Le Samourai Quotes

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L'éducation donnée aux jeunes nobles de la classe militaire a toujours inclus, à côté d'un entraînement aux armes, une formation intelectuelle. La guerre n'est jamais qu'une question de force, et la classe militaire n'avait pas pour seule vocation et pour objectif de faire la guerre, mais aussi de diriger le pays en temps de paix.
Samouraï, de la guerre à la voie des arts
Si le sort de la guerre était défavorable, la trahison du seigneur, quand elle était possible, servait à garantir la pérénité du domaine. On touche ici à l'une des limites de l'idéologie guerrière : loyauté, fidélité étaient des valeurs sûres tant que leur exaltation ne menaçait pas le domaine principal du samouraï, car trahison et retournement d'alliance en plein combat demeureuaient monnaie courante.
De la guerre à la voie des arts
Depuis les réformes de la fin du XVIème siècle menées par Hideyoshi, on n'entre plus dans le groupe des samouraïs autrement que par la naissance. Le statut de guerrier se mue, et pour près de deux siècles et demi, s'apparente à l'une des formes de la noblesse, la noblesse militaire. Celle-ci était déjà fonctionnarisée : elle fut contrainte par les grands seigneurs (daimyos) à s'installer dans les villes au pied des chateaux où elle exercea des tâches d'encadrement et d'administration moyennant une compensation financière, un fief-rente.
De la guerre à la voie des arts
Comme preuve de leurs actes de bravour, ils rapportaient à leur chef les têtes de leurs ennemis tués au combat. La rémunération reçue, en argent, en or, ou bien encore en eterres prélevées sur le clan vaincu, était versé en fonction du nombre de têtes coupées, mais aussi du rang des victimes[...]. Les captures étaient présentées au commandant et à des préposés chargés de vérifier l'authenticité, voir l'identité des victimes [...]. Cette coutume imposa aux guerriers de prendre tout particulièrement soin de leur propre tête avant de partir au combat. Pour qu'elle sentit bon en cas de décapitation, ils parfumaient les cheveux en faisant brûler de l'encens dans leur casque. Au retour des combattants, les femmes étaient chargées de préparer les têtes des adversaires décapités.
Samouraï, de la guerre à la voie des arts
Pendant plus de 700 ans, la classe des samouraïs a dominé le pays. Tour à tour soldats aguerris, fidèles à leur seigneur dans des instables voués à la guerre, puis au XVIIème siècle avec la paix retrouvée, nouveaux nobles dont les fonctions deviennent plus administratives que militaires, ils se sont transformés tout en gardant leurs valeurs fondamentales.
De la guerre à la voie des arts
Les samouraïs sont guidés dans leur vie par un code, le Bushido, énonçant les principes moraux qu'ils doivent respecter : loyauté, honneur, courage, droiture, sincérité, respect et bienveillance.
De la guerre à la voie des arts
Leur apparition remonte à la fin du IXème siècle et au début du Xème siècle. Ces guerriers (bushi) s'emparent du pouvoir politique à la fin du XIIème siècle et créèrent un système monarchique particulier dirigé par un shogun qui tenait sa légitimité de la reconnaissance impériale. Ce gouvernement fut mis en place dès 1180 à Kamakura dans l'est du Japon, avant d'être transféré à Kyoto au XIVème siècke, puis à Edo (future Tokyo) au début du XVIIème siècle. Trois dynasties shogunales (toutes descandant, réellement ou fictivement, du clan Minamoto) se sont succédé entre le XIIème et le XIXème siècle. On distingue un premier bafuku (gouv. de la tente) à Kamakura (1180-1333), celui de la famille Ashikaga, qui se constitua en 1336 et qui fut installé à Kyoto dans le quartier Muromachi en 1378. Ce deuxième bafuku s'éteignit en 1573 avant qu'un nouveau régime militaire n'émergeat à Edo en 1603. Dans l'intervalle 3 seigneurs hégémons, Oda Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi, et ensuite Tokugawa Ieyasu travaillèrent à réunifier le pays sous leur domination. Les samouraï ont pendant un bon millénaire joué un rôle central dans l'histoire du pays par leur rôle politique, leur poids démographique (environ 5% de la polulation au milieu du XIXème siècle).
De la guerre à la voie des arts
Ce mot de "samouraï" s'est imposé en Occident au milieu du XIXème siècle pour désigner tous les guerriers japonais Il dérive de l'ancien verbe "saburafu" qui signifiait servir. Le samouraï était à l'origine un serviteur. Mais dès le XIIème siècle le terme se mit à désigner un serviteur armé. le membre de l'escorte d'un puissant, un garde du corps en quelque sorte.
