Lon Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Lon. Here they are! All 100 of them:

Un bon livre, Marcus, est un livre que l’on regrette d’avoir terminé.
Joël Dicker (La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert (Marcus Goldman, #1))
Arcadia,” Lon’s voice said from my phone. “Who is this?” I teased. “You can’t take my son on a date.” “I didn’t ask him. He asked me.” “He stole my cell and called without permission.” “Sounds like a personal problem to me.” A low growling noise came out of the phone.
Jenn Bennett (Kindling the Moon (Arcadia Bell, #1))
America was in full swing now, all the papers said so, and people were rushing forward, leaving behind the horrors of war. She understood the reasons, but they were rushing, like Lon, toward long hours and profits, neglecting the things that brought beauty to the world.
Nicholas Sparks (The Notebook (The Notebook, #1))
Why?” Lon asks in a whine. “We spent half the summer marking these paths!” I think I see a faint smile on Ky’s face and I realize that he likes Lon. Who asks the questions no one else will ask even though he never gets an answer. It strikes me that this is a kind of bravery. A wearing-down kind of bravery, but bravery nonetheless.
Ally Condie (Matched (Matched, #1))
L'amour est une catastrophe magnifique : savoir que l'on fonce dans un mur, et accélérer quand même.
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans (Marc Marronnier, #3))
Le temps n’efface pas tout, certains instants restent intacts en nos mémoires, sans que l’on sache pourquoi ceux-là plus que d’autres. Peut-être sont-ce là quelques confidences subtiles que la vie nous livre en silence.
Marc Levy (Le premier jour)
Ma vie est un désastre, mais personne ne le voit car je suis très poli : je souris tout le temps. Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée. Je suis un négationniste de moi-même
Frédéric Beigbeder
Il est des petites choses que l'on laisse derrière soi, des moments de vie ancrés dans la poussière du temps. On peut tenter de les ignorer, mais ces petits riens mis bout à bout forment une chaîne qui vous raccroche au passé.
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
Le bonheur est cette danse où l'on s'approche et l'on s'écarte sans se perdre. Il est même fait des larmes des longues séparations à condition que viennent les retrouvailles.
Timothée de Fombelle (Le Livre de Perle)
On peut tout te prendre; tes biens, tes plus belles années, l'ensemble de tes joies, et l'ensemble de tes mérites, jusqu'à ta dernière chemise. Il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l'on t'a confisqué...
Yasmina Khadra (The Attack)
Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'oeil intelligent sur soi-même: mes premières patries ont été des livres.
Marguerite Yourcenar
Une sortie, c'est une entrée que l'on prend dans l'autre sens.
Boris Vian
On a deux vies et la deuxième commence le jour ou l'on se rend compte qu'on n'en a qu'une.
Confucius (Les Entretiens - Tao-tö king - Sur le destin)
Je me souvenais du renard. On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser...
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais, tu me manquais encore.
Christian Bobin
It's all in your head -- you just have no idea how big your head is.
Lon Milo DuQuette (The Chicken Qabalah of Rabbi Lamed Ben Clifford: Dilettante's Guide to What You Do and Do Not Need to Know to Become a Qabalist)
Aye, then.Come and dance with the Ech'lon. You can be me bloody retinue. King o' Fools and 'is merry band o' jesters. If they don't laugh us out o' the tower, it'll be a bleedin' miracle.
Bec McMaster (Kiss of Steel (London Steampunk, #1))
Je ne sais pas où l'on va, murmura-t-il, mais ce qu'il y a de sûr, c'est qu'on y va.
Éric-Emmanuel Schmitt
Quand on n’a pas ce que l’on aime, faut aimer ce que l’on a.
Serge Gainsbourg
Cette envie de faire demi-tour lorsqu'on est au bord de saisir ce que l'on désire.
Sylvain Tesson (Dans les forêts de Sibérie)
If we can’t wake up to the fact that deep down inside we are good, then we deserve to remain asleep dreaming we are evil.
