Foi Quotes

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Tu sais… quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil… -Le jour des quarante-trois fois tu étais donc tellement triste? Mais le petit prince ne répontit pas.
Antoine de Saint-Exupéry (The Little Prince)
Oublier les morts, c'était un peu comme les tuer une seconde fois.
Christelle Dabos (Les Fiancés de l'hiver (La Passe-Miroir, #1))
La première fois que je vous ai vue, je me suis fait une piètre opinion de vous. Je vous croyais sans jugeote et sans caractère, incapable de tenir jusqu'au mariage. Ça restera à jamais la plus grosse erreur de ma vie.
Christelle Dabos (Les Disparus du Clairdelune (La Passe-Miroir, #2))
Tout comme il existe des coups de foudre en amour, il y a quelques fois des coups de foudre en amitié
Guillaume Musso (Seras-tu là?)
Cannibals? Who is not a cannibal? I tell you it will be more tolerable for the Fejee that salted down a lean missionary in his cellar against a coming famine; it will be more tolerable for that provident Fejee, I say, in the day of judgement, than for thee, civilized and enlightened gourmand, who nailest geese to the ground and feastest on their bloated livers in thy pate de fois gras.
Herman Melville (Moby Dick)
Le cinéma, c'est vingt-quatre fois la vérité par seconde.
Jean-Luc Godard
Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'oeil intelligent sur soi-même: mes premières patries ont été des livres.
Marguerite Yourcenar
Créer, c'est vivre deux fois.
Albert Camus (The Myth of Sisyphus and Other Essays)
Pegou numa corda e pendurou-se numa figueira. Foi o mais estranho fruto daquela árvore.
Afonso Cruz (Jesus Cristo Bebia Cerveja)
Iubirea e o ceapă cu multe foi. Trebuie să plângi ca să ajungi la miezul ei.
Tudor Chirilă (Exerciţii de echilibru)
Un jour, j'ai vu le soleil se coucher quarante-trois fois!» Et un peu plus tard tu ajoutais: «Tu sais... quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil... - Le jour des quarante-trois fois tu étais donc tellement triste? Mais le petit prince ne répondit pas.
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
J'ai eu du mal à te laisser partir, et aujourd'hui, penser à toi me fait souffrir. Je ne suis pas comme toi, je ne peux pas tout oublier et recommencer une nouvelle fois.
Mouloud Benzadi
Je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde.
Albert Camus
...e o que foi a vida? uma aventura obscena, de tão lúcida
Hilda Hilst (A Obscena Senhora D)
Devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine
Albert Camus (The Stranger)
Ce matin, l'idée m'est venue pour la première fois que mon corps, ce fidèle compagnon, cet ami plus sûr, mieux connu de moi que mon âme, n'est qu'un monstre sournois qui finira par dévorer son maître.
Marguerite Yourcenar (Memoirs of Hadrian)
Não existem limites. Criam-se limites. Foi para isso que o Homem criou o infinito: para não pensar além disso.
Gonçalo S. Neves
L'identité n'est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme tout au long de l'existence.
Amin Maalouf (In the Name of Identity: Violence and the Need to Belong)
A maior maldade de todos os tempos, a mais cruel, foi inventar que o sofrimento está para o bem assim como o prazer está para o mal.
Carla Madeira (Tudo é rio)
Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois.
Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
Sinto que há uma estranha eternidade naquilo que amámos e foi destruído.' / 1991
Al Berto (O Medo)
« Je suis persuadé que chaque fois qu'un homme sourit et mieux encore lorsqu'il rit, il ajoute quelque chose à la durée de sa vie.»
Laurence Sterne (Vie et opinions de Tristram Shandy)
Je t'inventerai Des mots insensés Que tu comprendras Je te parlerai De ces amants-là Qui ont vue deux fois Leurs coeurs s'embraser Je te raconterai L'histoire de ce roi Mort de n'avoir pas Pu te rencontrer Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas
Jacques Brel
Longtemps, mon seul but dans la vie était de m'autodétruire. Puis, une fois, j'ai eu envie de bonheur. C'est terrible, j'ai honte, pardonnez-moi : un jour, j'ai eu cette vulgaire tentation d'être heureux. Ce que j'ai appris depuis, c'est que c'était la meilleure manière de me détruire.
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans (Marc Marronnier, #3))
A morte põe um olho no passado e outro no futuro e deixa a gente cego na hora, no encontro do que foi e do que será, na tortura do que poderia ter sido. Impõe o desespero do definitivo, trava os movimentos. Embrulha o estômago indigesta. Faz frio nos ossos. A morte é vida intensa demais para quem fica.
Carla Madeira (Tudo é Rio)
Tu és Sete-Sóis porque vês às claras, tu serás Sete-Luas porque vês às escuras, e, assim, Blimunda, que até aí só se chamava, como sua mãe, de Jesus, ficou sendo Sete-Luas, e bem batizada estava, que o batismo foi de padre, não alcunha de qualquer um. Dormiram nessa noite os sóis e as luas abraçados, enquanto as estrelas giravam devagar no céu, Lua onde estás, Sol aonde vais.
José Saramago (Baltasar and Blimunda)
Je vu quelques fois, ce que l'homme à cru voir
Arthur Rimbaud
Je crois que je comprends bien comment ca peut te faire. Nous avons essayée de batir notre amour par-delà les instants, mais seuls les instants sont surs. Pour le reste on a besoin de foi; et la foi, est-ce courage ou paresse?
Simone de Beauvoir (She Came to Stay)
A l'adolescence, on rêve du jour où l'on quittera ses parents, un autre jour ce sont vos parents qui vous quittent. Alors, on ne rêve plus qu'à pouvoir redevenir, ne serait-ce qu'un instant, l'enfant qui vivait sous leur toit, les prendre dans vos bras, leur dire sans pudeur qu'on les aime, se serrer contre eux pour qu'ils vous rassurent encore une fois.
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
Ce n'est pas la première fois que je remarque combien, en France particulièrement, les mots ont plus d’empire que les idées." ("It's not the first time I've noticed how much more power words have than ideas, particularly in France.")
George Sand (Indiana)
Je préfère la vie à la mort, exister à ne pas exister, car je ne suis pas sûr d'être une fois que je n'existerai plus
Eugène Ionesco (Rhinocéros)
L’amour est de toutes les passions la plus forte, parce qu’elle attaque à la fois la tête, le cœur et le corps.
Voltaire
Etre pauvre à Paris, c'est être pauvre deux fois.
