Es Lunes Quotes

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—No me gustas, Park —dijo ella, sonando por un segundo como si lo dijera realmente en serio—. Yo… —Su voz casi desapareció—, a veces creo que vivo por ti. Él cerró los ojos y arqueó la cabeza en su almohada. —No creo que siquiera pueda respirar si no estamos juntos —susurró—. Lo que quiere decir, que cuando te vea el lunes a la mañana, habrán pasado como sesenta horas desde que he respirado. Esa es probablemente la razón por la que estoy tan gruñona, y por qué te grito. Todo lo que hago cuando estamos separados es pensar en ti, y todo lo que hago cuando estamos juntos es entrar en pánico. Porque cada segundo se siente tan importante. Y porque estoy tan fuera de control, no puedo evitarlo. Ni siquiera me pertenezco, soy tuya, ¿y qué si decides que no me quieres? ¿Cómo podrías quererme como te quiero?
Rainbow Rowell (Eleanor & Park)
Lo que el médico de cabecera ni mi posterior terapeuta llegaron nunca a entender es que el estrés no me lo causaba mi trabajo sino, tal y como le había dicho, el hecho de tener que ir a trabajar. Ocupar ocho horas de lunes a viernes en una tarea alienante e insatisfactoria
Beatriz Serrano
Cada uno fue feliz a su manera, es algo a lo que todos deberíamos obligarnos cada mañana; sino la vida acaba por reducirse a un puñado de tristes lunes.
Juliette Sartre (Deshojando Margaritas)
Un buen libro es como tú. Podría pasarme un domingo completo leyéndote la piel y amanecer el lunes con la necesidad de volver detenidamente a leer desde el principio.
Silvia Elena Regalado
—No creo que siquiera pueda respirar si no estamos juntos —susurró—. Lo que quiere decir, que cuando te vea el lunes a la mañana, habrán pasado como sesenta horas desde que he respirado. Esa es probablemente la razón por la que estoy tan gruñona, y por qué te grito. Todo lo que hago cuando estamos separados es pensar en ti, y todo lo que hago cuando estamos juntos es entrar en pánico. Porque cada segundo se siente tan importante. Y porque estoy tan fuera de control, no puedo evitarlo. Ni siquiera me pertenezco, soy tuya, ¿y qué si decides que no me quieres? ¿Cómo podrías quererme como te quiero?
Rainbow Rowell (Eleanor & Park)
Era domingo, no había duda de eso. Esperanto podía reconocer un domingo bajo cualquier disfraz; incluso escondido en la forma más refinada de camouflage. Una vez - Esperanto se había tomado el trabajo de memorizar la frase pero no el nombre del libro o del autor- había leído algo así como: "Era domingo; no un día exactamente sino una grieta entre dos días". Esperanto había caído demasiadas veces por esa grieta hasta tocar fondo. Esperanto odiaba los domingos casi tanto como los lunes. Es más, Esperanto no estaba del todo convencido de que se tratara de días diferentes. Los domingos y los lunes actuaban siempre en tándem; como esos perfectamente coordinados hermanos siameses; como en esas películas donde dos policías interrogaban bajo el haz de luz de una lámpara al inocente injustamente acusado del asesinato de una familia de pastores puritanos o del secuestro de un filatelista centenario a quien el pobre incauto nunca había visto en su vida. el domingo era el policía bueno y el lunes el policía malo. O viceversa
Rodrigo Fresán
