Mal De Mer Quotes

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Le serpent qui danse Que j'aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux acres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent L’or avec le fer. A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon coeur!
Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
The calm skies that drifted above us lulled us into thinking this traversée would be smooth, but after several hours, the unsteady sea had taken its toll on me and after a light lunch and a brief swim in the open sea failed to do so, I attempted to remedy my mal de mer with rest. When I awoke, the sun had already set and the cool air and soft light of twilight helped recalibrate my disoriented thoughts. Although my seasickness had subsided, I lay starboard side facing the heavens - that were now a deep shade of purple - so as to not provoke another episode. We set to anchoring behind several large volcanic pillars just a stone’s-throw away from where the Tyrrhenian Sea kissed the east of the island. A handful of wishes scattered the skies as we approached the shores of Aci Trezza. As these stars traced their dying song across the void above, part of me felt ashamed for even entertaining the notion of wishing upon a star, but that voice was speedily silenced by words He had once shared with me in Scotland: “There is always some truth to fiction.
R.J. Arkhipov
De câte ori ne apropiam de mal, se desprindeau din ceață un șir de umbre negre care se clătinau trezite de ropotul de valuri. Erau sălcii bătrâne cu trunchiuri scorburoase, cu crăngile plecate, ca niște, vrăjitoare din basme cu pletele încâlcite, spălându‑se în apa aceia neagră, răscolită de helicea vaporului în mers.
Jean Bart (Datorii uitate)
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
Toutes ces souffrances avaient un avantage. Les passagers étaient des catholiques et des protestants ensemble, avec, par-dessus le marché, des Anglais et des Écossais venus de Liverpool ; s'ils avaient été bonne santé, ils se seraient querellés et battus, puisqu'ils ne peuvent pas se sentir. Mais il y a rien de tel qu'un vilain mal de mer pour vous ôter l'envie de vous bagarrer ; et, souvent, on voyait ceux qui, à terre, se seraient allègrement entr'égorgés se tenir mutuellement la tête au-dessus des dalots, comme les plus tendres des mamans ; il m'est arrivé de remarquer la même chose en prison, car la nécessité vous procure parfois de drôles de compagnons de lit. Il se peut qu'à l'occasion d'un voyage en mer et d'un séjour en prison Dieu nous rappelle que nous sommes tous des êtres de chair et de sang, que toute chair est comme l'herbe et que toute chair est faible. Du moins est-ce ce que je choisis de croire.
Margaret Atwood (Alias Grace)
The mixture of a solidly established Romance aristocracy with the Old English grassroots produced a new language, a “French of England,” which came to be known as Anglo-Norman. It was perfectly intelligible to the speakers of other langues d’oïl and also gave French its first anglicisms, words such as bateau (boat) and the four points of the compass, nord, sud, est and ouest. The most famous Romance chanson de geste, the Song of Roland, was written in Anglo-Norman. The first verse shows how “French” this language was: Carles li reis, nostre emperere magnes, set anz tuz pleins ad estéd en Espaigne, Tresqu’en la mer cunquist la tere altaigne… King Charles, our great emperor, stayed in Spain a full seven years: and he conquered the high lands up to the sea… Francophones are probably not aware of how much England contributed to the development of French. England’s court was an important production centre for Romance literature, and most of the early legends of King Arthur were written in Anglo-Norman. Robert Wace, who came from the Channel Island of Jersey, first evoked the mythical Round Table in his Roman de Brut, written in French in 1155. An Englishman, William Caxton, even produced the first “vocabulary” of French and English (a precursor of the dictionary) in 1480. But for four centuries after William seized the English crown, the exchange between Old English and Romance was pretty much the other way around—from Romance to English. Linguists dispute whether a quarter or a half of the basic English vocabulary comes from French. Part of the argument has to do with the fact that some borrowings are referred to as Latinates, a term that tends to obscure the fact that they actually come from French (as we explain later, the English worked hard to push away or hide the influence of French). Words such as charge, council, court, debt, judge, justice, merchant and parliament are straight borrowings from eleventh-century Romance, often with no modification in spelling. In her book Honni soit qui mal y pense, Henriette Walter points out that the historical developments of French and English are so closely related that anglophone students find it easier to read Old French than francophones do. The reason is simple: Words such as acointance, chalenge, plege, estriver, remaindre and esquier disappeared from the French vocabulary but remained in English as acquaintance, challenge, pledge, strive, remain and squire—with their original meanings. The word bacon, which francophones today decry as an English import, is an old Frankish term that took root in English. Words that people think are totally English, such as foreign, pedigree, budget, proud and view, are actually Romance terms pronounced with an English accent: forain, pied-de-grue (crane’s foot—a symbol used in genealogical trees to mark a line of succession), bougette (purse), prud (valiant) and vëue. Like all other Romance vernaculars, Anglo-Norman evolved quickly. English became the expression of a profound brand of nationalism long before French did. As early as the thirteenth century, the English were struggling to define their nation in opposition to the French, a phenomenon that is no doubt the root of the peculiar mixture of attraction and repulsion most anglophones feel towards the French today, whether they admit it or not. When Norman kings tried to add their French territory to England and unify their kingdom under the English Crown, the French of course resisted. The situation led to the first, lesser-known Hundred Years War (1159–1299). This long quarrel forced the Anglo-Norman aristocracy to take sides. Those who chose England got closer to the local grassroots, setting the Anglo-Norman aristocracy on the road to assimilation into English.
