Je M En Fous Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Je M En Fous. Here they are! All 13 of them:

Je ne vois pas la raison. Je ne regrette rien. Je m'en fous.
Nicolas Barreau (The Ingredients of Love)
Pour vivre heureux, vivons incultes? Je dis non! Vivre heureux, je m'en fous!
Didier van Cauwelaert (La Fin du monde tombe un jeudi (Thomas Drimm, #1))
...mais leurs avis, au fond, je m'en fous, je ne juge pas leurs choix, alors il faut me laisser libre maintenant, libre de tenter d'être heureuse.
David Foenkinos (Le Mystère Henri Pick)
J'aurai voulu avoir plein d'amis tout en conservant ma solitude. Cela m'est apparu comme une impossibilité psychologique. Alors j'ai choisi la solitude. Je pourrai résister à tout, eux, ils auront toujours besoin de quelqu'un, mais moi, non, j'aurai mes propres pensées.
Valérie Valère (Le Pavillon des enfants fous)
Mais quel crime ai-je donc commis ? Ai-je tué quelqu'un et ensuite perdu la mémoire ? Ai-je tué, volé ? Non, j’ai fait un choix. Il ne les concerne pas, ce n’est pas eux qui en souffrent, je suis inoffensive. Je les déteste ceux qui disent que je leur fais du mal en me laissant mourir. Ils ne peuvent pas savoir, je ne leur dirai pas, d'ailleurs ils ne m'aiment plus, ce n'est pas ainsi qu'on aime.
Valérie Valère (Le Pavillon des enfants fous)
Vaut-il mieux avoir le squelette à l'intérieur ou à l'extérieur du corps ? [...] J'ai vu des humains qui avaient forgé grâce à leur esprit des carapaces "intellectuelles" les protégeant des contrariétés. Ils semblaient plus solides que la moyenne. Ils disaient : "je m'en fous" et riaient de tout. Mais lorsqu'une contrariété arrivait à passer leur carapace les dégâts étaient terribles. J'ai vu des humains souffrir de la moindre contrariété, du moindre effleurement, mais leur esprit ne se fermait pas pour autant, ils restaient sensibles à tout et apprenaient de chaque agression.
Bernard Werber (La Trilogie des Fourmis)
Serais-je donc le seul lâche sur la terre ? pensais-je. Et avec quel effroi !… Perdu parmi deux millions de fous héroïques et déchaînés et armés jusqu'aux cheveux ? Avec casques, sans casques, sans chevaux, sur motos, hurlants, en autos, sifflants, tirailleurs, comploteurs, volants, à genoux, creusant, se défilant, caracolant dans les sentiers, pétaradant, enfermés sur la terre comme dans un cabanon, pour y tout détruire, Allemagne, France et Continents, tout ce qui respire, détruire, plus enragés que les chiens, adorant leur rage (ce que les chiens ne font pas), cent, mille fois plus enragés que mille chiens et tellement plus vicieux ! Nous étions jolis ! Décidément, je le concevais, je m'étais embarqué dans une croisade apocalyptique.
Louis-Ferdinand Céline (Journey to the End of the Night)
A little later, strolling about the town, I, stopped into a shop near the museum, where they sold souvenirs and post-cards. I looked over the cards leisurely; the ones I liked best were soiled and wrinkled. The man, who spoke French fluently, offered to make the cards presentable. He asked me to wait a few minutes while he ran over to the house and cleaned and ironed them. He said he would make them look like new. I was so dumbfounded that before I could say anything he had disappeared, leaving me in charge of the shop. After a few minutes his wife came in. I thought she looked strange for a Greek woman. After a few words had passed I realized that she was French and she, when she learned that I hailed from Paris, was overjoyed to speak with me. We got along beautifully until she began talking about Greece. She hated Crete, she said. It was too dry, too dusty, too hot, too bare. She missed the beautiful trees of Normandy, the gardens with the high walls, the orchards, and so on. Didn't I agree with her? I said NO, flatly. "Monsieur!" she said, rising up in her pride and dignity, as if I had slapped her in the face. "I don't miss anything," I said, pressing the point home. "I think this is marvellous. I don't like your gardens with their high walls, I don't like your pretty little orchards and your well-cultivated-fields. I like this …" and I pointed outdobrs to the dusty road on which a sorely-laden donkey was plodding along dejectedly. "But it's not civilized," she said, in a sharp, shrill voice which reminded me of the miserly tobacconiste in the Rue de la Tombe-Issoire. "Je m'en fous da la civilisation européenne!" I blurted out. "Monsieur!" she said again, her feathers ruffled and her nose turning blue with malice. Fortunately her husband reappeared at this point with the post-cards which he had given a dry-cleaning.
