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Fiddling with damp tarragon left me so intensely irritated that when I was done I had to stick the ramekin/mise en place bowls back in the fridge and go watch both the episode where Xander is possessed by a demon and the one where Giles regresses to his outrageously sexy teen self and has sex with Buffyâs mom, just to get over it.
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Julie Powell (Julie and Julia: 365 Days, 524 Recipes, 1 Tiny Apartment Kitchen)
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Mediocrity has become something thatâs acceptable,â Keller says, âand in many cases, something that is aspirational.â To
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Dan Charnas (Work Clean: The life-changing power of mise-en-place to organize your life, work, and mind)
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Elle se mordit la langue quand Thorn pressa sa bouche contre la sienne. Sur le moment, elle ne comprit plus rien. Elle sentit sa barbe lui piquer le menton, son odeur de dĂ©sinfectant lui monter Ă la tĂȘte, mais la seule pensĂ©e qui la traversa, stupide et Ă©vidente, fut quenelle avait une botte plantĂ©e dans son tibia. Elle voulut se reculer; Thorn lâen empĂȘcha. Il referma ses mains de part et dâautre de son visage, les doigts dans ses cheveux, prenant appui sur sa nuque avec une urgence qui les dĂ©sĂ©quilibra tous les deux. La bibliothĂšque dĂ©versa une pluie de documents sur eux. Quand Thorn sâĂ©carte finalement, le souffle court, ce fut pour clouer un regard de fer dans ses lunettes.
- je vous prĂ©viens. Les mots que vous mâavez dits, je ne vous laisserai pas revenir dessus.
Sa voix Ă©tait Ăąpre, mais sous lâautoritĂ© des paroles il y avait comme une fĂȘlure. OphĂ©lie pouvait percevoir le pouls prĂ©cipitĂ© des mains quâil appuyait maladroitement sur ses joues. Elle devait reconnaĂźtre que son propre cĆur jouait Ă la balançoire. Thorn Ă©tait sans doute lâhomme le plus dĂ©concertant quâelle avait jamais rencontrĂ©, mais il lâa faisait se sentir formidablement vivante.
- je vous aime, rĂ©pĂ©ta-y-elle dâun ton inflexible. Câest ce que jâaurais du vous rĂ©pondre quand vous vouliez connaĂźtre la raison de ma prĂ©sence Ă Babel câest ce que jâen aurais du vous rĂ©pondre chaque fois que vous vouliez savoir ce que jâen avais vraiment Ă vous dire. Bien sĂ»r que je dĂ©sire percer les mystĂšres de Dieu et reprendre le contrĂŽle de ma vie, mais... vous faites partie de ma vie, justement. Je vous ai traitĂ© dâĂ©goĂŻste et Ă aucun moment je ne me suis mise, moi, Ă votre place. Je vous demande pardon.Â
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Christelle Dabos (La MĂ©moire de Babel (La Passe-Miroir, #3))
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Kitchen life is getting steamy. Charles looks up from prepping his mise en place for two seconds, blows me a kiss, and then his hand swipes a bowl of salt and the grains scatter on the counter.
"I can't take it anymore," he says, lifting me up onto the prep station. My legs wrap around his waist, as his kiss starts off slow and then turns hungry. Vegetables scatter, cherry tomatoes rolling onto the floor. Dishes break. Not one burner is on, but the kitchen gets hotter. Oh, and hotter. Hello, volcano. His hand latches around my ponytail, tilting my head back. His mouth finds my neck, and he covers it with his kisses, slowly making his way down to my exposed shoulder, his fingers running along my clavicle.
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Samantha Verant (The Spice Master at Bistro Exotique)
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By being organized, you will be more efficient. By being more efficient, you will have more time in your day. By having more time in your day, you will be more relaxed in your day; you will be able to accomplish the task at hand in a clear, concise, fluid motion.
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Dan Charnas (Work Clean: The life-changing power of mise-en-place to organize your life, work, and mind)
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Il ne sâagirait pas de rechercher des substituts similaires Ă la prison, comme par exemple lâassignation Ă rĂ©sidence avec bracelet Ă©lectronique, mais plutĂŽt de rĂ©flĂ©chir Ă un continuum de solutions permettant dâĂ©viter lâincarcĂ©ration : dĂ©militarisation des Ă©coles, revitalisation de lâĂ©ducation Ă tous les niveaux, mise en place dâun systĂšme de santĂ© dispensant des soins mĂ©dicaux et psychiatriques gratuits et instauration dâun systĂšme judiciaire basĂ© sur la rĂ©paration et la rĂ©conciliation plutĂŽt que sur la rĂ©tribution et la vengeance.
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Angela Y. Davis (Are Prisons Obsolete?)
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Elle se mordit la langue quand Thorn pressa sa bouche contre la sienne. Sur le moment, elle ne comprit plus rien. Elle sentit sa barbe lui piquer le menton, son odeur de dĂ©sinfectant lui monter Ă la tĂȘte, mais la seule pensĂ©e qui la traversa, stupide et Ă©vidente, fut quenelle avait une botte plantĂ©e dans son tibia. Elle voulut se reculer; Thorn lâen empĂȘcha. Il referma ses mains de part et dâautre de son visage, les doigts dans ses cheveux, prenant appui sur sa nuque avec une urgence qui les dĂ©sĂ©quilibra tous les deux. La bibliothĂšque dĂ©versa une pluie de documents sur eux. Quand Thorn sâĂ©carte finalement, le souffle court, ce fut pour clouer un regard de fer dans ses lunettes.
- je vous prĂ©viens. Les mots que vous mâavez dits, je ne vous laisserai pas revenir dessus.
