J'aime La Vie Quotes

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- Qu’est-ce que vous faites dans la vie, vous? – J’apprends des choses, dit Colin. Et j’aime ChloĂ©.
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Boris Vian (L'Écume des jours)
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Les liens se font et se dĂ©font, c'est la vie. Un matin, l'un reste et l'autre part, sans que l'on sache toujours pourquoi. Je ne peux pas tout donner Ă  l'autre avec cette Ă©pĂ©e de DamoclĂšs au-dessus de la tĂȘte. Je ne veux pas bĂątir ma vie sur les sentiments parce que les sentiments changent. Ils sont fragiles et incertains. Tu les crois profonds et ils sont soumis Ă  une jupe qui passe, Ă  un sourire enjĂŽleur. Je fais de la musique parce que la musique ne partira jamais de ma vie. J'aime les livres, parce que les livres seront toujours lĂ . Et puis... des gens qui s'aiment pour la vie, moi, je n'en connais pas.
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Guillaume Musso (La fille de papier)
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Et que j'aime ĂŽ saison que j'aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu'on les cueille Le vent et la forĂȘt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille Ă  feuille Les feuilles Qu'on foule Un train Qui roule La vie S'Ă©coule
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Guillaume Apollinaire (Alcools)
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Ce que j'aime dans la vie, c'est dormir.
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Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
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Plus je vieillis et plus je trouve qu’on ne peut vivre qu’avec les ĂȘtres qui vous libĂšrent, qui vous aiment d’une affection aussi lĂ©gĂšre Ă  porter que forte Ă  Ă©prouver. La vie d’aujourd’hui est trop dure, trop amĂšre, trop anĂ©miante, pour qu’on subisse encore de nouvelles servitudes, venues de qui on aime [...]. C’est ainsi que je suis votre ami, j’aime votre bonheur, votre libertĂ©, votre aventure en un mot, et je voudrais ĂȘtre pour vous le compagnon dont on est sĂ»r, toujours. The older I get, the more I find that you can only live with those who free you, who love you from a lighter affection to bear as strong as you can to experience Today's life is too hard, too bitter, too anemic, for us to undergo new bondages, from whom we love [...]. This is how I am your friend, I love your happiness, your freedom, Your adventure in one word, and I would like to be for you the companion we are sure of, always. ---- Albert Camus Ă  RenĂ© Char, 17 septembre 1957 (in "Albert Camus - RenĂ© Char : Correspondance 1946-1959") ---- Albert Camus to RenĂ© Char, September 17, 1957 (via RenĂ© Char)
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Albert Camus (Correspondance (1944-1959))
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La phrase : "Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est Ă©tranger" me semble ĂȘtre, sinon le dernier mot de la sagesse, en tout cas l'un des plus profonds, et ce que j'aime chez Etienne, c'est qu'il le prend Ă  la lettre, c'est mĂȘme ce qui selon moi lui donne le droit d'ĂȘtre juge. De ce qui le fait humain, pauvre, faillible, magnifique, il ne veut rien retrancher, et c'est aussi pourquoi dans le rĂ©cit de sa vie je ne veux, moi, rien couper.
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Emmanuel CarrĂšre (D'autres vies que la mienne)
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Ce n'est pas le danger que j'aime. Je sais ce que j'aime. C'est la vie.
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Antoine de Saint-Exupéry (TERRE DES HOMMES (TIRAGES RESTREINTS))
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Ce qui me dĂ©goĂ»te dans la guerre, c'est son imbĂ©cillitĂ©. J'aime la vie. Je n'aime mĂȘme que la vie. C'est beaucoup, mais je comprends qu'on la sacrifie Ă  une cause juste et belle.