- Offre ton identité au Conseil, jeune apprentie. La voix était douce, l’ordre sans appel. - Je m’appelle Ellana Caldin. - Ton âge. Ellana hésita une fraction de seconde. Elle ignorait son âge exact, se demandait si elle n’avait pas intérêt à se vieillir. Les apprentis qu’elle avait discernés dans l’assemblée étaient tous plus âgés qu’elle, le Conseil ne risquait-il pas de la considérer comme une enfant ? Les yeux noirs d’Ehrlime fixés sur elle la dissuadèrent de chercher à la tromper. - J’ai quinze ans. Des murmures étonnés s’élevèrent dans son dos. Imperturbable, Ehrlime poursuivit son interrogatoire. - Offre-nous le nom de ton maître. - Jilano Alhuïn. Les murmures, qui s’étaient tus, reprirent. Plus marqués, Ehrlime leva une main pour exiger un silence qu’elle obtint immédiatement. - Jeune Ellana, je vais te poser une série de questions. A ces questions, tu devras répondre dans l’instant, sans réfléchir, en laissant les mots jaillir de toi comme une cascade vive. Les mots sont un cours d’eau, la source est ton âme. C’est en remontant tes mots jusqu’à ton âme que je saurai discerner si tu peux avancer sur la voie des marchombres. Es-tu prête ? - Oui. Une esquisse de sourire traversa le visage ridé d’Ehrlime. - Qu’y a-t-il au sommet de la montagne ? - Le ciel. - Que dit le loup quand il hurle ? - Joie, force et solitude. - À qui s’adresse-t-il ? - À la lune. - Où va la rivière ? L’anxiété d’Ellana s’était dissipée. Les questions d’Ehrlime étaient trop imprévues, se succédaient trop rapidement pour qu’elle ait d’autre solution qu’y répondre ainsi qu’on le lui avait demandé. Impossible de tricher. Cette évidence se transforma en une onde paisible dans laquelle elle s’immergea, laissant Ehrlime remonter le cours de ses mots jusqu’à son âme, puisque c’était ce qu’elle désirait. - Remplir la mer. - À qui la nuit fait-elle peur ? - À ceux qui attendent le jour pour voir. - Combien d’hommes as-tu déjà tués ? - Deux. - Es-tu vent ou nuage ? - Je suis moi. - Es-tu vent ou nuage ? - Vent. - Méritaient-ils la mort ? - Je l’ignore. - Es-tu ombre ou lumière ? - Je suis moi. - Es-tu ombre ou lumière ? - Les deux. - Où se trouve la voie du marchombre ? - En moi. Ellana s’exprimait avec aisance, chaque réponse jaillissant d’elle naturellement, comme une expiration après une inspiration. Fluidité. Le sourire sur le visage d’Ehrlime était revenu, plus marqué, et une pointe de jubilation perçait dans sa voix ferme. - Que devient une larme qui se brise ? - Une poussière d’étoiles. - Que fais-tu devant une rivière que tu ne peux pas traverser ? - Je la traverse. - Que devient une étoile qui meurt ? - Un rêve qui vit. - Offre-moi un mot. - Silence. - Un autre. - Harmonie. - Un dernier. - Fluidité. - L’ours et l’homme se disputent un territoire. Qui a raison ? - Le chat qui les observe. - Marie tes trois mots. - Marchombre.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
- Qu'y-a-t-il au sommet de la montagne ? - Le ciel. - Que dit le loup quand il hurle ? - Joie, force et solitude. - A qui s'adresse-t-il ? - A la lune. - Où va la rivière ? - Remplir la mer. - A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir. - Es-tu vent ou nuage ? - Je suis moi. - Es-tu vent ou nuage ? - Vent. - Es-tu ombre ou lumière ? - Je suis moi. - Es-tu ombre ou lumière ? - Les deux. - Que devient une lame qui se brise ? - Une poussière d'étoile. - Que fais-tu devant une rivière que tu ne peux pas traverser ? - Je le traverse. - Que devient une étoile qui meurt ? - Un rêve qui vit. - Offre moi un mot. - Silence. - Un autre. - Harmonie. - Un dernier. - Fluidité. - L'ours et le chien se disputent un territoire, qui a raison ? - Le chat qui les observe. - Marie tes trois mots. - Marchombre.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
Las cosas que terminan dan paz y las cosas que no cambian comienzan a concluirse, están siempre concluyéndose. Lo terrible es la esperanza. Voy a ir a Talca como todos los lunes a depositar en el Banco. Y voy a volver después del almuerzo con las compras para la semana, lo de siempre, azúcar, mate, fideos, sal, ají de color, lo de siempre.