Sa voix Ă©tait Ăąpre, mais sous lâautoritĂ© des paroles il y avait comme une fĂȘlure. OphĂ©lie pouvait percevoir le pouls prĂ©cipitĂ© des mains quâil appuyait maladroitement sur ses joues. Elle devait reconnaĂźtre que son propre cĆur jouait Ă la balançoire. Thorn Ă©tait sans doute lâhomme le plus dĂ©concertant quâelle avait jamais rencontrĂ©, mais il lâa faisait se sentir formidablement vivante.
- je vous aime, rĂ©pĂ©ta-y-elle dâun ton inflexible. Câest ce que jâaurais du vous rĂ©pondre quand vous vouliez connaĂźtre la raison de ma prĂ©sence Ă Babel câest ce que jâen aurais du vous rĂ©pondre chaque fois que vous vouliez savoir ce que jâen avais vraiment Ă vous dire. Bien sĂ»r que je dĂ©sire percer les mystĂšres de Dieu et reprendre le contrĂŽle de ma vie, mais... vous faites partie de ma vie, justement. Je vous ai traitĂ© dâĂ©goĂŻste et Ă aucun moment je ne me suis mise, moi, Ă votre place. Je vous demande pardon.Â
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Dabos Christelle
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The travels to discovery my heritage revealed to me that the South might not be a place so much as it is a series of moments, which in proper composition communicate an indelible history that people cling to as horseshoes do to old barns. In cooking, the style of Southern food is more verb that adjective; it is the exercise of specific histories, not just the result. In food it becomes less a matter of location than of process, and it becomes difficult to separate the nature of the process from the heritage by which one acquired it. Southern cuisine is a series of geographic and gastronomic mutations made long ago by people whose fade into the earth provides half of the justification for why their descendants keep the process going at all. Our ancestry is not an afterthought; it is both raison d'etre and our mise en place, it is action and reaction.
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Michael W. Twitty (The Cooking Gene: A Journey Through African American Culinary History in the Old South)
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Indeed, food and femininity were intertwined for me from very early on. Cooking was the domain not of girls, but of women. You werenât actually allowed to cook until you mastered the basics of preparing the vegetables and dry-roasting and grinding the spices. You only assisted by preparing these mise en places for the older women until you graduated and were finally allowed to stand at the stove for more than boiling tea. Just as the French kitchens had their hierarchy of sous-chefs and commis, my grandmotherâs kitchen also had its own codes. The secrets of the kitchen were revealed to you in stages, on a need-to-know basis, just like the secrets of womanhood. You started wearing bras; you started handling the pressure cooker for lentils. You went from wearing skirts and half saris to wearing full saris, and at about the same time you got to make the rice-batter crepes called dosas for everyoneâs tiffin. You did not get told the secret ratio of spices for the house-made sambar curry powder until you came of marriageable age. And to truly have a womanly figure, you had to eat, to be voluptuously full of food.
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Padma Lakshmi (Love, Loss, and What We Ate: A Memoir)
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La civilisation occidentale s'est entiĂšrement tournĂ©e, depuis deux ou trois siĂšcles, vers la mise Ă la disposition de l'homme de moyens mĂ©caniques de plus en plus puissants. Si l'on adopte ce critĂšre, on fera de la quantitĂ© d'Ă©nergie disponible par tĂȘte d'habitant l'expression du plus ou moins haut degrĂ© de dĂ©veloppement des sociĂ©tĂ©s humaines. La civilisation occidentale, sous sa forme nord-amĂ©ricaine, occupera la place de tĂȘte, les sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes venant ensuite, avec, Ă la traĂźne, une masse de sociĂ©tĂ©s asiatiques et africaines qui deviendront vite indistinctes. Or ces centaines ou mĂȘme ces milliers de sociĂ©tĂ©s qu'on appelle "insuffisamment dĂ©veloppĂ©es" et "primitives", qui se fondent dans un ensemble confus quand on les envisage sous le rapport que nous venons de citer (et qui n'est guĂšre propre Ă les qualifier, puisque cette ligne de dĂ©veloppement leur manque ou occupe chez elles une place trĂšs secondaire), elles se placent aux antipodes les unes des autres ; selon le point de vue choisi, on aboutirait donc Ă des classements diffĂ©rents.
Si le critÚre retenu avait été le degré d'aptitude à triompher des milieux géographiques les plus hostiles, il n'y a guÚre de doute que les Eskimos d'une part, les Bédouins de l'autre, emporteraient la palme. (p.36)
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Claude LĂ©vi-Strauss (Race et histoire)
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It means the story of the play, its facts, events, epoch, time and place of action, conditions of life, the actorsâ and regisseurâs interpretation, the mise-en-scene, the production, the sets, the costumes, properties, lighting and sound effects,âall the circumstances that are given to an actor to take into account as he creates his role. âIf is the starting point, the given circumstances, the development. The one cannot exist without the other, if it is to possess a necessary stimulating quality. However, their functions differ somewhat: if gives the push to dormant imagination, whereas the given circumstances build the basis for if itself. And they both, together and separately, help to create an inner stimulus.
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Constantin Stanislavski (An Actor Prepares)
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I look over the recipe again. It sounds very simple. You boil some rice in water like pasta, I can do that. You cook some onion in butter, stir in the rice, pop it in the oven. Add some cream and grated cheese and mix it up. And voila! A real dinner.
I pull out a couple of the pots Caroline gave me, and began to get everything laid out. Grant always yammered on about mise en place, that habit of getting all your stuff together before you start cooking so you can be organized. It seems to make sense, and appeals to the part of me that likes to make lists and check things off of them.