Lon Milo DuQuette (The Key to Solomon's Key: Secrets of Magic and Masonry)
« L'histoire de ma vie n'existe pas. Ça n'existe pas. Il n'y a jamais de centre. Pas de chemin, pas de ligne. Il y a de vastes endroits où l'on fait croire qu'il y avait quelqu'un, ce n'est pas vrai il n'y avait personne. »
Marguerite Duras (The Lover)
Gardens are poems Where you stroll with your hands in your pockets. (Les jardins sont des poemes Ou l'on se promene les mains dans les poches.)
Pierre Albert-Birot (The Cubist Poets in Paris: An Anthology (French Modernist Library))
Tout ce que l'on aime devient une fiction.
Amélie Nothomb (La nostalgie heureuse)
Quelqu'un que l'on aime, que l'on aime vraiment, faut parfois oser le laisser partir loin. Ou savoir l'attendre longtemps. C'est une vraie preuve d'amour, la seule, peut-être.
Michel Bussi (Maman a tort)
L'amour est une catastrophe magnifique: savoir que l'on fonce dans un mur et accélérer quand même; courir à sa perte, le sourire aux lèvres; attendre avec curiosité le moment où cela va foirer. L'amour est la seule déception programmée, le seul malheur prévisible dont on redemande.
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans (Marc Marronnier, #3))
Les étoiles sont belles, à cause d'une fleur que l'on ne voit pas...
Antoine de Saint-Exupéry (The Little Prince)
Oh! Do you have a pocketknife?" He narrowed his eyes at me. "Pocketknife?" "Don't men your age always have pocketknives?" I asked in a high-pitched voice. "My age? I'm not a fucking grandfather," he snapped.
Jenn Bennett (Kindling the Moon (Arcadia Bell, #1))
C'est un grand jour, celui où l'on apprend qu'on est seul.
Gilbert Cesbron (Notre prison est un royaume)
L'amour est une catastrophe magnifique: savoir que l'on fonce dans un mur, et accélerer quand même.
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans (Marc Marronnier, #3))
«Car on se définit par ce que l'on fait, et non par ce que l'on dit.»
Patrick Senécal
On ne comprends rien à la civilisation moderne, si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.
Georges Bernanos
It is only by working the rituals, that any significant degree of understanding can develop. If you wait until you are positive you understand all aspects of the ceremony before beginning to work, you will never begin to work.
Lon Milo DuQuette (The Magick of Aleister Crowley: A Handbook of the Rituals of Thelema)
He gathered me closer, kissed my neck, then spoke in a low voice next to my ear. “I figure, see, if you find yourself getting more attached to the two of us than you planned, maybe you won’t think about picking up and leaving to start another life somewhere else.
Jenn Bennett (Kindling the Moon (Arcadia Bell, #1))
Je crois qu'on entend encore dans les entrées d'immeubles l'écho des pas de ceux qui avaient l'habitude de les traverser et qui, depuis, ont disparu. Quelque chose continue de vibrer après leur passage, des ondes de plus en plus faibles, mais que l'on capte si l'on est attentif.
Patrick Modiano
To all the wolves of the world for lending their good name as a tangible symbol for our darkness.
Ed Young (Lon Po Po: A Red-Riding Hood Story from China)
La véritable évolution n'est-elle pas intérieure? C'est en se changeant soi-même que l'on devient heureux, pas en changeant ce qui nous entoure.
Laurent Gounelle (L'homme qui voulait être heureux)
Sauver quelque chose du temps où l'on ne sera plus jamais.
Annie Ernaux (Les Années)
Quand on parle des vices d’un homme, si on vous dit : “Tout le monde le dit” ne le croyez pas ; si l’on parle de ses vertus en vous disant encore : “Tout le monde le dit”, croyez-le.
François-René de Chateaubriand
J'ai mis longtemps à admettre que je ne m'étais marié que pour les autres, que le mariage n'est pas quelque chose que l'on fait pour soi-même. On se marie pour énerver ses amis ou faire plaisir à ses parents, souvent les deux, parfois l'inverse
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans - Le roman suivi du scénario du film)
A l'adolescence, on rêve du jour où l'on quittera ses parents, un autre jour ce sont vos parents qui vous quittent. Alors, on ne rêve plus qu'à pouvoir redevenir, ne serait-ce qu'un instant, l'enfant qui vivait sous leur toit, les prendre dans vos bras, leur dire sans pudeur qu'on les aime, se serrer contre eux pour qu'ils vous rassurent encore une fois.