Émile Zola (La Curée)
Às vezes me lembro dele. Sem rancor, sem saudade, sem tristeza. Sem nenhum sentimento especial a não ser a certeza de que, afinal, o tempo passou. Nunca mais o vi, depois que foi embora. Nunca nos escrevemos. Não havia mesmo o que dizer. Ou havia? Ah, como não sei responder as minhas próprias perguntas! É possível que, no fundo, sempre restem algumas coisas para serem ditas. É possível também que o afastamento total só aconteça quando não mais restam essas coisas e a gente continua a buscar, a investigar — e principalmente a fingir. Fingir que encontra. Acho que, se tornasse a vê-lo, custaria a reconhecê-lo.
Caio Fernando Abreu
Chaque fois qu'on produit un effet, on se donne un ennemi. Il faut rester médiocre pour être populaire.
Oscar Wilde
- Restons amis ! Cette phrase était vraiment pire que tout. - Je suis sûre qu'une fée meurt à chaque fois qu'on prononce ces mots quelque part, dis-je.
Kerstin Gier (Smaragdgrün (Edelstein-Trilogie, #3))
As crianças, disse Caim, aquelas crianças estavam inocentes, Meu deus, murmurou Abraão e a sua voz foi como um gemido, Sim, será o teu deus, mas não foi o delas.
José Saramago (Caim)
Se não aparecerem mulheres, importam-se, que é em Portugal para tudo o recurso natural. Aqui importa-se tudo. Leis, ideias, filosofias, teorias, assuntos, estéticas, ciências, estilos, indústrias, modas, maneiras, pilhérias, tudo nos vem em caixotes pelo paquete. A civilização custa-nos caríssima, com os direitos de alfândega:e é tudo em segunda mão, não foi feita para nós, fica-nos curta nas mangas...
Eça de Queirós (Os Maias)
Crois-moi, il n'y a pas de grande douleur, pas de grands repentirs, de grands souvenirs. Tout s'oublie même les grandes amours. C'est ce qu'il y a de triste et d'exaltant à la fois dans la vie. Il y a seulement une certaine façon de voir les choses et elle surgit de temps en temps. C'est pour ça qu'il est bon quand même d'avoir eu un grand amour, une passion malheureuse dans sa vie. Ça fait du moins un alibi pour les désespoirs sans raison dont nous sommes accablés.
Albert Camus (A Happy Death)
Não é que eu não tenha fé na humanidade. Deixei foi de acreditar nos homens.
Mia Couto (Um Rio Chamado Tempo, Uma Casa Chamada Terra)
Quelquefois, il y a des sympathies si réelles que, se rencontrant pour la première fois, on semble se retrouver.
Alfred de Musset
la crainte du danger est dix mille fois plus effrayante que le danger lui-meme,et nous trouvons le poids de l'anxiete plus lourd de beaucoup que le mal que nous redoutans.
Daniel Defoe (Robinson Crusoe.)
Haiti où la négritude se mit debout pour la première fois et dit qu'elle croyait à son humanité.
Aimé Césaire
Vivre les malheurs à l'avance, c'est les subir deux fois.
René Barjavel (La Nuit des temps)
Tanto é o que precisamos de lançar culpas a algo distante quando o que nos faltou foi a coragem de encarar o que estava na nossa frente.
José Saramago (O Homem Duplicado)
Mas deveras estariam eles doido, e foram curados por mim, ou o que pareceu cura não foi mais do que a descoberta do perfeito desequilíbrio do cérebro?
Machado de Assis (O Alienista)
Parler une fois. Pour donner un conseil, transmettre ce que l'on sait. Parler. Pour ne pas être de simples bestiaux qui vivent et crèvent sous ce soleil silencieux.
Laurent Gaudé (The House of Scorta)
Temos de nos reconciliar com os obstáculos que não conseguimos derrubar. Admitir que fazem parte de algo que não foi desenhado por nós e que nem sempre podemos alterar.
Deborah Smith (A Gentle Rain)
João amava Teresa que amava Raimundo que amava Maria que amava Joaquim que amava Lili que não amava ninguém. João foi para os Estados Unidos, Teresa para o convento, Raimundo morreu de desastre, Maria ficou para tia, Joaquim suicidou-se e Lili casou com J. Pinto Fernandes que não tinha entrado na história.
Carlos Drummond de Andrade
Chaque fois qu'un homme a fait triompher la dignité de l'esprit, chaque fois qu'un homme a dit non à une tentative d'asservissement de son semblable, je me suis senti solidaire de son acte.
Frantz Fanon
Lembrei que quando eu aprendi a ler entrei em desespero, porque descobri que não era mais possível olhar as palavras sem ler. Tentei muitas vezes, queria de volta os desenhos-letras jogados pelas ruas. Foi uma lição sem volta. Tudo o que as palavras dissessem me tornei obrigada a ouvir. Fico pensando quantas coisas não vou poder nunca mais deixar de saber.
Mariana Salomão Carrara (Se Deus me Chamar Não Vou)
A viagem não acaba nunca. Só os viajantes acabam. E mesmo estes podem prolongar-se em memória, em lembrança, em narrativa. Quando o visitante sentou na areia da praia e disse: “Não há mais o que ver”, saiba que não era assim. O fim de uma viagem é apenas o começo de outra. É preciso ver o que não foi visto, ver outra vez o que se viu já, ver na primavera o que se vira no verão, ver de dia o que se viu de noite, com o sol onde primeiramente a chuva caía, ver a seara verde, o fruto maduro, a pedra que mudou de lugar, a sombra que aqui não estava. É preciso voltar aos passos que foram dados, para repetir e para traçar caminhos novos ao lado deles. É preciso recomeçar a viagem. Sempre.
José Saramago
Ter pena de alguém que lá no Sudão foi atingido pelo ebola, ficar triste porque alguém na Nigéria foi assassinado pelo Boko Haram, se entristecer porque alguém no norte do Iraque foi executado pelo Estado Islâmico, é moleza. Duro é amar o próximo, que é o que está na tua cidade, na tua casa, na tua praça.
Mario Sergio Cortella
Uma língua é o lugar donde se vê o Mundo e em que se traçam os limites do nosso pensar e sentir. Da minha língua vê-se o mar. Da minha língua ouve-se o seu rumor, como da de outros se ouvirá o da floresta ou o silêncio do deserto. Por isso a voz do mar foi a da nossa inquietação.
Vergílio Ferreira
Avec l'amour maternel, la vie vous fait, à l'aube, une promesse qu'elle ne tient jamais. Chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son coeur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants.
