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Le Chant du Cygne et du Corbeau
Ils se disaient poĂštes,
Ils Ă©taient d'excellents grammairiens,
Ils parlaient trĂšs bien avec la bouche,
Mais,
Ils ne parlaient pas avec le cĆur,
Et la princesse
Cherchait l'Ătoile Alpine,
Par le Nord, par le Sud,
Par l'Est et par l'Ouest,
Mais ils ne l'ont pas trouvée,
Des terres oĂč les hommes,
Ont oublié leur Amour pour la Guerre,
Et ont appris Ă aimer l'or davantage,
Plus que l'Amour lui-mĂȘme,
Maintenant, ils perdent des guerres et gagnent des AumĂŽnes,
Et vendent leur beauté nordique et méditerranéenne,
Pour ĂȘtre aimĂ©s Ă l'Autel d'Aphrodite,
Mais, Aphrodite,
Aimait la Guerre et a épousé le Forgeron boiteux,
Qui lui donnait des aumĂŽnes (d'affection)
Et de la Rose volée,
De la Fille du Roi de Phénicie,
Emmenée aux Tropiques,
Des Fils de CĂ©sar,
Vers les Terres Tropicales,
Naquit une Progéniture d'HadÚs,
Qui abritait l'obscurité en lui,
Mais gardait aussi un amour infini,
Et il
Regardait tout cela,
Et contemplait tant de fois,
Le Visage de MĂ©duse,
Que son regard transformait en Pierre,
Tout ce qu'il ne pouvait pas voir,
Et ce qui est resté immobile,
A tout déménagé,
A déplacé Georgios,
Qui Ă©coutait la douce musique,
Des Satyres en Carnaval,
Et blasphémait,
Se moquait et lançait des pierres sur ceux,
Les Bacchantes,
Car le vin n'enivrait plus,
Il est devenu jus,
La musique, comme l'Eau,
Doit couler,
Car Bacchus de cette terre,
En a fait sa Demeure,
Et a banni les autres Dieux,
Et a dit que dans l'Ăden terrestre,
Il n'y aurait que l'ivresse et l'indolence,
Et tout le monde Ă©tait heureux,
Mais, ils ont découvert que,
MĂȘme dans les Terres Bacchiques,
On entend le Triste souffrir,
Car dans les FĂȘtes,
Il n'y avait pas de joie,
C'étaient des bals masqués,
OĂč tout le monde pleurait,
Mais les masques montraient de la joie,
Et des Miroirs étaient placés sur les murs,
Narcisse, cependant,
Refusait de voir son image,
Il savait que se noyer de nouveau,
Dans sa propre vanité,
RamĂšnerait la Pomme,
La pomme d'or,
Et les DĂ©esses,
Guerroieraient,
Et il n'y aurait plus de paix,
Dans cette Guerre Constante,
Et nous avons été faits captifs,
De l'ivresse,
Surveillés et pourchassés,
Car,
Le Visage du Roi a été Gardé,
Guéri de la LÚpre,
Mais,
Sa maladie Ă©tait l'Amour,
L'amour pour ces chrétiens,
Qui ne croyaient plus en Dieu,
Des prĂȘtres qui ont perdu la Foi,
Des Filles d'Ăve qui se sont Ă©touffĂ©es,
Avec la pomme,
Et des fils d'Adam,
Qui dans la caverne la plus profonde d'ĂrĂšbe,
Furent liés,
Et voyant l'ombre des lumiĂšres lointaines,
Furent aveuglés,
Et mĂȘme si, Comme Argos,
Ils avaient cent yeux,
Ils n'auraient rien vu,
Au-delĂ de ce que leurs maigres esprits,
Et leurs maigres cĆurs,
Ătaient incapables de ConnaĂźtre.
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