H Heine Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to H Heine. Here they are! All 4 of them:

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Who destroys books? Cities, churches, dictators and fanatics. Their fingers itch to build a pyre and strike the match. On 10 May 1933, students gathered in Berlin to dance around a bonfire of 25,000 volumes of ‘un-German’ books. They burned, amongst many others, Bertolt Brecht, Otto Dix, Heinrich Heine, Ernest Hemingway, James Joyce and H.G. Wells. They destroyed them because the contents were too dangerous.
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Linda Grant (I Murdered My Library)
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We sometimes went on long hikes, to the woods around Czernovitz, a day's outing. Everyone carried a knapsack on the back, wore shoes with heavy soles and white, knee-high cotton socks. The girls wore a "dirndl" which consisted of a white blouse, a flowered skirt and a little apron, adorned with lace. It was the way the Tyrolians dressed, an old Austrian custom. Sometimes, we would sit in a meadow and one or another would read aloud. Paul Antschel, who later changed his name to Celan, loved to read to the group poems by Rainer Maria Rilke, in German, of course. Sometimes we'd read aloud H. Heine poems and sometimes we'd sing.
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Pearl Fichman (Before Memories Fade)
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Three common themes in poetry: life, death, union, and separation. P.B. Shelley speaks to us about the acceptance of death and the possibility of transcendent union. H. Heine goes further, through the negation of life and the transcendent union in death. Balzac, in the end, with a spirit of balance, speaks to us about the ambivalence between life and death. Personally, I hold the thesis that death is the negation of life itself; where one exists, the other cannot. Thus, nothingness cannot exist for the self, except in simulation. Death is always contemplated by the other, who, in contemplating its cold visage, is reminded of the possibility of their own end and becomes terrified. The ego is an immortal transcendence in projection and emptiness in itself. If I could encapsulate what I would like to express in a maxim, it would be: “Consciousness, in life, unites all that, in life, whether united or separated, will be entirely nullified by death.
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Geverson Ampolini
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Adam passa la main dans ses cheveux ras. Il sentit qu'en faisant cela, il ressemblait Ă  un AmĂ©ricain. 'Vous savez quoi?' dit-il; 'vous savez quoi? Nous passons notre temps Ă  faire de la saloperie de cinĂ©ma. Du cinĂ©ma, oui. Du thĂ©Ăątre aussi, et du roman psychologique. Nous n’avons plus grand-chose de simple, nous sommes des cafards, des demi-portions. De vieilles loques. On dirait que nous sommes nĂ©s sous la plume d’un Ă©crivain des annĂ©es trente, prĂ©cieux, beaux, raffinĂ©s, pleins de culture, pleins de cette saloperie de culture. Ça me colle dans les dos comme un manteau mouillĂ©. Ça me colle partout.' 'Eh - qu'est-ce qui est simple, Ă  ce compte-lĂ ?' intervint, assez mal Ă  propos, l'Ă©tudiant Ă  lunettes. 'Comment, qu'est-ce qui est simple? Vous ne le savez pas? Vous ne vous en doutez donc pas quand mĂȘme un peu, vous?' Adam eut un geste vers sa poche pour prendre le paquet de cigarettes, mais, nerveusement, sa main s'arrĂȘta. 'Vous ne la voyez donc pas, cette vie, cette putain de vie, autour de vous? Vous ne voyez pas que les gens vivent, qu'ils vivent, qu'ils mangent, etc? Qu'ils sont heureux? Vous ne voyez pas que celui qui a Ă©crit, "la terre est bleue comme une orange" est un fou, ou un imbĂ©cile? - Mais non , vous vous dites, c'est un gĂ©nie, il a disloquĂ© la rĂ©alitĂ© en deux mots. Ça dĂ©colle de la rĂ©alitĂ©. C'est un charme infantile. Pas de maturitĂ©. Tout ce que vous voudrez. Mais moi, j'ai besoin de systĂšmes, ou alors je deviens fou. Ou bien la terre est orange, ou bien l'orange est bleue. Mais dans le systĂšme qui consiste Ă  se servir de la parole, la terre est bleu et les oranges sont orange. Je suis arrivĂ© Ă  un point oĂč je ne peux plus souffrir d'incartades. Vous comprenez, j'ai trop de mal Ă  trouver la rĂ©alitĂ©. Je manque d'humour? Parce que d'aprĂšs vous il faut de l'humour pour comprendre ça? Vous savez ce que je dis? Je manque si peu d'humour que je suis allĂ© beaucoup plus loin que vous. Et voilĂ . J'en reviens ruinĂ©. Mon humour, Ă  moi, il Ă©tait dans l'indicible. Il Ă©tait cachĂ© et je ne pouvais le dire. Et comme je ne pouvais le mettre en mots, il Ă©tait beaucoup plus Ă©norme que le vĂŽtre. Hein. En fait il n'avait pas de dimensions. Vous savez. Moi je fais tout comme ça. La terre est bleue comme une orange, mais le ciel est nu comme une pendule, l'eau rouge comme un grĂȘlon. Et mĂȘme mieux: le ciel colĂ©optĂšre inonde les bractĂ©es. Vouloir dormir. Cigarette cigare galvaude les Ăąmes. 11Ăš. 887. A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z. et Cie.' 'Attendez, attendez un moment, je -' commença la jeune fille. Adam continua: 'Je voudrais arrĂȘter ce jeu stupide. Si vous saviez comme je voudrais. Je suis Ă©crasĂ©, bientĂŽt presque Ă©crasĂ©..." dit-il, la voix non pas plus faible, mais plus impersonnelle.
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J.M.G. Le Clézio (Le Proces-Verbal (Collection Folio) (French Edition) by Jean-Marie Gustave Le Clezio(1973-03-16))