I manage to chop a pile of onions without cutting myself, but with a lot of tears. At one point I walk over to the huge freezer and stick my head in it for some relief, while Schatzi looks at me like I'm an idiot. Which isn't unusual. Or even come to think of it, wrong. But I get them sliced and chopped, albeit unevenly, and put them in the large pot with some butter. I get some water boiling in the other pot and put in some rice. I cook it for a few minutes, drain it, and add it to the onions, stirring them all together. Then I put the lid on the pot and put it in the oven, and set my phone with an alarm for thirty-five minutes. The kitchen smells amazing. Nothing quite like onions cooked in butter to make the heart happy. While it cooks, I grab a beer, and grate some Swiss cheese into a pile. When my phone buzzes, I pull the pot out of the oven and put it back on the stovetop, stirring in the cream and cheese, and sprinkling in some salt and pepper.
I grab a bowl and fill it with the richly scented mixture. I stand right there at the counter, and gingerly take a spoonful. It's amazing. Rich and creamy and oniony. The rice is nicely cooked, not mushy. And even though some of my badly cut onions make for some awkward eating moments, as the strings slide out of the spoon and attach themselves to my chin, the flavor is spectacular. Simple and comforting, and utterly delicious.
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Stacey Ballis (Recipe for Disaster)
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Les trois hommes avaient laissĂ© leurs arcs pour empoigner des sabres et ils Ă©taient vĂȘtus de cuir souple.
Comme des marchombres.
Comme des marchombres, ils se déplaçaient avec précision et souplesse. Comme des marchombres, ils se séparÚrent pour mieux l'encercler, tenant compte du moindre relief, du moindre détail, ne lui laissant aucune chance de s'enfuir.
Comme des marchombres.
Mais ce n'étaient pas des marchombres. Malgré la fluidité de leurs mouvements, la justesse de leurs positions, ils ne dégageaient aucune harmonie. Parfaites machines à tuer, ils étaient hideux. Une laideur que seul un marchombre pouvait percevoir.
Et Ellana Ă©tait une marchombre.
"Ils possĂšdent les mĂȘmes pouvoirs que nous, mais les utilisent Ă des fins diamĂ©tralement opposĂ©es. Ils sont impitoyables, totalement immoraux et rĂȘvent d'assujettir les Alaviriens Ă leur soif de puissance. Pour cela, ils se regroupent au sein d'une guilde qui place au rang de vertus la haine, la violence et le meurtre. Une guilde qui, depuis des annĂ©es, s'oppose Ă la nĂŽtre..."
Jilano lui avait parlé d'eux. L'avait mise en garde contre eux.
Ellana serra les mĂąchoires.
Mercenaires du Chaos.
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Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
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Un jour vint se loger, dans une des maisons qui sont sur la place, un homme de talent qui avait roulĂ© dans des abĂźmes de misĂšre ; mariĂ©, surcroĂźt de malheur qui ne nous afflige encore ni lâun ni lâautre, Ă une femme quâil aimait ; pauvre ou riche, comme vous voudrez, de deux enfants ; criblĂ© de dettes, mais confiant dans sa plume. Il prĂ©sente Ă lâOdĂ©on une comĂ©die en cinq actes, elle est reçue, elle obtient un tour de faveur, les comĂ©diens la rĂ©pĂštent, et le directeur active les rĂ©pĂ©titions. Ces cinq bonheurs constituent cinq drames encore plus difficiles Ă rĂ©aliser que cinq actes Ă Ă©crire. Le pauvre auteur, logĂ© dans un grenier que vous pouvez voir dâici, Ă©puise ses derniĂšres ressources pour vivre pendant la mise en scĂšne de sa piĂšce, sa femme met ses vĂȘtements au Mont-de-PiĂ©tĂ©, la famille ne mange que du pain. Le jour de la derniĂšre rĂ©pĂ©tition, la veille de la reprĂ©sentation, le mĂ©nage devait cinquante francs dans le quartier, au boulanger, Ă la laitiĂšre, au portier. Le poĂšte avait conservĂ© le strict nĂ©cessaire : un habit, une chemise, un pantalon, un gilet et des bottes. SĂ»r du succĂšs, il vient embrasser sa femme, il lui annonce la fin de leurs infortunes. « Enfin il nây a plus rien contre nous ! » sâĂ©crie-t- il. « Il y a le feu, dit la femme, regarde, lâOdĂ©on brĂ»le. » Monsieur, lâOdĂ©on brĂ»lait. Ne vous plaignez donc pas. Vous avez des vĂȘtements, vous nâavez ni femme ni enfants, vous avez pour cent vingt francs de hasard dans votre poche, et vous ne devez rien Ă personne. La piĂšce a eu cent cinquante reprĂ©sentations au thĂ©Ăątre Louvois. Le roi a fait une pension Ă lâauteur. Buffon lâa dit, le gĂ©nie, câest la patience. La patience est en effet ce qui, chez lâhomme, ressemble le plus au procĂ©dĂ© que la nature emploie dans ses crĂ©ations.
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Honoré de Balzac (Illusions perdues; Tome 3 (French Edition))
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je lui tendis les trois pommes vertes que je venais de voler dans le verger. Elle les accepta et m'annonça, comme en passant :
â Janek a mangĂ© pour moi toute sa collection de timbres-poste.
C'est ainsi que mon martyre commença. Au cours des jours qui suivirent, je mangeai pour Valentine plusieurs poignées de vers de terre, un grand nombre de papillons, un kilo de cerises avec les noyaux, une souris, et, pour finir, je peux dire qu'à neuf ans, c'est-à -dire bien plus jeune que Casanova, je pris place parmi les plus grands amants de tous les temps, en accomplissant une prouesse amoureuse que personne, à ma connaissance, n'est jamais venu égaler. Je mangeai pour ma bien-aimée un soulier en caoutchouc.
Ici, je dois ouvrir une parenthĂšse.
