quelli che la vogliono. Unirla a un solo uomo con l’assurda schiavitù d’un matrimonio significa andare chiaramente contro il destino che la natura le impone.
Speriamo che si aprano bene gli occhi e che, assicurando la libertà a tutti gli individui, non venga dimenticata quella delle infelici ragazze; ma se saranno tanto sfortunate da essere dimenticate, si mettano esse stesse al di sopra di ogni usanza e pregiudizio e spezzino coraggiosamente le ignominiose catene con cui si pretende di tenerle schiave! Allora sì che trionferanno sui costumi e le opinioni!
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Marquis de Sade (La Philosophie dans le boudoir)
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De cette assise sortent les spirales des liserons à cloches blanches, les brindilles de la bugrane rose, mêlées de quelques fougères, de quelques jeunes pousses de chêne aux feuilles magnifiquement colorées et lustrées ; toutes s’avancent prosternées, humbles comme des saules pleureurs, timides et suppliantes comme des prières. Au-dessus, voyez les fibrilles déliées, fleuries, sans cesse agitées de l’amourette purpurine qui verse à flots ses anthères presque jaunes ; les pyramides neigeuses du paturin des champs et des eaux, la verte chevelure des bromes stériles, les panaches effilés de ces agrostis nommés les épis du vent ; violâtres espérances dont se couronnent les premiers rêves et qui se détachent sur le fond gris de lis où la lumière rayonne autour de ces herbes en fleurs. Mais déjà plus haut, quelques roses du Bengale clairsemées parmi les folles dentelles du daucus, les plumes de la linaigrette, les marabous de la reine des prés, les ombellules du cerfeuil sauvage, les blonds cheveux de la clématite en fruits, les mignons sautoirs de la croisette au blanc de lait, les corymbes des millefeuilles, les tiges diffuses de la fumeterre aux fleurs roses et noires, les vrilles de la vigne, les brins tortueux des chèvrefeuilles ; enfin tout ce que ces naïves créatures ont de plus échevelé, de plus déchiré, des flammes et de triples dards, des feuilles lancéolées, déchiquetées, des tiges tourmentées comme les désirs entortillés au fond de l’âme. Du sein de ce prolixe torrent d’amour qui déborde, s’élance un magnifique double pavot rouge accompagné de ses glands prêts à s’ouvrir, déployant les flammèches de son incendie au- dessus des jasmins étoilés et dominant la pluie incessante du pollen, beau nuage qui papillote dans l’air en reflétant le jour dans ses mille parcelles luisantes ! Quelle femme enivrée par la senteur d’Aphrodise cachée dans la flouve, ne comprendra ce luxe d’idées soumises, cette blanche tendresse troublée par des mouvements indomptés, et ce rouge désir de l’amour qui demande un bonheur refusé dans les luttes cent fois recommencées de la passion contenue, infatigable, éternelle ? Mettez ce discours dans la lumière d’une croisée, afin d’en montrer les frais détails, les délicates oppositions, les arabesques, afin que la souveraine émue y voie une fleur plus épanouie et d’où tombe une larme ; elle sera bien près de s’abandonner, il faudra qu’un ange ou la voix son enfant la retienne au bord de l’abîme. Que donne-t-on à Dieu ? des parfums, de la lumière et des chants, les expressions les plus épurées de notre nature. Eh! bien, tout ce qu’on offre à Dieu n’était-il pas offert à l’amour dans ce poème de fleurs lumineuses qui bourdonnait incessamment ses mélodies au cœur, en y caressant des voluptés cachées, des espérances inavouées, des illusions qui s’enflamment et s’éteignent comme des fils de la vierge par une nuit chaude.