Romain Gary (Promise at Dawn)
- Senhor Uhtred! - Como sempre, Willibald reagiu à minha provocação. - Esse peixe - ele apontou o dedo trêmulo na direção dos ossos - foi um dos dois que Nosso Senhor usou para alimentar 5 mil pessoas! - O outro devia ser um peixe incrivelmente grande - respondi. - O que era? Uma baleia?
Bernard Cornwell (Death of Kings (The Saxon Stories, #6))
Il n'est si homme de bien, qu'il mette à l'examen des loix toutes ses actions et pensées, qui ne soit pendable dix fois en sa vie. (There is no man so good that if he placed all his actions and thoughts under the scrutiny of the laws, he would not deserve hanging ten times in his life.)
Michel de Montaigne (The Complete Essays)
Comprendre... Vous n'avez que ce mot-là à la bouche, tous, depuis que je suis toute petite. Il fallait comprendre qu'on ne peut pas toucher à l'eau, à la belle eau fuyante et froide parce que cela mouille les dalles, à la terre parce que cela tache les robes. Il fallait comprendre qu'on ne doit pas manger tout à la fois, donner tout ce qu'on a dans ses poches au mendiant qu'on rencontre, courir, courir dans le vent jusqu'à ce qu'on tombe par terre et boire quand on a chaud et se baigner quand il est trop tôt ou trop tard, mais pas juste quand on en a envie ! Comprendre. Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre. Je comprendrai quand je serai vieille [...]. Si je deviens vieille. Pas maintenant.
Jean Anouilh (Antigone (The Theban Plays, #3))
A superstição perniciosa generalizada é que é preciso deletar o anterior, para aceitar o novo. Que pobreza, que pobreza, que pobreza, que atraso! Se a memória aceita, se o perfil confere, se a senha foi dada, roda os dois programas ao mesmo tempo, roda os três, roda os vinte, porra!
João Ubaldo Ribeiro (A Casa dos Budas Ditosos)
Am învăţat că în viaţă poţi avea un singur inel, dar scump. Că un parfum poate înlocui orice rochie. Că poţi renunţa la mâncare, nu şi la un ruj. Că unghiile s-au născut colorate. Iar pielea curată. Că în casă poţi avea o floare, dar vie. Că poți mânca doar o pâine, dar proaspătă. Că vinul trăieşte în pahare, nu în sticle. Că o cafea te poate ţine trează până în dimineaţa unei noi vieţi. Că o plimbare cu bicicleta te descoperă mai mult decât una cu o maşină de lux. Că o ciocolată trebuie să fie mai scumpă decât tot prânzul. Sau să îl înlocuiască. Că vacanţele sunt escapade, nu foi turistice. Că poţi avea doar o noapte de dragoste, dar la limita nebuniei.
Tatiana Țîbuleac (Fabule Moderne)
Se eu voltar a ter olhos, olharei verdadeiramente os olhos dos outros, como se estivesse a ver-lhes a alma, A alma, perguntou o velho da venda preta, Ou o espírito, o nome pouco importa, foi então que, surpreendentemente, se tivermos em conta que se trata de pessoa que não passou por estudos adiantados, a rapariga dos óculos escuros disse, Dentro de nós há uma coisa que não tem nome, essa coisa é o que somos.
José Saramago (Blindness)
O Crisóstomo então levantou-se, atravessou o quarto, saiu, foi ver o Camilo deitado e beijá-lo para dormir e disse-lhe: nunca limites o amor, filho, nunca por preconceito algum limites o amor. O miúdo perguntou: por que dizes isso, pai. O pescador respondeu: porque é o único modo de também tu, um dia, te sentires o dobro do que és.
Valter Hugo Mãe (O Filho de Mil Homens)
Lagrimas ocultas Lagrimas ocultas Se me ponho a cismar em outras eras Em que ri e cantei, em que era q'rida, Parece-me que foi noutras esferas, Parece-me que foi numa outra vida... E a minha triste boca dolorida Que dantes tinha o rir das Primaveras, Esbate as linhas graves e severas E cai num abandono de esquecida! E fico, pensativa, olhando o vago... Toma a brandura plácida dum lago O meu rosto de monja de marfim... E as lágrimas que choro, branca e calma, Ninguém as vê brotar dentro da alma! Ninguém as vê cair dentro de mim!
Florbela Espanca (Livro de Mágoas)
Vês! Ninguém assistiu ao formidável Enterro de tua última quimera. Somente a Ingratidão - esta pantera - Foi tua companheira inseparável! Acostuma-te à lama que te espera! O Homem, que, nesta terra miserável, Mora, entre feras, sente inevitável Necessidade de também ser fera. Toma um fósforo. Acende teu cigarro! O beijo, amigo, é a véspera do escarro, A mão que afaga é a mesma que apedreja. Se a alguém causa inda pena a tua chaga, Apedreja essa mão vil que te afaga, Escarra nessa boca que te beija!
Augusto dos Anjos (Eu e Outras Poesias)
Et moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre. Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine.
Albert Camus (The Stranger)
Se o que encontraste é feito de matéria pura, jamais apodrecerá. E poderás voltar um dia. Se foi apenas um momento de luz, como a explosão de uma estrela, então não vais encontrar nada quando voltares. Mas terás visto uma explosão de luz. E só isso já terá valido a pena.
Paulo Coelho
• Chaque fois, tu monteras au front, la peur au ventre, le cœur serré, sans meilleure arme que ton envie de vivre encore. Chaque fois, tu te diras que, quoi qu’il puisse t’arriver à présent, tous ces moments arrachés à la fatalité valaient la peine d’être vécus. Et que personne ne pourra jamais te les enlever.
Guillaume Musso (Central Park)
Simplement te dire que, plusieurs fois, j'aurais aimé être un personnage de fiction. Parce que dans un roman ou dans un film, le héros aurait été moins maladroit pour faire comprendre à l'héroïne qu'elle lui plaisait vraiment, qu'il aimait parler avec elle et qu'il éprouvait quelque chose de spécial lorsqu'il la regardait. Un mélange de douceur, de douleur et d'intensité. Une complicité troublante, une intimité bouleversante. Quelque chose de rare, qu'il n'avait jamais ressenti avant. Quelque chose dont il ne soupçonnait même pas l'existence.
Guillaume Musso (Que serais-je sans toi?)