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Jean Giono (Refus d'obéissance)
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PrĂ©face J'aime l'idĂ©e d'un savoir transmis de maĂźtre Ă  Ă©lĂšve. J'aime l'idĂ©e qu'en marge des "maĂźtres institutionnels" que sont parents et enseignants, d'autres maĂźtres soient lĂ  pour dĂ©fricher les chemins de la vie et aider Ă  y avancer. Un professeur d'aĂŻkido cĂŽtoyĂ© sur un tatami, un philosophe rencontrĂ© dans un essai ou sur les bancs d'un amphi-thĂ©Ăątre, un menuisier aux mains d'or prĂȘt Ă  offrir son expĂ©rience... J'aime l'idĂ©e d'un maĂźtre considĂ©rant comme une chance et un honneur d'avoir un Ă©lĂšve Ă  faire grandir. Une chance et un honneur d'assister aux progrĂšs de cet Ă©lĂšve. Une chance et un honneur de participer Ă  son envol en lui offrant des ailes. Des ailes qui porteront l'Ă©lĂšve bien plus haut que le maĂźtre n'ira jamais. J'aime cette idĂ©e, j'y vois une des clefs d'un Ă©quilibre fondĂ© sur la transmission, le respect et l'Ă©volution. Je l'aime et j'en ai fait un des axes du "Pacte des MarchOmbres". Jilano, qui a Ă©tĂ© guidĂ© par EsĂźl, guide Ellana qui, elle-mĂȘme, guidera Salim... Transmission. Ellana, personnage ĂŽ combien essentiel pour moi (et pour beaucoup de mes lecteurs), dans sa complexitĂ©, sa richesse, sa volontĂ©, ne serait pas ce qu elle est si son chemin n avait pas croisĂ© celui de Jilano. Jilano qui a su dĂ©velopper les qualitĂ©s qu'il dĂ©celait en elle. Jilano qui l'a poussĂ©e, ciselĂ©e, enrichie, libĂ©rĂ©e, sans chercher une seule fois Ă  la modeler, la transformer, la contraindre. Respect. q Jilano, maĂźtre marchombre accompli. MaĂźtre accompli et marchombre accompli. Il sait ce qu'il doit Ă  EsĂźl qui l'a formĂ©. Il sait que sans elle, il ne serait jamais devenu l'homme qu'il est. L'homme accompli. Elle l'a poussĂ©, ciselĂ©, enrichi, libĂ©rĂ©, sans chercher une seule fois Ă  le modeler, le transformer, le contraindre. Respect. Évolution. EsĂźl, uniquement prĂ©sente dans les souvenirs de Jilano, ne fait qu'effleurer la trame du Pacte des Marchombres. Nul doute pourtant qu'elle soit parvenue Ă  faire dĂ©couvrir la voie Ă  Jilano et Ă  lui offrir un Ă©lan nĂ©cessaire pour qu'il y progresse plus loin qu'elle. Jilano agit de mĂȘme avec Ellana. Il sait, dĂšs le dĂ©part, qu'elle le distancera et attend ce moment avec joie et sĂ©rĂ©nitĂ©. Ellana est en train de libĂ©rer les ailes de Salim. Jusqu'oĂč s envolera-t-il grĂące Ă  elle ? J'aime cette idĂ©e, dans les romans et dans la vie, d’un maĂźtre transmettant son savoir Ă  un Ă©lĂšve afin qu a terme il le dĂ©passe. J'aime la gĂ©nĂ©rositĂ© qu'elle induit, la confiance qu'elle implique en la capacitĂ© des hommes Ă  s'amĂ©liorer. J'aime cette idĂ©e, mĂȘme si croiser un maĂźtre est une chance rare et mĂȘme s'il existe bien d'autres maniĂšres de prendre son envol. Lire. Écrire. S'envoler. Pierre Bottero
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Pierre Bottero (Ellana, l'Envol (Le Pacte des MarchOmbres, #2))
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Mon rĂȘve familier Je fais souvent ce rĂȘve Ă©trange et pĂ©nĂ©trant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout Ă  fait la mĂȘme Ni tout Ă  fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon coeur, transparent Pour elle seule, hĂ©las ! cesse d'ĂȘtre un problĂšme Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blĂȘme, Elle seule les sait rafraĂźchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimĂ©s que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chĂšres qui se sont tues.
