“
In a world of words, anything is possible...
”
”
Laura Wright LaRoche
“
Worry is like a rocking chair. It uses up all your energy, but where
does it get you?
”
”
Loretta LaRoche
“
I enjoy talking to the woman in the mirror, she's smart and good looking, LOL!
”
”
Laura Wright LaRoche
“
The Frenchman sat up with that strange energy which comes often as the harbinger of death. "(...) This I tell you - I, Raoul de la Roche Pierre de Bras, dying upon the field of honour. And now kiss me, sweet friend, and lay me back, for the mists closes round me and I am gone!"
With tender hands the squire [Nigel] lowered his comrade's head, but even as he did so there came a choking rush of blood, and the soul had passed. So died a gallant cavalier of France, and Nigel, as he knelt in the ditch beside him, prayed that his own end might be as noble and as debonair.
”
”
Arthur Conan Doyle (Sir Nigel (Original Unabridged Version) (Optimized and Formatted Well) (with Active Table of Contents, Navigation Function, Simple User Guide) TOC)
“
Sighing, she headed back to work. She braced herself to lift the heavy lid of yet another trunk. The sight inside curled a small smile onto her lips, as it had with every trunk she’d pried open this morning.
Books. More beautiful, precious books.
”
”
Catherine LaRoche (Master of Love)
“
Vivre est une maladie, dont le sommeil nous soulage toutes les seize heures ; c’est un palliatif : la mort est le remède.
”
”
Nicolas Chamfort
“
The truth was, she found it hard to look at the man. It was like gazing at the sun.
”
”
Catherine LaRoche (Master of Love)
“
Admirer quelqu'un, s'inspirer de son parcours, c'est avant tout grandir et devenir soi.
”
”
Amandine Roche (Nomade sur la voie d'Ella Maillart)
“
L'enfant, comme clou sur la roche que la marée haute commençait à baigner, regarda la barque s'éloigner. On eût dit qu'il comprenait. Quoi? Que comprenait-il? L'ombre.
”
”
Victor Hugo (The Man Who Laughs)
“
He saw with pleasure he’d been wrong. The nervous tension and vulnerability she radiated were real, but so too was the core of strength to her. She was simply too smart and too determined to let him get to her, despite the cost evident in her stiff back and tense mouth.
He was beginning to quite like his new librarian.
”
”
Catherine LaRoche (Master of Love)
“
donc sur l’issue de notre entreprise, tout en marchant à l’assaut du Sneffels. La route devenait de plus en plus difficile ; le sol montait ; les éclats de roches s’ébranlaient, et il fallait la plus scrupuleuse attention pour éviter des chutes dangereuses.
”
”
Jules Verne (Voyage au centre de la Terre)
“
... nous voulons devenir durs, devenir diamants, tellement précis et tellement purs, tellement forts, avancer et tout voir, tout sentir, sous nos corps qui enveloppent, recouvrent, recouvrent tout, puis se repose sur la roche, toutes les roches, ne jamais choisir, devenir tout, détruire tout, exploser.
”
”
Alexie Morin (Chien de fusil)
“
Peu de vestiges évoquent à présent en nous la lumière. Nous sommes nettement plus proches des ténèbres, nous ne sommes pour ainsi dire que ténèbres, tout ce qui nous reste, ce sont les souvenirs et aussi l’espoir qui s'est pourtant affadi, qui continue de pâlir et ressemblera bientôt à une étoile éteinte, à un bloc de roche lugubre. Pourtant, nous savons quelques petits riens à propos de la vie et quelques petits riens à propos de la mort : nous avons parcouru tout ce chemin pour te ravir et remuer le destin. (p.13)
”
”
Jón Kalman Stefánsson (Himnaríki og helvíti)
“
Why are you kissing me?” she squeaked out breathlessly.
“God, how can I not?” He ran his hands up and down her arms. “I think you’re made for me to kiss. I need to kiss you. You need to be kissed,” he said firmly, as if he’d reached some decision that brooked no debate. This did not sound like the smooth-talking and self-possessed charmer of his reputation.
”
”
Catherine LaRoche (Master of Love)
“
To her core, she suddenly knew she was not prepared to die at the hands of this worm. She had a betrothal ball to attend, wedding vows to declare, and a good man to love.
”
”
Catherine LaRoche (Master of Love)
“
...You bring out the truth in me, Callista, and make me whole. I need you to set me free and give me the courage to be as strong as you are. I love you...
”
”
Catherine LaRoche (Master of Love)
“
Le livre refermé, c'est le sac qu'il faut boucler
”
”
Amandine Roche (Nomade sur la voie d'Ella Maillart)
“
Pero mi intensión no será necesaria... Tomás Roch no es victima de una de esas crisis que antes lo abatían... Es dueño de sí mismo... Y cuando se ve ante la bandera... comprende... retrocede...
”
”
Jules Verne (Ante la bandera (Joyas Literarias Juveniles, #196))
“
and Hoffman la Roche, manufacturers of Valium. The cost of the raw material and manufacturing of Valium to Hoffman la Roche is $3 per kilo (2.2 pounds). It is sold to their distributors for $20,000 per kilo. By the time it reaches the consumer, the price of Valium has risen to $50,000 per kilo. Valium is used in huge quantities in Europe and the United States. It is possibly the most used drug of its kind in the world.
”
”
John Coleman (Conspirators' Hierarchy: The Story of the Committee of 300)
“
Je me lève, vais à la fenêtre et regarde le ciel. Et je pense au temps qui ne reviendra pas. Je pense aux rivières, aux marées. Je pense aux forêts et aux sources. À la pluie et aux éclairs. Aux roches. Aux ombres. Et tout cela est à l'intérieur de moi.
”
”
Haruki Murakami (Kafka on the Shore)
“
Et pour les humains ?
Elle émet une reponse évasive :
Ils ne présentent pas grand intérêt.
[...] Et ceux qui vivent sous la grande roche ?
Belo-kiu-kiuni ne répond pas. Elle demande à rester seule, puis se tourne vers le cadavre de l'ancienne Belo-kiu-kiuni.
La nouvelle reine incline délicatement la tête et pose ses antennes contre le front de sa Mère. Elle demeure ensuite immobile, un temps très long, comme plongée en une CA d'éternité.