Que sentes tu dentro de ti, Que ninguém se salva, que ninguém se perde, É pecado pensar assim, O pecado não existe, só há morte e vida, A vida está antes da morte, Enganas-te, Baltasar, a morte vem antes da vida, morreu quem fomos, nasce quem somos, por isso é que não morremos de vez, E quando vamos para debaixo da terra, e quando Francisco Marques fica esmagado sob o carro da pedra, não será isso morte sem recurso, Se estamos falando dele, nasce Francisco Marques, Mas ele não o sabe, Tal como nós não sabemos bastante quem somos, e, apesar disso, estamos vivos, Blimunda, onde foi que aprendeste essas coisas, Estive de olhos abertos na barriga da minha mãe, de lá via tudo.
José Saramago (Baltasar and Blimunda)
To be an artist includes much; one must possess many gifts—absolute gifts—which have not been acquired by one's own effort. And, moreover, to succeed, the artist must possess the courageous soul." "What do you mean by the courageous soul?" "Courageous, ma foi! The brave soul. The soul that dares and defies.
Kate Chopin
Elle lui demanda en quoi un jour de pluie pouvait être beau : il lui énuméra les nuances de couleurs que prendraient le ciel, les arbres et les toits lorsqu'ils se promèneraient tantôt, de la puissance sauvage avec laquelle leur apparaîtrait l'océan, du parapluie qui les rapprocherait pendant la marche, de la joie qu'ils auraient à se réfugier ici pour un thé chaud, des vêtements qui sécheraient auprès du feu, de la langueur qui en découlerait, de l'opportunité qu'ils auraient de faire plusieurs fois l'amour, du temps qu'ils prendraient à se raconter leur vie sous les draps du lit, enfants protégés par une tente de la nature déchaînée...
Éric-Emmanuel Schmitt (Odette Toulemonde et autres histoires)
Perguntamo-nos o que viemos cá fazer, que lágrima foi que guardámos para verter aqui, e porquê, se as não chorámos em tempo próprio, talvez por ter sido então menor a dor que o espanto, só depois é que ela veio, surda, como se todo o corpo fosse um único músculo pisado por dentro, sem nódoa negra que de nós mostrasse o lugar do luto.
José Saramago (The Year of the Death of Ricardo Reis)
sabes por vezes queria beijar-te sei que consentirias mas se nos tivéssemos dado um ao outro ter-nos-íamos separado porque os beijos apagam o desejo quando consentidos foi melhor sabermos quanto nos queríamos sem ousarmos sequer tocar nossos corpos hoje tenho pena parto com essa ferida tenho pena de não ter percorrido o teu corpo como percorro os mapas com os dedos teria viajado em ti do pescoço às mãos da boca ao sexo tenho pena de nunca ter murmurado o teu nome acordado perto de ti as noites teriam sido de ouro e as mãos teriam guardado o sabor do teu corpo
Al Berto (O Medo)
L’amour, c’est très compliqué. C’est à la fois la plus extraordinaire et la pire chose qui puisse arriver. Vous le découvrirez un jour. L’amour, ça peut faire très mal. Vous ne devez pas pour autant avoir peur de tomber, et surtout pas de tomber amoureux, car l’amour, c’est aussi très beau, mais comme tout ce qui est beau, ça vous éblouit et ça vous fait mal aux yeux. C’est pour ça que souvent, on pleure après.
Joël Dicker (La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert (Marcus Goldman, #1))
Pauvres créatures! Si c'est un tort de les aimer, c'est bien le moins qu'on les plaigne. Vous plaignez l'aveugle qui n'a jamais vu les rayons du jour, le sourd qui n'a jamais entendu les accords de la nature, le muet qui n'a jamais pu rendre la voix de son âme, et, sous un faux prétexte de pudeur, vous ne voulez pas plaindre cette cécité du coeur, cette surdité de âme, ce mutisme de la conscience qui rendent folle la malheureuse affligée et qui la font malgré elle incapable de voir le bien, d'entendre le Seigneur et de parler la langue pure de l'amour et de la foi.
Alexandre Dumas fils (La Dame aux Camélias)
Um artista pode sofrer muito, ser muito infeliz até à morte. Acredito mesmo que entre os artistas se enfileirem alguns dos grandes desgraçados da terra. No entanto, na desventura dum artista - por amarga que ela tenha sido - brilhou sempre um raio de sol. A sua desgraça não foi com certeza a duma existência vazia e desoladora - que é a maior e mais real miséria deste mundo.
Mário de Sá-Carneiro
Dit comme ça, c'était un peu cucul évidemment, mais bon, c'était la vérité et il y avait bien longtemps que le ridicule ne les tuait plus: pour la première fois et tous autant qu'ils étaient, ils eurent l'impression d'avoir une vraie famille. Mieux qu'une vraie d'ailleurs, une voulue, une pour laquelle ils s'étaient battus et qui ne leur demandait rien d'autre en échange que d'être heureux ensemble. Même pas heureux d'ailleurs, ils n'étaient plus si exigeants. D'être ensemble, c'est tout. Et déjà c'était inesperé.
Anna Gavalda (Hunting and Gathering)
- Nous allons nous quitter maintenant. Tu vas descendre d'un coté, moi de l'autre et si nos êtres demeurent à jamais liés, nos présents désormais divergent. - Non, hoqueta Ellana, pas maintenant. Demain. Plus tard. Il secoua la tête. - Quel autre moment plus beau, plus favorable choisir ? Tu es au sommet Ellana. Offre-moi le bonheur de te voir t'envoler. Il ferma les yeux une seconde. - S'il te plaît. Un murmure. Qui perça le cœur d'Ellana. Elle le caressa du regard une dernière fois, lui sourit comme on fait une promesse et de détourna. Il ne pleura que lorsqu'elle fut loin.
Pierre Bottero (Ellana, l'Envol (Le Pacte des MarchOmbres, #2))
Tantôt je me dis: «Sûrement non! Le petit prince enferme sa fleur toutes les nuits sous son globe de verre, et il surveille bien son mouton...» Alors je suis heureux. Et toutes les étoiles rient doucement. Tantôt je me dis: «On est distrait une fois ou l'autre, et ça suffit! Il a oublié, un soir, le verre, ou bien le mouton est sorti sans bruit pendant la nuit...» Alors les grelots se changent tous en larmes!...
Antoine de Saint-Exupéry (The Little Prince)
A maior parte de nós, os mortais, nunca chega a conhecer o seu verdadeiro destino. Somos apenas atropelados por ele. Quando erguemos a cabeça e o vemos afastar - se pela estrada já é tarde, e o resto do caminho temos de fazê -lo pela valeta daquilo a que os sonhadores chamam a maturidade. A esperança não é mais do que a fé em que esse momento não tenha ainda chegado, que consigamos ver o nosso verdadeiro destino quando se aproximar de nós e saltar para o bordo antes que a oportunidade de sermos nós mesmos se desvaneça para sempre e nos condene a viver de vazio, com saudades do que deveria ter sido e nunca foi.