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Paul Verlaine (PoĂšmes saturniens)
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Le jour oĂč je me suis aimĂ© pour de vrai, J’ai compris qu'en toutes circonstances, J’étais Ă  la bonne place, au bon moment. Et alors, j'ai pu me relaxer. Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'Estime de soi. Le jour oĂč je me suis aimĂ© pour de vrai, J’ai pu percevoir que mon anxiĂ©tĂ© et ma souffrance Ă©motionnelle N’étaient rien d'autre qu'un signal Lorsque je vais Ă  l'encontre de mes convictions. Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'AuthenticitĂ©. Le jour oĂč je me suis aimĂ© pour de vrai, J'ai cessĂ© de vouloir une vie diffĂ©rente Et j'ai commencĂ© Ă  voir que tout ce qui m'arrive Contribue Ă  ma croissance personnelle. Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... la MaturitĂ©. Le jour oĂč je me suis aimĂ© pour de vrai, J’ai commencĂ© Ă  percevoir l'abus Dans le fait de forcer une situation ou une personne, Dans le seul but d'obtenir ce que je veux, Sachant trĂšs bien que ni la personne ni moi-mĂȘme Ne sommes prĂȘts et que ce n'est pas le moment... Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... le Respect. Le jour oĂč je me suis aimĂ© pour de vrai, J’ai commencĂ© Ă  me libĂ©rer de tout ce qui n'Ă©tait pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon Ă©nergie. Au dĂ©but, ma raison appelait cela de l'Ă©goĂŻsme. Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... l'Amour propre. Le jour oĂč je me suis aimĂ© pour de vrai, J’ai cessĂ© d'avoir peur du temps libre Et j'ai arrĂȘtĂ© de faire de grands plans, J’ai abandonnĂ© les mĂ©ga-projets du futur. Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime Quand cela me plait et Ă  mon rythme. Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... la SimplicitĂ©. Le jour oĂč je me suis aimĂ© pour de vrai, J’ai cessĂ© de chercher Ă  avoir toujours raison, Et je me suis rendu compte de toutes les fois oĂč je me suis trompĂ©. Aujourd'hui, j'ai dĂ©couvert ... l'HumilitĂ©. Le jour oĂč je me suis aimĂ© pour de vrai, J’ai cessĂ© de revivre le passĂ© Et de me prĂ©occuper de l'avenir. Aujourd'hui, je vis au prĂ©sent, LĂ  oĂč toute la vie se passe. Aujourd'hui, je vis une seule journĂ©e Ă  la fois. Et cela s'appelle... la PlĂ©nitude. Le jour oĂč je me suis aimĂ© pour de vrai, J’ai compris que ma tĂȘte pouvait me tromper et me dĂ©cevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, Elle devient une alliĂ©e trĂšs prĂ©cieuse ! Tout ceci, c'est... le Savoir vivre. Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter. Du chaos naissent les Ă©toiles.
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Charlie Chaplin
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J'aime encore mieux cette simplicitĂ© de son Ăąme que les fausses lumiĂšres de la vĂŽtre; et si j'avais Ă  raconter sa vie, j'aurais plus de plaisir Ă  en faire ressortir les cĂŽtĂ©s doux et touchants, que vous n'avez de mĂ©rite Ă  peindre l'abjection oĂč les rigueurs et les mĂ©pris de vos prĂ©ceptes sociaux peuvent le prĂ©cipiter.
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George Sand (La mare au diable)
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J'ai ri. Il a secouĂ© la tĂȘte et m'a regardĂ©e. - Quoi ? Ai-je demandĂ©. - Rien, a t-il rĂ©pondu. - Pourquoi tu me regardes comme ça ? Augustus a eu un petit sourire. - Parce-que tu es belle. J'aime regarder les gens beaux et, depuis un certain temps, j'ai dĂ©cidĂ© de ne me refuser aucun petit plaisir de la vie. D'autant plus que, comme tu l'as dĂ©licieusement fait remarquer, tout ceci tombera dans l'oubli. - Je ne suis pas bel... - Tu es belle comme mille Natalie Portman. Natalie Portman dans V pour Vendetta. (...) - Ah bon ? S'est-il Ă©tonnĂ©. Fille sublime, cheveux courts, dĂ©teste l'autoritĂ© et ne peut s'empĂȘcher de craquer pour le garçon qui ne lui apportera que des ennuies. Ta bio, en somme.
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John Green (The Fault in Our Stars)
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Que se serait-il passĂ© ? Lol ne va pas loin dans l'inconnu sur lequel s'ouvre cet instant. Elle ne dispose d'aucun souvenir mĂȘme imaginaire, elle n'a aucune idĂ©e sur cet inconnu. Mais ce qu'elle croit, c'est qu'elle devait y pĂ©nĂ©trer, que c'Ă©tait ce qu'il lui fallait faire, que ç'aurait Ă©tĂ© pour toujours, pour sa tĂȘte et pour son corps, leur plus grande douleur et leur plus grande joie confondues jusque dans leur dĂ©finition devenue unique mais innommable faute d'un mot. J'aime Ă  croire, comme je l'aime, que si Lol est silencieuse dans la vie c'est qu'elle a cru, l'espace d'un Ă©clair, que ce mot pouvait exister. Faute de son existence, elle se tait. Ç'aurait Ă©tĂ© un mot-absence, un mot-trou, creusĂ© en son centre d'un trou, de ce trou oĂč tous les autres mots auraient Ă©tĂ© enterrĂ©s. On n'aurait pas pu le dire mais on aurait pu le faire rĂ©sonner. Immense, sans fin, un gong vide, il aurait retenu ceux qui voulaient partir, il les aurait convaincus de l'impossible, il les aurait assourdis Ă  tout autre vocable que lui-mĂȘme, en une fois il les aurait nommĂ©s, eux, l'avenir et l'instant. Manquant, ce mot, il gĂąche tous les autres, les contamine, c'est aussi le chien mort de la plage en plein midi, ce trou de chair.