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
Que l'on soit absent dans la pièce voisine, ou sur l'autre versant de la planète, la différence n'est pas essentielle. La présence de l'ami qui en apparence s'est éloigné, peut se faire plus dense qu'une présence réelle.
Antoine de Saint-Exupéry (Lettre à un otage)
Il faut longtemps pour que resurgisse à la lumière ce qui a été effacé. Des traces subsistent dans des registres et l'on ignore où ils sont cachés et quels gardiens veillent sur eux et si ces gardiens consentiront à vous les montrer. Ou peut-être ont-ils oublié tout simplement que ces registres existaient
Patrick Modiano (Dora Bruder)
J'ai trop vu, trop senti, trop aimé dans ma vie; Je viens chercher vivant le calme du Léthé. Beaux lieux, soyez pour moi ces bords où l'on oublie: L'oubli seul désormais est ma félicité.
Alphonse de Lamartine
It wasn’t the first time I’d run across sex spells: they were just as common as electricity-kindled spells. They just aren’t convenient for your average on-the-go magical needs. “Do all the memory spells require that?” I asked. “I don’t think so. I just noticed it on the last couple of retrieval ones.” “Uh, maybe I could just get myself, you know, privately …?” I suggested. I regretted it immediately, and felt my face flush with warmth. What the hell was I going to do? Ask Lon if he had any porn I could borrow and hole up in his library’s washroom?
Jenn Bennett (Kindling the Moon (Arcadia Bell, #1))
Il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux.
François-René de Chateaubriand (Mémoires d'Outre-Tombe)
C'est bien d'avoir eu un ami, même si l'on va mourir.
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
Il vient d'avoir trente ans: l'âge bâtard où l'on est trop vieux pour être jeune, et trop jeune pour être vieux.
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans - Le roman suivi du scénario du film)
Je n'aurais jamais cru que ce soit si compliqué de garder à ses côtés la personne que l'on aime de toutes ses forces
Mathias Malzieu
les folies que l'on regrette le plus sont celles que l'on pas commises quand on en avait l'occasion
Guillaume Musso (Demain)
Il te restera toujours tes rèves pour réinventer le monde que l'on t'a confisqué.
Yasmina Khadra
Le bonheur dure une seconde. Lorsque l'on se réveille, à l'aube, il y a ne moment agréable, juste avant que la conscience se souvienne et que le coeur se serre.
Sylvain Tesson (Dans les forêts de Sibérie)
His hand dove beneath my seat and surfaced with the sawed-off vintage Lupara. "I distinctly remember telling you not to bring that thing," I complained. "Felt like you were daring me.
Jenn Bennett (Binding the Shadows (Arcadia Bell, #3))
Je ne suis pas plus moderne qu'ancien, pas plus Français que Chinois, et l'idée de la patrie c'est-à-dire l'obligation où l'on est de vivre sur un coin de terre marqué en rouge ou en bleu sur la carte et de détester les autres coins en vert ou en noir m'a paru toujours étroite, bornée et d'une stupidité féroce.
Gustave Flaubert (Correspondance)
Qu'est-ce que donc que la vie humaine si ce n'est un collier de blessures que l'on porte autour de son cou? A quoi sert d'aller ainsi dans les jours, les mois, les années, toujours plus faible, toujours meurtri?
Philippe Claudel (La petite fille de Monsieur Linh)
So..."he whispered huskily in my ear, "we've discovered that you can arouse me." He demonstrated this fact by pressing harder against me, just in case I'd forgotten. "However, we don't know about you. And there is the small matter of Heka.
Jenn Bennett (Kindling the Moon (Arcadia Bell, #1))
Aimer à lire, c'est faire un échange des heures d'ennui que l'on doit avoir dans sa vie, contre des heures délicieuses.
