Je T Aime Maman Quotes

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Cela pose un problème que...?" "Que tu ne sois pas juif? Pas le moins du tout, dit maman en riant. Ni mon mari ni moi n'accordons d'importance à la différence de l'autre. Bien au contraire, nous avons toujours pensé que'elle était passionnante et source de multiples bonheurs. Le plus important, quand on veut vivre à deux toute une vie, est d'etre sur que l'on ne s'ennuiera pas ensemble. L'ennui dans un couple, c'est lui qui tue l'amour. Tant que tu feras rire Alice, tant que tu lui donneras l'envie de te retrouver, alors que tu viens à peine de la quitter pour aller travailler, tant que tu seras celui dont elle partage les confidences et à qui elle aime aussi se confier, tant que tu vivras tes reves avec elle, meme ceux que tu ne pourras pas réaliser, alors je suis certaine que quelles que soient tes origines, la seule chose qui sera étrangère à votre couple sera le monde et ses jaloux.
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Marc Levy (Les Enfants de la liberté)
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- Maman, pourquoi les nuages vont dans un sens et nous dans l'autre ? Isaya sourit, caressa la joue de sa fille du bout des doigts. - Il y a deux réponses à ta question. Comme à toutes les questions, tu le sais bien. Laquelle veux-tu entendre ? - Les deux. -Laquelle en premier alors ? La fillette plissa le nez. - Celle du savant. - Nous allons vers le nord parce que nous cherchons une terre où nous établir. Un endroit où construire une belle maison, élever des coureurs et cultiver des racines de niam. C'est notre rêve depuis des années et nous avons quitté Al-Far pour le vivre. - Je n’aime pas les galettes de niam... - Nous planterons aussi des fraises, promis. Les nuages, eux, n'ont pas le choix. Ils vont vers le sud parce que le vent les pousse et, comme ils sont très très légers, il sont incapables de lui résister. - Et la réponse du poète ? - Les hommes sont comme les nuages. Ils sont chassés en avant par un vent mystérieux et invisible face auquel ils sont impuissants. Ils croient maîtriser leur route et se moquent de la faiblesse des nuages, mais leur vent à eux est mille fois plus fort que celui qui souffle là-haut. La fillette croisa les bras et parut se désintéresser de la conversation afin d'observer un vol de canards au plumage chatoyant qui se posaient sur la rivière proche. Indigo, émeraude ou vert pâle, ils se bousculaient dans une cacophonie qui la fit rire aux éclats. Lorsque les chariots eurent dépassé les volatiles, elle se tourna vers sa mère. - Cette fois, je préfère la réponse du savant. -Pourquoi ? demande Isaya qui avait attendu sereinement la fin de ce qu'elle savait être une intense réflexion. - J'aime pas qu'on me pousse en cachette.
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Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
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bien pour le faubourg Saint-Antoine des romans-arsouille comme Les Mystères de Paris. Le jeune Dumas, pour le quart d’heure, va se concilier à perpétuité toute la lorettanerie avec sa Dame aux camélias. Je défie aucun dramaturge d’avoir l’audace de mettre en scène sur le boulevard un ouvrier voleur. – Non, là, il faut que l’ouvrier soit honnête homme, tandis que le monsieur est toujours un gredin. De même qu’aux Français la jeune fille est pure, car les mamans y conduisent leurs demoiselles. Je crois donc cet axiome vrai, à savoir que l’on aime le mensonge ; mensonge pendant la journée et songe pendant la nuit, voilà l’homme.
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Gustave Flaubert (GUSTAVE FLAUBERT: Correspondance - Tome 2 -1851-1858 (French Edition))
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Tout ce que je ressens est décuplé. Je grouille d’émotions, je fourmille de sentiments. Je pleure souvent. De tristesse, de joie, de rage. Je m’oublie au bénéfice des autres. J’ai tellement d’empathie, je peux tellement comprendre les autres que j’en suis influençable. Je suis incapable d’avoir un avis tranché. Je ne m’aime pas. Mais ce n’est pas grave, tant que les autres m’aiment. Je me juge constamment. Avec sévérité. Mon cerveau n’est jamais au repos, mon imagination est une machine de guerre. Quand je regarde un film, quand j’utilise un objet, je me demande ce que font les comédiens à cet instant précis, quelle est la vie de celui qui l’a fabriqué, qui vit là. Je suis toujours en hypervigilance. Je sursaute quand je croise maman dans le couloir, je crie quand Lily entre dans la salle de bains sans frapper. Lorsque j’entends parler d’un fait divers, je me mets à la place des victimes. Je vis les scènes comme si j’y étais. Je suis lucide. Trop.
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Virginie Grimaldi (Il est grand temps de rallumer les Ă©toiles)
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No podía controlar mi tristeza—era demasiado densa, demasiado abrumadora—, pero, en cambio, podía conjugar verbos. «Yo empiezo»: «je commence»; «tú acabas»: «tu finis». Le hablaba a mi madre en aquel lenguaje secreto de la pérdida: «j’aime maman».
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Janet Skeslien Charles (The Paris Library)
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Je contrarie maman. Une cible facile. On se sent livre d'être méchant avec sa mère, c'est la seule personne qui vous aime d'un amour inconditionnel et qui ne vous tournera pas le dos.
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Nicolas Robin (La Claque)
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Mon cher papa, j'ai longtemps hésité, mais il faut en finir. Je l'avoue : je n'aime plus maman.