Je sais bien que, lorsqu'il s'agit de leurs exploits amoureux, les hommes ne sont que trop portés à la vantardise. A les entendre, leurs prouesses viriles ne connaissent pas de limite, et ils ne vous font grùce d'aucun détail.
Je ne demande donc Ă personne de me croire lorsque j'affirme que, pour ma bien-aimĂ©e, je consommai encore un Ă©ventail japonais, dix mĂštres de fil de coton, un kilo de noyaux de cerises â Valentine me mĂąchait, pour ainsi dire, la besogne, en mangeant la chair et en me tendant les noyaux â et trois poissons rouges, que nous Ă©tions allĂ©s pĂȘcher dans l'aquarium de son professeur de musique.
Dieu sait ce que les femmes m'ont fait avaler dans ma vie, mais je n'ai jamais connu une nature aussi insatiable. C'était une Messaline doublée d'une Théodora de Byzance. AprÚs cette expérience, on peut dire que je connaissais tout de l'amour. Mon éducation était faite. Je n'ai fait, depuis, que continuer sur ma lancée.
Mon adorable Messaline n'avait que huit ans, mais son exigence physique dĂ©passait tout ce qu'il me fut donnĂ© de connaĂźtre au cours de mon existence. Elle courait devant moi, dans la cour, me dĂ©signait du doigt tantĂŽt un tas de feuilles, tantĂŽt du sable, ou un vieux bouchon, et je m'exĂ©cutais sans murmurer. Encore bougrement heureux d'avoir pu ĂȘtre utile. A un moment, elle s'Ă©tait mise Ă cueillir un bouquet de marguerites, que je voyais grandir dans sa main avec apprĂ©hension â mais je mangeai les marguerites aussi, sous son oeil attentif â elle savait dĂ©jĂ que les hommes essayent toujours de tricher, dans ces jeux-lĂ â oĂč je cherchais en vain une lueur d'admiration. Sans une marque d'estime ou de gratitude, elle repartit en sautillant, pour revenir, au bout d'un moment, avec quelques escargots qu'elle me tendit dans le creux de la main. Je mangeai humblement les escargots, coquille et tout.
A cette époque, on n'apprenait encore rien aux enfants sur le mystÚre des sexes et j'étais convaincu que c'était ainsi qu'on faisait l'amour. J'avais probablement raison. Le plus triste était que je n'arrivais pas à l'impressionner. J'avais à peine fini les escargots qu'elle m'annonçait négligemment :
â Josek a mangĂ© dix araignĂ©es pour moi et il s'est arrĂȘtĂ© seulement parce que maman nous a appelĂ©s pour le thĂ©.
Je frémis. Pendant que j'avais le dos tourné, elle me trompait avec mon meilleur ami. Mais j'avalai cela aussi. Je commençais à avoir l'habitude.
(La promesse de l'aube, ch.XI)
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Romain Gary (Promise at Dawn)
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JusquâĂ quel point faut-il consentir des «âaccommodements raisonnablesâ» Ă des personnes qui veulent vivre intĂ©gralement, dans des sociĂ©tĂ©s sĂ©cularisĂ©es, les prĂ©ceptes de leur religionâ?
Comment faire en sorte que la libertĂ© de religion reconnue par les chartes des droits ne soit pas la voie de passage vers lâĂ©tablissement dâun cadre de vie publique qui rende impossibles les autres libertĂ©s proclamĂ©es par ces chartesâ?
Plus fondamentalement, comment faire coexister, dans la formulation de choix politiques et dans la mise en place dâun cadre de vie commun, des visions de lâĂȘtre humain, des rapports entre hommes et femmes, de la sociĂ©tĂ©, de lâhistoire, aussi radicalement opposĂ©es que les visions fondamentalistes et les visions sĂ©cularisĂ©esâ?
Ce ne sont pas des questions gratuites. Partout maintenant, les fondamentalismes religieux veulent substituer aux codes civils et criminels et aux cadres politiques dâinspiration libĂ©rale, au sens large du terme, des codes civils et criminels et des cadres politiques traduisant trĂšs prĂ©cisĂ©ment des opinions religieuses.
Faut-il insister en rappelant les pratiques que semble vouloir Ă©tablir sur les terres quâil a conquises le «âCalifatâ» autoproclamĂ© de lâ«âĂtat islamiqueâ»â? Les dĂ©mocraties libĂ©rales occidentales, dont la quĂ©bĂ©coise et la canadienne, fiĂšres de leurs gĂ©nĂ©reuses dĂ©clarations des droits de la personne, doivent apprendre Ă vivre, dans et hors leurs frontiĂšres, avec des groupes qui veulent mettre en place un ordre social radicalement diffĂ©rent nourri dâune foi intransigeante.
Plus fondamentalement, il faut courir le risque de prĂ©server des libertĂ©s pour tous, y incluant pour des personnes qui les rĂ©clament au nom des principes libĂ©raux eux-mĂȘmes tout en rĂȘvant parfois dâun nouvel ordre social et politique oĂč ces libertĂ©s ne seraient plus reconnues, du moins sous leur forme actuelle.
Le sacrifice de plus de 150 militaires canadiens dans les paysages arides de lâAfghanistan ne nous a apportĂ© aucun avancement dans la solution de cet enjeu dĂ©sormais capital. Il sera prĂ©sent probablement longtemps dans les sociĂ©tĂ©s se rĂ©clamant de la dĂ©mocratie libĂ©rale.
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Claude Corbo (ĂCHEC DE FĂLIX-GABRIEL MARCHAND : UNE INTERPRĂTATION EN FORME DRAMATIQUE)
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Time and space do bend, but they bend for the engaged, not the disengaged.