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Honoré de Balzac
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(...) la fonction du Musée, comme celle de la Bibliothèque, n'est pas uniquement bienfaisante. Il nous donne bien le moyen de voir ensemble, comme moments d'un seul effort, des productions qui gisaient à travers le monde, enlisées dans les cultes ou dans les civilisations dont elles voulaient être l'ornement, en ce sens il fonde notre conscience de la peinture comme peinture. Mais elle est d'abord dans chaque peintre qui travaille, et elle y est à l'état pur, tandis que le Musée la compromet avec les sombres plaisirs de la rétrospection. Il faudrait aller au Musée comme les peintres y vont, dans la joie sobre [78] du travail, et non pas comme nous y allons, avec une révérence qui n'est pas tout à fait de bon aloi. Le Musée nous donne une conscience de voleurs. L'idée nous vient de temps à autre que ces œuvres n'ont tout de même pas été faites pour finir entre ces murs moroses, pour le plaisir des promeneurs du dimanche ou des « intellectuels » du lundi. Nous sentons bien qu'il y a déperdition et que ce recueillement de nécropole n'est pas le milieu vrai de l'art, que tant de joies et de peines, tant de colères, tant de travaux n'étaient pas destinés à refléter un jour la lumière triste du Musée. Le Musée, transformant des tentatives en « œuvres », rend possible une histoire de la peinture. Mais peut-être est-il essentiel aux hommes de n'atteindre à la grandeur dans leurs ouvrages que quand ils ne la cherchent pas trop, peut-être n'est-il pas mauvais que le peintre et l'écrivain ne sachent pas trop qu'ils sont en train de fonder l'humanité, peut-être enfin ont-ils, de l'histoire de l'art, un sentiment plus vrai et plus vivant quand ils la continuent dans leur travail que quand ils se font « amateurs » pour la contempler au Musée. Le Musée ajoute un faux prestige à la vraie valeur des ouvrages en les détachant des hasards au milieu desquels ils sont nés et en nous faisant croire que des fatalités guidaient la main des artistes depuis toujours. Alors que le style en chaque peintre vivait comme la pulsation de son cœur et le rendait justement capable de reconnaître tout autre effort que le sien, - le Musée convertit cette historicité secrète, pudique, non délibérée, involontaire, vivante enfin, en histoire officielle et pompeuse. L'imminence d'une régression donne à notre amitié pour tel peintre une nuance pathétique qui lui était bien étrangère. Pour lui, il a travaillé toute une vie d'homme, - et nous, nous voyons son œuvre comme des fleurs au bord d'un précipice. Le Musée rend les peintres aussi mystérieux pour nous que les pieuvres ou les langoustes. Ces œuvres qui sont nées dans la chaleur d'une vie, il les transforme en prodiges d'un autre monde, et le souffle qui les portait n'est plus, dans l'atmosphère pensive du Musée et sous ses glaces protectrices, qu'une faible palpitation à leur surface. Le Musée tue la véhémence de la peinture comme la bibliothèque, [79] disait Sartre, transforme en « messages » des écrits qui ont été d'abord les gestes d'un homme. Il est l'historicité de mort. Et il y a une historicité de vie, dont il n'offre que l'image déchue : celle qui habite le peintre au travail, quand il noue d'un seul geste la tradition qu'il reprend et la tradition qu'il fonde, celle qui le rejoint d'un coup à tout ce qui s'est jamais peint dans le monde, sans qu’il ait à quitter sa place, son temps, son travail béni et maudit, et qui réconcilie les peintures en tant que chacune exprime l'existence entière, en tant qu'elles sont toutes réussies, - au lieu de les réconcilier en tant qu'elles sont toutes finies et comme autant de gestes vains.
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Merlau-Ponty
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Una recente statistica diceva che le donne forniscono 45 miliardi di ore di lavoro domestico contro i 43 miliardi di ore di lavoro salariato.
Il volume del lavoro domestico supera dunque di gran lunga il lavoro salariato. Se la società dovesse pagare quel lavoro è evidente che ciò aumenterebbe enormemente tutte le sue spese. È un grandissimo vantaggio per la società avere donne che fanno questo enorme lavoro per niente.
Come ottenere allora che la donna faccia questo lavoro? Bisogna condizionarla. Dato che è difficile convincerla che essa ha la vocazione di lavare i patti, si è trovato qualcosa di meglio.
Si esalta la maternità, perché la maternità offre il modo di tenere la donna in casa e di farle fare le faccende domestiche. Invece di dire alla bambina di due, tre o quattro anni: «Sei destinata a lavare i piatti» le si dice «Sei destinata ad essere madre»; le regalano bambole, si esalta la maternità, in modo che quando diventa una ragazza non pensa ad altro, pensa soltanto a sposarsi e ad avere bambini. La si è convinta che non sarà una donna completa se non avrà bambini. Quando una donna non ha figli, si dice: «Non è una vera donna», ma quando un uomo non ha figli non si dice: «Non è un vero uomo».