José Donoso (El lugar sin límites)
[...] Les natures du genre de la tienne, les hommes doués de sens délicats, ceux qui ont de l'âme, les poètes, ceux pour qui toute la vie est amour nous sont presque toujours supérieurs, à nous, chez qui domine l'intellect. Vous êtes, par votre origine, du côté de la mère. Vous vivez dans la plénitude de l'être. La force de l'amour, la capacité de vivre intensément les choses est votre lot. Nous autres, hommes d'intellect, bien que nous ayons l'air souvent de vous diriger et de vous gouverner, nous ne vivons pas dans l'intégrité de l'être, nous vivons dans les abstractions. A vous la plénitude de la vie, le suc des fruits, à vous le jardin de l'amour, le beau pays de l'art. Vous êtes chez vous sur terre, nous dans le monde des idées. Vous courez le risque de sombrer dans la sensualité, nous d'étouffer dans le vide. Tu es artiste, je suis penseur. Tu dors sur le cœur d'une mère, je veille dans le désert. Moi, c'est le soleil qui m'éclaire, pour toi brillent la lune et les étoiles. Ce sont des jeunes filles qui hantent tes rêves; moi, ce sont mes écoliers... (p. 54-55)
Hermann Hesse (Narcissus and Goldmund)
— Il s’est passé quelque chose avec Rigel ? Je me rendis compte qu’elle s’était approchée. Je ne répondis pas et elle m’adressa un sourire un peu ému. — Tu es très transparente, dit-elle comme si c’était une qualité. Les émotions se lisent sur ton visage comme sur un lac sans vagues. Tu sais ce qu’on dit des personnes comme toi ? Qu’elles ont un cœur honnête. Elle cala une mèche derrière mon oreille et chaque parcelle de mon âme se concentra sur ce geste. J’aimais quand elle me touchait avec cette tendresse, comme si j’étais l’une de ses fleurs.
Erin Doom (The Tearsmith)
D’où vient tu, Été qui n’es plus là quand même ce serait ta saison, et qui soudain nous effleures et nous gagnes ? toi qui te vêts des plus lourds, des plus fastueux atours, des feuilles les plus larges et des denses poussières, Été à la trop courte nuit, renversant villes et campagnes sous des ciels où s’effrite longuement la lumière, nuit inventant des labyrinthes pour les amants, levant des futaies pour de blanches larmes de lune, et toi oublié ou absent, soudain faisant mentir le poids des jours, l’effluve du tilleul chevauchant une imperceptible brise serait ta résidence parmi nous ? (Poèmes des saisons)
Paul de Roux
Il y a quelqu'un que je n'ai encore jamais eu envie de tuer. C'est toi. Tu peux marcher dans les rues, tu peux boire et marcher dans les rues, je ne te tuerai pas. N'aie pas peur. La ville est sans danger. Le seul danger dans la ville, c'est moi. Je marche, je marche dans les rues, je tue. Mais toi, tu n'as rien à craindre. Si je te suis, c'est parce que j'aime le rythme de tes pas. Tu titubes. C'est beau. On pourrait dire que tu boites. Et que tu es bossu. Tu ne l'es pas vraiment. De temps en temps tu te redresses, et tu marches droit. Mais moi, je t'aime dans les heures avancées de la nuit, quand tu es faible, quand tu trébuches, quand tu te voûtes. Je te suis, tu trembles. De froid ou de peur. Il fait chaud pourtant. Jamais, presque jamais, peut-être jamais il n'avait fait si chaud dans notre ville. Et de quoi pourrais-tu avoir peur? De moi? Je ne suis pas ton ennemi. Je t'aime. Et personne d'autre ne pourrait te faire du mal. N'aie pas peur. je suis là. Je te protège. Pourtant, je souffre aussi. Mes larmes - grosses gouttes de pluie - me coulent sur le visage. La nuit me voile. La lune m'éclaire. Les nuages me cachent. Le vent me déchire. J'ai une sorte de tendresse pour toi. Cela m'arrive parfois. Tres rarement. Pourquoi pour toi? Je n'en sais rien. Je veux te suivre très loin, partout, longtemps. Je veux te voir souffrir encore plus. Je veux que tu en aies assez de tout le reste. Je veux que tu viennes me supplier de te prendre. Je veux que tu me désires. Que tu aies envie de moi, que tu m'aimes, que tu m'appelles. Alors, je te prendrai dans mes bras, je te serrerai sur mon coeur, tu seras mon enfant, mon amant, mon amour. Je t'emporterai. Tu avais peur de naître, et maintenant tu as peur de mourir. Tu as peur de tout. Il ne faut pas avoir peur. Il y a simplement une grande roue qui tourne. Elle s'appelle Éternité. C'est moi qui fais tourner la grande roue. Tu ne dois pas avoir peur de moi. Ni de la grande roue. La seule chose qui puisse faire peur, qui puisse faire mal, c'est la vie, et tu la connais déjà.
