Merci Pour Tout Quotes

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Et que faudrait-il faire ? Chercher un protecteur puissant, prendre un patron, Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc Et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce, Grimper par ruse au lieu de s'élever par force ? Non, merci ! Dédier, comme tous ils le font, Des vers aux financiers ? se changer en bouffon Dans l'espoir vil de voir, aux lèvres d'un ministre, Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ? Non, merci ! Déjeuner, chaque jour, d'un crapaud ? Avoir un ventre usé par la marche ? une peau Qui plus vite, à l'endroit des genoux, devient sale ? Exécuter des tours de souplesse dorsale ?... Non, merci ! D'une main flatter la chèvre au cou Cependant que, de l'autre, on arrose le chou, Et donneur de séné par désir de rhubarbe, Avoir son encensoir, toujours, dans quelque barbe ? Non, merci ! Se pousser de giron en giron, Devenir un petit grand homme dans un rond, Et naviguer, avec des madrigaux pour rames, Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ? Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci ! S'aller faire nommer pape par les conciles Que dans des cabarets tiennent des imbéciles ? Non, merci ! Travailler à se construire un nom Sur un sonnet, au lieu d'en faire d'autres ? Non, Merci ! Ne découvrir du talent qu'aux mazettes ? Être terrorisé par de vagues gazettes, Et se dire sans cesse : "Oh ! pourvu que je sois Dans les petits papiers du Mercure François" ?... Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême, Préférer faire une visite qu'un poème, Rédiger des placets, se faire présenter ? Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter, Rêver, rire, passer, être seul, être libre, Avoir l'œil qui regarde bien, la voix qui vibre, Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers, Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers ! Travailler sans souci de gloire ou de fortune, À tel voyage, auquel on pense, dans la lune ! N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît, Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petit, Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard, Ne pas être obligé d'en rien rendre à César, Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite, Bref, dédaignant d'être le lierre parasite, Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul, Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
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Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac)
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- Il s'appelle Léonardo Mezzanotte, insista Alegra d'un air buté. - Je sais. Mezzanotte contre Arabella.... Arabella contre Mezzanotte. J'en ai assez de toutes ces histoires, poursuivit Juliette d'un ton vif. Pour une fois qu'il y a quelqu'un de sympa chez les Mezzanotte... - Merci, dit Léo. Si seulement je pouvais m'appeler Smith ou Jones!
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Teri Wilson (Unmasking Juliet)
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J'aurais voulu lui dire que je me sentais comme abimé. Que j'existais sans vivre vraiment. Que des fois j'étais vide et des je fois je bouillonnais a l’intérieur, que j'étais sous pression, prêt a éclater. Que je ressentais plusieurs choses a la fois, comment dire? Que ça grouillait de pensées dans mon cerveau. Qu'il y avait une sorte d'impatience, comme l'envie de passer à autre chose, quelque chose qui serait bien bien mieux que maintenant, sans savoir ce qui allait mal ni ce qui serait mieux. Que j'avais peur de pas y arriver, peur de pas pouvoir tenir jusque là. De ne jamais être assez fort pour survivre à ça, et que quand je disais "ça", je ne savais même pas de quoi je parlais. Que j'arrivais pas à gérer tout ce qu'il y avait dans ma tête. Que j'avais toujours l'impression d'être en danger, un danger permanent, de tous les cotés où je regardais, d'être sur le point de me noyer. Comme si à l'intérieur de moi le niveau montait et que j'allais être submergé. Mais j'ai pas pu lui dire. J'ai dégluti et j'ai dit ça va aller, merci. C'était plus facile.