Henry Miller (The Colossus of Maroussi)
rallumant une nouvelle clope. Tu ne m’as pas toujours respecté pourtant… — Mais non… mais… pour… pourquoi… vous… tu… mais qu’est-ce que je t’ai fait, bon sang ! Vouvoiement, tutoiement, sacré dilemme dans son crâne de piaf. C’est au moins la cinquième fois qu’il me pose la question et il ne sait toujours pas comment s’y prendre. Finalement, ça m’amuse de le voir jouer les équilibristes. Moi, je n’hésite pas un seul instant. Tutoiement. C’est bon, ça fait un an que je lui balance du « vous » à toutes les sauces, que je suis à ses petits soins, que dis-je, que je m’agenouille devant lui comme un serf devant son suzerain. Alors maintenant, on arrête la comédie, c’est fini. On joue d’égal à égal. Si nous avions été deux personnes raisonnables, nous nous serions attablés autour de son bureau, nous aurions discuté de nos différends et peut-être, je dis bien peut-être, serions-nous arrivés à un accord. Mais là, au vu des circonstances et de tout ce qui nous sépare, il n’y a plus de discussion possible. J’ai choisi mon camp. Je serai le dominant et lui le dominé. Les rôles sont donc changés. — Qu’est-ce que tu m’as fait ? m’indigné-je en recrachant la fumée de ma tige sur son visage. Non, mais tu te fous de moi ? Ça fait un an que tu me pourris la vie ! Douze mois consécutifs, bordel de merde ! — Je… je ne vous ai pas… je ne t’ai pas pourri la vie ! Jamais ! Vous… tu… tu sais que tu vas au-devant de graves ennuis ? Adam a tout entendu et là, il est parti donner l’alerte. Les forces d’intervention vont arriver ici d’une minute à l’autre ! Tu ne sais pas dans quel pétrin tu t’es fourré, mon pauvre ami. Alors le mieux pour toi, c’est que tu me détaches de ce fauteuil et que l’on oublie rapidement cette histoire ! La sonnerie du téléphone stoppe subitement ses « conseils avisés ». J’hésite un instant. Je n'ai pas forcément envie de décrocher et à vrai dire, j'ai une vague idée de la personne qui se trouve derrière le combiné, mais comme je suis de nature curieuse, je décide tout de même d'en savoir un peu plus. Deux secondes après avoir répondu « allô », j’arrache violemment le fil qui relie le téléphone à la prise murale et envoie valdinguer l’appareil à l’autre bout de la pièce. Fin de la discussion. — C’est bien ce que je pensais… un négociateur. — Tu aurais dû écouter ce qu’il avait à te dire, reprend l’autre empaffé en me gratifiant d’un sourire qui pue la haine. Maintenant, c’est sûr que tu vas devoir te coltiner le RAID. Et crois-moi, ça va te coûter cher ! Ils sont sans pitié avec les preneurs d’otage… Non vraiment, Adam a fait du bon boulot. Je suis fier de… Un mollard gros comme une balle de 22 Long Rifle fuse alors sur son visage. Façon de lui signifier qu’il peut d’ores et déjà la mettre en sourdine. Adam, c’est le veilleur de nuit de la tour. Je ne le connais pas bien. La seule chose que je peux dire sur lui, c’est que je le croise plus souvent que ma femme et mon fils… À mon grand désarroi. Je lui rétorque quand bien même : — Ces graves ennuis comme tu dis si bien, je ne les ai eus qu’avec toi ! Alors tu sais, les flics peuvent descendre en rappel par les fenêtres ou balancer des lance-roquettes sur cette tour de merde, ce ne sera que de la roupie de sansonnet à côté de ce que j’ai subi ! Tiens, prends ça ! Clac ! Cette baffe est douloureuse. Je le vois à sa grimace. C’est vrai que je ne l’ai pas raté. Ça fait deux heures que je suis sur lui à viser sa joue rougie par le feu de mes allers-retours, alors forcément, à un moment donné on attrape le coup de main. Je craque mes phalanges pour lui faire comprendre
Thierry Vernhes (Frères de sang - Nouvelle (French Edition))
Cigarettes café promenades comme chez les fous un véritable esclandre ici nous sommes tous amis. ici nous sommes tous sains d’esprit. personne ne reconnaît. les regards perdus parlent de nous. les détournements de la réalité immédiate auraient été notre seule réalité. disaient ceux qui pensaient contrôler la réalité. l’infirmier a dit je suis nouveau. une fleur un jour de mai. je suis tout juste bon. pour les pilules probablement une dépression j’ignore si je suis guéri ou si j’ai jamais été déprimé. je fus interrogé par un collègue si je me suis acclimaté. trois mois qu’il pêchait délicatement les plantes dans la rigole. regarde comme elles sont belles. j’avais envie de rire. sans raison. tel un fou. il a été conduit à l’hôpital par un temps hivernal. on ne nous a jamais donné de fourchettes pour manger. Ils disaient qu’on allait se crever les yeux fixant le vide. le premier jour nous avons mangé le plat de résistance avec les mains. aucun de nous n’avait assez de cigarettes. le nec plus ultra était de fumer et d’observer la lune. aucun espoir que les amoureuses ou les épouses nous cherchent. si toutefois ça leur arrivait de passer en coup de vent as tu apporté des cigarettes pour observer la lune. on demandait. j’ai quitté cet endroit. je n’ai pas découvert ce dont je souffrais. d’un hôpital à l’autre. que dira le monde. le pauvre habite en mezzanine. bien sûr ils m’ont demandé comment je me sentais. l’éternelle bienveillance. cela peut arriver à tout un chacun. disait-on. (traduit du roumain par Gabrielle Danoux)
Emil Iulian Sude (Paznic de noapte)
I know ‘Je m’en fous’ and ‘C’est quoi ce bordel?
Marlowe Granados (Happy Hour)
Je me fous pas mal de votre caution, dit-elle en se rasseyant, mais je m’interroge quand même : pourquoi ne vous battez-vous pas pour changer tout ça ? Défendez les causes qui vous tiennent à cœur. Engagez-vous dans une association, militez dans un… Il eut une moue de dégoût. – La lutte collective ? Très peu pour moi. Je méprise les partis politiques, les syndicats, les groupes de pression. Je pense comme Brassens que « sitôt qu’on est plus de quatre, on est une bande de cons ». Et puis, la bataille est déjà perdue, même si les gens sont trop lâches pour le reconnaître.
Guillaume Musso (Un appartement à Paris (French Edition))
J'ai envie de toi – j'ai besoin de toi. Ça ne sert peut-être à rien de le dire – je ne sais pas – je m'en fous – je t'appelle – je t'attends.
Marceline Loridan-Ivens (L'Amour après)