De la guerre à la voie des arts
Après les marchands portugais, les prêtres jésuites arrivèrent et ouvrirent des commerces florissants de produits en provenance de Chine. Ils pratiquaient le commerce, notamment de la soie sauvage et des brocarts, et s'appuyaient sur leurs comptoirs à Goa, Macao et maintenant Kyushu. Au passage, ils convertirent les Japonais au christianisme. Derrière eux, les Hollandais et les Anglais débarquèrent et établirent des comptoirs sur l'île d'Hirado. Ils importaient des marchandises d'Europe et d'Inde et exportaient vers l'Europe des porcelaines, des laques et du cuivre. Parmi les marchandises introduites par les Hollandais et les Anglais se trouvèrent des lainages teints de vives couleurs primaires.
Samouraï, de la guerre à la voie des arts
Les dieux les plus populaires chez les samouraïs étaient Fudô-myôô et Hachiman. Le premier est l'une des principales divinités du bouddhisme, symbole de la maîtrise de la passion. Particulièrement vénéré par la secte Shingon, il a le pouvoir de transmuter la colère en slut. Il est représenté debout sur un rocher, entouré de flammes, une épée dont la poignée figure un vajra dans la main droite, un lasso dans la gauche.[...] Hachiman, généralement connu sous le nom d'Hachiman Daibosatsu, est souvent dit "dieu de la guerre" ; il avait par conséquent une signification toute particulière pour les samouraïs. Plus précisement il était le dieu du tir à l'rc et de la guerre et apparaissait aussi bien dans le shintoïsme que dans le bouddhisme. Il est considéré comme le protecteur du Japon, de la famille impériale ainsi que d'autres clans, tel celui des Minamoto.
Samouraï, de la guerre à la voie des arts
Une coutume remontant au moins à l'époque de Heian consistait pour les femmes à se tindre les dents en noir. A l'origine, elle concernait la plupart des nobles et beaucoup de guerriers. Pendant la guerre de Genpei, les combattants se reconnaissaient ainsi, les uns (Minamoto) gardaient leurs dents blanches, tandis que les autres (Taira) suivaient la coutume des gens de la cour et se les teignaient en noir. Par la suite, la pratique fut suivie seulement par les femmes de toutes les classes sociales. A l'époque Edo, elle signalait que celle-ci avaient atteint la maturité. Ensuite, elle finit par indiquer le statut de femme mariée.
Samouraï, de la guerre à la voie des arts
Les samouraï ne constituaient pas un ensemble homogène. Une hiérarchie stricte organisait leurs privilèges à l'intérieur même de leur classe. Au sommet se trouvait le shogun, puis les daimyos, qui formaient la haute aristocratie et vivaient dans des châteaux. Les samouraïs les plus gradés bénéficiaient, outre une instruction guerrière, d'une éducation aux arts. En bas de l'échelle se situaient les ashigaru (piétons qui n'avaient pas les moyens de se payer un cheval). Un point commun les unissait cependant : le privilège de porter 2 sabres - le katana et le wakizashi, car les guerriers avaient le droit de vie et de mort sur l'ensemble des autres classes.
Samouraï, de la guerre à la voie des arts
En 1180, la succession au trône déclancha la guerre de Genpei, qui dura 5 ans, entre les 2 plus importants clans militaires : les Minamoto et les Taira. L'affrontement se termina par le suicide de l'empereur Antoku et la quasi disparition du clan des Taira. Le nouvel empereur fut contraint de donner au chef Minamoto no Yorimoto l'ancien titre de Sei tai shogun (généralissime massacreur de barbares), souvent réduit à shogun. Au sil des siècles suivants, le pouvoir des shoguns ne cessa de croître, ils devinrent les véritables seigneurs du Japon, reléguant les empereurs à un rôle de représentation.
Samouraï, de la guerre à la voie des arts
A la fin du XIIIème siècle, Kubilai Khan souhaitant asujétir le Japon missionna des émissaires pour réclamer des témoignages de respect. Se voyant refusé en 1274, il dépêcha une armée de persuasion qui débarqua sur l'île de Kyushu. En face d'eux, les samouraiS assemblés lancèrent à leurs ennemis des flèches, mais, un à un, ils tombèrent sous l'attaque des unités de Mongols. Ces derniers étaient avantagés par le fait qu'ils combattaient en bataillons et étaient armées de grenades explosives en terre cuite ou en fer, remplies de poudre et de sharpnel. Durant la nuit, un orage violent détruisit la flotte mongole, noyant l'essentiel des troupes. C'est ainsi que le peuple japonais fut sauvé et que la légende du Vent divin ou kamikaze naquit. Une autre tentative, en 1281, devait se solder de la même manière.
Samouraï, de la guerre à la voie des arts
En 1543, un orage força un vaisseau chinois à se réfugier au large de l'île de Tanegashima au sud de Kyushu. A bord se trouvaient 3 marchands aventuriers portugais munis de leurs pistolets. Ils attirèrent l'attention du Daimyo local qui parvint à acheter une arme et à la donner à son armurier pour la faire copier. Le seigneur demanda à un de ses vassaux d'apprendre auprès des marins chinois la fabrication de la poudre. Il distribua des exemplaires de ce pistolet (teppô) en cadeau à sa famille. Le savoire-faire requis pour la production de cette arme se répandit dans tout le pays.
Samouraï, de la guerre à la voie des arts