L'arte Della.gioia Quotes

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Mai rifiutarsi di vedere i lati sgradevoli della vita; non conoscendoli la realtà li ingigantisce nella fantasia trasformandoli in incubi incontrollabili.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
E vedo il mio cuore. Occhio e centro, orologio e valvola del mio spazio carnale.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Era così. Non ero vecchia. Ero solo uscita dalla prima giovinezza e avevo già un passato. Quella stanchezza non era che la nostalgia per qualcosa che s'è avuto e si pensa che non tornerà più.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Quello scoglio era diventato il mio sogno. Studiavo, leggevo, mi occupavo di Eriprando, ma nel fondo del mio essere quello scoglio affiorava come una promessa.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
La gente invecchia precocemente forse perché si costringe a pochi rapporti consacrati e a pochi paesaggi sempre uguali.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
In un lampo capii che cosa era quello che chiamano destino: una volontà inconsapevole di continuare quella che per anni ci hanno insinuato, imposto, ripetuto essere la sola giusta strada da seguire.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Perché gridava così? Piangeva per la sua vita conquistata, o perché, nel segreto di quell'atto carnale, quell'essere sapeva di aver quasi ucciso per la sua vita? Solo il mio corpo e il suo sapevano il significato segreto di quella lotta mortale e senza ostilità: ognuno per la propria vita.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Dove sono finite le passioni felici, profonde, durevoli? E' ancora possibile risvegliare in noi o sono definitivamente perdute? Esiste un metodo per la felicità duratura. uno stare al mondo che dia il più ampio consenso possibile alla vita senza rimanere schiacciati dalla sua forza di gravità, senza rimanere schiacciati dalla sua forza di gravità, senza soccombere a sconfitte, fallimenti, sofferenze, anzi trasformando questi ultimi in ingredienti indispensabili a nutrire l'esistenza? Si può imparare il faticoso mestiere di vivere giorno per giorno in modo da farne addirittura un'arte della gioia quotidiana?
Alessandro D'Avenia (L'arte di essere fragili: Come Leopardi può salvarti la vita)
Le mal réside dans les mots que la tradition a voulu absolus, dans les significations dénaturées que les mots continuent à revêtir. Le mot amour mentait, exactement comme le mot mort. Beaucoup de mots mentaient, ils mentaient presque tous. Voilà ce que je devais faire : étudier les mots exactement comme on étudie les plantes, les animaux... Et puis, les nettoyer de la moisissure, les délivrer des incrustations de siècle de tradition, en inventer de nouveaux, et surtout écarter pour ne plus m'en servir ceux que l'usage quotidien emploie avec le plus de fréquence, les plus pourris, comme : sublime, devoir, tradition, abnégation, humilité, âme, pudeur, cœur, héroïsme, sentiment, piété, sacrifice, résignation.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Je voudrais entrer en eux et les suivre, mais ce n'est pas permis. Il y a une limite précise dans l'aide apportée aux autres. Au-delà de cette limite, invisible à beaucoup, il n'y a que volonté d'imposer sa propre façon d'être… (p. 467)
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Because the senses follow the intellect and vice versa, it seems that we fall in love because overtime we get bored with ourselves and we want to enter into someone else.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Les mots nourrissent, et comme la nourriture, il faut bien les choisir avant de les avaler. (p. 409)
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
- On m'a enseigné que dans le cœur d'un homme il n'y a pas de place pour le doute. - Cela, on vous l'enseigne pour vous enfermer, vous les garçons, dans une cuirasse de devoirs et de fausses certitudes. Comme pour nous les femmes, Mattia : autres devoirs, autres cuirasses, de soie celles-là, mais c'est la même chose. (p. 411)
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Elle n'est pas méchante, elle est ignorante. La bonté, la non-méchanceté est un luxe. Les pauvres, j'ai été pauvre et je le sais, les pauvres n'ont pas le temps d'être bons. Comment peut-on être bon si l'on est obligé de lutter pour un bout de pain ? (p. 473)