Montesquieu (Pensieri)
Ah! qu'avec peu d'effet on entend la raison, Quand le cœur est atteint d'un si charmant poison! Et lorsque le malade aime sa maladie, Qu'il a peine à souffrir que l'on y remédie!
Pierre Corneille (Le Cid)
L'amour, c'est le droit que l'on donne à l'autre de nous persécuter.
Fyodor Dostoevsky
les plus belles années d'une vie sont celles que l'on a pas encore vécues.
Victor Hugo
Dav­el­lon may be a vil­lage, but the Dav­el­lon House can be any­thing you make it. No­bil­ity has to start some­where. It might as well start with you. Let no­body look down on you, for what­ever rea­son, My Lord. Ti­tles are granted or in­her­ited, no­bil­ity isn't. ~Tenaxos I to Landar Parmingh, Baron Davellon
Andrew Ashling (The Invisible Hands - Part 1: Gambit (Dark Tales of Randamor the Recluse, #4))
Hey." Lon said to Kar Yee, towering over her. "Hanging in there?" "This? Pfft. It's nothing." Kar Yee said with a silly grin. "How's my favorite pirate captain? Did you come to give me something nice to look at? A little pirate booty?" She snorted a laugh at her own joke.
Jenn Bennett (Binding the Shadows (Arcadia Bell, #3))
Heureux les coeurs qui peuvent plier car ils ne seront jamais brisés. Sont-ils si heureux que ça. Un coeur qui ne se brise pas ne peut pas guérir si on ne connait ni l'épreuve ni la guérisson on n'apprend rien et si l'on n'apprend rien on ne change pas. Mais les épreuves et les changements font partie de la vie. Tous les coeurs devraient-ils être brisés?
Albert Camus
J'ai souvent pensé alors que si l'on m'avait fait vivre dans un tronc d'arbre sec, sans autre occupaion que de regarder la fleur du ciel au-dessus de ma tête, je m'y serais peu à peu habitué. J'aurais attendu des passages d'oiseaux ou de rencontres de nuages comme j'attendais ici les curieuses cravates de mon avocat et comme, dans un autre monde, je patientais jusqu'au samedi pour étreindre le corps de Marie.
Albert Camus (The Stranger)
A quatre heures du matin, on ne fait rien en général et l’on dort, même si la nuit a été une nuit de trahison. Oui, on dort à cette heure-là, et cela est rassurant puisque le grand désir d’un coeur inquiet est de posséder interminablement l’être qu’il aime ou de pouvoir plonger cet être, quand le temps de l’absence est venu, dans un sommeil sans rêves qui ne puisse prendre fin qu’au jour de la réunion.
Albert Camus (The Plague)
Quand une guerre éclate, les gens disent: «Ça ne durera pas, c'est trop bête.» Et sans doute une guerre est certainement trop bête, mais cela ne l'empêche pas de durer. La bêtise insiste toujours, on s'en apercevrait si l'on ne pensait pas toujours à soi.
Albert Camus (The Plague)
Parler une fois. Pour donner un conseil, transmettre ce que l'on sait. Parler. Pour ne pas être de simples bestiaux qui vivent et crèvent sous ce soleil silencieux.
Laurent Gaudé (The House of Scorta)
C’est que l’on a souvent pour ennemis des gens qu’on voudrait avoir pour amis.
Alexandre Dumas (The Knight of Maison-Rouge)
Do I think I'm a holy man? Sometimes.
Lon Milo DuQuette (My Life With the Spirits: The Adventures of a Modern Magician)
Si vous ne renoncez à rien, vous vous abstenez de choisir. Et quand on s'abstient de choisir, on s'abstient de vivre la vie que l'on voudrait.
Laurent Gounelle (L'homme qui voulait être heureux)
Tout est kitsch, si l'on veut. La musique dans son ensemble est kitsch; l'art est kitsch; la littérature elle-même est kitsch. Toute émotion est kitsch, pratiquement par définition; mais toute réflexion aussi, et même dans un sens toute action. La seule chose qui ne soit absolument pas kitsch, c'est le néant.