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Claire-Lise Marguier (Le faire ou mourir)
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Je ne comprends pas que l'on puisse ne pas fumer. C'est se priver de toute façon de la meilleure part de l'existence et en tout cas d'un plaisir tout à fait éminent. Lorsque je m'éveille, je me réjouis déjà de pouvoir fumer pendant la journée, et pendant que je mange, j'ai la même pensée, oui, je peux dire qu'en somme je mange seulement pour pouvoir ensuite fumer, et je crois que j'exagère à peine. Mais un jour sans tabac, ce serait pour moi le comble de la fadeur, ce serait une journée absolument vide et insipide, et si, le matin, je devais me dire : "aujourd'hui je n'aurai rien à fumer", je crois que je n'aurais pas le courage de me lever, je te jure que je resterais couché. [...] Dieu merci ! on fume dans le monde entier ; ce plaisir, autant que je sache, n'est inconnu nulle part où l'on pourrait être jeté par les hasards de la vie. Même les explorateurs qui partent pour le pôle nord se pourvoient largement de provisions de tabac pour la durée de leurs pénibles étapes, et j'ai toujours trouvé cela sympathique lorsque je l'ai lu. Car on peut aller très mal - supposons par exemple que je sois dans un état lamentable -, aussi longtemps que j'aurai mon cigare, je le supporterai, je le sais bien ; il m'aiderait à tout surmonter.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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[Correspondance entre Massignon et Paul Claudel] Si je vais là-bas, je pense prendre comme sujet "La langue arabe considérée comme moyen d'expression (traduisez pour nous : le témoignage de l'arabe en faveur du Verbe) et comme instrument d'action intellectuelle et sociale" (ou quelque chose d'approchant) - - Cela me permettrait de faire une révision exacte des auteurs et des tendances dominantes et d'en faire une critique "constructrice". Le difficile sera de tâcher de dégager (ce que nul philologue n'a fait jusqu'ici, hélas) de cette admirable langue sa logique fondamentale, l'ordre des idées dans le jeu normal et saint de sa syntaxe, logique qui doit nécessairement démolir le Coran et la Tradition comme des construction de guingois, destinées à remplir chez les Arabes l'ineffable rôle du Verbe et de l'Eglise. Je vous indique là, bien entendu la basse continue, la pédale harmonique de mes conférences, non pas leurs sujets effectifs précis que je tâcherai de cristalliser en un "Selectae" des textes arabes remarquables pour l'enchaînement solide des preuves et la loyauté des matériaux employés? Il y en a, dans tout les domaines de la pensée, Dieu merci ! J'aimerais que vous me parliez de la langue française à ce point de vue là, pour que mon travail puisse se guider sur une transposition de ce que vous trouvez, à ce point de vue, dans la langue française, d'"édifiant", de catholique. Hélas, pourquoi Dieu ne me permet-il pas de l'aller prier dans un pauvre coin, et se sert-il de ma lâcheté rivée au monde, pour saboter des tâches si peu à ma taille. [Paul Claudel : Louis Massignon, Correspondance 1908-1953, « Braises ardentes, semences de feu », nouvelle édition renouvelée (1908-1914) et augmentée 1915-1953) p230 (Lettre du samedi 10 août 1912)]
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Louis Massignon
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Voici quelques types de réactions anormales : mourir de faim face à l'abondance ; rester exposé au froid, à la pluie et à la neige, en présence de charbon, de matériel de construction et de place pour bâtir ; croire qu'une puissance divine à longue barbe blanche régit toutes choses et que l'on est à la merci de cette puissance pour le bien comme pour le mal ; massacrer d'innocentes personnes avec enthousiasme, et croire que l'on doit conquérir une région dont on n'avait jamais entendu parler auparavant ; marcher en haillons et se considérer en même temps comme le représentant de la "grandeur de la nation" ; oublier ce qu'un politicien avait promis avant de devenir chef de l'Etat ; déléguer à quelque individu que ce soit, fussent-ils hommes d'Etat, un pouvoir quasi absolu sur sa propre vie et son propre destin ; être incapable de comprendre que les soi-disant grands timoniers de l'Etat doivent eux aussi dormir, manger, répondre à l'appel de la nature, qu'eux aussi sont gouvernés par des pulsions affectives inconscientes et incontrôlables, et souffrent de dérangements sexuels comme tout autre mortel ; considérer comme évident qu'il faut battre les enfants dans l'intérêt de la "culture" ; refuser aux adolescents, qui sont dans la fleur de l'âge, le bonheur de l'union sexuelle ; et l'on peut multiplier les exemples à l'infini. (p. 29-30, Préface de la deuxième édition)
