Ion Roman Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Ion Roman. Here they are! All 4 of them:

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N'oublions ni Mihail Sadoveanu, Ă©crivain prolifique d’une force Ă©pique incomparable qui a Ă©voquĂ© toute l'histoire des Roumains dans ses nouvelles et romans, y reflĂ©tant aussi les paysages de son pays ; ni Liviu Rebreanu, le plus grand romancier contemporain de Roumanie, auteur du cĂ©lĂšbre roman Ion, Ă©popĂ©e du paysan de Transylvanie, de l'Ă©ternel paysan, dĂ©chirĂ© entre son amour de la terre et sa passion ; ni Tudor Arghezi, le grand poĂšte roumain contemporain, qui a enrichi de nouvelles valeurs la langue roumaine et a concentrĂ© dans ses vers la tragi-comĂ©die de la vie. Nous pourrions continuer de citer les noms d’au moins dix Ă©crivains roumains modernes, mais il est inutile de dresser une liste de noms tant que l'on ne peut pas parler en dĂ©tail de chacun. TrĂšs peu en sont devenus cĂ©lĂšbres Ă  l'Ă©tranger. Seul, Panait Istrati, le rhapsode du Danube, du Baragan et des Carpates. Les Ɠuvres de Liviu Rebreanu et de Mihail Sadoveanu ont Ă©tĂ© traduites en d'autres langues confirmant ainsi le titre qu'on leur a confĂ©rĂ© : celui d'Ă©crivains europĂ©ens. On a Ă©galement traduit les Ɠuvres de beaucoup d'autres poĂštes et prosateurs roumains et nous attendons les rĂ©sultats en toute confiance.
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Mircea Eliade
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Il y a des Ă©crivains qui ne rĂ©vĂšlent leur valeur « qu'Ă  partir » d'un certain nombre de pages : une vingtaine, une trentaine, une centaine Ă  peine leur suffisent pour convaincre qu'ils mĂ©ritent d'ĂȘtre lus jusqu'au bout. (Balzac, probablement, est l'un de ceux-ci et Liviu Rebreanu en est un avec certitude – Eugen Lovinescu avait largement dĂ©passĂ© la centaine de pages dans la lecture du roman Ion lorsqu'il se dĂ©cida Ă  passer un coup de fil Ă  l'auteur qui attendait sur des charbons ardents le verdict du critique, pour enfin le rassurer : « bravo, mon Rebreanu ! ça commence Ă  m'intĂ©resser » ) (p. 239)
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Lucian Raicu (O suta de scrisori din Paris)
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La littĂ©rature Ă©rotique a existĂ© dĂšs le vĂ©ritable essor de la littĂ©rature roumaine. Jean BoutiĂšre Ă©voquait dĂ©jĂ  en dans sa biographie de Ion Creangă, considĂ©rĂ© comme un des trois grands classiques roumains, l’existence, pour plusieurs de ses cĂ©lĂšbres contes, parallĂšlement Ă  leur texte « officiel », d’une version plus osĂ©e. Un peu plus tard, durant l’entre-deux-guerres, Gib I. Mihăescu en prose ou Geo Bogza en poĂ©sie publiĂšrent eux aussi des textes « osĂ©s ». La censure communiste interrompit cette tradition pendant de longues annĂ©es. À ce titre, La PoupĂ©e russe est souvent considĂ©rĂ©e comme un livre libĂ©rateur, le premier roman Ă  briser une censure dont l’influence ne se limitait pas Ă  son action administrative. Mircea Cărtărescu, avec Lulu, s’était dĂ©jĂ  avancĂ© dans l’évocation de la sexualitĂ©, envisagĂ©e nĂ©anmoins d’un point de vue souvent psychanalytique, par moments scientifique. Gheorghe Crăciun s’inscrit davantage dans une tradition littĂ©raire de l’érotisme : de son propre, sa mĂ©thode consiste Ă  accumuler des fantasmes, d’oĂč se forment des constellations qu'il appelle « conglomĂ©rats cohĂ©rents », Ă  partir desquels il constitue des romans qui rendent pour lui hommage Ă  l’amour, litote reprise dans le titre du roman de 2010 du mystĂ©rieux Maxim Crocer, Amo(u)r, un de ceux qui illustrent le mieux l’influence d’un auteur fortement nourri de l’histoire littĂ©raire. (PrĂ©face Ă  la traduction française, par Gabrielle Danoux)
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Gheorghe Crăciun (La poupée russe)
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[Ion] Heliade Rădulescu esquisse mĂȘme une explication de cette prĂ©fĂ©rence pour la reprĂ©sentation du chef charismatique dans une Ă©bauche timide de sociologie littĂ©raire. Chez les peuples «adolescents» qui «commencent Ă  avoir une attirance vers l'histoire», «cette histoire doit ĂȘtre remplie de mythes. Et si ses acteurs ne peuvent ĂȘtre que des humains, ceux-ci ne sĂ©duisent pas en tant qu'hommes communs, douĂ©s de qualitĂ©s humaines : ce sont des empereurs, des chefs militaires, des gĂ©ants, des demi-dieux, des mages (...) qui se promĂšnent dans des chars et chevauchent des chevaux de feu, des coursiers ailĂ©s, des hippogriffes et des PĂ©gases, et qui sur leur chemin terrassent le mal, humanisent les sauvages, civilisent les barbares, fondent des sociĂ©tĂ©s, inventent les sciences et les arts et le ciel les reçoit de leur vivant, en les rendant immortels.»
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Andreia Roman