Michel Houellebecq (The Possibility of an Island)
- Aimer, c'est toujours dangereux, Martin ! Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on n'aime. - Eh bien tu vois, dit-il en se levant de table, ce risque, je crois que je ne suis plus prêt à le prendre.
Guillaume Musso (Que serais-je sans toi?)
« La grande question dans la vie, c'est la douleur que l'on cause, et la métaphysique la plus ingénieuse ne justifie pas l'homme qui a déchiré le coeur qui l'aimait. »
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans (Marc Marronnier, #3))
Il faut vivre comme on pense, sans quoi l'on finira par penser comme on a vécu.
Paul Bourget
On s'en va parce qu'on a besoin de distraction et l'on revient parce qu'on a besoin de bonheur.
Victor Hugo
La fatalité triomphe dès que l'on croit en elle.
Simone de Beauvoir (America Day by Day)
Il y a des circonstances où l'on est amené à faire des choix, donc à renoncer à des choses auxquelles on tient, pour aller vers ce que l'on a le plus à cœur.
Laurent Gounelle (L'homme qui voulait être heureux)
C'est vrai, la vie est comme ça... Tantôt un tourbillon qui nous émerveille, comme un tour de manège pendant l'enfance. Tantôt un tourbillon d'amour et d'ivresse, lorsqu'on s'endort dans les bras l'un de l'autre dans un lit trop étroit puis qu'on prend son petit déjeuner à midi parce qu'on a fait l'amour longtemps. Tantôt un tourbillon dévastateur, un typhon violent qui cherche à nous entraîner vers le fnd lorsque, pris par la tempête dans une coquille de noix, on comprend qu'on sera seul pour affronter la vague. Et que l'on a peur.
Guillaume Musso (Que serais-je sans toi?)
Elle sortit subitement prendre l’air. Je pense souvent à cette expression “prendre l’air”. Cela veut dire que l’on va ailleurs, pour le trouver. Cela veut dire littéralement : où je suis, je m’asphyxie.
David Foenkinos (Nos séparations)
Au-dessus de mes mots maladroits, au-dessus des raisonnements qui me peuvent tromper, tu considères en moi simplement l'Homme. Tu honores en moi l'ambassadeur de croyances, de coutumes, d'amours particulières. Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente. Tu m'interroges comme l'on interroge le voyageur.
Antoine de Saint-Exupéry (Lettre à un otage)
Une vie réussie est une vie que l'on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi même dans ce que l'on fait, en restant en harmonie avec qui l'on est, et, si possible, une vie qui nous a donné l'occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu'à nous mêmes et apporter quelque chose à l'humanité, même très humblement, même si c'est infime. Une petite plume d'oiseau confiée au vent. Un sourire pour les autres.
Laurent Gounelle (L'homme qui voulait être heureux)
If reincarnation is real, I hope I'm not a human next time. But I don't want to be a dog or cat. Because there are still "cute" ones and "not cute" ones. If I do get reborn, then I, I want to just rock gently on the ocean waves. I want to be a jellyfish.
Akiko Higashimura (Princess Jellyfish 2-in-1 Omnibus, Vol. 1 (Princess Jellyfish 2-in-1 Omnibus, #1))
Arrive-t-il un moment de la vie où le bonheur est passé, où l’on n’attend plus rien ? Est-ce cela que vieillir ? Lorsque aujourd’hui ne parle que d’hier, quand le présent n’est plus qu’un trait de nostalgie que l’on cache pudiquement par des éclats de rire ?
Marc Levy (Le premier jour)
C’est en regardant les objets du quotidien, tel un couteau à beurre, que l’on se rend compte que quelqu’un est parti et qu’il ne reviendra plus ; un stupide couteau à beurre qui taille à jamais des tranches de solitude dans votre vie.
Marc Levy (Le premier jour)
(...) il fallait séparer nos souffles, s'écarter, s'espacer, se lever, se dédoubler, et c'est toujours autant de perdu. Quand on a deux corps, il vient des moments où l'on est à moitié. - Est-ce que je suis envahissante? - Terriblement, lorsque tu n'es pas là.
