Le Roi Lion Quotes

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MĂȘme si la mort paraĂźt ĂȘtre un objectif lointain, nous avons dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© des choses qui Ă©taient inconcevables voici quelques siĂšcles. En 1199, le roi Richard Coeur de Lion fut touchĂ© par une flĂšche Ă  l’épaule gauche. Aujourd’hui, nous parlerions d’une blessure mineure. En 1199, cependant, en l’absence d’antibiotiques et de mĂ©thodes de stĂ©rilisation efficaces, cette blessure s’infecta et ce fut la gangrĂšne. Au XIIe siĂšcle, la seule façon d’arrĂȘter la gangrĂšne Ă©tait d’amputer le membre infectĂ©. Pour une Ă©paule, ce n’était pas possible. La gangrĂšne progressa, sans que personne ne pĂ»t rien faire pour aider le roi. Il mourut quinze jours plus tard dans de grandes souffrances.
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Yuval Noah Harari (Sapiens (Gujarati Edition))
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Ce que je peux adorer les images : celles qu'on me donne à l'école quand j'ai accumulé dix points de bonne conduite, cette monnaie miraculeuse de la sagesse qui fait de l'écolier un petit actionnaire de ses hypocrisies, les vignettes historiques ou naturalistes, les saintes dévorées par les lions, les bestioles les plus inimaginables, le tapir, le sapajou. Mais celles que j'aime encore le plus, ce sont les images cartonnées, beaucoup trop aimablement coloriées, que place le beurre Préval dans ses boßtes demi-sel entre le carton à la glycérine et le fin papier ondulé qui protÚge le bloc de beurre : elles représentent les rois de France, qui sont tous jolis comme des coeurs ou vilains comme des diables, qui ont des airs sournois de levrette efflanquée, des pùleurs d'hémophile, des toques d'empoisonneur, des pourpoints d'hermine, et qui puent délicieusement le beurre. Un texte biographique au dos, explique combien le passage de ce sire dans la constellation des rois a été brÚve et cruelle, une raison de plus pour l'adorer.
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Hervé Guibert (My Parents (Masks))
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des grotesques ; PolyphĂšme est un grotesque terrible ; SilĂšne est un grotesque bouffon. Mais on sent ici que cette partie de l’art est encore dans l’enfance. L’épopĂ©e, qui, Ă  cette Ă©poque, imprime sa forme Ă  tout, l’épopĂ©e pĂšse sur elle, et l’étouffe. Le grotesque antique est timide, et cherche toujours Ă  se cacher. On sent qu’il n’est pas sur son terrain, parce qu’il n’est pas dans sa nature. Il se dissimule le plus qu’il peut. Les satyres, les tritons, les sirĂšnes sont Ă  peine difformes. Les parques, les harpies sont plutĂŽt hideuses par leurs attributs que par leurs traits ; les furies sont belles, et on les appelle eumĂ©nides, c’est-Ă -dire douces, bienfaisantes. Il y a un voile de grandeur ou de divinitĂ© sur d’autres grotesques. PolyphĂšme est gĂ©ant ; Midas est roi ; SilĂšne est dieu. Aussi la comĂ©die passe-t-elle presque inaperçue dans le grand ensemble Ă©pique de l’antiquitĂ©. À cĂŽtĂ© des chars olympiques, qu’est-ce que la charrette de Thespis ? PrĂšs des colosses homĂ©riques, Eschyle, Sophocle, Euripide, que sont Aristophane et Plaute ? HomĂšre les emporte avec lui, comme Hercule emportait les pygmĂ©es, cachĂ©s dans sa peau de lion. Dans la pensĂ©e des modernes, au contraire, le grotesque a un rĂŽle immense. Il y est partout ; d’une part, il crĂ©e le difforme et l’horrible ; de l’autre, le comique et le bouffon.
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Victor Hugo (Préface de Cromwell l'integrale (présenter et expliquer ) (French Edition))
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La reprĂ©sentation du griffon dĂ©vorant le cerf a sans doute le mĂȘme sens symbolique que celle du lion terrassant un taureau ou un cerf, qu'on rencontre souvent sur les monnaies inscrites en phĂ©nicien qui ont Ă©tĂ© frappĂ©s Ă  Tarse sous la domination perse aisin que par les rois de PhĂ©nicie vol III - p97 (Bogud II)
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Ludvig Müller (The Coinage of Ancient Africa / Numismatique de l'ancienne Afrique)