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Le mariage, Jacopo, est un contrat absurde qui humilie à la fois l'homme et la femme. Pour moi, si on rencontre un homme qui vous plaît, on l'aime jusqu'à ce que, eh bien, tant que ça dure… Et puis on se laisse, si possible, en bons amis. Oh, Jacopo, parler avec toi est une fontaine d'intuitions pour ta putain de mère ! Tu sais que m'est venue une idée sur l'amour ? - Quelle idée, maman, dis-moi ? - Si tu étais obligé de rester toujours seul en ta propre compagnie, comment t'en trouverais-tu ? - Oh là, je préfère ne pas y penser ! Je deviendrais fou, je m'ennuierais. - Voilà ! Je crois que, à part l'attraction des sens qui est une chose encore plus obscure que tout ce qu'on a pu en dire… Schopenhauer, aussi… - Ah oui, que dit-il ? - Tu verras toi-même, je n'ai pas envie d'en parler maintenant… À part… non ! pas à part, parce que les sens suivant l'intelligence et inversement, il me semble qu'on tombe amoureux parce qu'avec le temps on se lasse de soi-même et on veut entrer en un autre. Mais pas pour cette idée magnifique mais trop fatale de la pomme de Platon, tu sais, non ? - Oui, oui. - On veut entrer en un "autre" inconnu pour le connaître, le faire sien, comme un livre, un paysage. Et puis, quand on l'a absorbé, qu'on s'est nourri de lui jusqu'à ce qu'il soit devenu une part de nous-même, on recommence à s'ennuyer. Tu lirais toujours le même livre, toi ? (p. 479)
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
- […] Il faut mettre de la distance avec ceux qu'on aime, la distance clarifie presque plus que la mort. - Ah, c'est pour ça que tu as éloigné Prando ? - La mauvaise herbe de l'autoritarisme commençait à pousser en lui, et si cette herbe-là naît toujours dans le sol des Tudia, allez chercher des esclaves ailleurs, la terre est grande. - Mais nous les Tudia nous n'aimons pas ceux que tu appelles esclaves. Ce qui nous transporte, c'est la frénésie d'assujettir qui est libre. - Je sais. Cette tendance existe en moi aussi, mais je ne l'entretiens pas. Cela n'amène à rien, Mattia ! Quand tu as bien assujetti, tu restes esclave à garder ceux que tu as rendus incapables de se nourrir tout seuls et ils se collent à toi comme des rémoras. - Et tu parles comme ça avec tes enfants ? Tu ne crains pas pour eux, pour leur avenir ? - Quand on a mis de l'engrais dans le sol la plante pousse, Mattia. Tu m'as apporté de l'argent pour cet engrais. - Je croyais que tu voulais le mettre de côté. - Voilà que tu parles comme ton père. L'argent sert à être libre sur-le-champ, pas pour un avenir incertain. (p. 485)
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Les jeunes vous rappellent qu'il vous fait vieillir, ils désirent, peut-être, votre vieillesse et peut-être aussi votre mort, et vous vous retrouvez à vous dire : ils sont fatigants, mot stupide qui cache envie et peur. Et la peur vous pousse à vous faire vieille, à leur en imposer par le feu de la sagesse. Et à les repousser ainsi, par intimidation : feu contre feu comme à la guerre. Voilà un vieux conflit auquel aucun socialisme ne pourra jamais porter remède. (p. 497)
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Les choses non dites pourrissent à l'intérieur de nous.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Il est facile de s'offrir le luxe de faire l'agneau, quand la nature vous a accordé la faveur de naître loup.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Se ci impediscono la libertà di morire, la costrizione di vivere diviene una prigione atroce.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
- On parle tant du premier amour, hein Marco ? On ment comme pour tout le reste. - C'est ainsi, Modesta, moi non plus je n'aurais jamais imaginé, et malheureusement il faut arriver à notre âge pour le savoir. Tu as vu aujourd'hui sur le pont comme ces jeunes nous regardaient ? J'ai presque eu la tentation de le leur dire, mais ils ne m'auraient pas cru. Non, on ne peut communiquer à personne cette plénitude de joie que donne l'excitation vitale de défier le temps à deux, d'être partenaire dans l'art de le dilater, en le vivant le plus intensément possible avant que ne sonne l'heure de la dernière aventure.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Dimostriamo loro che non sono così infallibili, deludiamo la loro aspettativa di un altro martire da aggiungere alla lista già così zeppa, non ascolti la lusinga: un Carlo o una Joyce non avranno che un piccolo nome su una lapide. […] I morti hanno torto se dopo la loro morte non c'è qualcuno che li difenda.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
La ville instruisait. Ce pouvoir de coupoles majestueuses, de palais et de tours rapaces à peine adoucis par des dentelles de grilles hautaines, barrait le passage au fourmillement misérable qui s'épuisait à servir et sourire, rappelant à tous, riches et pauvres, d'accumuler de l'argent pour combattre la peur de la mort, mot qui en réalité n'est pas plus effrayant que les mots maladie, esclavage ou torture. Je ne me confronterais plus avec la mort, avec cette ligne d'arrivée qui, si on ne la redoute plus, rend éternelle chaque heure savourée.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Je commençais maintenant à connaître l'animal-homme et je savais que nous apparaît comme folie toute volonté contraire à nous existant chez les autres, et comme raison ce qui nous est favorable et nous laisse à l'aise dans notre façon de penser.