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Wilhelm Reich (The Sexual Revolution: Toward a Self-governing Character Structure)
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Je savais que nous devions passer par ces mauvais moments, pour ensuite connaître une humanité bienveillante. C’est du moins ce que nous avait dit notre Führer Adolf Hitler. Rien de cela n’existe. Qu’il repose en paix. Je ne lui en veux pas plus à lui qu’à tous les autres grands dirigeants de ce monde. Lui, au moins, bénéficie du doute puisqu’il n’a pas eu l’occasion d’établir ces lendemains de victoire. Tandis que les autres, qui ont organisé leur petite paix grelottante aux quatre coins du monde, les autres qui, stupidement hantés par une frousse injustifiée, et au nom d’une évolution éducatrice, ont laissé aux primates du globe l’occasion d’allumer un peu partout des incendies menaçants, ces autres là peuvent être jugés. Des commerçants pendables. Des commerçants qui ne pouvant plus vendre de nègres, ont alors trouvé une astuce presque aussi rentable et qui vendent à présent les blancs aux nègres ! Tout ceci enrobé dans une petite politique mielleuse de vieille femme. Une politique qui ne prend pas position. Sait-on jamais ? Le vent peut tourner. Evidemment, dans l’attitude de Hitler ou de Mussolini il y avait un autre style. Ceux-là se permirent de dire non aux vieilles convenances. A tous les potentats : industriels, francs-maçons, juifs ou culs-bénits. A cette époque, tous ces indolents étaient comme des carpettes : fous d’inquiétude devant leurs tirelires dans lesquelles le chef d’orchestre Hitler puisait à deux mains. Cela, évidemment, les rendait blêmes de voir gaspiller tout cet argent pour réaliser un grand opéra. Alors, les spectateurs chiasseux et apeurés grimpèrent sur la scène et étouffèrent le metteur en scène prodigue. Mais ils ne connaissent pas la paix. Les coliques les travaillent sans arrêt. Ils sont à la merci du premier chef de musique, noir ou jaune qui risque de les faire danser une autre danse. Mais, cette danse-là ne sera pas européenne et ils ne comprendront pas.
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Guy Sajer (The Forgotten Soldier)
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Before we leave the atelier, Garrance reaches into her purse and pulls out a small black metal container from it. "Kate, this is for the restaurant. Open it." I take the oval tin and lift the lid to find strands of saffron glowing red. In fact, all of our faces sparkle from the light. "It's the finest of saffron, from Kashmir, worth its weight in gold," she continues, her eyes twinkling. "I'm expecting you'll use it wisely to create something magical." "Today was magic," I say, kissing her cheek. "Merci pour tout." "This is only the beginning," she says.
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Samantha Verant (The Spice Master at Bistro Exotique)
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Si rien n'a changé dans mon musée d'autrefois, tout également est resté pareil dans ces quartiers de ma ville de plus en plus désuète, d'où la vie maritime peu à peu se retire: les mêmes pans de murs, garnis des mêmes jasmins et mêmes lierres, les mêmes toits en tuiles romaines jaunis par la rouille du temps, les mêmes cheminées dont je reconnais si bien les profils sur le ciel de cette fin d'une journée d'automne. Les arbres des jardins, qui étaient déjà vieux quand je commençais la vie, n'ont pas sensiblement vieilli depuis. Les grands ormeaux des remparts, qui étaient déjà séculaires, sont là toujours formant une aussi magnifique ceinture avec leurs mêmes cimes vertes. Et quand tout s'est conservé immuable dans les entours, comment imaginer, admettre que l'on est soi-même non loin de finir, tout simplement parce que l'on atteindra bientôt le nombre d'années compté sans merci à la moyenne des existences! Mon Dieu, finir, quand on ne sent rien en soi qui ait changé, et que le même élan vous emporterait vers l'aventure, vers l'inconnu s'il en restait quelque part! Est-ce possible, hélas ! devant cet humble mais immuable décor qui devrait pourtant, à ce qu'il semble, vous envelopper d'une protection, vous imprégner un peu de sa faculté de durer, devant tout cela qui si aisément s'éternise, avoir été un enfant pour qui le monde va s'ouvrir, avoir été celui qui vivra, et ne plus être que celui qui a vécu!….