Carlos Ruiz Zafón (El laberinto de los espíritus (El cementerio de los libros olvidados, #4))
Coup d'œil dans la vitrine d'une bijouterie, pleine d'or et de réveils. C'est entre effroi et amusement. Sa propre allure. Elle ressemble à d'autres filles qu'elle. Jamais auparavant elle n'avait cru que c'était possible, sortir comme ça et que personne ne s'exclame : « Mais qu'est-ce que c'est que cette imposture ? » Cette allure qu'elle a, jambes sublimées, silhouette transformée. Et personne ne se rend compte qu'elle n'est pas du tout comme ça. C'est la première fois qu'elle comprend, qu'en fait aucune fille n'est comme ça.
Virginie Despentes (Les jolies choses)
Nostalgia não é saudade. sim, são sinonimas, mas "sinônimo" é o mismo que "semelhante" e não "idêntico" "Idêntico" é cem por cento "igual", enquanto que em "semelhante há pelo menos um percentual minimo de "diferente", de cualquier maneira saudade não e nostalgia. Nostalgia é a nausea que se encontra numa paisagem. num cheiro. numa música, num vento que nos carrega para tão proximo de reviver una história, porem se esvai num relance. Saudade é a falta que se sente do que já se foi, saudade se afina, saudade não e provocada no lance de uma sensação. Saudade e a própia sensação constante, um sentimiento abstrato quase sólido a beira do palpável.
Juliano Ramos de Oliveira
Je lis des vieux livres parce que les pages tournées de nombreuses fois et marquées par les doigts ont plus de poids pour les yeux, parce que chaque exemplaire d'un livre peut appartenir à plusieurs vies. Les livres devraient rester sans surveillance dans les endroits publics pour se déplacer avec les passants qui les apporteraient un moment avec eux, puis ils devraient mourir comme eux, usés par les malheurs, contaminés, noyés en tombant d'un pont avec les suicidés, fourrés dans un poêle l'hiver, déchirés par les enfants pour en faire des petits bateaux, bref ils devraient mourir n'importe comment sauf d'ennui et de propriété privée, condamnés à vie à l’étagère. (p.22)
Erri De Luca (Tre cavalli)
Il s’était tant de fois entendu dire ces choses, qu’elles n’avaient pour lui rien d’original. Emma ressemblait à toutes les maîtresses ; et le charme de la nouveauté, peu à peu tombant comme un vêtement, laissait voir à nu l’éternelle monotonie de la passion, qui a toujours les mêmes formes et le même langage. Il ne distinguait pas, cet homme si plein de pratique, la dissemblance des sentiments sous la parité des expressions. Parce que des lèvres libertines ou vénales lui avaient murmuré des phrases pareilles, il ne croyait que faiblement à la candeur de celles-là ; on en devait rabattre, pensait-il, les discours exagérés cachant les affections médiocres ; comme si la plénitude de l’âme ne débordait pas quelquefois par les métaphores les plus vides, puisque personne, jamais, ne peut donner l’exacte mesure de ses besoins, ni de ses conceptions, ni de ses douleurs, et que la parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles.
Gustave Flaubert (Madame Bovary)
Talvez espante ao leitor a franqueza com que lhe exponho e realço a minha mediocridade; advirta que a franqueza é a primeira virtude de um defunto. Na vida, o olhar da opinião, o contraste dos interesses, a luta das cobiças obrigam a gente a calar os trapos velhos, a disfarçar os rasgões e os remendos, a não estender ao mundo as revelações que faz à consciência; e o melhor da obrigação é quando, à força de embaçar os outros, embaça-se um homem a si mesmo, porque em tal caso poupa-se o vexame, que é uma sensação penosa, e a hipocrisia, que é um vício hediondo. Mas, na morte, que diferença! Que desabafo! Que liberdade! Como a gente pode sacudir fora a capa, deitar ao fosso as lentejoulas, despregar-se, despintar-se, desafeitar-se, confessar lisamente o que foi e o que deixou de ser!
Machado de Assis (Memórias Póstumas de Brás Cubas)
Há pessoas que aparecem na nossa vida por uma porta que se abre, inesperada, e rapidamente desaparecem, engolidas por um alçapão escuro, sem que tenhamos tempo de perceber ao que vieram. Há sempre um motivo qualquer, que muitos anos depois conseguimos descortinar. Vieram satisfazer o nosso desejo de admiração alheia ou de beleza e entretenimento. Vieram possibilitar que conhecêssemos aluguem que também entrou e saiu, e foi importante, porque nos levou a um encontro especial, a um dia diferente, num lugar desconhecido, e nos proporcionou um passeio único, uma noite de beijos, riso e copos, ou uma amizade indestrutível, nesses minutos que a morte não consegue destruir. Ou alguém que ficou. Não há no mundo explicação para a entrada e saída de transeuntes e utentes pelas vidas uns dos outros.
Isabela Figueiredo (A Gorda)
Houve um poeta que me disse que o mundo, tal como está, pode matar. Não vou deixar que isso aconteça, sei bem que tenho uns ferros no coração e que de repente posso começar a escorregar para dentro de mim mesmo. Então não se consegue parar. Foi isso mesmo que o Zeca Afonso disse no ouvido da mulher quando estava a morrer: Não consigo parar. Sei perfeitamente o que ele queria dizer. Mas não vou deixar que o mundo, tal como está, dê cabo de mim. Tenho as minhas canas de pesca e as minhas espingardas. É sempre possível ir aos robalos, dar uns tiros. Ou então pegar na caneta e vir para aqui falar contigo. Um cão nunca abandona o dono. Mesmo que não te veja sei que estás aí: é quanto me chega. As minhas armas e eu. O meu cão e eu.