”
”
Bernard Werber (La Trilogie des Fourmis)
“
Je me trouvais en quelque lieu vague et trouble... Je dis « lieu » par habitude, car maintenant toute conception de distance et de durée était abolie pour moi, et je ne puis déterminer combien de temps je restai en cet état. Je n’entendais rien, ne voyais rien, je pensais seulement et avec force et persistance.
Le grand problème qui m’avait tourmenté toute ma vie était résolu : la mort n’existe pas, la vie est infinie. J’en étais convaincu bien avant ; mais jadis je ne pouvais formuler clairement ma conviction : elle se basait sur cette seule considération que, astreinte à des limites, la vie n’est qu’une formidable absurdité. L’homme pense ; il perçoit ce qui l’entoure, il souffre, jouit et disparaît ; son corps se décompose et fournit ses éléments à des corps en formation : cela, chacun le peut constater journellement, mais que devient cette force apte à se connaître soi-même et à connaître le monde qui l’entoure ? Si la matière est immortelle, pourquoi faudrait-il que la conscience se dissipât sans traces, et, si elle disparaît, d’où venait-elle et quel est le but de cette apparition éphémère ? Il y avait là des contradictions que je ne pouvais admettre.
Maintenant je sais, par ma propre expérience, que la conscience persiste, que je n’ai pas cessé et probablement ne cesserai jamais de vivre. Voici que derechef m’obsèdent ces terribles questions : si je ne meurs pas, si je reviens toujours sur la terre, quel est le but de ces existences successives, à quelles lois obéissent-elles et quelle fin leur est assignée ? Il est probable que je pourrais discerner cette loi et la comprendre si je me rappelais mes existences passées, toutes, ou du moins quelques-unes ; mais pourquoi l’homme est-il justement privé de ce souvenir ? pourquoi est-il condamné à une ignorance éternelle, si bien que la conception de l’immortalité ne se présente à lui que comme une hypothèse, et si cette loi inconnue exige l’oubli et les ténèbres, pourquoi dans ces ténèbres, d’étranges lumières apparaissent-elles parfois, comme il m’est arrivé quand je suis entré au château de La Roche-Maudin ?
De toute ma volonté, je me cramponnais à ce souvenir comme le noyé à une épave ; il me semblait que si je me rappelais clairement et exactement ma vie dans ce château je comprendrais tout le reste. Maintenant qu’aucune sensation du dehors ne me distrayait, je m’abandonnais aux houles du souvenir, inerte et sans pensée pour ne pas gêner leur mouvement, et tout à coup, du fond de mon âme comme des brumes d’un fleuve, commençaient à s’élever de fugaces figures humaines ; des mots au sens effacé résonnaient, et dans tous ces souvenirs étaient des lacunes... Les visages étaient vaporeux, les paroles étaient sans lien, tout était décousu......
”
”
Aleksey Apukhtin (Entre la mort et la vie : suivi de Les Archives de la comtesse D*** & Le Journal de Pavlik Dolsky)
“
Plus lumineux encore que ces ustensiles, j'ai vu, éparpillés, des segments de cylindres argentés, gauchis, vrillés...des grappes déchiquetées de filaments moirés et, partout autour, des flaques d'un liquide argent vif, sur les couvertures, le sol, les murs...
Mon hurlement a déchiré le silence de la pièce. Tout a tremblé. Les murs se sont mis a tourner autour de moi, m'empêchant de trouver la sortie. Ces murs, souillés d'argent, se dressaient devant moi, quelle que soit la direction vers laquelle je me tournais.
Quelqu'un a crié mon nom, mais je n'ai pas reconnu la voix. Mon hurlement était trop fort dans mes oreilles. Il explosait sous mon crâne. Le mur de roche, l'argent dégoulinant, tout m'a heurtée de plein fouet et je me suis écroulée au sol.
”
”
Stephenie Meyer (The Host (The Host, #1))
“
SEA” Sounds of the Pacific Ocean at Big Sur “SEA” Cherson! Cherson! You aint just whistlin Dixie, Sea— Cherson! Cherson! We calcimine fathers here below! Kitchen lights on— Sea Engines from Russia seabirding here below— When rocks outsea froth I’ll know Hawaii cracked up & scramble up my doublelegged cliff to the silt of a million years— Shoo—Shaw—Shirsh— Go on die salt light You billion yeared rock knocker Gavroom Seabird Gabroobird Sad as wife & hill Loved as mother & fog Oh! Oh! Oh! Sea! Osh! Where’s yr little Neppytune tonight? These gentle tree pulp pages which’ve nothing to do with yr crash roar, liar sea, ah, were made for rock tumble seabird digdown footstep hollow weed move bedarvaling crash? Ah again? Wine is salt here? Tidal wave kitchen? Engines of Russia in yr soft talk— Les poissons de la mer parle Breton— Mon nom es Lebris de Keroack— Parle, Poissons, Loti, parle— Parlning Ocean sanding crash the billion rocks— Ker plotsch— Shore—shoe— god—brash— The headland looks like a longnosed Collie sleeping with his light on his nose, as the ocean, obeying its accomodations of mind, crashes in rhythm which could & will intrude, in thy rhythm of sand thought— —Big frigging shoulders on that sonofabitch Parle, O, parle, mer, parle, Sea speak to me, speak to me, your silver you light Where hole opened up in Alaska Gray—shh—wind in The canyon wind in the rain Wind in the rolling rash Moving and t wedel Sea sea Diving sea O bird—la vengeance De la roche Cossez Ah Rare, he rammed the gate rare over by Cherson, Cherson, we calcify fathers here below —a watery cross, with weeds entwined—This grins restoredly, low sleep—Wave—Oh, no, shush—Shirk—Boom plop Neptune now his arms extends while one millions of souls sit lit in caves of darkness —What old bark? The dog mountain? Down by the Sea Engines? God rush—Shore— Shaw—Shoo—Oh soft sigh we wait hair twined like larks—Pissit—Rest not —Plottit, bisp tesh, cashes, re tav, plo, aravow, shirsh,—Who’s whispering over there—the silly earthen creek! The fog thunders—We put silver light on face—We took the heroes in—A billion years aint nothing— O the cities here below! The men with a thousand arms! the stanchions of their upward gaze! the coral of their poetry! the sea dragons tenderized, meat for fleshy fish— Navark, navark, the fishes of the Sea speak Breton— wash as soft as people’s dreams—We got peoples in & out the shore, they call it shore, sea call it pish rip plosh—The 5 billion years since earth we saw substantial chan—Chinese are the waves—the woods are dreaming
”
”
Jack Kerouac (Big Sur)
“
HAUT CIEL
S'ouvre le ciel touffu au milieu de la nuit
Qui roule du silence
Défendant aux étoiles de pousser un seul cri
Dans le vertige de leur éternelle naissance.