Jean-Benoît Nadeau (The Story of French)
Était-ce un connaisseur en matière de femme, Cet écrivain qui dit que, lorsqu'elle sourit, Elle vous trompe; elle a pleuré toute la nuit? Ah! s'il est vrai qu'un œil plein de joie et de flamme, Une bouche riante et de légers propos Cachent des pleurs amers et des nuits de sanglots; S'il est vrai que l'acteur ait l'âme déchirée Quand le masque est fardé de joyeuses couleurs, Qu'est-ce donc quand la joue est ardente et plombée, Quand le masque lui-même est inondé de pleurs ? Je ne sais si jamais l'éternelle justice A du plaisir des dieux fait un plaisir permis ; Mais, s'il m'était donné de dire à quel supplice Je voudrais condamner mon plus fier ennemi, C'est toi, pâle souci d'une amour dédaignée, Désespoir misérable et qui meurs ignoré, Oui, c'est toi, ce serait ta lame empoisonnée Que je voudrais briser dans un cœur abhorré ! Savez-vous ce que c'est que ce mal solitaire ? Ce qu'il faut en souffrir seulement pour s'en taire ? Pour que toute une mer d'angoisses et de maux Demeure au fond du crâne, entre deux faibles os ?...
Alfred de Musset (Premières Poésies: 1829-1835)
Aujourd'hui je réalise que j'ai '''#1000 Raisons ''' : -#1000 Raisons de ne dire que du bien et de m'abstenir de dire du mal. -#1000 Raisons d'être discret quant a ma personne... et encore plus quant au autres. -#1000 Raisons d'être sage....même si tout le monde ne l'est pas. -#1000 Raisons de descendre des nuages...sans pour autant m'arrêter de voler. -#1000 Raisons d'être franc...même si le mensonge est a la mode. -#1000 Raisons de songer au bonheur de ma tite personne ...sans oublier les malheurs de l'humanité!!! -#1000 Raisons d'être quelqu'un de bien , de libre et de plus authentique...dans le monde corrompue d'aujourd'hui ! * -#1000 Raisons de chercher la perfection sans ignorer l'imperfection humaine ! -#1000 Raisons d'aimer mon prochain et d'aider autant que je peut ! -#1000 Raisons d'hâter mes pas dans le droit chemin peut importe les obstacles -#1000 Raisons de me réconcilier avec l'amour du savoir et la passion du partage -#1000 Raisons de conquérir les mers du savoir en admettant mon ignorance * -#1000 Raisons de d'AGIR* plutôt que de parler ...et de PARLER* quand il le faut!!! -#1000 Raisons de m'inspirer et inspirer les gens pour un monde meilleur ! ''..par se qu'il y'a plein de raisons pour que nous continuons de mûrir et que se monde puisse nous cueillir tels des fruits avant de périr.'' #be_inspired
#Mohammed_El_Amin_OGGADI
The ham tastes like an old handbag.
Marie Darrieussecq (Le Mal de mer)
A vrai dire, je n'ai plus la moindre envie de sortir : la nuit a l'air si sale, dehors. Un décor mal repeint, triste et laid. Une immense lassitude, partout. Les gens doivent se traîner péniblement. Des scaphandriers au fond de la mer. La nuit est si sale. La vie est si sale. Il n'y a que des fantômes, ou des automates sinistres. Comme je serais bien dans mon lit, cachée sous les couvertures. Somnoler. Somnoler. Bienheureuse somnolence, objet de tous mes désirs. Je bâille.
