Garde Manger Quotes

- Alors ? - J'ai du plaisir à sentir mon corps se remettre à fonctionner, Salim. Je me délecte de mes enjambées qui se fluidifient, du frottement de mes bras contre mon torse, de l'oxygène qui entre dans mes poumons, j'apprécie même la douleur dans mes muscles et mon souffle court... Comprends-tu ? - Je crois, oui, répondit Salim soudain attentif. - Alors écoute la suite. Je désire marcher pour redevenir moi-même mais, par-dessus tout, je désire découvrir un trajet que j'ai effectué dans tes bras et dont je ne garde pas le moindre souvenir. Si j'en étais capable, je l'accomplirais en te portant sur mon dos pour comprendre la force qui t'a soutenu, sans boire et sans manger, sans certitude pour motiver tes pas. Je veux marcher parce que je te suis redevable, Salim, c'est le seul moyen dont je dispose pour rembourser une infime partie de ma dette. Un pas sur le côté amoindrirait ton geste et je t'aime trop pour te diminuer.

At Ardennes she conceived a desire to strangle the young woman who prepped and held down garde manger. The woman, Becky Hemerling, was a culinary-institute grad with wavy blond hair and a petite flat body and fair skin that turned scarlet in the kitchen heat. Everything about Becky Hemerling sickened Denise—her C.I.A. education (Denise was an autodidact snob), her overfamiliarity with more senior cooks (especially with Denise), her vocal adoration of Jodie Foster, the stupid fish-and-bicycle texts on her T-shirts, her overuse of the word “fucking” as an intensifier, her self-conscious lesbian “solidarity” with the “latinos” and “Asians” in the kitchen, her generalizations about “right-wingers” and “Kansas” and “Peoria,” her facility with phrases like “men and women of color,” the whole bright aura of entitlement that came of basking in the approval of educators who wished that they could be as marginalized and victimized and free of guilt as she was. What is this person doing in my kitchen? Denise wondered. Cooks were not supposed to be political. Cooks were the mitochondria of humanity; they had their own separate DNA, they floated in a cell and powered it but were not really of it. Denise suspected that Becky Hemerling had chosen the cooking life to make a political point: to be one tough chick, to hold her own with the guys. Denise loathed this motivation all the more for harboring a speck of it herself. Hemerling had a way of looking at her that suggested that she (Hemerling) knew her better than she knew herself—an insinuation at once infuriating and impossible to refute. Lying awake beside Emile at night, Denise imagined squeezing Hemerling’s neck until her blue, blue eyes bugged out. She imagined pressing her thumbs into Hemerling’s windpipe until it cracked.    Then one night she fell asleep and dreamed that she was strangling Becky and that Becky didn’t mind. Becky’s blue eyes, in fact, invited further liberties. The strangler’s hands relaxed and traveled up along Becky’s jawline and past her ears to the soft skin of her temples. Becky’s lips parted and her eyes fell shut, as if in bliss, as the strangler stretched her legs out on her legs and her arms out on her arms…    Denise couldn’t remember being sorrier to wake from a dream.    “If you can have this feeling in a dream,” she said to herself, “it must be possible to have it in reality.

did not want him telling my garde-manger guy that he was going to 'make him his woman', or bragging about some imaginary or real adventure at the 'casa de putas' or singing witlessly obscene and unfunny Christmas carols to the dishwashers, who saw him as a near-Satanic apparition

L'egoisme est necessaire pour accomplir de grandes choses. Les grands destins sont toujours des destins de grands egoistes. Et quand ces destins sont accomplis, ils se changent en phares puissants qui nous eclairent. Alexandra repousse, rejette la mediocrite: Je n'ai que peu de gout pour les choses mediocres, le confort mediocre, les situations mediocres, le succes mediocres. Cette Vagabonde a peu de gout aussi pour ce qu'elle appelle "les destins d'huitre", autrement dit, les sedentaires, ceux qui confondent la vie et l'habitude. Fuis l'ostentation. Ne fais donc pas comme les petits esprits qui n'ont point de repos tant qu'ils n'ont pas parle avec de grands airs de ce qu'ils ont appris la veille. Evite donc de mettre, de toi-meme, la conversation sur des sujets ou ta vanite se complaise. Ne parle point de toi. Attends qu'on te demande ton opinion pour la donner. Sachons renoncer sans lachete a une faiblesse qui cause notre malheur. Une ame elevee se rejouit peu, ne s'afflige jamais et, dans toute chose, ne laisse paraitre aucun signe de joie ou de tristesse. Quand ton ame est triste et accablee, lis une page d'un philosophe, reflechis sur la cause de ta peine, le plus souvent tu trouveras que ce n'est que bagatelle. Ne dis pas: Si je vivais de telle maniere, je pourrai faire ceci ou cela; puisque tu ne fais pas tout ce que ton genre actuel de vie te permet de faire. Si tu ne profites pas du temps que tu as du libre, tu n'en profiterais pas davantage quand ce temps serait dix fois plus considerable. Prends garde de ne pas manger par sensualite mais, seulement, pour reparer tes forces. Le manger alourdit l'esprit et rend incapable de travailler. Tous les cultes degenerent en pitreries ridicules quand les masses y accedent. De beaux symboles, de beaux gestes ne peuvent etre que le privilege d'une elite. Des que la moindre parcelle de sagesse est entree dans l'esprit d'un homme, il aspire a la solitude.