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Les voitures connectées, les cafetières, les montres connectées, les couteaux électriques, les frigos connectés, les systèmes de climatisation, le réseau d'eau et les circulations de l'air, les chauffages en ligne, le trafic mappé, les ascenseurs commandés à distance, les drones en autopilote, toute cette smart city de smart things gérées par des intelligences artificielles est un rêve de hacker. Elles offrent l'opportunité de tuer à distance,, comme en Irak, d'initier des mass murders civils assis devant son PC, ou mieux, en caressant son smartphone. L'internet des objets est une belle chose, n'est-ce pas. Par exemple, la maison dont chacune des portes et des fenêtres est pilotée par la domotique est une magnifique prison potentielle. Il suffit de prendre le contrôle réseau des ouvertures.
Plus la délégation aux IA progresse, plus on connecte et collecte, plus les machines s'autogèrent et nous gèrent en nous digérant, plus notre dépendance s'étend. Devient arachnéenne. J'aime bien me demander : en connectant tout avec tout, la toile grandit, certes, elle s'élargit et s'épaissit prodigieusement . Mais la question pertinente ne serait-elle pas : quelle est la taille de l'araignée ? Quelle mygale monstrueuse est-on en train d'enfanter, et de nourrir de nos petits actes d'insectes ?
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