Jean-Pierre Martinet (LA SOMNOLENCE)
There is an abiding fear Bonaparte will invade England by way of a tunnel beneath the Channel. How ingenious! Why, had such a marvellous thing been in place, the Tsar might have spend to Dover in an open barouche instead of enduring the mal de mer!
Emma Richler (Be My Wolff)
La poésie est fille de la nuit. NOIRE. pou la voir il faut ou braquer sur elle une lampe de poche --- c'est pourquoi, figée dans sa surprise, elle apparaît à nombre de poètes comme une statue --- ou bien, fermer les teux por épouser la nuit. Invisibble, puisque noire dans le noir, pour se manifester à nous, la poésie fera usage alors, de sa voix. Le poète se laissera fléchir par elle. Il ne s'étonnera plus lorque, confiante, cette voix, pour lui, prendra la forme d'une main: il lui tendra les siennes. [...] Le poète est son poème. Il incarne l'aventure offerte au langage. Il est, dans l'immense coquillage de l'univers, la tentative absurde et toujours renouvelée de l'huître, de perler l'infini. [...] Le mot hante le mot. Prisonnier des lettres qui le forment --- comme l'homme de son corps ou de sa condition --- une immense espérance, en pleine mer oisive, l'anime. Que de problèmes d'écriture l'hostilité de l'équiáge soulève. Et d'abord celle de la communication, de la circulation des idées. Le mot est l'ennemi de l'idée. L'idée, c'est le péché originel. Le besoin de liberté du mot grandit à mesure que l'écrivain prend conscience de son art. Il y a un appel émouvant, entêté du mot. Le poète y répond, considère essentiel son rõle d'y répondre. La liberté y est en jeu. Il y a le mot pour mot Enfant en mal de croissance Il y a le mal du mot-enfant "Mon Dieu, faites qu'à l'école, demain, je sache orthographier 'Chrysanthème'; qu'entre les différentes façons d'écrire ce mot, je tombe sur la bonne. Mon Dieu, faites que les lettres qui le livrent me viennent en aide, que je n'en mette pas plus ni moins. Mon Dieu, faites que mon maître comprenne qu'il s'agit bien de la fleur qu'il affectionne et non de la pyxide dont je puis à volonté colorier la carcasse, denteler l'ombre et le fond des yeux et qui hante mes rêveries." Il y a le mot-mélomane festival des passions Il y a le mot-musique clé des rois Art de vivre dans la pierre il y a le mot-architecte [...] Le poète est rivé au poème, comme le mot à la mort du monde qui le projette
Edmond Jabès (Je bâtis ma demeure : Poèmes 1943-1957)
Cette mer fertile et cuivrée qui pourrait t’apprendre une soif différente de celle qui te fait trembler, délirer, vomir et pisser parfois dans ton pantalon. Une autre soif, une autre fièvre qui te guériraient cette fois, si tu le voulais, du mal qui te ronge. C’est vrai, il te faudrait beaucoup de temps et de force, mais il n’est pas trop tard, parce qu’il t’arrive encore d’avoir des larmes aux yeux et du chagrin qui a le goût du sel.
Abdelkader Djemaï (Un moment d'oubli (CADRE ROUGE) (French Edition))
When the mal de mer seizes me I, Hercule Poirot, am a creature with no gray cells, no order, no method — a mere member of the human race somewhat below average intelligence! It is deplorable, but there it is! And talking of these matters, how is my excellent friend Giraud?
Agatha Christie (Death in the Clouds (Hercule Poirot, #12))
mon avenir à un certain moment de mon enfance plus précisément vers sa fin ou même au-delà de mon enfance ma mère m’a dit je n’ai plus de patience il y a trop d’incertitudes j’ai peur elle m’a donc emmené chez une vieille voyante qui vivait dans une toute petite maison une vieille femme bien moche je peux le dire avec un regard perçant je n’étais pas capable de lui résister je tournais donc régulièrement la tête elle sortait des humms et des ooohs et posait sa main sur ma tête ensuite elle m’a fait voir par un prêtre il était sympa celui-là il souriait constamment mais il n’a presque rien dit en ma présence ma mère n’a pas été contente de toute façon et m’a dit qu’il fallait voir encore d’autres personnes un peu plus loin j’ai refusé elle est donc allée avec une photo de moi elle a dépensé pas mal d’argent mais les choses n’étaient pas claires elle a appris d’abord qu’il y avait danger pour moi dans la forêt dans la rivière dans la mer que je devais éviter le courant électrique que les risques de mourir seront grands quand j’aurai quarante ans mais qu’il est possible
Ovidiu Baron (Promesses)