Bisogna dunque che la donna sia asservita alla maternità. Se almeno avesse la libertà di essere madre quando vuole, nella misura in cui lo vuole, pianificando le nascite dei figli, avrebbe molta piú libertà in tutti i campi. Potrebbe rivaleggiare con l’uomo sul piano professionale, non sarebbe per tutta la vita inchiodata in casa; e cosí si porrebbe il problema di perché non debba essere l’uomo a lavare i piatti.
Per evitare che ciò avvenga, bisogna dunque imporre la maternità alla donna e imporgliela suo malgrado. Per questa ragione da quando esiste la possibilità di controllare le nascite, non si è mai cercato di facilitarne la messa in pratica, al punto che in Francia attualmente c’è solo il 7 per cento di donne che si servono di metodi anticoncezionali. È anche per questo che il governo, in questo momento, sta ritirando tutte le sovvenzioni alla Pianificazione familiare, la sola organizzazione che si è occupata di informare le donne. Il governo, tuttavia, riconosce di non avere alcuna soluzione di ricambio; ed è una cosa molto grave. Non solo si sopprime la Pianificazione familiare e le si tolgono le possibilità di agire, ma non si prevede niente al suo posto. Si impedisce dunque alle donne di difendersi dal concepimento quando non lo desiderano. E cosí rimangono incinte loro malgrado.
Non resta allora altro che procurarsi l’aborto, e cosí fanno un milione di donne francesi ogni anno, malgrado questa legge che di fatto non impedisce niente e che quindi non ha alcun senso. Ogni tanto si dà ad essa un’apparenza di esistenza, accusando qualche donna, sempre scelta tra le piú diseredate, perché non si è mai vista la moglie di un magistrato, di un ministro o di un grande industriale seduta al posto in cui stanno le accusate di oggi.
Eppure si può essere sicuri che ci sono altrettanti aborti in quegli ambienti come negli altri. La legge opprime tutte le donne, anche quelle che sono privilegiate.
Nella mia vita ho visto arrivare a casa mia in lacrime non solo operaie o impiegate, ma donne borghesi che avevano denaro; una volta ho perfino aiutato la moglie di un grande direttore di banca. Nonostante tutto, le donne sono isolate; anche col denaro, non si hanno sempre gli indirizzi che occorrono e non si sa a chi rivolgersi.
Come dicevo in principio, si è inculcato nell’animo delle donne un tale senso di colpa, che l’aborto diviene per loro qualcosa di traumatizzante, mentre non lo sarebbe affatto se avvenisse in condizioni legali.
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Simone de Beauvoir (Quando tutte le donne del mondo...)
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La droga "tutto e nulla": ti prende tutto, e non ti lascia nulla. Ma il nulla che ti offre, il vuoto privo di sentimenti che ti elargisce, a volte è tutto ciò che desideri.
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Gregory David Roberts (Shantaram)
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Alla bellezza si perdona tutto, persino la volgarità. E l'intelligenza non sembra più una giusta compensazione delle cose, una sorta di riequilibrio che la natura offre ai meno privilegiati, ma solo un superfluo gingillo che aumenta il valore del gioiello. La bruttezza, invece, di per sé è sempre colpevole, e io ero già votata a quel tragico destino, reso ancora più doloroso, se si pensa che non ero affatto stupida.
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Muriel Barbery (The Elegance of the Hedgehog)
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Seguendo un meccanismo inconscio, gli adulti hanno fatto di tutto per asportare il futuro dal panorama dei figli. In questo modo essi riescono a raggiungere uno scopo per loro fondamentale: sentirsi essenziali, ritagliarsi un ruolo salvifico. Fintanto che un figlio sarà dipendente dai genitori, gli adulti potranno illudersi di non invecchiare. Un penoso patto faustiano: l'adulto si offre al giovane come tutor, come semplificatore, mediatore, finanziatore, e in cambio ottiene che il giovane rinunci alla libertà, alla felicità.
Pur di assecondare questo patto diabolico, si trasforma la felicità in un optional, in una merce da baratto, in un desiderio comprimibile e secondario. Si educa un ragazzo a pensare che sia più importante usufruire di una buona elargizione di denaro piuttosto che della libertà per immaginare e costruire il proprio domani. E' doloroso pensare che un giovane rinunci ai suoi desideri, ai sogni, per patteggiare sulla propria sopravvivenza.