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Marguerite Duras (The Ravishing of Lol Stein)
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Il y a quelqu'un que je n'ai encore jamais eu envie de tuer. C'est toi. Tu peux marcher dans les rues, tu peux boire et marcher dans les rues, je ne te tuerai pas. N'aie pas peur. La ville est sans danger. Le seul danger dans la ville, c'est moi. Je marche, je marche dans les rues, je tue. Mais toi, tu n'as rien Ă  craindre. Si je te suis, c'est parce que j'aime le rythme de tes pas. Tu titubes. C'est beau. On pourrait dire que tu boites. Et que tu es bossu. Tu ne l'es pas vraiment. De temps en temps tu te redresses, et tu marches droit. Mais moi, je t'aime dans les heures avancĂ©es de la nuit, quand tu es faible, quand tu trĂ©buches, quand tu te voĂ»tes. Je te suis, tu trembles. De froid ou de peur. Il fait chaud pourtant. Jamais, presque jamais, peut-ĂȘtre jamais il n'avait fait si chaud dans notre ville. Et de quoi pourrais-tu avoir peur? De moi? Je ne suis pas ton ennemi. Je t'aime. Et personne d'autre ne pourrait te faire du mal. N'aie pas peur. je suis lĂ . Je te protĂšge. Pourtant, je souffre aussi. Mes larmes - grosses gouttes de pluie - me coulent sur le visage. La nuit me voile. La lune m'Ă©claire. Les nuages me cachent. Le vent me dĂ©chire. J'ai une sorte de tendresse pour toi. Cela m'arrive parfois. Tres rarement. Pourquoi pour toi? Je n'en sais rien. Je veux te suivre trĂšs loin, partout, longtemps. Je veux te voir souffrir encore plus. Je veux que tu en aies assez de tout le reste. Je veux que tu viennes me supplier de te prendre. Je veux que tu me dĂ©sires. Que tu aies envie de moi, que tu m'aimes, que tu m'appelles. Alors, je te prendrai dans mes bras, je te serrerai sur mon coeur, tu seras mon enfant, mon amant, mon amour. Je t'emporterai. Tu avais peur de naĂźtre, et maintenant tu as peur de mourir. Tu as peur de tout. Il ne faut pas avoir peur. Il y a simplement une grande roue qui tourne. Elle s'appelle ÉternitĂ©. C'est moi qui fais tourner la grande roue. Tu ne dois pas avoir peur de moi. Ni de la grande roue. La seule chose qui puisse faire peur, qui puisse faire mal, c'est la vie, et tu la connais dĂ©jĂ .
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Ágota Kristóf
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Moi je ris de tout, mĂȘme de ce que j’aime le mieux. – Il n’est pas de choses, faits, sentiments ou gens, sur lesquels je n’aie passĂ© naĂŻvement ma bouffonnerie, comme un rouleau de fer Ă  lustrer les piĂšces d’étoffes. – C’est une bonne mĂ©thode. – On voit ensuite ce qui en reste. Il est trois fois enracinĂ© dans vous, le sentiment que vous y laissez, en plein vent, sans tuteur, ni fil de fer, et dĂ©barrassĂ© de toutes ces convenances si utiles pour faire tenir debout les pourritures. Est-ce que la parodie mĂȘme siffle jamais ? Il est bon et il peut mĂȘme ĂȘtre beau de rire de la vie, pourvu qu’on vive. – Il faut se placer au-dessus de tout, et placer son esprit au-dessus de soi-mĂȘme, j’entends la libertĂ© de l’idĂ©e, dont je dĂ©clare impie toute limite.
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Gustave Flaubert (GUSTAVE FLAUBERT: Correspondance - Tome 2 -1851-1858 (French Edition))
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### PauvretĂ© de la sagesse Je hais les sages pour leur complaisance, leur lĂąchetĂ© et leur reserve. J'aime infiniment plus les passions dĂ©vorantes que l'humeur Ă©gale qui rend insensible au plaisir comme Ă  la douleur. Le sage ignore le tragique de la passion et la peur de la mort, de mĂȘme qu'il mĂ©connait l'Ă©lan et le risque, l'hĂ©roisme barbare, grotesque ou sublime. Il s'exprime en maximes et donne des conseils. Le sage ne vit rien, ne ressent rien, il ne dĂ©sire ni n'attend. Il se plaĂźt Ă  niveler les divers contenus de la vie, et en assume toutes les consĂ©quences. Bien plus complexes me semblent ceux qui, malgrĂ© ce nivellement, ne cessent pourtant de se tourmenter. L'existence du sage est vide et stĂ©rile, car dĂ©pourvue d'antinomies et de dĂ©sespoir. Mais les existences que dĂ©vorent des contradictions insurmontables sont infiniment plus fĂ©condes. La rĂ©signation du sage surgit du vide. et non du feu intĂ©rieur. J'aimerais mille fois mieux mourir de ce feu que du vide et de la rĂ©signation.