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Et pour en finir avec ce petit discours archipédant : le métier de médecin n'a de valeur que s'il est accompagné d'une action politique ayant pour fin de donner à tous des maisons salubres, vivables, des hôpitaux vraiment efficaces. Pour y arriver il faut agir, agir en profondeur. Il n'y a pas d'autre chemin.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Depuis ce matin où je me suis réveillée toute tondue à cause de ma blessure, j'ai les cheveux courts. Les laisser pousser de nouveau ? En quelques années je pourrais avoir à nouveau les tresses auxquelles je tenais tant quand j'étais enfant. (...) Je me souviens de ces tresses encombrantes dans l'eau et sur l'oreiller, des pinces, des épingles, des peignes, du travail que ça demandait. Non, je préfère ce nouveau visage au cou dégagé, ce visage de garçon, comme celui de Carlo.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Freud a découvert que l'âme n'est pas une étoile fixe éternelle et immuable à l'intérieur de nous. Mais une lumière qui tourne en suivant les pulsations des veines et des nerfs, qui s'obscurcit et s'éclaire, et - comme le coeur, la vue, le foie - est passible de maladie guérissable ou mortelle
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
- [...] Si può prevenire l'amore, Mimmo? "Puoi prevenire l'intelligenza degli altri, i fatti della storia, anche il destino - te lo concedo, anche il destino - ma l'amore mai!" [...]
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Il y a une limite précise dans l'aide apportée aux autres. Au-delà de cette limite, invisible à beaucoup, il n'y a que volonté d'imposer sa propre façon d'être...
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
- Non mi hai detto che l'amore si può sfuggire? - Mi piace come pensi, Modesta. Ma questo che m'hai detto non è da te. Questi pensieri di femminuccia locca sono, e non di donna forte come sei tu. Tutto si può sfuggire se impari a discernere quello ca solo male ti può fare. - E il destino, allora? - Parola per acquietare i miserabili è! Il destino te lo puoi maneggiare come vuoi, se valente sei.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Ma non seppellisci nessuno finché non hai capito sino in fondo quello che dicevano. E cosa dicevano? La donna è nemica della donna come e quanto l'uomo.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
- Ti ricordi che volevi fare il corsaro da bambino e poi l'esploratore? Impara a dubitare delle tue emozioni. La guerra non un'avventura, l'avventura è quella che l'individuo si sceglie, non qualcosa cui ti obbligano.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
- [...] Desiderare la guerra è già piegare il futuro, e non solo il tuo, verso la sventura. Lo vuoi capire sì o no? E' l'ultima volta che cerco di farmi capire da te e dai maschi boriosi come te. Tu non appartieni allo Stato, né a me, e non ti illudere che io dia ordini. Sangue di Giuda! Ma come si deve fare per capire che molti desideri vi vengono inculcati dall'alto per usarvi? Capisco che sia difficile per un povero che deve sfamarsi e imparare a leggere prima di sapere chi è e cosa vuole. Ma tu, tu hai pane e libri, e non puoi avere scusanti. Sei responsabile di te e di quelli che domani tu puoi trascinare con te.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Dans cette première tentative d'identifier le mensonge caché derrière des mots qui avaient, y compris sur moi, un pouvoir de suggestion, je m'aperçus de combien d'entre eux et donc de combien de fausses idées j'avais été victime. Et ma haine grandit jour après jour : la haine de se découvrir trompé.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Mais soupçonner qu'il s'était retrouvé incapable de vivre à cause du seul fait qu'on l'avait enfermé, et constater les progrès qu'il avait faits à son âge simplement parce que quelqu'un s'occupait de lui, me fit monter à la gorge tant de sanglots que je dus retourner immédiatement dans ma chambre où je pleurais des heures et des heures durant.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Bisogna periodicamente allontanarsi da qualsiasi luogo dove la consuetudine ha ucciso l'obiettività. Succede così anche per le lingue. Quando si è costretti a parlarne un'altra per molti mesi, come a me è accaduto, quando ritorni alla tua ti accorgi che la lontananza ti è servita per riscoprirla nella sua essenza più profonda.
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
Può tanta nostalgia assalirti alle spalle anche se non si vuole più bene come prima? Non avendo altro da fare, mi misi a cercare di capire cos'era quella nostalgia. Altro che pentirmi, dovevo studiare me stessa e gli altri come si studia la grammatica, la musica, e smetterla di abbandonarmi alle emozioni, che bella parola, emozioni!
Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)