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Pierre Loti (Angkor)
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« Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m'offrait un morceau de vie, je profiterais de ce temps du mieux que je pourrais. Sans doute je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais tout ce que je dirais. Je donnerais du prix aux choses, non pour ce qu'elles valent, mais pour ce qu'elles représentent. Je dormirais peu, je rêverais plus, sachant qu'en fermant les yeux, à chaque minute nous perdons 60 secondes de lumière. Je marcherais quand les autres s'arrêteraient, je me réveillerais quand les autres dormiraient. Si Dieu me faisait cadeau d'un morceau de vie, je m'habillerai simplement, je me coucherais à plat ventre au soleil, laissant à découvert pas seulement mon corps, mais aussi mon âme. Aux hommes, je montrerais comment ils se trompent, quand ils pensent qu'ils cessent d'être amoureux parce qu'ils vieillissent, sans savoir qu'ils vieillissent quand ils cessent d'être amoureux ! A l'enfant je donnerais des ailes mais je le laisserais apprendre à voler tout seul. Au vieillard je dirais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais seulement avec l'oubli. J'ai appris tant de choses de vous les hommes… J'ai appris que tout le monde veut vivre en haut de la montagne, sans savoir que le vrai bonheur se trouve dans la manière d'y arriver. J'ai appris que lorsqu'un nouveau-né serre pour la première fois, le doigt de son père, avec son petit poing, il le tient pour toujours. J'ai appris qu'un homme doit uniquement baisser le regard pour aider un de ses semblables à se relever. J'ai appris tant de choses de vous, mais à la vérité cela ne me servira pas à grand chose, si cela devait rester en moi, c'est que malheureusement je serais en train de mourir. Dis toujours ce que tu ressens et fais toujours ce que tu penses. Si je savais que c'est peut être aujourd'hui la dernière fois que je te vois dormir, je t'embrasserais très fort et je prierais pour pouvoir être le gardien de ton âme. Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je te dirais 'je t'aime' sans stupidement penser que tu le sais déjà. Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne souvent une autre possibilité pour faire les choses bien, mais au cas où elle se tromperait et c'est, si c'est tout ce qui nous reste, je voudrais te dire combien je t'aime, que jamais je ne t'oublierais. Le lendemain n'est sûr pour personne, ni pour les jeunes ni pour les vieux. C'est peut être aujourd'hui que tu vois pour la dernière fois ceux que tu aimes. Pour cela, n'attends pas, ne perds pas de temps, fais-le aujourd'hui, car peut être demain ne viendra jamais, tu regretteras toujours de n'avoir pas pris le temps pour un sourire, une embrassade, un baiser parce que tu étais trop occupé pour accéder à un de leur dernier désir. Garde ceux que tu aimes près de toi, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime les et traite les bien, prends le temps pour leur dire 'je regrette' 'pardonne-moi' 's'il te plait' 'merci' et tous les mots d'amour que tu connais. Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande la force et la sagesse pour les exprimer. Dis à tes amis et à ceux que tu aimes combien ils sont importants pour toi. Monsieur Márquez a terminé, disant : Envoie cette lettre à tous ceux que tu aimes, si tu ne le fais pas, demain sera comme aujourd'hui. Et si tu ne le fais pas cela n'a pas d'importance. Le moment sera passé. Je vous dis au revoir avec beaucoup de tendresse »
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Gabriel García Márquez
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¿’ Eh oh, Golgoth, on laisse la hordaille confabuler à l'encan, chacun avec sa chacune — débat, dispute et querelle ? Pourquoi tu ne leur claques pas le soufflet ? Ah, il se lève, le Goth, il sort sa trombine longue et massive, avec son renifleur aux narines dilatées, un modèle d'origine, très utile pour chasser la morve. Il passe devant nous, trapu, front à bosse, s'agite et turbule, ainsi que toujours, et si délicatement crache et recrache, vas-y, Taïaut, superbe d'élégance ! Un filet de salive est pris dans sa barbe roussie, qu'il essuie. Il va jusqu'à Steppe, revient vers Talweg, dit trois mots à Oroshi, regarde Pietro, un ballet de fée, tout en souplesse et labour. Il nous fait signe de décoller du mur et de former un arc de cercle. […] — Vous vous souvenez du dernier furvent qu'on a morflé ? Ça remonte à quoi, deux ans ? Je pourrais vous le vider par terre, d'une traite. Comment on a perdu Verval, arraché par son traineau. Comment on a perdu Di Nebbé, un solide ailier pourtant. Il avait bouffé tellement de sable sur une seule rafale qu'il a plus pu se relever et quand il s'est foutu à genoux pour vomir, il a été fauché par une barrière qui dérivait, avec Karst et Firost. Eux sont encore là, Vent merci.