Manuel Alegre (Cão Como Nós)
Elle se mordit la langue quand Thorn pressa sa bouche contre la sienne. Sur le moment, elle ne comprit plus rien. Elle sentit sa barbe lui piquer le menton, son odeur de désinfectant lui monter à la tête, mais la seule pensée qui la traversa, stupide et évidente, fut quenelle avait une botte plantée dans son tibia. Elle voulut se reculer; Thorn l’en empêcha. Il referma ses mains de part et d’autre de son visage, les doigts dans ses cheveux, prenant appui sur sa nuque avec une urgence qui les déséquilibra tous les deux. La bibliothèque déversa une pluie de documents sur eux. Quand Thorn s’écarte finalement, le souffle court, ce fut pour clouer un regard de fer dans ses lunettes. - je vous préviens. Les mots que vous m’avez dits, je ne vous laisserai pas revenir dessus. Sa voix était âpre, mais sous l’autorité des paroles il y avait comme une fêlure. Ophélie pouvait percevoir le pouls précipité des mains qu’il appuyait maladroitement sur ses joues. Elle devait reconnaître que son propre cœur jouait à la balançoire. Thorn était sans doute l’homme le plus déconcertant qu’elle avait jamais rencontré, mais il l’a faisait se sentir formidablement vivante. - je vous aime, répéta-y-elle d’un ton inflexible. C’est ce que j’aurais du vous répondre quand vous vouliez connaître la raison de ma présence à Babel c’est ce que j’en aurais du vous répondre chaque fois que vous vouliez savoir ce que j’en avais vraiment à vous dire. Bien sûr que je désire percer les mystères de Dieu et reprendre le contrôle de ma vie, mais... vous faites partie de ma vie, justement. Je vous ai traité d’égoïste et à aucun moment je ne me suis mise, moi, à votre place. Je vous demande pardon. 
Christelle Dabos (La Mémoire de Babel (La Passe-Miroir, #3))
Instruções para dar corda ao relógio Lá no fundo está a morte, mas não tenha medo. Segure o relógio com uma mão, pegue com dois dedos o pino da corda, puxe-o suavemente. Agora abre-se outro prazo, as árvores soltam suas folhas, os barcos correm regata, o tempo como um leque vai-se enchendo de si mesmo e dele brotam o ar, as brisas da terra, a sombra de uma mulher, o perfume do pão. Que mais quer, que mais quer? Amarre-o depressa ao seu pulso, deixe-o bater em liberdade, imite-o anelante. O medo enferruja as âncoras, cada coisa que pôde ser alcançada e foi esquecida começa a corroer as veias do relógio, gangrenando o frio sangue de seus pequenos rubis. E lá no fundo está a morte se não corremos, e chegamos antes e compreendemos que já não tem importância.
Julio Cortázar (Historias de cronopios y de famas / Un tal Lucas)
«Andar a pé por uma cidade antiquíssima, como Lisboa, é meio-caminho andado para se sentir uma tristeza profunda pela efemeridade do nosso próprio mundo: onde estão os nossos sítios, os nossos mortos, esses pontos de contacto entre o nosso coração e o território? Como continuar a caminhar, quando grande parte do que amámos já se foi embora? Quem estuda a história não se pode dar ao luxo de ser nostálgico, mas eu não sou historiador, sou escritor e por isso posso ser nostálgico à vontade. E nem toda a tristeza é má. Continuam perto de nós, essas âncoras de osso e pedra, de palavra e memória - camufladas no território, como um vasto sistema nervoso sob os músculos. Continua-se a caminhar, porque o território é tudo o que existe: é tudo o que sempre existiu e continuará a existir; mesmo depois das mortes daqueles de quem gostamos e da ruína dos locais onde vivemos. Somos sílabas e iluminuras num texto redigido pelo tempo sobre a terra que nos viu nascer, como tinta sobre um pedaço de papel. Nós secamos, como a tinta - embaciamos. O território fica - mas nós ficamos nele. Ressequidos. Translúcidos. Como folhas mortas. Não há nada mais para além disso.»
David Soares
A Hazel é diferente. Ela caminha com leveza, velhote. Caminha com leveza sobre a Terra. A Hazel sabe a verdade: Somos tão capazes de magoar o universo como de o ajudar, e não é provável que façamos qualquer uma das coisas. As pessoas dirão que é triste que ela deixe uma cicatriz menor, que menos pessoas a recordarão, que ela foi profundamente amada mas de modo menos amplo. Mas não é triste, Van Houten. É triunfante. É heroico. Não será isso o verdadeiro heroísmo? Como dizem os médicos: Em primeiro lugar, não faças mal. Seja como for, os verdadeiros heróis não são as pessoas que fazem coisas; os verdadeiros heróis são as pessoas que reparam nas coisas, que prestam atenção (...) Que mais? Ela é tão bonita. Uma pessoa não se cansa de olhar para ela. Nunca se preocupa se ela é mais esperta do que nós. Sabemos que é. É engraçada sem nunca ser maldosa. Eu amo-a. Tenho tanta sorte por amá-la, Van Houten. Não podemos escolher se somos ou não magoados neste mundo, velhote, mas temos algo a dizer sobre quem nos magoa. Eu gosto das minhas escolhas. Espero que ela goste das dela. Gosto, Augustus. Gosto.
John Green (The Fault in Our Stars)
Et voilà. Maintenant le ressort est bandé. Cela n'a plus qu'à se dérouler tout seul. C'est cela qui est commode dans la tragédie. On donne le petit coup de pouce pour que cela démarre, rien, un regard pendant une seconde à une fille qui passe et lève les bras dans la rue, une envie d'honneur un beau matin, au réveil, comme de quelque chose qui se mange, une question de trop qu'on se pose un soir… C'est tout. Après, on n'a plus qu'à laisser faire. On est tranquille. Cela roule tout seul. C'est minutieux, bien huilé depuis toujours. La mort, la trahison, le désespoir sont là, tout prêts, et les éclats, et les orages, et les silences, tous les silences : le silence quand le bras du bourreau se lève à la fin, le silence au commencement quand les deux amants sont nus l'un en face de l'autre pour la première fois, sans oser bouger tout de suite, dans la chambre sombre, le silence quand les cris de la foule éclatent autour du vainqueur - et on dirait un film dont le son s'est enrayé, toutes ces bouches ouvertes dont il ne sort rien, toute cette clameur qui n'est qu'une image, et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu de son silence…
Jean Anouilh
Mes amis, j'écris ce petit mot pour vous dire que je vous aime, que je pars avec la fierté de vous avoir connus, l'orgueil d'avoir été choisi et apprécié par vous, et que notre amitié fut sans doute la plus belle œuvre de ma vie. C'est étrange, l'amitié. Alors qu'en amour, on parle d'amour, entre vrais amis on ne parle pas d'amitié. L'amitié, on la fait sans la nommer ni la commenter. C'est fort et silencieux. C'est pudique. C'est viril. C'est le romantisme des hommes. Elle doit être beaucoup plus profonde et solide que l'amour pour qu'on ne la disperse pas sottement en mots, en déclarations, en poèmes, en lettres. Elle doit être beaucoup plus satisfaisante que le sexe puisqu'elle ne se confond pas avec le plaisir et les démangeaisons de peau. En mourant, c'est à ce grand mystère silencieux que je songe et je lui rends hommage. Mes amis, je vous ai vus mal rasés, crottés, de mauvaise humeur, en train de vous gratter, de péter, de roter, et pourtant je n'ai jamais cessé de vous aimer. J'en aurais sans doute voulu à une femme de m'imposer toutes ses misères, je l'aurais quittée, insultée, répudiée. Vous pas. Au contraire. Chaque fois que je vous voyais plus vulnérables, je vous aimais davantage. C'est injuste n'est-ce pas? L'homme et la femme ne s'aimeront jamais aussi authentiquement que deux amis parce que leur relation est pourrie par la séduction. Ils jouent un rôle. Pire, ils cherchent chacun le beau rôle. Théâtre. Comédie. Mensonge. Il n'y a pas de sécurité en l'amour car chacun pense qu'il doit dissimuler, qu'il ne peut être aimé tel qu'il est. Apparence. Fausse façade. Un grand amour, c'est un mensonge réussi et constamment renouvelé. Une amitié, c'est une vérité qui s'impose. L'amitié est nue, l'amour fardé. Mes amis, je vous aime donc tels que vous êtes.