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Paolo Crepet (Impara a essere felice)
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laver.” “Là où le cœur est, les pieds n'hésitent pas à y aller.” “Lorsque tu offres un pagne à ta belle-mère, ne lui dit pas que c'est que c'est pour couvrir ses fesses.” “Celui
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Frédéric Deltour (PROVERBES ET CITATIONS PHILOSOPHIQUES, CITATIONS SAGESSE ET PENSEE POSITIVE.: Citations Bouddhiste et Proverbes Africains, JESUS, BOUDDHA, SOCRATE ou DALAI-LAMA... ... PROVERBES FRANÇAIS... t. 1) (French Edition))
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…la vita si offre alla manifestazione di ciò che in verità ognuno è dentro di sé …ogni giorno è una meravigliosa scoperta della forma che assume l’espressione del Sé …attimo dopo attimo, respiro dopo respiro, … infinitamente.”
Simonetta Farnesi
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Simonetta Farnesi
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C'est alors que Samilia descendit de cheval et s'avança vers Sango Kerim. Il était blême. Il ne pouvait croire qu'elle était là. Devant lui.
- Ne souris pas en ton âme, Sango Kerim, lui dit-elle, car c'est le malheur qui se présente à toi. Si tu m'offres l'hospitalité de ton campement, il n'y aura plus de trêve. La guerre sera féroce. Et Kouame, comme un sanglier furieux, n'aura de cesse qu'il ne t'ouvre le ventre et ne fourrage tes viscères. Il me l'a dit. Et il faut le croire. Je me présente à toi et te demande l'hospitalité mais je ne serai pas ta femme. Pas avant que cette guerre ne s'achève. Je serai là. Je partagerai ces instants avec toi. Je veillerai sur toi, mais tu ne pourras jouir de moi avant que tout cela soit fini. Tu le vois, Sango Kerim, c'est le malheur qui se présente à toi et te demande l'hospitalité. Tu peux me chasser. Il n'y aurait pas de honte à cela. Cela serait même le geste d'un grand roi car tu sauverais ainsi la vie de milliers d'hommes.
Sango Kerim s'agenouilla et baisa la terre qui était entre lui et Samilia. Puis, en regardant cette femme avec le désir de toutes ces années accumulées, il lui dit :
- Ce campement est à toi. Tu y régneras comme ton père régnait sur Massaba. Je t'offre mon armée. Je t'offre mon corps. Et chacune de mes pensées. Et si tu t'appelles malheur, alors oui, je veux étreindre le malheur tout entier et ne vivre que de cela.
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Laurent Gaudé (La Mort du roi Tsongor)
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Che un delitto si offra agli inquirenti come un quadro i cui elementi materiali e, per così dire, stilistici consentano, se sottilmente reperiti e analizzati, una sicura attribuzione, è corollario di tutti quei romanzi polizieschi cui buona parte dell'umanità si abbevera. Nella realtà le cose stanno però diversamente: e i coefficienti dell'impunità e dell'errore sono alti non perché (o non soltanto, o non sempre) è basso l'intelletto degli inquirenti, ma perché gli elementi che un delitto offre sono di solito assolutamente insufficienti. Un delitto, diciamo, commesso o organizzato da gente che ha tutta la buona volontà di contribuire a tenere alto il coefficiente di impunità.
Gli elementi che portano a risolvere i delitti che si presentano con carattere di mistero o di gratuità sono la confidenza diciamo professionale, la delazione anonima, il caso. E un po', soltanto un po', l'acutezza degli inquirenti.
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Leonardo Sciascia (To Each His Own)
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Se state leggendo queste parole è perché avete deciso di intraprendere questo viaggio insieme ai protagonisti e vi dirò che non ve ne pentirete, perché riderete, soffrirete, vi arrabbierete e alla fine, in fondo al cuore, avrete imparato una lezione importante. Ogni esperienza che la vita ci offre, ci regala emozioni. Non chiudiamoci a riccio davanti a niente e a nessuno. Apprezziamo ogni singolo istante del nostro tempo, perché è prezioso e non torna indietro.
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Amheliie & Maryrhage (La strada)
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I read about that in introduction to psychology; that, and the chapter on caged rats who'd give themselves electric shocks for something to do. And the one on the pigeons, trained to peck a button that made a grain of corn appear. Three groups of them: the first got one grain per peck, the second one grain every other peck, the third was random. When the man in charge cut off the grain, the first group gave up quite soon, the second group a little later. The third group never gave up. They'd peck themselves to death, rather than quit. Who knew what worked?”