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Dan Charnas (Work Clean: The life-changing power of mise-en-place to organize your life, work, and mind)
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Norton was very short-sighted her whole life and the Borrowersâ environment, whether under the floorboards, out and about in the houseâs drawing room and nursery or in the fields and furrows across which they travel in the sequels, always has an absolute authenticity about it â the textural truth of someone who has spent her life with her nose squashed up close to things. âWhere others saw the far hills, the distant woods, the soaring pheasant,â she once wrote in an essay, âI, as a child would turn sideways to the close bank, the tree-roots, and the tangled grasses. Moss, fern-stalks, sorrel stems, created the mise en scĂšne for a jungle drama ⊠One invented the characters â small, fearful people picking their way through miniature undergrowth; one saw smooth places where they might sit and rest; branched stems which might invite them to climb; sandy holes in which they might creep for shelter.
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Lucy Mangan (Bookworm: A Memoir of Childhood Reading)
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This morning, outside Nordic Fisheries a couple of delivery guys are unloading lobsters and crabs by the case, pausing in between loads to sip coffee from Styrofoam cups. Across the street, on Penn Avenue, the green grocers are busy stacking crates of vegetables and fruits, arranging them into a still life to showcase their most beautiful produce: heads of red romaine, their tender spines heavy with the weight of lush, purple-tinged leaves; a basket of delicate mĂąche, dark green, almost black, and smelling like a hothouse garden; sugar pumpkins of burnished gold; new Brussels sprouts, their tender petals open like flowers.
At this hour the world belongs to those noble souls who devote their lives to food. Cook, grocer, butcher, baker, sunrises are ours. It's a time to gather your materials, to prepare your mise en place, to breathe uninterrupted before the day begins.
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Meredith Mileti (Aftertaste: A Novel in Five Courses)
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La mise en place du processus de rĂ©silience externe doit ĂȘtre continue autour de l'enfant blessĂ©. Son accueil aprĂšs l'agression constitue la premiĂšre maille nĂ©cessaire et pas forcĂ©ment verbale, pour renouer le lien aprĂšs la dĂ©chirure. La deuxiĂšme maille, plus tardive, exige que les familles et les institutions offrent Ă l'enfant des lieux pour y produire ses reprĂ©sentations du traumatisme. La troisiĂšme maille, sociale et culturelle, se met en place quand la sociĂ©tĂ© propose Ă ces enfants la possibilitĂ© de se socialiser. Il ne reste plus qu'Ă tricoter sa rĂ©silience pendant tout le reste de sa vie.
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Boris Cyrulnik (Les vilains petits canards)
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Ă cela s'ajoute la dramatisation des enjeux de la compĂ©tition. Aujourd'hui, mĂȘme si l'espĂ©rance d'ascension sociale n'a pas entiĂšrement disparu, le principal ressort de l'adhĂ©sion Ă la sociĂ©tĂ© est bien plutĂŽt l'angoisse d'ĂȘtre mis "hors course", de ne pas trouver sa place, de ne pas avoir de travail et, pour ceux qui en ont, de le perdre. Il s'agit d'une modalitĂ© d'intĂ©gration sociale essentiellement nĂ©gative, qui est un aspect du gouvernement des conduites par la peur (on sait l'efficacitĂ© du prĂ©cariat et de la menace du chĂŽmage dans al modification du rapport de forces au profit du capital). Combinant mise en concurrence totale et extension du risque de non-intĂ©gration, la compĂ©tition se transforme en une lutte Ă mort, une lutte pour la survie. Elle constitue alors un ressort d'adaptabilitĂ©, tendu Ă bloc au cĆur des subjectivitĂ©s. (p. 42)
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JĂ©rĂŽme Baschet (AdiĂłs al Capitalismo: AutonomĂa, sociedad del buen vivir y multiplicidad de mundos)
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Chefs have a particular system for accomplishing this daunting feat. Itâs called mise en place, a culinary philosophy used in restaurants around the world. Developed in France starting in the late 1800s, mise en place is a step-by-step process for producing high-quality food efficiently. Chefs can never afford to stop the whole kitchen just so they can clean up. They learn to keep their workspace clean and organized in the flow of the meals they are preparing.
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Tiago Forte (Building a Second Brain: A Proven Method to Organize Your Digital Life and Unlock Your Creative Potential)
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If I can do it, anyone can. Work at it: plow through the shit of life to get where you want to go if you have to. That's what we're here for, I think.
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Marisa Mangani (Mise en PlaceâMemoir of a Girl Chef)
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Ă Tunis, les annĂ©es qui suivirent le congrĂšs de Korba, au cours duquel une « coalition » majoritaire d'opposants « destouriens de gauche », communistes, nationalistes arabes, et gauchistes ne put se faire Ă©lire et sortir l'UGET de la tutelle du Destour, furent celles de l'apogĂ©e du mouvement Ă©tudiant, et cela dura jusqu'en 1977. Les militants gauchistes firent, comme au Maroc, les frais d'une rĂ©pression policiĂšre brutale, mais le pouvoir ne put s'en prendre directement aux Ă©tudiants car les mouvements sociaux allaient bien au-delĂ de leurs rangs et trouvaient un large Ă©cho dans la population. Souffrant d'une crise Ă©conomique profonde, et soumise aux consignes de la BIRD, la Tunisie Ă©tait en proie Ă des troubles politiques graves que le gouvernement Nouira tenta de dĂ©samorcer dans le cadre de sa nouvelle politique Ă©conomique libĂ©rale. L'objectif de la lutte des Ă©tudiants fut avant tout, durant cette pĂ©riode, la lutte contre la « politique sĂ©lective » de l'enseignement et le rĂ©trĂ©cissement des dĂ©bouchĂ©s. Cette lutte, qui dĂ©marra Ă la rentrĂ©e 1971 par des AssemblĂ©es gĂ©nĂ©rales et mouvements de grĂšve dans les universitĂ©s, contre le renvoi des Ă©tudiants « cartouchards », ne fut pas couronnĂ©e de succĂšs. Le systĂšme des « cartouches » fut maintenu, et la sĂ©lection franchit un pas supplĂ©mentaire avec la mise en place de lâOrientation universitaire en 1976 .