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Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
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Tu ne me dis presque jamais merci pour tout ce que je fais pour que cette maison tienne debout, tu ne vois pas l'infinité de choses qu'il faut accomplir pour que ça marche, pour que les enfants aient des chaussures et le ventre plein, pour que la maison soit propre, pour que nos lits soient faits. Tu dis simplement que tu travailles, que tu travailles, comme si c'était supérieur à tout, comme si tu étais plus importante parce que tu es occupée, comme s'il y avait de la grandeur à être débordée, comme si ça te dégageait de toute autre responsabilité. Mais tu ne t'occupes que de cuisine, Ottavia, mon amour. Même si tu le fais bien, ça reste un travail. Tu juges sévèrement les hommes de ta famille, mais tu ne fais pas beaucoup mieux, tu sais.
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Julia Kerninon (Sauvage)
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Mais venir de votre lointain pays et faire des milliers de kilomètres juste pour nous faire rire ce n'est plus nous considérer comme des "victimes" à "secourir", des "réfugiés" à loger sous des tentes, des "blessés" et des "patients" à "soigner", les bouches à nourrir et des corps à habiller, mais tout simplement nous voir tels que nous sommes : des gens normaux. Merci. (p. 210-215)
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Rash (Chroniques Du Proche Étranger En Tchétchénie)
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Ce que cherchait Glenn Gould dans la musique de BACH, par son jeu staccatissimo - et les innombrables commentateurs ne l'ont pas vu - ce n'est rien d'autre que la lisibilité des voix contrapuntiques de ladite musique. En d'autres termes, Gould voulait rendre le plus nettement possible la spécificité de chacune des voix qui composent, par exemple, une fugue. La forme-fugue incarnant la quintessence de la musique du Kantor. Hélas, cela était impossible, comme c'est impossible pour tout instrument à clavier dont la nature sonore, l'identité sonore, est trop uniforme, le piano en tête ! L'orgue a bien quelques sonorités (jeux) à sa disposition, mais ce la ne suffit pas. La seule solution pour rendre aussi fidèlement que possible l'esprit contrapuntique de la musique de BACH, c'est de transcrire sa musique pour divers instruments ayant chacun une voix - une sonorité - très identifiable. C'est ce que j'ai modestement tenté par le moyen de diverses formations musicales (trios, quartets, quintets...) inventées spécialement à cette fin, savoir, redonner vie aux différentes voix du contrepoint. Un unique instrument ne pourra jamais même s'approcher de l'essence du contrepoint : il erre dans les limbes de l'harmonie et ne peut atteindre à aucune horizontalité - linéarité - des voix. Glenn Gould, cet anachorète des studios, n'a de cesse de chercher par quel biais technologique on pourrait rendre lisible ce fameux agencement des voix. Il se heurte à un problème de départ, insoluble : le son uniforme du piano. Ergo, cet instrument est sans aucun doute le dernier, avec le clavecin, qui convienne à la musique de BACH. Il existe, Dieu merci, d'autres compositeurs dont la musique ne pose pas le problème de la superposition de voix contrapuntiques purement linaires. L'ironie du sort voulut que Gould jouât du piano et ne goûtât pas Chopin, lequel était pourtant le seul qui a écrit - à ce jour - un musique qui épouse totalement la sonorité même du piano.