Romain Gary (Clair de femme)
N’acceptez pas que l’on fixe, ni qui vous êtes, ni où rester. Ma couche est à l’air libre. Je choisis mon vin, mes lèvres sont ma vigne. Soyez complice du crime de vivre et fuyez! Sans rien fuir, avec vos armes de jet et la main large, prête à s’unir, sobre à punir. Mêlez-vous à qui ne vous regarde, car lointaine est parfois la couleur qui fera votre blason.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Bind Merrimoth," he finally said, "and I'll do that think you like later." "It's not like my power reacts to the reward system," I said, then added, "What thing?" The corner of his mouth quirked. "On the chair." "You mean the thing you like?" "We both like," he corrected. "Win-win.
Jenn Bennett (Binding the Shadows (Arcadia Bell, #3))
Les liens se font et se défont, c'est la vie. Un matin, l'un reste et l'autre part, sans que l'on sache toujours pourquoi. Je ne peux pas tout donner à l'autre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Je ne veux pas bâtir ma vie sur les sentiments parce que les sentiments changent. Ils sont fragiles et incertains. Tu les crois profonds et ils sont soumis à une jupe qui passe, à un sourire enjôleur. Je fais de la musique parce que la musique ne partira jamais de ma vie. J'aime les livres, parce que les livres seront toujours là. Et puis... des gens qui s'aiment pour la vie, moi, je n'en connais pas.
Guillaume Musso (La fille de papier)
Je ne sais pas pour vous mais, au début de ma vie, il n'y avait que deux sortes de personnes dans mon univers : celle que j'adorais et celles que je détestais. Mes meilleurs amis et mes pires ennemis. Ceux pour qui je suis prête à tout donner et ceux qui peuvent aller crever. Ensuite on grandit. Entre le noir et le blanc, on découvre le gris. On rencontre ceux qui ne sont pas vraiment des amis mais que l'on aime quand même un peu et ceux que l'on prend pour des proches et qui n'arrêtent pas de vous planter des couteaux dans le dos.
Gilles Legardinier (Demain j'arrête!)
Il y a des journées illuminées de petites choses, des riens du tout qui vous rendent incroyablement heureux ; un après-midi à chiner, un jouet qui surgit de l’enfance sur l’étal d’un brocanteur, une main qui s’attache à la votre, un appel que l’on attendait pas, une parole douce, vote enfant qui vous prend dans ses bras sans rien vous demander d’autre qu’un moment d’amour. Il y a des journées illuminées de petits moments de grâce, une odeur qui vous met l’âme en joie, un rayon de soleil qui entre par la fenêtre, le bruit de l’averse alors qu’on est encore au lit, les trottoirs enneigés ou l’arrivée du printemps et ses premiers bourgeons.
Marc Levy (Le premier jour)
Ta voix, tes yeux, tes mains, tes lèvres, Nos silences, nos paroles, La lumière qui s’en va, la lumière qui revient, Un seul sourire pour nous deux, Par besoin de savoir, j’ai vu la nuit créer le jour sans que nous changions d’apparence, Ô bien-aimé de tous et bien-aimé d’un seul, En silence ta bouche a promis d’être heureuse, De loin en loin, ni la haine, De proche en proche, ni l’amour, Par la caresse nous sortons de notre enfance, Je vois de mieux en mieux la forme humaine, Comme un dialogue amoureux, le cœur ne fait qu’une seule bouche Toutes les choses au hasard, tous les mots dits sans y penser, Les sentiments à la dérive, les hommes tournent dans la ville, Le regard, la parole et le fait que je t’aime, Tout est en mouvement, il suffit d’avancer pour vivre, D’aller droit devant soi vers tout ce que l’on aime, J’allais vers toi, j’allais sans fin vers la lumière, Si tu souris, c’est pour mieux m’envahir, Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard.
Paul Éluard
The whole crazy business seemed to pull out of my guts the very worst in me—my worst fears—the worst aspects of my character—my worst insecurities and feelings of shame and guilt. I didn't know it at the time, but that was exactly what was supposed to be happening. That's what Solomonic magick is all about. The worst in me was my problem. The worst in me was the demon. When it finally dawned on me that I had successfully evoked the demon, and I had the worst of me trapped in that magick Triangle, I had no alternative but to harness and redirect its monstrous power and give it new marching orders. From then on, that particular demon would be working for me rather than against me.