De soi-même prisonnières
Elles brûlent une lumière
Qui les attache, les délivre
Et les rattache sans merci.
Elles refoulent dans les siècles
L'impatience originelle
Qu'on reconnaît légèrement
À quelque petit cillement.
Le ciel de noires violettes
Répand une odeur d'infini
Et va chercher dans leur poussière
Les soleils que la mort bannit.
Une ombre longue approche et hume
Les astres de son museau de brume.
On devine l'ahan des galériens du ciel
Tapis parmi les rames d'un navire sans âge
Qui laisse en l'air un murmure de coquillage
Et navigue sans but dans la nuit éternelle,
Dans la nuit sans escales, sans rampes ni statues,
Sans la douceur de l'avenir
Qui nous frôle de ses plumes
Et nous défend de mourir.
Le navire s'éloigne derrière de hautes roches de ténèbres
Les étoiles restent seules contractées au fond de leur fièvre
Avec leur aveu dans la gorge
Et l'horreur de ne pouvoir
Imaginer une rose
Dans leur mémoire qui brûle.
”
”
Jules Supervielle (Gravitations précédé de Débarcadères)
“
Leon Roch," and "Gloria." In still later novels, Emilia Pardo-Bazan thinks, he has comprehended that "the novel of to-day must take note of the ambient truth, and realize the beautiful with freedom and independence." This valiant lady, in the campaign for realism which she made under the title of "La Cuestion Palpitante"--one of the best and strongest books on the subject--counts him first
”
”
Benito Pérez Galdós (Dona Perfecta)
“
That tail! Was there ever such another? A man, they say, may wear his heart on his sleeve, certainly you wore yours on your tail. Other dogs I have known wagged their tails in pleasure or drew them close in fear or apology. Yours never drooped. You waved it like a banner and it was seldom that it was absolutely still. - A breeder told me that its carriage was too “gay” for showing, that your muzzle was not heavy enough, that your eyes were too large. He agreed, and well he might, that they were the most beautiful eyes he had ever seen in a dog’s head and that you had a “grand little body.” Out walking, the waving of that tail gave our progress the air of a procession. It was a hardened hater of dogs who had not a smile for you. You had none of the dourness and reserve attributed to your breed. From morning to night you craved friendliness, and you were almost as greedy for it as you were for food. Lying stretched asleep on the floor, you would seem suddenly to be conscious of something. Life stirring about you, perhaps—and you approved of life with your whole soul. Your tail would thud against the floor in ecstasy,
”
”
Mazo de la Roche (Portrait of a Dog)
“
En haut, au cœur de la montagne, la Couleuvre rampa et se blottit. Lovée au sein d’une crevasse humide, elle regardait la mer.
Le soleil brillait haut dans le ciel. Dans le ciel les sommets exhalaient leur chaleur. A leurs pieds les vagues venaient se briser...
Au fond d’une gorge noyée d’obscurité et d’embruns, dans un tonnerre de pierres, un torrent se précipitait vers la mer…
Tout en écume blanche, puissant et grisonnant, il fendait la roche et, hurlant de colère, se jetait dans les flots.
Soudain du ciel, dans la crevasse où la Couleuvre se blottissait, tomba le Faucon, la poitrine déchirée, les plumes ensanglantées...
Dans un cri bref, il s’était écrasé, et, plein de colère impuissante, frappait de sa poitrine l’âpreté de la pierre...
D'abord, la Couleuvre effrayée recula, mais bientôt elle comprit que l’oiseau blessé n’avait plus longtemps à vivre…
Elle rampa et, fixant le Faucon droit dans les yeux, lui siffla :
- Quoi, voilà donc que tu meurs ?
- Oui, je meurs ! lui répondit l’oiseau dans un profond soupir. Je meurs mais j’ai vécu dans la gloire !... J'ai connu la félicité !… J’ai combattu vaillamment !… J'ai vu le ciel comme jamais tu ne sauras t’en approcher !... Pauvre créature !
- Le ciel !?… Qu'est-ce le ciel pour moi ? Un espace vide où je ne puis ramper. Ici je me sens bien : il y fait si douillettement chaud et humide !
Ainsi répondit la Couleuvre à l'oiseau épris de liberté, gloussant au fond d’elle-même de devoir écouter de pareilles sornettes.
Ainsi pensait l’ophidien : "Qu’on vole ou bien qu’on rampe, chacun connaît ici la fin : tous nous reposerons sous terre et tout finira en poussière..."
Mais le Faucon tenta de se soulever, dressa la tête et porta son regard alentour.
Au fond de cette gorge, dans cette obscurité, l'eau suintait entre les pierres grises, l’air était suffocant et puait la charogne.
Alors le Faucon rassemblant toutes ses forces laissa échapper un cri de douleur et de chagrin :
- Oh, que ne puis-je une dernière fois m’envoler et rejoindre le ciel ! Là, j’étreindrais mon ennemi… contre ma poitrine et... il s’étoufferait de mon sang ! Ô, Ivresse de la bataille !...
L’entendant ainsi gémir la Couleuvre se dit : "Comme il doit être bon de vivre dans le ciel !"
Elle proposa à l’oiseau épris de liberté : "Va, approche-toi du gouffre et précipite-toi dans le vide. Et qui sait ? tes ailes te porteront. Ainsi te sera-t-il donné de vivre encore un instant dans ce monde qui est le tien."
Le Faucon frémit et fièrement dans un cri s'approcha de l’abîme, s’agrippant de ses griffes, rampant sur la pierre glissante.
Arrivé au bord du précipice, il déploya ses ailes, prit une profonde inspiration ; ses yeux clignèrent plusieurs fois et il se jeta dans le vide.
Il tomba plus vite qu’une pierre et se brisa les ailes, dévalant et roulant sur les roches, y laissant ses plumes…
Le flot du ruisseau le saisit, le lava de son sang et l’inondant d’écume l’emporta vers la mer.