Éric-Emmanuel Schmitt (La Part de l'autre)
Je condamne l'ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu'on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J'ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l'éducation de l'enfant. Je pense qu'il faudrait des études de base, très simples, où l'enfant apprendrait qu'il existe au sein de l'univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu'il dépend de l'air, de l'eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire. Il apprendrait que les hommes se sont entre-tués dans des guerres qui n'ont jamais fait que produire d'autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil. On lui apprendrait assez du passé pour qu'il se sente relié aux hommes qui l'ont précédé, pour qu'il les admire là où ils méritent de l'être, sans s'en faire des idoles, non plus que du présent ou d'un hypothétique avenir. On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts. On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n'osent plus donner dans ce pays. En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celles du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d'avance certains odieux préjugés. On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l'imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs. Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu'on ne le fait. (p. 255)
Marguerite Yourcenar (Les Yeux ouverts : Entretiens avec Matthieu Galey)
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J’ai compris qu'en toutes circonstances, J’étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j'ai pu me relaxer. Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'Estime de soi. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle N’étaient rien d'autre qu'un signal Lorsque je vais à l'encontre de mes convictions. Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'Authenticité. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J'ai cessé de vouloir une vie différente Et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive Contribue à ma croissance personnelle. Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... la Maturité. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J’ai commencé à percevoir l'abus Dans le fait de forcer une situation ou une personne, Dans le seul but d'obtenir ce que je veux, Sachant très bien que ni la personne ni moi-même Ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment... Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... le Respect. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J’ai commencé à me libérer de tout ce qui n'était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait cela de l'égoïsme. Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... l'Amour propre. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J’ai cessé d'avoir peur du temps libre Et j'ai arrêté de faire de grands plans, J’ai abandonné les méga-projets du futur. Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime Quand cela me plait et à mon rythme. Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... la Simplicité. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J’ai cessé de chercher à avoir toujours raison, Et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd'hui, j'ai découvert ... l'Humilité. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J’ai cessé de revivre le passé Et de me préoccuper de l'avenir. Aujourd'hui, je vis au présent, Là où toute la vie se passe. Aujourd'hui, je vis une seule journée à la fois. Et cela s'appelle... la Plénitude. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, Elle devient une alliée très précieuse ! Tout ceci, c'est... le Savoir vivre. Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter. Du chaos naissent les étoiles.
Charlie Chaplin
Que história é essa, perguntou o comandante, A história de uma vaca, As vacas têm história, tornou o comandante a perguntar, sorrindo, Esta, sim, foram doze dias e doze noites nums montes da galiza, com frio, e chuva, e gelo, e lama, e pedras como navalhas, e mato como unhas, e breves intervalos de descanço, e mais combates e investidas, e uivos, e mugidos, a história de uma vaca que se perdeu nos campos com a sua cria de leite, e se viu rodeada de lobos durante doze dias e doze noites, e foi obrigada a defender-se e a defender o filho, uma longuíssima batalha, a agonia de viver no limiar da morte, um círculo de dentes, de goelas abertas, de arremetidas bruscas, as cornadas que não podiam falhar, de ter de lutar por si mesma e por uma animalzinho que ainda não se podia valer, e também aqueles momentos em que o vitelo procurava as tetas da mãe, e sugava lentamente, enquanto os lobos se aproximavam, de espinhaço raso e orelhas aguçadas. Subhro respirou fundo e prosseguiu, Ao fim dos doze dias a vaca foi encontrada e salva, mais o vitelo, e foram levados em triunfo para a aldeia, porém, porém o conto não vai acabar aqui, continuou por mais dois dias, ao fim dos quais, porque se tinha tornado brava, porque aprendera a defender-se, porque ninguém podia já dominá-la ou sequer aproximar-se dela, a vaca foi morta, mataram-na, não os lobos que em doze dias vencera, mas os mesmos homens que a haviam salvo, talvez o próprio dono, incapaz de compreender que, tendo aprendido a lutar, aquele antes conformado e pacífico animal não poderia parar nunca mais.
José Saramago (A Viagem do Elefante)
It is not, perhaps, entirely because the whale is so excessively unctuous that landsmen seem to regard the eating of him with abhorrence; that appears to result, in some way, from the consideration before mentioned: i.e. that a man should eat a newly murdered thing of the sea, and eat it too by its own light. But no doubt the first man that ever murdered an ox was regarded as murderer; perhaps he was hung; and if he had been put on his trial by oxen, he certainly would have been; and he certainly deserved it if any murderer does. Go to the meat-market of a Saturday night and see the crowds of live bipeds staring up at the long rows of dead quadrupeds. Does not that sight take a tooth out of the cannibal’s jaw? Cannibals? who is not a cannibal? I tell you it will be more tolerable for the Fejee that salted down a lean missionary in his cellar against a coming famine; it will be more tolerable for that provident Fejee, I say, in the day of judgment, than for thee, civilized and enlightened gourmand, who nailest geese to the ground and featest on their bloated livers in they pate-de-fois-gras. But Stubb, he eats the whale by its own light, does he? and that is adding insult to injury, is it? Look at your knife-handle, there, my civilized and enlightened gourmand dining off that roast beef, what is that handle made of?—what but the bones of the brother of the very ox you are eating? And what do you pick your teeth with, after devouring that fat goose? With a feather of the same fowl. And with what quill did the Secretary of the Society for the Suppression of Cruelty to Ganders formerly indite his circulars? It is only within the last month or two that that society passed a resolution to patronize nothing but steel pens.