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Pierre Vermeren (La formation des Ă©lites marocaines et tunisiennes)
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Ce qui est certain, c'est que si le lien se trouve ĂȘtre dĂ©finitivement rompu entre le professeur et ses Ă©lĂšves lorsque celui-lĂ se retranche derriĂšre sa persona, son statut, sa fonction au sein de l'institution, la fatigue, l'ennui, voire les signes avant-coureurs de la dĂ©pression risquent de s'installer de maniĂšre plus ou moins durable et d'empoisonner la relation professeur-Ă©lĂšve, cette situation faisant obstacle Ă la transmission optimale des savoirs, cette transmission Ă©tant la raison d'ĂȘtre principale de l'Ă©cole, sa mission. On assiste dĂ©sormais en classe Ă un vĂ©ritable combat archĂ©typique entre les forces de vie et les forces de mort. Une bonne gestion archĂ©typique suppose que l'enseignant soit au moins sensibilisĂ© Ă cette dimension autrement que de maniĂšre purement intellectuelle et, surtout, qu'il soit capable de l'animer et de la vivre de maniĂšre relativement harmonieuse, en acceptant d'ĂȘtre provisoirement dĂ©stabilisĂ©, en acceptant de vivre une part inĂ©vitable d'angoisse et d'instabilitĂ© Ă©motionnelle, ainsi que l'imprĂ©visibilitĂ© des rapports avec ses Ă©lĂšves, en mettant en place une gestion de la relation Ă©ducative qui reste au plus prĂšs de la vie et de sa dynamique, des Ă©nergies mises en jeu, sans faire intervenir de maniĂšre exagĂ©rĂ©e la morale, la biensĂ©ance et son confort personnel et en acceptant de prendre une part normale de risque. (p. 92)
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Jean-Daniel Rohart (Comment réenchanter l'école ? : Plaidoyer pour une éducation postmoderne)
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Avis puts aside the 'Saint-Honore' and decides to embark on a new pastry. She's assembling ingredients when the phone rings in the next room. She ignores it as she arranges her new mise en place. This recipe is constructed on a foundation of hazelnuts- roasted, then roughed in a towel to help remove skins. These are ground into a gianduja paste with shaved chocolate, which she would normally prepare in her food processor, but today she would rather smash it together by hand, using a meat tenderizer on a chopping block. She pounds away and only stops when she hears something that turns out to be Nina's voice on the answering machine:
"Ven, Avis, you ignoring me? Contesta el telefono! I know you're there. Ay, you know what- you're totally impossible to work for..."
Avis starts pounding again. Her assistants never last more than a year or two before something like this happens. They go stale, she thinks: everything needs to be turned over. Composted.
She feels invigorated, punitive and steely as she moves through the steps of the recipe. It was from one of her mother's relatives, perhaps even Avis's grandmother- black bittersweets- a kind of cookie requiring slow melting in a double boiler, then baking, layering, and torching, hours of work simply to result in nine dark squares of chocolate and gianduja tucked within pieces of 'pate sucree.' The chocolate is a hard, intense flavor against the rich hazelnut and the wisps of sweet crust- a startling cookie. Geraldine theorized that the cookie must have been invented to give to enemies: something exquisitely delicious with a tiny yield. The irony, from Avis's professional perspective was that while one might torment enemies with too little, it also exacted an enormous labor for such a small revenge.
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Diana Abu-Jaber (Birds of Paradise)
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Mais, depuis, des fossiles dĂ©couverts en Ăthiopie, au Kenya et au Tchad suggĂšrent que la bipĂ©die sâest mise en place entre 7 et 4,5 millions dâannĂ©es avant notre Ă©poque.
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Jean-Jacques Hublin (Quand d'autres hommes peuplaient la Terre : nouveaux regards sur nos origines)
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Ainsi posée, l'équation économique du vieillissement inspire invariablement quatre types de mesures publiques possibles.
1. L'allongement de la pĂ©riode de travail au cours d'une vie. DĂ©jĂ en Espagne, au Japon ou en Allemagne, on prĂ©voit de reporter l'Ăąge lĂ©gal du dĂ©part Ă la retraite au-delĂ de 65 ans pour modifier, mĂȘme provisoirement, le rapport de dĂ©pendance dĂ©mographique.
2. La hausse de la contribution de l'ensemble de la population Ă la vie Ă©conomique du pays, par exemple en facilitant la combinaison de l'activitĂ© professionnelle et de la vie familiale des femmes pour les inciter Ă travailler. De la mĂȘme façon, les mesures d'encouragement au vieillissement actif des seniors doivent leur permettre de diversifier leurs sources de revenus. Surtout qu'en plus d'allĂ©ger les budgets publics, on constate qu'une activitĂ© mĂȘme limitĂ© rĂ©duit les risques de prĂ©carisation et d'isolement des personnes ĂągĂ©es, notamment des femmes, plus facilement exposĂ©es Ă la dĂ©tĂ©rioration de leur Ă©tat de santĂ© et de leur situation Ă©conomique.
3. La diminution du coût de certaines prestations, comme la prise en charge des maladies de longue durée, grùce à la mise en place de politiques de prévention systématiques des maladies non transmissibles et dégénératives.
