Faux Beau Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Faux Beau. Here they are! All 6 of them:

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He kissed her lightly on the nose, and she laughed. Blue eyed her with faux seriousness. "How was that? Any weakness?" "No. But I don't think there would have been anyway." "Well, then, how about this?" His lips brushed hers, his mouth teasing her lower lip, and her eyes closed and she shivered as his fingers caught her hair. And then suddenly, there wasn't any space between them. The sensation of drowning was there, but it wasn't like her strength was leaving her. It was like she wanted to be part of him. Like she didn't know or care where she ended and he began. When they drew apart, she whispered, "No weakness." "Really?" he said. "'Cause I'm feeling a little weak." She felt him smile against her mouth. And they both laughed, shook with it. Their faces were too close, noses and cheeks pressed awkwardly together, but neither one of them moved. She tightened her arms around him, and he held her just as tightly. His breath murmured against her cheek. "You're safe with me, Mira. And I'm safe with you.
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Sarah Cross (Kill Me Softly (Beau Rivage, #1))
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J'achète un roman marocain d'expression française le vendredi. Je commence à le lire le samedi et dès les premières pages, je crie: "Encore un qui croit que la littérature, c'est raconter son enfance et sublimer ou dramatiser son passé. Je me dis; "continue quand même, il a raté le début mais tu trouveras sûrement quelque chose de beau plus loin." Rien, walou, nada, niet. chercher des effets de styles, une narration travaillée, un souffle, une sensibilité, une sincérité est inutile. Tout sonne faux. Le mec continue de nous bassiner avec ses misères et ses amours d'enfance en utilisant la langue la plus plate que j'ai eu à lire ces derniers temps. Pourquoi tant d'égocentrisme et de nombrilisme? L'HÉGÉMONIE DU "JE" EST DEVENUE UN VÉRITABLE CANCER POUR LA LITTÉRATURE MAROCAINE. Beaucoup de ceux qui s'adonnent à l'écriture au Maroc, surtout en français, croient qu'écrire, c'est reparler de leur mère, leur père, leurs voisins, leurs frustrations... et surtout LEUR PERSONNE. Si au moins ils avaient l'existence d'un Rimbaud ou d'un Dostoïevski. Je continue à lire malgré tout, d'abord parce que je suis maso, et ensuite pour ne pas être injuste à l'égard de l'auteur. Peine perdue. Le livre me tombe des mains et je le balance loin de moi à la page 94. Même le masochisme a des limites. Je n'ai rien contre quelqu'un qui raconte sa vie. Je n'ai rien contre un nombriliste, un égocentrique, un maniaque, un narcissique, un mégalo, etc, du moment qu'il me propose un objet littéraire, un vrai, avec un style... Oui un style. Je ne dis pas avec une langue parfaite; non; je dis avec sa langue à lui, qui fait ressortir sa sincérité, son dilemme, ses tripes, son âme. C'est ça le style qui fait l'oeuvre et non pas le bavardage. Pour le bavardage, le "regardez-moi, je suis beau et je suis devenu écrivain"; le "Admirez-moi!", il y a les Jamaäs Fna (avec tous mes respects pour les conteurs de Jamaa Fna) et les Shows. Alors SVP! un peu de respect pour la littérature.
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Mokhtar Chaoui
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p62 "Les dirigeants avaient vite compris que pour asservir les gens aujourd'hui, il ne fallait plus la force, il fallait créer le manque et le besoin". p62 "Force, répression, ça pas marcher, qu'il disait. Juste créer plus révolte. Quand Parti fait taire les gens, eux crier plus fort. Pour contrôler information et peuple, il faut donner trop. Gens pas savoir trier, pas le temps, ni envie, pas possible. Pour contrôler l'individu, il faut faire croire au besoin, même quand il n'a pas, surtout quand il n'a pas. On dit besoin d'acheter voiture, pas possible vivre sans. Il voudra voiture plus que bonheur, car voiture devient bonheur. On dit besoin téléphone, mais pas un vieux, un neuf, beau, dernier modèle. Et on dit bonheur dedans. Lui besoin, pas possible de faire sans. Et comma ça pour tout. Pour manipuler, il faut pas obliger, mais inciter. Et gens stupides qui croient que bonheur est d'avoir, pas être. Français être une belle langue qui a compris, qui dit je suis heureux, pas j'ai heureux. Mais français peuple d'abrutis, ont oublié leur langue, leur pensée, trop fiers de leurs droits de l'homme, oublié ça fragile. Pas vouloir comprendre qu'il existe la dictature du besoin, faux besoin, dictature par argent. Acheter même quand pas avoir l'argent, surtout quand pas l'avoir. Stupide. Pendant gens occupés à acheter pour combler vide, eux perdre liberté de dire non, je veux pas, pas besoin. Eux perdre liberté de chercher vraie vie, vrai bonheur. Et peuple tendre lui-même les clés de la prison où se mettre".