Lon Milo DuQuette (Low Magick: It's All In Your Head ... You Just Have No Idea How Big Your Head Is)
Si l’on ramène les 4,5 milliards d’années de notre planète à une seule journée terrestre, en supposant que celle-ci soit apparue à 0 heure, alors la vie naît vers 5 heures du matin et se développe pendant toute la journée. Vers 20 heures seulement viennent les premiers mollusques. Puis à 23 heures arrivent les dinosaures qui disparaîtront à 23h40. Quant à nos ancêtres, ils ne débarquent enfin que dans les 5 dernières minutes avant 24 heures et ne voient leur cerveau doubler de volume que dans la toute dernière minute. La révolution industrielle n’a commencé que depuis un centième de seconde.
Hubert Reeves (La Plus Belle Histoire du Monde)
Il y a dans l'Histoire une singulière lignée, toujours renouvelée, de fanatiques de l'ordre. Voués à une idole abstraite et absolue, pour eux les vie humaines ne sont d'aucune valeur si elles attentent au dogme des institutions; et l'on dirait qu'ils ont oublié que la collectivité qu'ils servent est composée d'hommes. (partie 2, chapitre 9)
Maurice Druon (Les Rois maudits)
Un rideau de flocons blancs ininterrompu miroitait sans cesse en descendant vers la terre; il effaçait les formes, poudrait les choses d'une mousse de glace; et l'on n'entendait plus, dans le grand silence de la ville calme et ensevelie sous l'hiver, que ce froissement vague, innommable et flottant de la neige qui tombe, plutôt sensation que bruit , entremêlement d'atomes légers qui semblaient emplir l'espace, couvrir le monde.
Guy de Maupassant (Boule de Suif (21 contes))
Etre homme, c'est précisément être responsable. C'est connaître la honte en face d'une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à batir le monde. On veut confondre de tels hommes avec les toréadors ou les joueurs. On vante leur mépris de la mort. Mais je me moque bien du mépris de la mort. S'il ne tire pas ses racines d'une responsabilité accceptée, il n'est que signe de pauvreté ou d'excès de jeunesse. (Terre des Hommes, ch. II)
Antoine de Saint-Exupéry
Le savoir des écoles se borne à enseigner le "comment". C'est un savoir éparpillé, sans unité et sans direction. Ce n'est pas un chemin qui conduit vers le sommet de la montagne d'où l'on pourra voir l'horizon et comprendre dans tous ses détails l'ordonnance du paysage, c'est une plaine de sable dont on propose à l'homme d'étudier chaque grain. Ce savoir ne peut donner naissance qu'à une société de technique, sans sagesse et sans raison, aussi absurde et dangereuse dans son comportement qu'un camion-citerne lancé sans conducteur sur une autoroute en pente.
René Barjavel
I want to make it perfectly clear that although I believe in the continuity of existence, I do not hold to the simplistic theory that upon death a vaporous ghost containing our soul floats out of our dead body and goes to some cosmic waiting room while a karmic committee tallies up our unfulfilled needs and desires and matches us up with two unsuspecting fools who deserve the hell that we will put them through as much as we deserve the hell they will put us through. I am very confident, however, in the cycles of nature, and I do not see any reason to believe that the same cyclic behavior we observe in the universe around us cannot apply to consciousness and the continuity of our existence. Perhaps, because of the fragile nature of time, we are living all our "incarnations" simultaneously.