4. Le recours Ă la migration de travail pour Ă©tendre la main-d'Ćuvre, accroĂźtre le volume des prĂ©lĂšvements de solidaritĂ© tout en comblant certains besoins du marchĂ© du travail. (p. 44)
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Virginie Raisson (2038: The World's Futures)
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Donât do this to them, he tells his corporate executives. Theyâre working 12 hours a day. Theyâre in the restaurant at 1:00 in the morning. They come in at noon. The only reason youâre here is because thereâs a kid working in the restaurant at midnight when youâre in bed. Donât make their job harder. Your job is to make their job easier. You fill out the form. Thatâs your job.
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Dan Charnas (Work Clean: The life-changing power of mise-en-place to organize your life, work, and mind)
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Lâentreprise capitaliste remplace la grande ferme comme pourvoyeuse de salaires. La communautĂ© locale fournit lâĂ©cole plutĂŽt que lâassistance aux pauvres. Mais la sĂ©curitĂ© sociale, mise en place par le New Deal de Roosevelt, assure des pensions aux personnes ĂągĂ©es. Dans les Ătats-Unis des annĂ©es 1950-1970, lâĂtat contribue, ainsi quâil lâavait fait dans lâAngleterre des Tudor et des Stuart, Ă la perfection de la famille nuclĂ©aire.
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Emmanuel Todd (OĂč en sommes-nous ? Une esquisse de l'histoire humaine)
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Le pillage et la spoliation des biens culturels ont Ă©tĂ© un rouage important de la Shoah. Aujourdâhui encore, il apparaĂźt nĂ©cessaire de marteler quâils ont Ă©tĂ© un des corollaires de la politique de persĂ©cution mise en place par les ordonnances des autoritĂ©s dâoccupation, mais Ă©galement par les lois du gouvernement de Vichy. Il est mĂȘme fondamental de transmettre cette vĂ©ritĂ© Ă la jeune gĂ©nĂ©ration, bien souvent ignorante des rĂ©alitĂ©s de la Seconde Guerre mondiale.
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Jennifer Lesieur (Rose Valland, l'espionne Ă l'Ćuvre)
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⊠something may be written about enthusiasm by way of epilogue; if you will, of epitaph. There may even be a moral in it; history teaches us our lessons, more often than not, obliquely. Not what happened, but the meaning of what happened, concerns us. At what sources do they feed, these torrents which threaten, once and again, to carry off our peaceful country-side in ruin?
Basically it is the revolt of Platonism against the Aristotelian mise en scene of traditional Christianity. The issue hangs on the question whether the Divine Fact is something given, or something to be inferred. Your Platonist, satisfied that he has formed his notion of God without the aid of syllogisms or analogies, will divorce reason from religion; it is a faculty concerned with the life of the senses, and nothing assures us that it can penetrate upwards; he is loth to theologize. Correspondingly, in his prayer, he will use no images, no mental images even, as a ladder to reach the unseen; the God who reveals himself interiorly claims a wholly interior worship as his right. Nor will this directness of access be merely one-sided; the soul's immediate approach to God finds its counterpart in an immediate approach of God to the soul; he issues his commands to it, reveals his truth to it, without any apparatus of hierarchies or doctrinal confessions to do his work for him. Finally, since God, not man, is his point of departure, the Platonist will have God served for himself alone, not in any degree for the sake of man's wellbeing; an Aristotelian trick, to make happiness, in this world or the next, the end of man! In a word, he is theocentric; he quarrels with the theologian, for supposing that God can be known derivatively; he quarrels with the liturgist, for offering outward worship; he quarrels with Church authorities, for issuing Divine commands at secondhand; he quarrels with the missionary, for urging men to save their souls, when nothing really matters except the Divine will.
This is the direction Platonist thought will take, if left to itself; the resultant spirituality, it will be seen, is in line with that of the Quakers and of the Quietists. But at one very important point it is not in line with those revivalist enthusiasms which are more familiar to us. The salvation of your own soul is a business which the Quaker takes in his stride, the Quietist elaborately ignores; to the revivalist, it is everything. Aristotelian on this one point, Jansenism, Moravianism, Methodism (not all alike, but all equally) are obsessed with soteriology. For the mystic, the Cloud of Unknowing will tell us, God is so much the unique object of regard that a man's own sins will only appear as a dark speck in the middle distance, as a thing within view but not focused. Whereas Pascal will not even let us ask whether God exists, until he has forced us to admit that our need of salvation is desperate-you must not separate the two problems. There are two spiritualities; one which is too generous ever to ask, and one which is too humble ever to do anything else; at this cross-roads the mystic parts company with the revivalist, and either is tempted to exaggerate his own attitude. On the one side, we shall hear the Quaker talking dangerously about 'the Christ who died at Jerusalem', and the Quietist discouraging all meditation about the Sacred Humanity. On the other side, the figure of a Divine-Human Saviour will so fill the canvas that Zinzendorf and Howell Harris can find no real place in their system for the Eternal Father. The child's phrase, 'I love Jesus, but I hate God', is the too-candid expression of a real theological tendency
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Ronald Knox (Enthusiasm: A Chapter in the History of Religion)
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So many of us have convinced ourselves that because we are busy, we are working to the fullest extent of our abilities. But chefs know that there is a big difference between working hard and working clean.
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Dan Charnas (Everything in Its Place The Power of Mise-En-Place to Organize Your Life, Work, and Mind)
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Entrez, (m'sieur) dans l'humanité
Entrez, m'sieur dans l'humanité!
Gagnez la foire aux vanités
Hùtez-vous, préparez vos glandes
Bousculez femmes et enfants
RĂ©clamez vos dividendes
Faites main basse sur les premiers rangs
Voyez-vous, j'aimerais mieux pas
Entrez, m'sieur dans l'humanité!
Les langes noués, les lits défaits
Amours de pissotiĂšre
Ou coeurs purs Ă la boutonniĂšre
Vautrez-vous en simple appareil
Choisissez votre place au soleil
Voyez-vous, j'aimerais mieux pas
Entrez, m'sieur dans l'humanité!