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Emil M. Cioran (Oeuvres)
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Oui, cher Wilhelm, il n’est rien sur la terre que j’aime comme les enfants. Quand je les observe, et que je vois dans ces petits ĂȘtres les germes de toutes les vertus, de toutes les facultĂ©s, dont l’usage leur sera quelque jour si nĂ©cessaire ; quand je dĂ©couvre, dans l’obstination, la constance et la fermetĂ© future ; dans l’espiĂšglerie, la bonne humeur et la facilitĂ© avec lesquelles ils glisseront sur les dangers de la vie
. tout cela si pur, si complet
. alors je redis toujours, toujours, les admirables paroles de l’Instituteur des hommes : 5 Si vous ne devenez comme un de ceux-ci ! » Et cependant, mon ami, ces enfants qui sont nos pareils, que nous devrions prendre pour nos modĂšles, nous les traitons comme des sujets. Il ne faut pas qu’ils aient aucune volonté . Mais n’en avons-nous aucune ? OĂč donc est notre privilĂ©ge ?
. C’est que nous sommes plus ĂągĂ©s et plus habiles ?
 Bon Dieu, de ton ciel, tu vois de vieux enfants et de jeunes enfants, et rien de plus ! Et ceux auxquels tu prends plus de plaisir, ton fils nous l’a dĂšs longtemps annoncĂ©. Mais ils croient en lui et ne l’écoutent pas
. C’est lĂ  encore un vieil usage
. Et ils façonnent leurs enfants Ă  leur ressemblance, et
. Adieu, Wilhelm ; je ne veux pas radoter lĂ -dessus davantage.
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Johann Wolfgang von Goethe (The Sorrows of Young Werther)
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LE SYLLABUS Tout en mangeant d'un air effarĂ© vos oranges, Vous semblez aujourd'hui, mes tremblants petits anges, Me redouter un peu; Pourquoi ? c'est ma bontĂ© qu'il faut toujours attendre, Jeanne, et c'est le devoir de l'aĂŻeul d'ĂȘtre tendre Et du ciel d'ĂȘtre bleu. N'ayez pas peur. C'est vrai, j'ai l'air fĂąchĂ©, je gronde, Non contre vous. HĂ©las, enfants, dans ce vil monde, Le prĂȘtre hait et ment; Et, voyez-vous, j'entends jusqu'en nos verts asiles Un sombre brouhaha de choses imbĂ©ciles Qui passe en ce moment. Les prĂȘtres font de l'ombre. Ah ! je veux m'y soustraire. La plaine resplendit; viens, Jeanne, avec ton frĂšre, Viens, George, avec ta soeur; Un rayon sort du lac, l'aube est dans la chaumiĂšre; Ce qui monte de tout vers Dieu, c'est la lumiĂšre; Et d'eux, c'est la noirceur. J'aime une petitesse et je dĂ©teste l'autre; Je hais leur bĂ©gaiement et j'adore le vĂŽtre; Enfants, quand vous parlez, Je me penche, Ă©coutant ce que dit l'Ăąme pure, Et je crois entrevoir une vague ouverture Des grands cieux Ă©toilĂ©s. Car vous Ă©tiez hier, ĂŽ doux parleurs Ă©tranges, Les interlocuteurs des astres et des anges; En vous rien n'est mauvais; Vous m'apportez, Ă  moi sur qui gronde la nue, On ne sait quel rayon de l'aurore inconnue; Vous en venez, j'y vais. Ce que vous dites sort du firmament austĂšre; Quelque chose de plus que l'homme et que la terre Est dans vos jeunes yeux; Et votre voix oĂč rien n'insulte, oĂč rien ne blĂąme, OĂč rien ne mord, s'ajoute au vaste Ă©pithalame Des bois mystĂ©rieux. Ce doux balbutiement me plaĂźt, je le prĂ©fĂšre; Car j'y sens l'idĂ©al; j'ai l'air de ne rien faire Dans les fauves forĂȘts. Et pourtant Dieu sait bien que tout le jour j'Ă©coute L'eau tomber d'un plafond de rochers goutte Ă  goutte Au fond des antres frais. Ce qu'on appelle mort et ce qu'on nomme vie Parle la mĂȘme langue Ă  l'Ăąme inassouvie; En bas nous Ă©touffons; Mais rĂȘver, c'est planer dans les apothĂ©oses, C'est comprendre; et les nids disent les mĂȘmes choses Que les tombeaux profonds. Les prĂȘtres vont criant: AnathĂšme ! anathĂšme ! Mais la nature dit de toutes parts: Je t'aime ! Venez, enfants; le jour Est partout, et partout on voit la joie Ă©clore; Et l'infini n'a pas plus d'azur et d'aurore Que l'Ăąme n'a d'amour. J'ai fait la grosse voix contre ces noirs pygmĂ©es; Mais ne me craignez pas; les fleurs sont embaumĂ©es, Les bois sont triomphants; Le printemps est la fĂȘte immense, et nous en sommes; Venez, j'ai quelquefois fait peur aux petits hommes, Non aux petits enfants.