― Offred, The Handmaid's Tale
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Margaret Atwood (The Handmaid's Tale)
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Quoi de plus pénible, de plus profondément misérable que la condition d'un homme tel que, si l'on passe en revue ses oeuvres depuis l'instant où il s'éveille jusqu'au moment où il se rendort, on n'en trouve pas une seule qui n'ait pour fin quelqu'une de ces choses sensibles et viles : accumulation de richesses, recherche d'un plaisir, satisfaction d'une passion, assouvissement d'une colère, acquisition d'un rang qui lui offre la sécurité, accomplissement d'un acte religieux dont il tire vanité oui qui protège sa tête ? Ce ne sont là ténèbres sur ténèbres au-dessus d'une mer profonde "et aucun de vous n'en réchappe ; c'est un arrêt prononcé, de la part de son Seigneur
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Ibn Tufail (Le Philosophe autodidacte (La Petite Collection t. 248) (French Edition))
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Credo che per "entrare" nei luoghi il giornalista debba ascoltare la strada, cioè le voci deboli distanti dai riflettori dei media. Per farlo bene, deve accettare alcune regole di comportamento. Primo: sparire, mescolandosi alla gente se possibile fingendosi di non essere giornalista. Secondo: condividere, cioè dare qualcosa di suo - anche un semplice racconto - per trasformare l'intervista in un rapporto di scambio. Terzo: viaggiare lentamente per attraversare le periferie del mondo minore. Solo così saprà avvertire le mutazioni lunghe e non farsi sorprendere dai deragliamenti improvvisi della modernità.
La vecchia bicicletta consente tutto questo. Essa è dunque uno straordinario strumento di reportage. Ti immerge nel contesto, ignorato da questo giornalismo cieco, fatto solo di primi piani. È anche una macchina dei pensieri, che offre al tuo scrivere il ritmo giusto dell'andare. È un mantra che rende il racconto più musicale, dunque ascoltabile.
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Paolo Rumiz (Tre uomini in bicicletta)
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of them (pron. used with expressions of quantity) panne d’essence (f.) : panne d’essence station-service (f.) : petrol station, gas station Louis trouve que Melba exagère˚. Ce n’est pas la haute saison. Tous les hôtels ne sont pas complets. Mais il connaît Melba : quand elle est fatiguée, elle s’inquiète facilement˚. Un panneau annonce une "auberge-château". C’est à un kilomètre. Louis dit, enthousiaste : « Un château, c’est magnifique ! J’aime bien cette idée. Ma chérie, je t’offre˚ une nuit˚ dans un château ! » exagérer : to exaggerate facilement : easily offrir : to give, to offer nuit (f.) : night Plus loin, il y a un autre panneau : il faut tourner à gauche. La route est très sinueuse
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Sylvie Lainé (Voyage à Marseille, an easy French story)
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Même si le marché Jean-Talon est un bazar fantôme à cette heure, je tombe sur un distributeur automatique à poèmes. Incroyable. Je ne savais même pas que ça existait. Cadeau du ciel. Éclairé par un halo de lune, je peine à lire ce qu'il m'offre : poèmes pour un enterrement de vie de garçon, poèmes pour un décès, poèmes pour l'indépendance d'une nation, poèmes trois fois par jour, poèmes en poudre, poèmes pour la résolution du conflit israélo-palestinien, etc. Alléluia : poèmes pour reconquérir une femme.
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Francis Juteau (Montréal insomniaque)
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La nuit offre plus de raisons d'espérer que le jour. Quand le sable glisse sur nos paupières, nous devenons des étoiles, dont le royaume s'étend du crépuscule à l'aube. L'aurore est une sentence et le soleil, le geôlier de nos prisons.
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Anthelme Hauchecorne (Journal d'un marchand de rêves)
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La decostruzione non offre un sistema di valori chiari con cui ordinare quel che si deve o non si deve fare; non serve a separare il bene dal male e ancor meno i buoni dai cattivi. È uno sguardo sempre imperfetto, mai totalizzante, che non sceglie una determinata opzione perché è la migliore secondo un parametro infallibile, ma solo perché c’è sempre l’urgenza di prendere decisioni. Non possiamo sospendere il mondo finché non sappiamo cosa fare: bisogna continuare a vivere e a sbagliarci, e vedere cosa scaturisce dalle decisioni sbagliate.