Herman Melville (Moby Dick)
In 1953, Allen Dulles, then director of the USA Central Intelligence Agency (CIA), named Dr Sidney Gottlieb to direct the CIA's MKULTRA programme, which included experiments conducted by psychiatrists to create amnesia, new dissociated identities, new memories, and responses to hypnotic access codes. In 1972, then-CIA director Richard Helms and Gottlieb ordered the destruction of all MKULTRA records. A clerical error spared seven boxes, containing 1738 documents, over 17,000 pages. This archive was declassified through a Freedom of Information Act Request in 1977, though the names of most people, universities, and hospitals are redacted. The CIA assigned each document a number preceded by "MORI", for "Managament of Officially Released Information", the CIA's automated electronic system at the time of document release. These documents, to be referenced throughout this chapter, are accessible on the Internet (see: abuse-of-power (dot) org/modules/content/index.php?id=31). The United States Senate held a hearing exposing the abuses of MKULTRA, entitled "Project MKULTRA, the CIA's program of research into behavioral modification" (1977).
Orit Badouk Epstein (Ritual Abuse and Mind Control)
- Quando foi da sementeira, o patrão Arnaldo disse-me: «Ó Bailote, tu já não tens a mesma mão para semear.» Porque eu, senhor doutor, tive sempre uma mão funda, assim grande, como um cocho de cortiça. Eu metia a mão ao saco e vinha cheia de semente. Atirava-a à terra e semeava uma jeira num ar. Conta, bom homem, conta o teu sonho perdido. Tinhas, pois, uma boa mão de semeador bíblico. Atiravas a semente e a vida nascia a teus pés. Eras senhor da criação e o universo cumpria-se no teu gesto. E, enquanto o homem falava, eu olhava-lhe a face escurecida dos séculos, os olhos doridos da sua divindade morta. Imaginava-o outrora dominando a planície com a sua mão poderosa. A terra abria-se à sua passagem como à passagem de um deus. A terra conhecia-o seu irmão como à chuva e ao sol […]. E mostrava a sua desgraçada mão, envelhecida, carbonizada de anos e soalheira. […] - Olhe. Faça ginástica aos dedos. Assim. E exemplificava. De olhos escorraçados, o homem lamentou-se: - Tenho feito, senhor doutor. Mas o patrão Arnaldo diz que eu já não tenho mão. Veja, senhor doutor, então isto não será ainda uma mão de homem? […] - Então que quer que eu lhe faça? - Dê-me um remédio, senhor doutor. Um remédio que me ponha a mão como a tinha. Assim grande, assim funda, assim… E moldava no ar a capacidade de uma mão de Jeová. Fios de sol escorriam de uma azinheira perto da estrada. Os campos repousavam no grande e plácido Outono. E pelo vasto céu azul, sem a mancha de uma nuvem, ecoava levemente a memória de Verão. Moura pôs o motor a trabalhar. - Então passe muito bem – disse ao semeador. E o carro arrancou, erguendo o pó do caminho. Mas a visita à doente foi breve. […] Regressámos enfim pelo mesmo caminho. Quando, porém, chegámos ao monte do semeador, saltou-nos à frente um grupo de pessoas […]. Moura saiu do carro e o magote de gente seguiu-o. Fiquei só. Mas o médico regressava daí a pouco, pálido, transtornado. - Que aconteceu? Ele não respondeu logo, conduzindo o carro aos tropeções. E só quando o monte se não via já me declarou: - O homem enforcou-se.
Vergílio Ferreira (Aparición)
Préface J'aime l'idée d'un savoir transmis de maître à élève. J'aime l'idée qu'en marge des "maîtres institutionnels" que sont parents et enseignants, d'autres maîtres soient là pour défricher les chemins de la vie et aider à y avancer. Un professeur d'aïkido côtoyé sur un tatami, un philosophe rencontré dans un essai ou sur les bancs d'un amphi-théâtre, un menuisier aux mains d'or prêt à offrir son expérience... J'aime l'idée d'un maître considérant comme une chance et un honneur d'avoir un élève à faire grandir. Une chance et un honneur d'assister aux progrès de cet élève. Une chance et un honneur de participer à son envol en lui offrant des ailes. Des ailes qui porteront l'élève bien plus haut que le maître n'ira jamais. J'aime cette idée, j'y vois une des clefs d'un équilibre fondé sur la transmission, le respect et l'évolution. Je l'aime et j'en ai fait un des axes du "Pacte des MarchOmbres". Jilano, qui a été guidé par Esîl, guide Ellana qui, elle-même, guidera Salim... Transmission. Ellana, personnage ô combien essentiel pour moi (et pour beaucoup de mes lecteurs), dans sa complexité, sa richesse, sa volonté, ne serait pas ce qu elle est si son chemin n avait pas croisé celui de Jilano. Jilano qui a su développer les qualités qu'il décelait en elle. Jilano qui l'a poussée, ciselée, enrichie, libérée, sans chercher une seule fois à la modeler, la transformer, la contraindre. Respect. q Jilano, maître marchombre accompli. Maître accompli et marchombre accompli. Il sait ce qu'il doit à Esîl qui l'a formé. Il sait que sans elle, il ne serait jamais devenu l'homme qu'il est. L'homme accompli. Elle l'a poussé, ciselé, enrichi, libéré, sans chercher une seule fois à le modeler, le transformer, le contraindre. Respect. Évolution. Esîl, uniquement présente dans les souvenirs de Jilano, ne fait qu'effleurer la trame du Pacte des Marchombres. Nul doute pourtant qu'elle soit parvenue à faire découvrir la voie à Jilano et à lui offrir un élan nécessaire pour qu'il y progresse plus loin qu'elle. Jilano agit de même avec Ellana. Il sait, dès le départ, qu'elle le distancera et attend ce moment avec joie et sérénité. Ellana est en train de libérer les ailes de Salim. Jusqu'où s envolera-t-il grâce à elle ? J'aime cette idée, dans les romans et dans la vie, d’un maître transmettant son savoir à un élève afin qu a terme il le dépasse. J'aime la générosité qu'elle induit, la confiance qu'elle implique en la capacité des hommes à s'améliorer. J'aime cette idée, même si croiser un maître est une chance rare et même s'il existe bien d'autres manières de prendre son envol. Lire. Écrire. S'envoler. Pierre Bottero
Pierre Bottero (Ellana, l'Envol (Le Pacte des MarchOmbres, #2))