Dans un rugissement de douleur, les vagues amères battaient contre les pierres... Le corps de l’oiseau à tout jamais disparut dans le vaste océan… »
”
”
Maxime Gorki (Le bourg d'Okourov)
“
En haut, au cœur de la montagne, la Couleuvre rampa et se blottit. Lovée au sein d’une crevasse humide, elle regardait la mer.
Le soleil brillait haut dans le ciel. Dans le ciel les sommets exhalaient leur chaleur. A leurs pieds les vagues venaient se briser...
Au fond d’une gorge noyée d’obscurité et d’embruns, dans un tonnerre de pierres, un torrent se précipitait vers la mer…
Tout en écume blanche, puissant et grisonnant, il fendait la roche et, hurlant de colère, se jetait dans les flots.
Soudain du ciel, dans la crevasse où la Couleuvre se blottissait, tomba le Faucon, la poitrine déchirée, les plumes ensanglantées...
Dans un cri bref, il s’était écrasé, et, plein de colère impuissante, frappait de sa poitrine l’âpreté de la pierre...
D'abord, la Couleuvre effrayée recula, mais bientôt elle comprit que l’oiseau blessé n’avait plus longtemps à vivre…
Elle rampa et, fixant le Faucon droit dans les yeux, lui siffla :
- Quoi, voilà donc que tu meurs ?
- Oui, je meurs ! lui répondit l’oiseau dans un profond soupir. Je meurs mais j’ai vécu dans la gloire !... J'ai connu la félicité !… J’ai combattu vaillamment !… J'ai vu le ciel comme jamais tu ne sauras t’en approcher !... Pauvre créature !
- Le ciel !?… Qu'est-ce le ciel pour moi ? Un espace vide où je ne puis ramper. Ici je me sens bien : il y fait si douillettement chaud et humide !
Ainsi répondit la Couleuvre à l'oiseau épris de liberté, gloussant au fond d’elle-même de devoir écouter de pareilles sornettes.
Ainsi pensait l’ophidien : "Qu’on vole ou bien qu’on rampe, chacun connaît ici la fin : tous nous reposerons sous terre et tout finira en poussière..."
Mais le Faucon tenta de se soulever, dressa la tête et porta son regard alentour.
Au fond de cette gorge, dans cette obscurité, l'eau suintait entre les pierres grises, l’air était suffocant et puait la charogne.
Alors le Faucon rassemblant toutes ses forces laissa échapper un cri de douleur et de chagrin :
- Oh, que ne puis-je une dernière fois m’envoler et rejoindre le ciel ! Là, j’étreindrais mon ennemi… contre ma poitrine et... il s’étoufferait de mon sang ! Ô, Ivresse de la bataille !...
L’entendant ainsi gémir la Couleuvre se dit : "Comme il doit être bon de vivre dans le ciel !"
Elle proposa à l’oiseau épris de liberté : "Va, approche-toi du gouffre et précipite-toi dans le vide. Et qui sait ? tes ailes te porteront. Ainsi te sera-t-il donné de vivre encore un instant dans ce monde qui est le tien."
Le Faucon frémit et fièrement dans un cri s'approcha de l’abîme, s’agrippant de ses griffes, rampant sur la pierre glissante.
Arrivé au bord du précipice, il déploya ses ailes, prit une profonde inspiration ; ses yeux clignèrent plusieurs fois et il se jeta dans le vide.
Il tomba plus vite qu’une pierre et se brisa les ailes, dévalant et roulant sur les roches, y laissant ses plumes…
Le flot du ruisseau le saisit, le lava de son sang et l’inondant d’écume l’emporta vers la mer.
Dans un rugissement de douleur, les vagues amères battaient contre les pierres... Le corps de l’oiseau à tout jamais disparut dans le vaste océan…
”
”
Maxime Gorki
“
L'inondation, qui ruine ainsi l'espoir du paysan, est un grand malheur, et pourtant, dans ses eaux redoutées, le ruisseau apporte un trésor pour les années à venir : en détruisant la récolte de l'année présente, il dépose de la boue fertilisante qui nourrira les récoltes futures. Le sol de la plaine, constamment sollicité par le travail du laboureur s'épuiserait bientôt si les rochers de la montagne, triturés et tamisés par le flot, ne s'étalaient en couches sur les campagnes pour en renouveler la fécondité. Ainsi que le montrent les sondages géologiques, la terre végétale et le sous-sol tout entier sont des alluvions successivement amenées de siècle en siècle et déposées sur les assises de la roche : aucune plante n'aurait pu germer dans la vallée si la montagne ne se délitait pas sans cesse, et si le ruisseau n'employait pas chaque année ces débris à fournir un nouvel aliment à la végétation de ses deux rives.
”
”
Élisée Reclus (Histoire d'un ruisseau - Histoire d'une montagne)
“
A Scotsman once wrote that “the real Scottish terrier has the most characteristic facial expression. Jock is a thinker, philosopher, and seer . . . there should be a cast of thought upon his face even when he is a puppy and knows naught of men and dogs and things from personal experience.” You had the cast of thought upon your puppy face, but your philosophy was one of beaming approval of the world in which you found yourself.
”
”
Mazo de la Roche (Portrait of a Dog)
“
I have known many breeds, — Irish Terriers, Airedales, Blue Bedlingtons, Collies, Spaniels, Yorkshires, English Bulldogs, — but it seems to me that the Scottish terrier has the most generous charm of all. Nature was liberal to him in giving him the heart of a big dog in a body so compact and small that he might be the perfect companion indoors and out.
”
”
Mazo de la Roche (Portrait of a Dog)
“
The fullness of life had overflowed in you that day, Food mattered nothing, nor home, nor love of Us, only the chase, the penetrating of burrows, the return to the life for which your sires had been bred. But at sunset you came home, weary little dogs, ready to be stroked, to be held on comfortable laps, to submit to the pulling out of burrs.