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Isabelle Aupy (L'Homme qui n'aimait plus les chats)
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Comment est-ce possible? Comment tout cela tient-il ensemble? Je croise des gens par dizaines, je vois des faces préoccupées, j'ai l'impression parfois de lire dans leurs pensées. Tout le monde est triste. Pas autant que moi, mais tout le monde laisse des traînées de tristesse. Parfois j'aperçois un sourire déconcentré ou plus émouvant encore un rictus qui semble se diriger vers moi, c'est peut-être faux, ce n'est peut-être toujours que de la distraction, mais ça me tue, c'est comme un laser, ça crie toujours pourquoi dans ma tête, ça le crie toujours plus fort, pourquoi, comment est-ce possible, pourquoi dois-je décider, à propos de tout, si c'est beau ou laid, si ça mérite d'exister, plus que moi, moins que moi, plus que n'importe quoi d'autre qui n'existe pas, mais qui le pourrait.
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Alexie Morin (Royauté)
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Ça ne sent pas bon dans le tramway. Encore heureux que les fenêtres sont grandes ouvertes. Ça sent le manque de soins corporels, les vêtements pas souvent lavés, la cigarette bon marché à la rouleuse – qu’on fabrique soi-même avec du tabac qui ne coûte pas cher –, en fait, ça pue la pauvreté. Et c’est de cette odeur-là qu’Alice voudrait se débarrasser. Elle est convaincue – même si elle sait, au fond, que c’est faux – que la pauvreté sent, qu’on sait qu’une personne est pauvre parce qu’en plus de son habillement et de la honte qu’on peut lire dans ses yeux une légère puanteur se dégage de sa peau. On a beau essayer de la cacher sous une couche de parfum, elle est toujours là, elle vous suit partout, elle vous trahit, elle vous annonce.
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Michel Tremblay (La grande mêlée (La diaspora des desrosiers t. 5))
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Testament d’un rebelle donne-moi une plume que je puisse chanter que la vie n’est pas vaine donne-moi une saison pour regarder l'air dans les yeux lorsque le pêcher vomit sa plénitude blanche une tyrannie s'écroule laisse pleurer les mères laissent les seins dessécher tarir les girons lorsque l'échafaud sèvre pour la dernière fois donne-moi un amour qui ne pourrisse jamais entre les doigts donne-moi un amour comme celui que je veux te donner donne-moi un cœur qui batte sans arrêt batte batte plus fort que le battement blanc d’un pigeon craintif dans la nuit battra plus sec que les plombs amers donne-moi un cœur, une petite fabrique de sang qui peut cracher des fleurs de joie car le sang est doux est beau jamais vrai ou faux je veux mourir avant d'être mort lorsque mon sang est encore fertile et rouge avant que ne tombe la lie noire du doute donne-moi deux lèvres et de l’encre claire pour ma langue qui couvrira de lait une grande lettre d’amour pour la terre qui sera de jour en jour plus douce exorcisera toute l'amertume qui brûlera plus doux comme l'été laisse alors venir l'été sans bandeau ni corbeau laisse le pilori le pêcher donner ses fruits rouges en paix et offre-moi un lai de colombes de satisfaction que je puisse chanter de mon pis que la vie n'est pas vaine car comme je meurs les yeux ouverts ma chanson rouge ne périra pas 22.2.66 (pp. 36-37)
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Breyten Breytenbach (Feu froid)