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Victor Hugo (L'Art d'ĂȘtre grand-pĂšre)
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Confiance en moi ? Peut-ĂȘtre ? Avant, je n’aurais jamais osĂ© m’habiller de cette façon. Je me trouvais moche, banale, transparente. Et puis, elle est arrivĂ©e dans ma vie et elle a commencĂ© Ă  me bourrer le crĂąne en me disant que j’avais du potentiel, que si je m’arrangeais un peu, etc. J’ai eu du mal Ă  y croire et en fin de compte, j’aime ma nouvelle apparence. Elle me rend plus forte. Je me sens mieux dans ma peau. La preuve, j’ai envoyĂ© chier les deux mĂ©gas beaux gosses du lycĂ©e ! Je suis folle, moi !
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Celine Musmeaux (Help ! Je suis devenue populaire (French Edition))
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J'aime penser que les ĂȘtres ainsi immobiles et poreux sont la respiration du monde [...]. C'est Ă  travers eux que le monde voyage, que la vie circule, sans eux le monde suffoque et se dĂ©chire Ă  l'intĂ©rieur de frontiĂšres Ă©rigĂ©es par la peur de mourir.
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Yvon Rivard (Le Dernier Chalet)
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Parce que moi, je vais toujours aux rendez-vous. De toute ma vie, je n'en ai pas ratĂ© un seul. J'aime dĂ©couvrir la personne qui m'attend ou que j'attends. Sa lĂ©gĂšre inquiĂ©tude qui s'Ă©vapore Ă  la seconde oĂč je parais. Pour rien au monde je ne manquerais l'Ă©vaporation d'une inquiĂ©tude.
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Pierre Charras (Dix-neuf secondes)
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Plus je lis les pessimistes, plus j'aime la vie. AprĂšs une lecture de Schopenhauer, je rĂ©agis comme un fiancĂ©. Schopenhauer a raison de prĂ©tendre que la vie n'est qu'un rĂȘve. Mais il commet une inconsĂ©quence grave quand, au lieu d'encourager les illusions, il les dĂ©masque en laissant croire qu'il existerait quelque chose en dehors d'elles. Qui pourrait supporter la vie, si elle Ă©tait rĂ©elle? RĂȘve, elle est un mĂ©lange de charme et de terreur auquel nous succombons.
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Emil M. Cioran (Oeuvres)
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La vie me paraĂźt si lĂ©gĂšre Ă  cet instant. L’amour change la palette de couleurs qui dessinent notre quotidien. Tout prend une importance diffĂ©rente. J’aime l’effet grisant que ça fait courir dans mes veines. J’ai le sentiment d’avoir gagnĂ© des ailes.
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Cherylin A. Nash (Un amour au goût de miel)
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Roumanie : pays (lointain) de l'est dont on entend parler de temps Ă  autres, le plus souvent concernant des sujets (ultra) sensibles (ici et lĂ ). La Roumanie a rejoint l'union europĂ©enne en 2007, mais n'est pas encore dans la zone euro ni dans l'espace Schengen. Elle est confrontĂ©e Ă  une crise qui semble bien installĂ©e. Les mesures d'austĂ©ritĂ© (salaires moyens net maintenu Ă  330 euros, hausse de la TVA, baisse des retraites
) se multiplient et pĂšsent lourdement sur la vie des Roumains ; le systĂšme social et sanitaire est en dĂ©gradation constante ; les intellectuels et chercheurs quittent le pays, pendant que d'autres, que l'on surnomme les cueilleurs de fraises, partent travailler en Italie ou en Espagne. [...] Mais la Roumanie est un pays qui mĂ©rite d'ĂȘtre visitĂ©, entendu, lu
 car elle est le pays de l'ambivalence, des extrĂȘmes, les patients, de l'endurance
 un pays que certains haĂŻssent et d'autres adorent. En ce qui me concerne, j'aime Bucarest la "mal-aimĂ©e", j'aime son peuple gĂ©nĂ©reux et courageux, j'aime son architecture, j'aime sa vie culturelle Ă©clectique, j'aime sa folie
 tout ce que les photos d'Ileana Partenie traduisent si bien. Et j'aime sa littĂ©rature.