”
”
Mazo de la Roche (Portrait of a Dog)
“
She’s just yer type, too. - Cherry Banks
Redhead? - La Roche
No, unconscious and naked! - Cherry Banks
”
”
MJL Evans and GM O'Connor
“
I'm sure lovely girls such as yourselves need not worry about this"—Madame LaRoche begins, and I have a hunch we're about to be cautioned against something we enjoy
”
”
Amy McAuley (Violins of Autumn)
“
A miracle.' How many times had I heard Grandma use that word? That you even exist is a miracle; a miracle that you're here; a miracle we're alive; a miracle that we survived. As a child, I'd thought miracles were good. But Jewish tradition teaches that miracles are ambiguous. After all, if the universe really was created in the image of the Divine Spirit, there should be no need for miracles. A miracle happens when we humans rip holes in the universe's perfection, and the Divine Spirit bleeds through the holes. Thus a miracle cannot prevent or undo the damage humans inflict; it can only alleviate some of the suffering caused by that damage. The question that follows a miracle is the same as the question provoked by tragedy: Why me? In those days, the only answer I could summon was, To remember. And I would look around the bleak living room in La Roche and feel afraid, as if I had faded entirely out of the present and transmogrified into some kind of remembering hermit crab, holed up in a bunker for unbearable memories.
”
”
Miranda Richmond Mouillot (A Fifty-Year Silence: Love, War, and a Ruined House in France)
“
Leo, un niño con autismo de 10 años manejando el nuevo aparato. Su madre, Shannon Des Roches Rosa, consideraba al iPad como una herramienta fundamental para apoyar las habilidades lectoras de su hijo. Para algunos niños que no pueden hablar o que tienen retraso en el lenguaje, los programas del iPad pueden ser un sistema de apoyo para la comunicación. Otras aplicaciones y programas ayudan a los niños a manejar situaciones sociales que pueden ser muy estresantes, como esas que hemos hablado de las aglomeraciones en el hipermercado. Muchos otros programas pueden ayudar a ejercitar habilidades motoras finas, el control de calidad de los movimientos de la mano y los dedos. Estos programas facilitan el aprendizaje de la escritura o la manipulación de objetos delicados o 184 de pequeño tamaño.
”
”
José Ramón Alonso Peña (INVESTIGACIONES RECIENTES SOBRE AUTISMO (Spanish Edition))
“
On dirait Vénus sortie des eaux, murmura Gaspard de la chaise où il était assis. J'aimerais sculpter cette apparition, créer une oeuvre éternelle à ton image, dans une roche indestructible...
”
”
Victor Dixen (La Prophétie de la Reine des neiges (Animale, #2))
“
Love—or whatever it was—proved a fierce beast indeed when your lover was an imperial knight with more romance than sense driving his warrior heart.
”
”
Catherine LaRoche (Knight of Love)
“
Questo sonetto per dire la voglia,
la voglia che desidera, che vuole,
che guarda tocca annusa lecca spoglia,
con poche, roche e rapide parole.
La voglia che alla tua voglia s'accende,
che nella tua si specchia e riconosce,
che tocca annusa lecca spoglia prende,
che apre la tua bocca e le tue cosce.
La voglia rigogliosa e imprudente
che scioglie ogni paura e ogni pudore,
e annusa lecca spoglia prende sente
la tua che si matura e si fa fiore.
Sonetto della voglia forte e piena,
attenta, viva, calda e muta lena.
”
”
Roberto Piumini (L'amore morale. Sonetti erotici)
“
Certaines questions d’ordre théologique me préoccupaient bizarrement. En voici quelques-unes.
1° Que vaut la théorie qui veut qu’Ève soit sortie, non pas de la côte d’Adam, mais d’une tumeur au gras de la jambe (cul ?) ?
2° Le serpent rampait-il ou, comme l’affirme Comestor, marchait-il debout ?
3° Marie conçut-elle par l’oreille, comme le veulent saint Augustin et Adobard ?
4° L’antéchrist combien de temps va-t-il nous faire poireauter encore ?
5° Cela a-t-il vraiment de l’importance de quelle main on s’absterge le podex ?
6° Que penser du serment des Irlandais proféré la main droite sur les reliques des saints et la gauche sur le membre viril ?
7° La nature observe-t-elle le sabbat ?
8° Serait-il exact que les diables ne souffrent point des tourments infernaux ?
9° Théologie algébrique de Craig. Qu’en penser ?
10° Serait-il exact que saint Roch enfant ne voulait téter ni les mercredis ni les vendredis ?
11° Que penser de l’excommunication de la vermine au seizième siècle ?
12° Faut-il approuver le cordonnier italien Lovât qui, s’étant châtré, se crucifia ?
13° Que foutait Dieu avant la création ?
14° La vision béatique ne serait-elle pas une source d’ennui, à la longue ?
15° Serait-il exact que le supplice de Judas est suspendu le samedi ?
16° Si l’on disait la messe des morts pour les vivants ?
Et je me récitais le joli Pater quiétiste, Dieu qui n’êtes pas plus au ciel que sur la terre et dans les enfers, je ne veux ni ne désire que votre nom soit sanctifié, vous savez ce qui vous convient. Etc. Le milieu et la fin sont très jolis.
”
”
Samuel Beckett (Molloy)
“
La plaine fit place à des rocailles parsemées de frêles arbustes et de fougères rabougries. Puis défilèrent sous les sabots ferrés de noires coulées basaltiques, d’où affleuraient nombre de cristaux de roche et de sardoines. Terres entrecoupées de loin en loin par des fissures traîtresses, franchies en sautant par-dessus au triple galop !
Lieu singulier, qui voyait s’ériger de-ci de-là des monuments : temples abandonnés, à demi ensevelis et aux toits empourprés tant ceux-ci étaient drus de joubarbe. Tours en ruines, venteuses, ceintes par le lierre et débordantes de ravenelle…
Sites mystérieux du Vieil Empire, dont ils ne s’approchèrent jamais et où ils ne firent pas étape.
”
”
Cyrille Mendes (Les Épieurs d'Ombre)
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Dans cet espace, où les masses de pierre semblent écraser tout, la source se montre si frêle, qu’il ne serait pas étonnant que sa vie s’éteignît un instant après. Étonnante est, au contraire, la témérité avec laquelle elle affirme son existence face aux pics altiers. Dans la nuit saisie d’étonnement, l’Olt commence son histoire, digne d’être écoutée, dans un recueillement absolu, par les montagnes, par les hommes, par l’univers entier.
