“
Nous vivrons une longue série de jours, de longues
soirées. Nous supporterons patiemment les
Ă©preuves que nous enverra le destin. Nous
travaillerons pour les autres, maintenant et dans
notre vieillesse, sans connaître le repos. Et quand
notre heure viendra, nous mourrons soumis. Et
lĂ -bas, au-delĂ du tombeau, nous dirons combien
nous avons souffert, pleuré, combien nous étions
tristes. Et Dieu aura pitié de nous. Et tous deux,
nous verrons, cher oncle, une vie lumineuse,
belle, splendide. Nous nous en réjouirons, et nous
rappellerons avec une humilité souriante nos
malheurs d’à présent. Et nous nous reposerons.
”
”