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Fanny Chartres (BrÚves n° 99 - Nouvelles de Roumanie)
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Une discothĂšque. La nuit. Nina danse avec Éli Hooker, un jeune homme. NINA.– Tu es si lĂ©ger. ÉLI.– J'aime danser. J'aime aussi prendre un bon livre de temps en temps. Entre Zigui. Il va s'asseoir Ă  l'Ă©cart, commence Ă  manger des cacahouĂštes tout en les observant. ÉLI.– Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? NINA.– Rien de particulier. Je lis moi aussi. Et je sculpte. ÉLI.– Tu auscultes ? Et qu'est-ce que tu auscultes ? NINA.– Je sculpte. Je fais de la poterie. ÉLI.– Ah. NINA.– Je prends mon temps, je ne cours pas. Pourquoi me prĂ©cipiter comme tout le monde ? À quoi bon cette fuite en avant, Ă  quoi bon ? À quoi bon, je te le demande ? ÉLI.– Tu as raison. NINA.– Et toi, qu'est-ce que tu fais dans la vie ? ÉLI.– Je lis un peu, j'Ă©cris un peu. NINA.– Des poĂšmes ? ÉLI.– Pour moi, la nuit. NINA.– Et le matin ? ÉLI.– Je suis mĂ©decin. NINA.– Tu dis « mĂ©decin » avec un tel dĂ©dain. Tu n'es vraiment pas comme les autres, toi. ÉLI.– Parce que c'est quoi un mĂ©decin ? Un mythe, rien de plus. NINA.– Tu es vraiment diffĂ©rent. (p. 133, extrait de Sur les valises)
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Hanoch Levin (Théùtre choisi, tome IV : Comédies grinçantes)
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Je ne suis pas plus ennemi qu’un autre des douceurs de la vie. Je ne suis pas un Don Quichotte qui a besoin de quĂȘter les aventures. Je suis un ĂȘtre de raison qui ne fait que ce qu’il croit utile. La seule diffĂ©rence entre moi et les autres souverains, c’est que les difficultĂ©s les arrĂȘtent et que j’aime Ă  les surmonter quand il m’est dĂ©montrĂ© que le but est grand, noble, digne de moi et de la nation que je gouverne.
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Armand de Caulaincourt (En traineau avec l'Empereur)
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« Nous avons besoin de maĂźtres. Le tĂ©moignage des gĂ©nĂ©rations qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s, leurs rencontres, leur histoire sont aussi notre hĂ©ritage. Leur vie, leur sagesse, leurs souffrances sont pour nous autant d’enseignements pour bĂątir notre avenir. Leur courage et leur foi, leur amour et le don qu’ils ont fait de leur vie sont nĂ©cessaires Ă  notre gĂ©nĂ©ration qui ne croit plus, ni en l’avenir, ni en l’amour, ni le plus souvent en la vie elle-mĂȘme. À l’heure oĂč le tĂ©moignage personnel prend tant d’importance, oĂč l’affectif est si influençable et influencĂ©, nous attendons de nos aĂźnĂ©s qu’ils parlent. Car comment pourrions-nous donner le meilleur de nous-mĂȘme, sans l’exemple de ceux qui, avant nous, ont vĂ©cu ? Comment pourrions-nous nous Ă©merveiller de la beautĂ© des cathĂ©drales, si nous ne savons rien des heures que les bĂątisseurs ont passĂ©es Ă  les Ă©lever ? Notre jeunesse a soif du patrimoine spirituel et humain dont elle est l’hĂ©ritiĂšre. Qui le lui transmettra ? Je t’écris tout cela comme un cri du cƓur, car j’aime la France et la vie et l’amitiĂ© et Dieu. Et il me semble qu’aujourd’hui, ces valeurs sont en danger. »
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RĂ©gine Pernoud (Histoire et lumiĂšre)
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Nous avons besoin de maĂźtres. Le tĂ©moignage des gĂ©nĂ©rations qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s, leurs rencontres, leur histoire sont aussi notre hĂ©ritage. Leur vie, leur sagesse, leurs souffrances sont pour nous autant d’enseignements pour bĂątir notre avenir. Leur courage et leur foi, leur amour et le don qu’ils ont fait de leur vie sont nĂ©cessaires Ă  notre gĂ©nĂ©ration qui ne croit plus, ni en l’avenir, ni en l’amour, ni le plus souvent en la vie elle-mĂȘme. À l’heure oĂč le tĂ©moignage personnel prend tant d’importance, oĂč l’affectif est si influençable et influencĂ©, nous attendons de nos aĂźnĂ©s qu’ils parlent. Car comment pourrions-nous donner le meilleur de nous-mĂȘme, sans l’exemple de ceux qui, avant nous, ont vĂ©cu ? Comment pourrions-nous nous Ă©merveiller de la beautĂ© des cathĂ©drales, si nous ne savons rien des heures que les bĂątisseurs ont passĂ©es Ă  les Ă©lever ? Notre jeunesse a soif du patrimoine spirituel et humain dont elle est l’hĂ©ritiĂšre. Qui le lui transmettra ? Je t’écris tout cela comme un cri du cƓur, car j’aime la France et la vie et l’amitiĂ© et Dieu. Et il me semble qu’aujourd’hui, ces valeurs sont en danger.