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Leontsky
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- Monsieur Tach, puis-je vous prier de répondre en toute sincérité à cette question : me prenez-vous pour un imbécile ? - Naturellement. - Merci pour votre sincérité.
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Amélie Nothomb
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Spinoza pensait que Dieu était la nature. [...] Cervantès voyait un lien de cause à effet entre le soleil et l'art. Entre la création et la création. J'éprouve des sentiments semblables – d'euphorie ou de parfaite adéquation – devant la beauté sauvage comme devant certaines oeuvres. Pour moi, ces deux choses sont consanguines. De toute temps, les artistes se sont échinés à décoder cette parenté. Ils se sont agenouillés sur des toiles, des scènes, des écrans, des pages et des places publiques, pour dire merci. Merci pour le soleil – le soleil est sacré. Merci pour la lune, pour les oiseaux migrateurs dans le ciel de Rivière-au-Tonnerre, pour les grandes marées à l'île Verte, pour les fleurs sauvages. Merci pour le saumon dans la fosse. Merci pour les chanterelles sous la robe de l'épinette bleue. Merci, Seigneur, pour la batture et ses odeurs. Ces lieux où nous vivons des jours sont notre temple.
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Hugo Latulippe (Pour nous libérer les rivières)
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Spinoza pensait que Dieu était la nature. Don Quichotte a dit du soleil qu'il était le père de la poésie et l'inventeur de la musique. Cervantès voyait un lien de cause à effet entre le soleil et l'art. Entre la création et la création. J'éprouve des sentiments semblables – d'euphorie ou de parfaite adéquation – devant la beauté sauvage comme devant certaines oeuvres. Pour moi, ces deux choses sont consanguines. De tout temps, les artistes se sont échinés à décoder cette parenté. Ils se sont agenouillés sur des toiles, des scènes, des écrans, des pages et des places publiques, pour dire merci. Merci pour le soleil – le soleil est sacré. Merci pour la lune, pour les oiseaux migrateurs dans le ciel de Rivière-au-Tonnerre, pour les grandes marées à l'île Verte, pour les fleurs sauvages. Merci pour le saumon dans la fosse. Merci pour les chanterelles sous la robe de l'épinette bleue. Merci, Seigneur, pour la batture et ses odeurs. Ces lieux où nous vivons des jours sont notre temple.
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Hugo Latulippe (Pour nous libérer les rivières)
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Mr et Mrs Dursley, qui habitaient au 4, Privet Drive, avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu’ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux. Jamais quiconque n’aurait imaginé qu’ils puissent se trouver impliqués dans quoi que ce soit d’étrange ou de mystérieux. Ils n’avaient pas de temps à perdre avec des sornettes. Mr Dursley dirigeait la Grunnings, une entreprise qui fabriquait des perceuses. C’était un homme grand et massif, qui n’avait pratiquement pas de cou, mais possédait en revanche une moustache de belle taille. Mrs Dursley, quant à elle, était mince et blonde et disposait d’un cou deux fois plus long que la moyenne, ce qui lui était fort utile pour espionner ses voisins en regardant par-dessus les clôtures des jardins. Les Dursley avaient un petit garçon prénommé Dudley et c’était à leurs yeux le plus bel enfant du monde. Les Dursley avaient tout ce qu’ils voulaient. La seule chose indésirable qu’ils possédaient, c’était
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J.K. Rowling (Harry Potter à L’école des Sorciers (Harry Potter, #1))
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Adieu ! Je ne serai jamais capable d’écrire quelque chose d’aussi bien que Michel Houellebecq. Plus rien n’a de sens. Merci, Maman, pour tout ce que tu m’as offert, je te demande pardon. (p. 39)
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Bogdan Costin (Un plan mortel (French Edition))
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Merci pour tout les aides.
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James Patterson (Fang (Maximum Ride, #6))