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Jules Renard (Poil de Carotte)
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Céline […] n'aime pas cuisiner. […] Fâchée "à mort" avec sa mère, elle ne voit plus ses parents depuis des lustres. Enfin, ce sont les apparences, car en réalité Céline n'a pas rompu la symbiose. L'importance qu'elle donne à sa maman le montre ! En séance, elle ne parle que de cette dernière. Bien sûr, elle se rebelle lorsque je le lui souligne. Elle n'aime pas l'idée d'être dépendante de sa mère. Mais ne pas voir l'autre physiquement ne signifie pas qu'on n'y soit pas très attaché(e). En fait, être fâché "à mort" manifeste un sacré attachement, lequel renvoie à la difficulté de se libérer d'un nœud sacré ou plutôt sacralisé au moyen de la peur par nos parents et, au-delà d'eux, par des générations et des générations. Ainsi fâchée, Céline ne peut accepter quelque ressemblance que ce soit avec sa mère. Et comme cette dernière cuisinait beaucoup, Céline s'abstient de toucher la moindre casserole. (p. 50-51)
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Isabelle Filliozat (Un zeste de conscience dans la cuisine)
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Le mariage, Jacopo, est un contrat absurde qui humilie à la fois l'homme et la femme. Pour moi, si on rencontre un homme qui vous plaît, on l'aime jusqu'à ce que, eh bien, tant que ça dure… Et puis on se laisse, si possible, en bons amis. Oh, Jacopo, parler avec toi est une fontaine d'intuitions pour ta putain de mère ! Tu sais que m'est venue une idée sur l'amour ? - Quelle idée, maman, dis-moi ? - Si tu étais obligé de rester toujours seul en ta propre compagnie, comment t'en trouverais-tu ? - Oh là, je préfère ne pas y penser ! Je deviendrais fou, je m'ennuierais. - Voilà ! Je crois que, à part l'attraction des sens qui est une chose encore plus obscure que tout ce qu'on a pu en dire… Schopenhauer, aussi… - Ah oui, que dit-il ? - Tu verras toi-même, je n'ai pas envie d'en parler maintenant… À part… non ! pas à part, parce que les sens suivant l'intelligence et inversement, il me semble qu'on tombe amoureux parce qu'avec le temps on se lasse de soi-même et on veut entrer en un autre. Mais pas pour cette idée magnifique mais trop fatale de la pomme de Platon, tu sais, non ? - Oui, oui. - On veut entrer en un "autre" inconnu pour le connaître, le faire sien, comme un livre, un paysage. Et puis, quand on l'a absorbé, qu'on s'est nourri de lui jusqu'à ce qu'il soit devenu une part de nous-même, on recommence à s'ennuyer. Tu lirais toujours le même livre, toi ? (p. 479)
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Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
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Moi j’aime la pluie au cimetière Saint-Jean. Papa, Maman, vous aimez bien la pluie aussi, quand on est mort on aime la pluie parce que ça ressemble aux larmes. Quand je suis petit je ne sais pas dire « il pleut », je dis : « il pleure ».
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J.M.G. Le Clézio (Alma)
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– Qu'est-ce que la Philosophie, maman ? – Je n'ai jamais entendu ce mot. Une herbe médicinale ? – Un jeune homme me l'a dit qui sait lire et écrire. Il dit l'aimer plus que lui-même. – Alors c'est une femme, une étrangère, une Turque ou pire, une juive. Une infâme ! – Il dit qu'il l'aime plus que la richesse. – Alors, elle est très belle et très licencieuse… – Il dit qu'elle vivra en lui éternellement… – Elle est donc très experte, pour mieux le séduire… Et toi, comment le connais-tu ce jeune homme ? – Je l'ai vu par hasard une seule fois… – Bien ! Ce n'est pas l'un des nôtres… – Et moi, pourquoi je n'écris pas ? – Parce que les pauvres n'ont pas besoin d'écrire… – Et pourquoi je ne lis pas ? – Pareil. Tu n'es qu'une femme ! Ce n'est pas la peine…
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Claudia Patuzzi (La Rive interdite)
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Maman, j’ai tout accepté, j’ai toujours été de ton côté, je t’ai donné raison jusque dans tes injustices les plus flagrantes, j’ai supporté ta jalousie parce que je comprenais que tu attendais davantage de l’existence, j’ai enduré que tu m’en veuilles des compliments des autres et que tu me le fasses payer, j’ai toléré que tu montres ta tendresse à mon frère alors que tu ne m’en as jamais témoigné une miette, mais là, ce que tu fais devant moi, c’est mal. Une seule fois, tu m’as aimée, et j’ai su qu’il n’y avait rien de meilleur en ce monde. Je pensais que ce qui t’empêchait de me manifester ton amour, c’était que je sois une fille. Or, à présent, sous mes yeux, l’être que tu arroses de l’amour le plus profond que tu aies jamais manifesté, c’est une fille. Mon explication de l’univers s’écroule. Et je comprends que, tout simplement, tu m’aimes à peine, tu m’aimes si peu que tu ne penses même pas à dissimuler un rien ta passion folle pour ce bébé. La vérité, maman, c’est que s’il est une vertu qui te manque, c’est le tact.
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Amélie Nothomb (Frappe-toi le cœur)
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– Papa m’a promis de m’apprendre à voler, il me dit que je suis une coccinelle, une bête à bon Dieu, que j’irai me poser sur les bras des enfants malheureux pour leur apporter du bonheur. On aime bien les histoires de Coccinelle, même si on sait que ce n’est pas vrai, on fait semblant d’y croire. En tout cas, j’ai trouvé que son réveil était le plus beau. Ce doit être chouette d’avoir un « papapillon » et une maman « libellune ». Moi aussi j’aimerais bien voler, mais comme je suis toute menue, j’ai peur que le vent m’emporte loin de mes parents et de mon papi Chandelle.
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Yves Montmartin (Brindille)