L'Ă©chelle est mise, les crasses permises
Les dents longues, le sourire douillet
Laissez vos frĂšres dans la mouise
Vous serez sans inconvenance
Tartempion, roi de la finance
Voyez-vous, j'aimerais mieux pas
Entrez, m'sieur dans l'humanité!
Le genou sur un prie-DieuâŠ
(chanson sur une musique de Jacques Dutronc)
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Linda LĂȘ
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La littérature roumaine aprÚs 1990 reste profondément marqués par l'épreuve du passé. Ainsi la littérature des journaux de prison, des témoignages sur la mise en place du communisme dans le pays et ses conséquences dramatiques a connu un véritable boom éditorial.
(p. 31)
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Bernard Camboulives (Sur les pas des Ă©crivains roumains)
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Lettre de Paris. « Mon cher ami, tout Roumain qui arrive Ă Paris se prend pour un Ovide revenu de son exil sur le Pont-Euxin ! C'est dingue, ce qu'on peut ĂȘtre cons, nous les Roumains. Je t'embrasse, Violeta.
P.-S Je me suis mise Ă grasseyer. Je suis de plus en plus dĂ©paysĂ©e et chiche. J'ai revu, sur tes conseils, la place FĂŒrstenberg. Les ombres d'Eliade, Cioran et Ionesco sont toujours Ă leur place, sous le lampadaire. On dirait qu'elles attendent quelqu'un !
Michel est gentil. Je vis bien, mais je pense que je vais devenir folle. Sans raison précise. Purement et simplement. »
(p. 200)
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Horia Ursu (Asediul Vienei)
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MISE EN PLACE. A place for everything, and everything in its place.
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Lindsay Hameroff (Till There Was You)
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La recherche fondamentale a pour principal objectif la compréhension des phénomÚnes naturels, la mise en place de théories ou de modÚles explicatifs. Elle s'intéresse, par exemple, à la façon dont les atomes s'organisent pour former des molécules ou dont les virus trouvent la 'clé' des cellules pour les envahir. De son cÎté, la recherche appliquée se concentre sur la mise au point de nouveaux objets (logiciels, vaccins, médicaments ...) our sur l'amélioration de techniques existantes, comme la téléphonie mobile. [...] C'est pratiquement toujours la recherche fondamentale qui est à l'origine des découvertes réellement innovantes ou des sauts qualitatifs dans les performances techniques. [...] L'industrie consacre un budget significatif à la recherche appliquée, plus rapidement productive, alors que des organismes publics, comme le CNRS our l'Université prennent en charge l'essentiel de la recherche fondamentale. Dans un contexte économique difficile, la tentation est grande de réduire les moyens attribués å cette derniÚre. Mais, si les conséquences d'une telle réduction peuvent tout d'abord passer inaperçues, elles seraient à coup sûr catastrophiques à long terme. Sacrifier la recherche fondamentale constituerait un véritable suicide, intellectuel et économique.
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Bimbot et Martelly
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«Ton pot est-il plein maintenant?
â Cette fois, jâen suis sĂ»re! Et bien ordonnĂ©!»
Jâobservai les reliefs formĂ©s par les diffĂ©rentes roches en faisant tourner le bocal et le lui tendis. Il le scruta Ă son tour, le posa sur la table, puis y versa les deux tasses quâil avait mises de cĂŽtĂ© plus tĂŽt. Je me mis Ă rire.
«Quâest-ce que le liquide est censĂ© reprĂ©senter?
â Rien. Juste te rappeler que mĂȘme si ta vie est bien remplie, il y a toujours de la place pour un cafĂ© Ă partager avec un ami!»
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Maud Ankaoua (KilomÚtre zéro)
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The first step is to measure out all of your ingredients. The French call it mise en placeâeverything in its place. That way you donât get halfway into a recipe and find out you needed softened butter or that you are out of eggs.
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Louise Miller (The Late Bloomers' Club)
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Lâastuce idĂ©ale pour rĂ©parer vos smartphones dĂ©faillants
Il est frĂ©quent de rencontrer, surtout quand on ne sây attend pas, des pannes liĂ©es au fonctionnement de nos smartphones et tablettes. Pourtant, la nĂ©cessitĂ© dâutiliser ces appareils est dâautant plus incontestable quâil nous paraĂźt presque impossible de sâen passer de nos jours. De ce fait, lorsque notre smartphone connaĂźt des dysfonctionnements et ne sâallume plus, on fera tout pour quâil remarche comme au premier jour. Autant de problĂšmes trĂšs frĂ©quents que nous rencontrons dans la vie de tous les jours, que ce soit lâĂ©cran de notre iPhone cassĂ©, ou la batterie de notre Samsung qui perd en autonomie ou le chargeur de smartphone qui ne fonctionne plus. Quand on rencontre ce genre de problĂšmes, comment les rĂ©soudre sans se ruinerâ? Rendez-vous tout simplement sur Pieces2Mobile.com pour trouver tous les accessoires et toutes les piĂšces dĂ©tachĂ©es de smartphones et tablettes.
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Pieces2Mobile
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I picked up a useful term from the world of cooking: mise en place, French for âeverything in its place.â Mise en place describes the preparation done before starting the actual cooking, such as chopping, measuring, and gathering ingredients and implements. Mise en place ensures that once a cook has started, thereâs no need to run out to the store or search for a sifter. Mise en place is preparation, but itâs also a state of mind. Nothing is more satisfying than working easily and well.
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Gretchen Rubin (Happier at Home: Kiss More, Jump More, Abandon a Project, Read Samuel Johnson, and My Other Experiments in the Practice of Everyday Life)