À l’éternité des montagnes, il oppose une autre éternité : celle de l’eau qui jaillit du rocher et qui, par ce dont elle est composée, est plus vieille que toutes les montagnes réunies. Des centaines et des milliers de siècles sont condensés dans le chuchotement de la source, l’un sous l’autre, remontant de plus en plus loin, jusque dans la nuit et avant la nuit des temps. Dans ce lit d’ères, l’eau coule sur son passé, comme sur une roche gigantesque, dont la couche la plus profonde remonte à l’instant où la terre s’est détachée du soleil.
C’est alors qu’elle a commencé à exister, et, depuis lors, dans chaque molécule et dans son énorme totalité, elle est restée la même. Le mince filet de l’Olt provient directement des masses liquides géantes qui ont recouvert la planète, à l’époque où les continents étaient encore loin de naître. Depuis, dans les ruisseaux, dans les fleuves, dans les mers, l’eau est restée la même : élémentaire, unique.
(traduction Dolores Toma)
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Geo Bogza (Cartea Oltului)
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«We do not learn experience, We learn from reflecting on experience »
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Lala O.Roch (LA VIE D’ICI - 11:33 (French Edition))
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«We do not learn experience, We learn from reflecting on experience »
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Lala O.Roch (La Vie D'Ici - 11:33 (French Edition))
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Ejercicio: Elige un lugar de tu casa en el cual te sientas cómodo y en armonía. Si lo prefieres, puede escuchar alguna de las obras musicales en Si bemol que mencioné al principio. Ponte de pie, sepárelos usando como medida la distancia de los hombros, y dobla ligeramente las rodillas. Procura que el peso de tu cuerpo recaiga sobre los dedos, no sobre el talón, y deja que tus músculos se relajen. Acto seguido, cierra una mano y con los nudillos de los dedos da golpes leves continuamente en el centro de tu pecho. Lleva un ritmo: hazlo una vez fuerte y dos veces de un modo débil. Date 20 toques. Establece un tiempo: hazlo de 3 y 5 minutos. Respira con un ritmo acompasado y con calma. Mantén tu atención en la vibración de tu zona toráxica. Haz este ejercicio al levantarte en la mañana, y minutos antes dormir. Tendrás un efecto en la fluidez de tu sangre, en el funcionamiento de tus pulmones, corazón, garganta, bronquios y, principalmente, en la vitalidad del timo.
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Dr. Roch (EL TIMO: Fábrica De Milagros (Spanish Edition))
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Ningún maestro externo puede disipar tus confusiones, si no te conectas con tu sabiduría interna, que se encuentra en el timo, la confusión existirá por siempre. Te preguntarás cómo haces eso. Pues el preguntarte ya es el primer paso; el segundo, deja de buscar las respuestas afuera, deja de ser un seguidor y vive desde el timo, tu energía vital.
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Dr. Roch (EL TIMO: Fábrica De Milagros (Spanish Edition))
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Le 31 mai, je m'engageai entre la Costila et le Morar. Ce fut un enchantement! Je me promenais à travers des jardins, je foulais des parterres de fleurs.
C'était la première toison que revêtaient les Bucégi, des fleurs aux nuances délicates, tendres: les céraistes blanches, les mignonnes pyroles d'une blancheur de cire, la tribu des humbles saxifrages, les dryades aux huit pétales d'argent, la corthuse aux corolles en cloche d'un rose carminé, le myosotis de montagne aux mille yeux d'azur… Sur la mousse des quartiers de roches s'étalait, en plaques roses, le silène.
Les quelques arnicas, aux boutons non encore éclos, présageaient déjà la seconde toison, celle de l'été brûlant aux fleurs de couleurs riches, jaunes, rouges.
À mesure que je montais, les vapeurs se dégageaient des bas-fonds. Lorsque j'arrivais à l'Omul le tableau était impressionnant: comme d'une gigantesque et infernale chaudière, les vapeurs montaient, d'abord transparentes, ensuite de plus en plus compactes, d'un gris sale ; quelques faisceaux de rayons solaires traversaient ces nuages, leur donnant d'étranges reflets d'or.
Je n'augurai rien de bon de ce phénomène et je me dépêchai de rentrer.
Je trouvai à la maison le garçon de l'aubergiste; il m'apportait votre lettre, que le facteur de Prédéal avait laissée en passant.
Ainsi donc: vous allez vous mettre en route pour un petit tour en Suisse et vous me promettez d'arriver à Busteni dans la seconde moitié de juin?
Vous vous proposez de préparer votre licence au milieu de nos montagnes.
(p. 254–255)
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Nestor Urechia (Dans les Carpathes roumaines, les Bucégi)
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Elle a éteint ma flamme, l’a privée d’oxygène. Mais il reste des cendres incandescentes, je les sens au fond de mon cœur. À moi maintenant de souffler sur les braises. De faire repartir le brasier.
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Mélissa Roche (Un monde de femmes (XX, #1))
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Spoiler - Souvent quand je marche seule maintenant, dans la forêt, il m'arrive de parler à Lynx comme avant. Je le fais sans m'en rendre compte jusqu'à ce que quelque chose me fasse sursauter, et m'oblige à me taire. Je tourne la tête et e crois apercevoir le reflet brun-roux d'un pelage. Mais le chemin reste désert, des buissons dénudés et des roches humides. Je ne suis pas surprise d'entendre à tout moment craquer derrière moi des branches sous ses pattes légrères. En quel autre lieu pourrait errer sa petite âme de chien si ce n'est sur mes traces ? C'et un fantôme aimable et je n'en ai pas peur. Lynx mon brave et beau chien, mon chien, il est probable que c'est seulement dans ma pauvre tête qu'existe le bruit de tes pas, le reflet de ton pelage. Tant que je vivrai, tu suivras ma trace, affamé et consumé de désir comme moi-même, affamée et consumé de désir, je suis d'invisibles traces. Ni toi ni moi ne mettrons jamais notre gibier à l'arrêt.
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Marlen Haushofer (The Wall)
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. . . Hoffman-La Roche [the manufacturer of Rohypnol] declared that alcohol was the number one date-rape drug. . . . they put the onus on women to protect their own drinks and avoid assault. There was an air of 'Well, if you left your drink unattended. . .' or 'Well, if you didn't go out drinking. . .' as if sexual assault was not an intentional crime but rather some kind of arbitrary force of nature, like a heavy rain, that could be avoided with good planning. Spiking someone's drink sounds innocuous, but it is nothing short of evil.