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. Lo sguardo decostruttivo propone di rivedere le nostre pratiche, mettere in discussione i vincoli più stretti e le convinzioni più radicate. E non si tratta di pensare che “risolveremo il problema”, che da un momento all’altro troveremo la soluzione, che sapremo cosa fare: la decostruzione è il bisogno di continuare una conversazione che non ha fine.
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Tamara Tenenbaum (El fin del amor: Amar y follar en el siglo XXI)
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Le Poème. De quels profonds venu? S'il sanctionne en effet une pensée poétique et l'incarne, toute poétique aujourd'hui n'est-elle pas juste et lourde de concevoir et d'activer l'intrication totale des diverses poétiques du monde? Il n'y a pas un poème qui donne, il n'y a pas poème qui résurne. La poétique est vrillée à l'énorme encan où le monde enfin réuni et divers se vend, s'offre, se rassemble. La poétique perce au profond (n'en remonte pas indistincte), exige de se nier là où elle affirme ; d'une poétique des poétiques du monde il ressort une antipoétique (une négation de l'Un dans le champ du Divers). Le poème est l'outil poétique de l'Un. Le bruit du poème aujourd'hui est donné dans un autre bruit : cette voix totale, armée, niante, reliante. Le poème est un moment de la voix, il ne se pose. C'est un pan du tout, qui ne se devale pas seul. Je peux dépasser le poème, si ma voix est soutenue de l'énorme balan, si je consens aux densités de perfection que le poème imposait; si, le quittant, je tends à y venir.
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Édouard Glissant (Poetic Intention)
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Rispetto a qualunque altro formato, il metaverso offre una ricchezza di significato (semantica) e di segni (semiotica) imparagonabile a qualsiasi altro mezzo comunicativo. Grazie alla sua immersività, è possibile azzerare la distanza tra il punto di vista di chi voglio raggiungere e il punto di vista che gli voglio far conoscere.
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Simone Puorto (Hotel Distribution 2050. (Pre)visioni sul futuro di hotel marketing e distribuzione alberghiera)
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coïncider /kɔɛ̃side/ vi [figures, dates, événements, idées, dépositions] to coincide (avec "with"); [goûts] to be similar (avec "with") • faire ~ l'offre et la demande | to make supply and demand match
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Synapse Développement (Oxford Hachette French - English Dictionary (French Edition))
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C’est bien peu, mais j’aime lire le roman que le roi a déposé sur la table de chevet avant de partir. Cela me procure la sensation de pénétrer ses pensées et ses rêves. Il ne lit jamais les livres que je lui offre. Il dit qu’il n’a pas le temps. Il n’a que faire de pénétrer mes rêves, il sait qu’il les habite déjà.
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Elizabeth Lemay (Daddy Issues (French Edition))
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Gli uomini sono artefici del proprio destino: possono commettere sempre gli stessi errori, possono fuggire costantemente da ciò che desiderano, e che magari la vita gli offre in modo generoso; oppure possono abbandonarsi al destino e lottare per i propri sogni accettando il fatto che si presentano sempre nel momento giusto.
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Paulo Coelho (L' Alchimista)
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La decostruzione non offre un sistema di valori chiari con cui ordinare quel che si deve o non si deve fare; non serve a separare il bene dal male e ancor meno i buoni dai cattivi. È uno sguardo sempre imperfetto, mai totalizzante, che non sceglie una determinata opzione perché è la migliore secondo un parametro infallibile, ma solo perché c’è sempre l’urgenza di prendere decisioni. Non possiamo sospendere il mondo finché non sappiamo cosa fare: bisogna continuare a vivere e a sbagliarci, e vedere cosa scaturisce dalle decisioni sbagliate.
[…]
Lo sguardo decostruttivo propone di rivedere le nostre pratiche, mettere in discussione i vincoli più stretti e le convinzioni più radicate. E non si tratta di pensare che “risolveremo il problema”, che da un momento all’altro troveremo la soluzione, che sapremo cosa fare: la decostruzione è il bisogno di continuare una conversazione che non ha fine.
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Tamara Tenenbaum (El fin del amor: Amar y follar en el siglo XXI)
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La peggiore notizia – se è pubblicata su un giornale – con ogni probabilità non è capitata a chi legge, e offre un collegamento di rassicurante normalità con la vita quotidiana.
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Leonard Michaels (Sylvia)
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Agence Beagl
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