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RĂ©gine Pernoud (Histoire et lumiĂšre)
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elle semblait Ă©galement capable de lire ses pensĂ©es. Le sourire Ă©tait de retour : « Tu es excitĂ©, maintenant ? Intrigué ? Tu aimes, alors, que tes femmes manifestent une certaine faiblesse, Rhodien ? Dois-je m’en souvenir, et de l’oreiller ? » Il rougit, mais rencontra sans flĂ©chir le regard sarcastique : « J’aime que les ĂȘtres qui participent Ă  ma vie rĂ©vĂšlent
 un peu de leur vraie nature. Sans calcul. En dehors du jeu dont vous parliez. Cela me sĂ©duirait, oui. »
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Guy Gavriel Kay (Voile vers Sarance (La MosaĂŻque sarantine, #1))
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Je m'appelle Pauline et je vais avoir 30 ans. J’aime Ă©crire pour me libĂ©rer de toutes sortes d’émotions, tantĂŽt positives tantĂŽt nĂ©gatives. Je peux passer des heures Ă  Ă©crire sur un sujet que je tiens Ă©normĂ©ment comme la rencontre, l’amour ou encore le voyage. Concernant ma vie privĂ©e, je suis une personne trĂšs Ă©panouie en amour. Et c’est pour cette raison que j’ai crĂ©Ă© Le French Kiss avec mon partenaire. C’est Ă  travers cette plateforme que je partage mes astuces pour rencontrer l’ñme-soeur. Je tiens Ă  prĂ©ciser que je ne suis pas “un docteur Love” et encore moins un coach de rencontre. En revanche, j’ai dĂ©cidĂ© de venir en aide aux cĂ©libataires qui cherchent un amoureux(se), car tout le monde mĂ©rite de trouver le grand amour.
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Le French Kiss
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- J'aimerais rester Ă  bord. Je me plais, ici. J'aime la sensation de libertĂ©, j'aime ĂȘtre sur l'ocĂ©an, j'aime la vie de pirate. -Tu ne peux plus te passer de moi, avoue.
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Marie Reppelin (La Carte des Confins, tome 1)
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Pourquoi j’aime la littĂ©rature
 parce qu’elle m’aide Ă  vivre. 
 Plus dense, plus Ă©loquente que la vie quotidienne mais non radicalement diffĂ©rente, la littĂ©rature Ă©largit notre univers, nous incite Ă  imaginer d’autres maniĂšres de la concevoir et de l’organiser. Loin d’ĂȘtre un simple agrĂ©ment, une distraction rĂ©servĂ©e aux personnes Ă©duquĂ©es, elle permet Ă  chacun de mieux rĂ©pondre Ă  sa vocation d’ĂȘtre humain.
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Tzvetan Todorov
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J'aime les livres qui n'essaient pas de faire de la littérature. J'aime les livres qui parlent, simplement. Les livres écrits comme des lettres d'amour, qui s'avancent dans l'ombre. [...] J'aime les livres qui prennent la parole par nécessité. J'aime les livres rigoureusement imparfaits et égarés. J'aime aussi les personnes qui, dans les livres, se compromettent, risquent tout, se mettent à genoux, désespÚrent. Et ce qui dans leurs livres me bouleverse le plus, transforme le plus radicalement mon rapport au monde, se trouve toujours dans les mots les plus simples, dans les détails en apparence inutile, les erreurs, les petites choses. J'aime les petits mondes dans le grand monde. Le banal, l'ordinaire m'émeuvent plus que la grandeur, dont je ne sais que faire, qui m'étouffe et m'exalte (mais je ne peux pas vivre dans l'exaltation). Ma demeure véritable est petite et brouillonne, chaotique et aimante ; dans les choses de la vie, dans leur désordre, j'aperçois la beauté et je la laisse s'enfuir. J'ai alors envie d'écrire à nouveau, de donner à mon tour.
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Sarah Brunet Dragon (Cartographie des vivants)