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Mallory O'Meara (Girly Drinks: A World History of Women and Alcohol)
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La guérilla n'a pas pour but de gagner de grands combats, mais plutôt de grignoter les forces de l'ennemi, de lui couper l'appétit et le sommeil, de l'éreinter, l'user moralement et matériellement pour finir par l'anéantir. Faire en sorte que, partout où il met les pieds, l'ennemi soit aux prises avec nos guérilleros, qu'il tombe sur une mine, essuie quelques coups de feu. Voici ce que les soldats français écrivent dans leurs lettres : "Au Viêt Nam, la mort nous guette dans chaque trou de roche, chaque buisson, chaque étang...
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Hồ Chí Minh
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Quelle femme n'a jamais rêvé de se retrouver collée contre un homme au corps sculpté dans de la roche volcanique encore en fusion?
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Elisia Blade (Hollywood en Irlande (Crush Story #1))
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As might be expected, the overall effectiveness of air attacks along the roads turned on the configuration of the ground. The 9th Bombardment Division put 136 tons of high explosive on St. Vith, which stood in the open with a wealth of bypass routes around it on relatively level ground, and stopped the German traffic not at all. Even when the RAF dropped 1,140 tons in a carpet bombing attack at St. Vith, the road center was out of commission for only a day. Yet a mere 150 tons put on La Roche over a period of two days stopped all major movement in this sector of the Ardennes road net. La Roche, be it noted, lay at the bottom of a gorge with access only through deep defiles.
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Hugh M. Cole (The Ardennes - Battle of the Bulge (World War II from Original Sources))
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«Ton pot est-il plein maintenant?
— Cette fois, j’en suis sûre! Et bien ordonné!»
J’observai les reliefs formés par les différentes roches en faisant tourner le bocal et le lui tendis. Il le scruta à son tour, le posa sur la table, puis y versa les deux tasses qu’il avait mises de côté plus tôt. Je me mis à rire.
«Qu’est-ce que le liquide est censé représenter?
— Rien. Juste te rappeler que même si ta vie est bien remplie, il y a toujours de la place pour un café à partager avec un ami!»
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Maud Ankaoua (Kilomètre zéro)
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It was called ‘la Petite Roche,’ which means ‘the little rock’ in French.
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Dan Gutman (From Texas with Love (The Genius Files #4))
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A fool may sometimes have talent, but he never has judgment. La Roche.
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James Wood (Dictionary of Quotations from Ancient and Modern, English and Foreign Sources)
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En quatre bonds j’eus dégringolé les marches de l’escalier de pierre. J’avais besoin de me purifier les poumons au grand air de la nuit : je volai d’une course, à travers les landiers, jusqu’aux roches de l’extrême Pointe, et là, couché sur le dos parmi le romarin, les bras en croix sous ma tête, avec, au-dessus de moi, le ruissellement infini de la Voie lactée, j’achevai de me préciser à moi-même, méthodiquement, mathématiquement en quelque sorte, tout le détail du plan de vengeance conçu à Kérudavel et dont j’avais, dans ma conversation avec ma femme, posé les premiers jalons. Jamais je ne m’étais senti la pensée aussi énergiquement lucide. Il semblait que la vie de mon cœur broyé se fût réfugiée dans mon cerveau et qu’elle en décuplât les puissances. J’étais presque confondu de voir avec quelle aisance, quelle solidité, tous les fils de ma combinaison se tramaient et se nouaient comme de soi.
Il m’en vint une espèce d’exaltation héroïque, l’orgueil de l’homme qui non seulement n’est plus le jouet des événements, mais, au contraire, les tient à sa merci.
En me relevant, j’aperçus par-delà les courants du Raz, tout pailletés d’un scintillement d’astres, l’œil vert de Gorlébella qui me regardait.
— Salut à toi, m’écriai-je dans un accès d’enthousiasme farouche, salut à toi, nocturne émeraude des mers du ponant, gardienne incorruptible du feu, image vivante de Vesta ! Tu sais si je t’ai consciencieusement servie. Parmi les hommes attachés à ton culte, il n’en est pas un qui t’ait donné des gages plus forts de constance et de fidélité. Je ne crois pas que tu aies à me reprocher une seule défaillance. Deux années durant, et bien qu’en proie aux pires obsessions de l’amour, j’ai monté autour de toi une faction sacrée. Tu m’es témoin que jamais le sommeil ne m’a surpris à mon poste. Tout mon honneur, je le mettais à ce que ta flamme brûlât haut et clair et qu’elle resplendît au loin, dans l’espace, multipliée par le rayonnement des prismes, comme la veilleuse des eaux immenses, comme la lampe de l’infini… Si j’ai bien mérité de toi, le moment est proche où tu vas pouvoir m’en récompenser. Te l’ai-je assez murmuré, le nom de cette Adèle à qui tu m’arrachais huit mois sur douze ! Te l’ai-je assez murmuré, dis-moi, le jour, en astiquant tes délicats rouages, la nuit, pieusement assis à mon banc de quart, ainsi qu’un cénobite dans sa stalle de chêne, devant le maître-autel ! Confidente de mes souvenirs passionnés et de mes larmes, tu as vu de quel cœur je l’idolâtrais. Tandis que j’entretenais ta pure lumière sur les eaux, c’était comme si j’eusse attisé en moi-même l’ardeur dévorante dont cette femme m’avait embrasé. Elle, cependant… Mais que t’importe ! Apprends seulement ceci : comme tu fus associée à mon amour, tu vas l’être à ma haine. L’œuvre de justice et de châtiment, c’est à toi que je la réserve. La Trégorroise au front romanesque a souvent exprimé le vœu de dormir, bercée par les grandes voix du Raz, à l’abri de tes murs inébranlables : elle y dormira !… Elle y dormira, côte à côte avec son complice, d’un sommeil plus profond que les abîmes qui t’environnent, et tu flamboieras au-dessus de leur couche, tel qu’un cierge d’hymen, le plus beau qui se puisse rêver à des noces humaines, fût-ce à des noces d’éternité !…
L’œil vert clignota, comme en signe d’acquiescement, puis se voila d’une paupière d’ombre, enfin s’éteignit. Je n’attendis pas que l’œil rouge commençât de poindre, et, agitant une dernière fois mon bonnet de peau dans la direction du phare :
— A bientôt, vieille Gorlébella !… Mes compliments au Louarn, jusqu’à ce que je lui serve le festin promis !