Lon Milo DuQuette (My Life With the Spirits: The Adventures of a Modern Magician)
La distinction traditionnelle entre guerres "justes" et guerres "injustes" est désormais obsolète. La cruauté des moyens dépasse aujourd'hui tout objectif imaginable. Aucune frontière nationale, aucune idéologie, aucun "mode de vie" ne peut justifier la disparition de millions de vies que la guerre moderne, nucléaire ou conventionnelle, entraîne inévitablement. Les prétextes classiques sont soit trop confus soit trop changeants pour que l'on meure pour eux. Les systèmes changent, les politiques changent. Les distinctions entre le bien et le mal proclamées par les politiciens ne sont pas assez évidentes pour justifier que des générations d'être humains meurent pour prouver leur caractère sacro-saint. Même une guerre de légitime défense, la plus moralement justifiable des guerres, perd tout caractère moral lorsqu'elle exige un sacrifice collectif si énorme qu'il frise le suicide.
Howard Zinn (Disobedience and Democracy: Nine Fallacies on Law and Order (Radical 60s))
She was the first close friend who I felt like I’d re­ally cho­sen. We weren’t in each other’s lives be­cause of any obli­ga­tion to the past or con­ve­nience of the present. We had no shared his­tory and we had no rea­son to spend all our time to­ gether. But we did. Our friend­ship in­ten­si­fied as all our friends had chil­dren – she, like me, was un­con­vinced about hav­ing kids. And she, like me, found her­self in a re­la­tion­ship in her early thir­ties where they weren’t specif­i­cally work­ing to­wards start­ing a fam­ily. By the time I was thirty-four, Sarah was my only good friend who hadn’t had a baby. Ev­ery time there was an­other preg­nancy an­nounce­ment from a friend, I’d just text the words ‘And an­other one!’ and she’d know what I meant. She be­came the per­son I spent most of my free time with other than Andy, be­cause she was the only friend who had any free time. She could meet me for a drink with­out plan­ning it a month in ad­vance. Our friend­ship made me feel lib­er­ated as well as safe. I looked at her life choices with no sym­pa­thy or con­cern for her. If I could ad­mire her de­ci­sion to re­main child-free, I felt en­cour­aged to ad­mire my own. She made me feel nor­mal. As long as I had our friend­ship, I wasn’t alone and I had rea­son to be­lieve I was on the right track. We ar­ranged to meet for din­ner in Soho af­ter work on a Fri­day. The waiter took our drinks or­der and I asked for our usual – two Dirty Vodka Mar­ti­nis. ‘Er, not for me,’ she said. ‘A sparkling wa­ter, thank you.’ I was ready to make a joke about her un­char­ac­ter­is­tic ab­sti­nence, which she sensed, so as soon as the waiter left she said: ‘I’m preg­nant.’ I didn’t know what to say. I can’t imag­ine the ex­pres­sion on my face was par­tic­u­larly en­thu­si­as­tic, but I couldn’t help it – I was shocked and felt an un­war­ranted but in­tense sense of be­trayal. In a de­layed re­ac­tion, I stood up and went to her side of the ta­ble to hug her, un­able to find words of con­grat­u­la­tions. I asked what had made her change her mind and she spoke in va­garies about it ‘just be­ing the right time’ and wouldn’t elab­o­rate any fur­ther and give me an an­swer. And I needed an an­swer. I needed an an­swer more than any­thing that night. I needed to know whether she’d had a re­al­iza­tion that I hadn’t and, if so, I wanted to know how to get it. When I woke up the next day, I re­al­ized the feel­ing I was ex­pe­ri­enc­ing was not anger or jeal­ousy or bit­ter­ness – it was grief. I had no one left. They’d all gone. Of course, they hadn’t re­ally gone, they were still my friends and I still loved them. But huge parts of them had dis­ap­peared and there was noth­ing they could do to change that. Un­less I joined them in their spa­ces, on their sched­ules, with their fam­i­lies, I would barely see them. And I started dream­ing of an­other life, one com­pletely re­moved from all of it. No more chil­dren’s birth­day par­ties, no more chris­ten­ings, no more bar­be­cues in the sub­urbs. A life I hadn’t ever se­ri­ously con­tem­plated be­fore. I started dream­ing of what it would be like to start all over again. Be­cause as long as I was here in the only Lon­don I knew – mid­dle-class Lon­don, cor­po­rate Lon­don, mid-thir­ties Lon­don, mar­ried Lon­don – I was in their world. And I knew there was a whole other world out there.
Dolly Alderton (Good Material)