p157p158
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Anatole Le Braz (Le Gardien du feu)
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En quatre bonds j’eus dégringolé les marches de l’escalier de pierre. J’avais besoin de me purifier les poumons au grand air de la nuit : je volai d’une course, à travers les landiers, jusqu’aux roches de l’extrême Pointe, et là, couché sur le dos parmi le romarin, les bras en croix sous ma tête, avec, au-dessus de moi, le ruissellement infini de la Voie lactée, j’achevai de me préciser à moi-même, méthodiquement, mathématiquement en quelque sorte, tout le détail du plan de vengeance conçu à Kérudavel et dont j’avais, dans ma conversation avec ma femme, posé les premiers jalons. Jamais je ne m’étais senti la pensée aussi énergiquement lucide. Il semblait que la vie de mon cœur broyé se fût réfugiée dans mon cerveau et qu’elle en décuplât les puissances. J’étais presque confondu de voir avec quelle aisance, quelle solidité, tous les fils de ma combinaison se tramaient et se nouaient comme de soi.
Il m’en vint une espèce d’exaltation héroïque, l’orgueil de l’homme qui non seulement n’est plus le jouet des événements, mais, au contraire, les tient à sa merci.
En me relevant, j’aperçus par-delà les courants du Raz, tout pailletés d’un scintillement d’astres, l’œil vert de Gorlébella qui me regardait.
— Salut à toi, m’écriai-je dans un accès d’enthousiasme farouche, salut à toi, nocturne émeraude des mers du ponant, gardienne incorruptible du feu, image vivante de Vesta ! Tu sais si je t’ai consciencieusement servie. Parmi les hommes attachés à ton culte, il n’en est pas un qui t’ait donné des gages plus forts de constance et de fidélité. Je ne crois pas que tu aies à me reprocher une seule défaillance. Deux années durant, et bien qu’en proie aux pires obsessions de l’amour, j’ai monté autour de toi une faction sacrée. Tu m’es témoin que jamais le sommeil ne m’a surpris à mon poste. Tout mon honneur, je le mettais à ce que ta flamme brûlât haut et clair et qu’elle resplendît au loin, dans l’espace, multipliée par le rayonnement des prismes, comme la veilleuse des eaux immenses, comme la lampe de l’infini… Si j’ai bien mérité de toi, le moment est proche où tu vas pouvoir m’en récompenser. Te l’ai-je assez murmuré, le nom de cette Adèle à qui tu m’arrachais huit mois sur douze ! Te l’ai-je assez murmuré, dis-moi, le jour, en astiquant tes délicats rouages, la nuit, pieusement assis à mon banc de quart, ainsi qu’un cénobite dans sa stalle de chêne, devant le maître-autel ! Confidente de mes souvenirs passionnés et de mes larmes, tu as vu de quel cœur je l’idolâtrais. Tandis que j’entretenais ta pure lumière sur les eaux, c’était comme si j’eusse attisé en moi-même l’ardeur dévorante dont cette femme m’avait embrasé. Elle, cependant… Mais que t’importe ! Apprends seulement ceci : comme tu fus associée à mon amour, tu vas l’être à ma haine. L’œuvre de justice et de châtiment, c’est à toi que je la réserve. La Trégorroise au front romanesque a souvent exprimé le vœu de dormir, bercée par les grandes voix du Raz, à l’abri de tes murs inébranlables : elle y dormira !… Elle y dormira, côte à côte avec son complice, d’un sommeil plus profond que les abîmes qui t’environnent, et tu flamboieras au-dessus de leur couche, tel qu’un cierge d’hymen, le plus beau qui se puisse rêver à des noces humaines, fût-ce à des noces d’éternité !…
L’œil vert clignota, comme en signe d’acquiescement, puis se voila d’une paupière d’ombre, enfin s’éteignit. Je n’attendis pas que l’œil rouge commençât de poindre, et, agitant une dernière fois mon bonnet de peau dans la direction du phare :
— A bientôt, vieille Gorlébella !… Mes compliments au Louarn, jusqu’à ce que je lui serve le festin promis !
p157-p158
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Anatole Le Braz (Le Gardien du feu)
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La vouivre
Bête cruelle au corps annelé, portant au front un emblème,
Du plus profond des bois glissant vers la fontaine
Les pâtres t'ont vue, qui mènent au printemps
Leurs moutons dans les alpages.
Pétrifiant sur les rocs des ondoiements glacés,
Source descendue de la ravine,
Ta petite tête virginale darde des regards féroces.
Seul sous ta mâchoire tremble une goutte de lune.
Te coulant hors des millénaires de la légende,
Chair de rêve, ornée d'écailles d'or,
Moitié femme et moitié dragon,
Tu viens de ce qui fut et qui n'existe pas encore.
Gardienne des parois des roches foudroyées,
Sans haine, sans pitié
Posant des questions obliques et bizarres,
Pour élever des monceaux de crânes dans le gouffre…
Les yeux pleurent humainement, mais brille comme ceux des fauves.
L'ombre émerge de la mort en une vie nouvelle.
Pour entraîner perfidement le voyageur à sa perte,
Toute rouge fleurit ta langue bifide.
[Șerpoaica, p. 162-163, en français par C. Borănescu-Lahovary]
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Adrian Maniu
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Dans la descente, ce panneau sous les poiriers prouvait combien l’administration maternait les citoyens : La praticabilité de cet itinéraire n’est pas garantie. On devrait annoncer cela à tous les nouveau-nés au matin de leur vie ! À Moustiers, sous le commandement de la chapelle d’Entre-Roches, rivée à sa falaise, je bus un double café noir et tombai sur le quotidien La Provence. Oh ! la tristesse des titres ! Et que je massacre les adorateurs du soleil en Irak, et que je détruise un temple grec, et que je foute du pétrole dans la mer profonde et bleue que barattent les baleines en sautant bizarrement. L’homme manquait de tenue. L’évolution avait accouché d’un être mal élevé et le monde était dans un désordre pas croyable. Moustiers se réveillait dans la lumière d’un matin à la Raoul Dufy : léger et court vêtu.
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Sylvain Tesson (On the Wandering Paths (Univocal))
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