Ágota Kristóf
El martes es el símbolo de la monotonía por excelencia. No es como el lunes, paradigma de la depresión, ni como el miércoles, bisagra de la esperanza, ni como el jueves, preludio de la alegría, ni como el viernes, éxtasis de la liberación. No, nada de eso. El martes es la evidencia de lo efímero de lo placentero. Es el canto de la monotonía. El martes demuestra que lo peor no es el lunes con su tristeza. Que lo terrible está en la continuidad, en la seguidilla, en la inútil cadena de días de la cual el martes es el eslabón más macabro. Es el puente nefasto que nos conduce de la desesperación al engaño. Pues si quedásemos en la desesperación del lunes, si nos ahogásemos en el pantano de su melancolía, vaya y pase. Pero no, fíjese que ahí está el martes con toda su vacía extensión, sin otro objeto en el mundo que conducirnos hasta el miércoles, y ponernos de nuevo a la espera de un nuevo fin de semana que nada ha de aportarnos, pero que mirado desde el dolor de la esclavitud de entre semana se nos antoja promisorio y dichoso.
Eduardo Sacheri (Te conozco, Mendizábal y otros cuentos)
Antonio Olalla, me has dado indicio que tienes de bronce el alma y el blanco pecho de risco. Mas allá entre tus reproches y honestísimos desvíos, tal vez la esperanza muestra la orilla de su vestido. Abalánzase al señuelo mi fe, que nunca ha podido, ni menguar por no llamado, ni crecer por escogido. Si el amor es cortesía, de la que tienes colijo que el fin de mis esperanzas ha de ser cual imagino. Y si son servicios parte de hacer un pecho benigno, algunos de los que he hecho fortalecen mi partido. Porque si has mirado en ello, más de una vez habrás visto que me he vestido en los lunes lo que me honraba el domingo. Como el amor y la gala andan un mesmo camino, en todo tiempo a tus ojos quise mostrarme polido. Dejo el bailar por tu causa, ni las músicas te pinto que has escuchado a deshoras y al canto del gallo primo. No cuento las alabanzas que de tu belleza he dicho; que, aunque verdaderas, hacen ser yo de algunas malquisto. Teresa del Berrocal, yo alabándote, me dijo: \'\'Tal piensa que adora a un ángel, y viene a adorar a un jimio; merced a los muchos dijes 87 y a los cabellos postizos, y a hipócritas hermosuras, que engañan al Amor mismo\'\'. Desmentíla y enojóse; volvió por ella su primo: desafióme, y ya sabes lo que yo hice y él hizo. No te quiero yo a montón, ni te pretendo y te sirvo por lo de barraganía; que más bueno es mi designio. Coyundas tiene la Iglesia que son lazadas de sirgo; pon tú el cuello en la gamella; verás como pongo el mío. Donde no, desde aquí juro, por el santo más bendito, de no salir destas sierras sino para capuchino.
Miguel de Cervantes Saavedra (Don Quixote)
Caligula! Toi aussi, toi aussi, tu es coupable. Alors, n'est-ce pas, un peu plus, un peu moins! Mais qui oserait me condamner dans ce monde sans juge, où personne n'est innocent! (Avec tout l'accent de la détresse, se pressant contre le miroir.) Tu le vois bien, Hélicon n'est pas venu. Je n'aurai pas la lune. Mais qu'il est amer d'avoir raison et de devoir aller jusqu'à la consommation. Car j'ai peur de la consommation. Des bruits d'armes! C'est l'innocence qui prépare son triomphe. Que ne suis-je à leur place! J'ai peur. Quel dé-goût, après avoir méprisé les autres, de se sentir la même lâcheté dans l'âme. Mais cela ne fait rien. La peur non plus ne dure pas. Je vais retrouver ce grand vide où le coeur s'apaise. Tout a l'air si compliqué. Tout est si simple pourtant. Si j'avais eu la lune, si l'amour suffisait, tout serait changé. Mais où étancher cette soif ? Quel coeur, quel dieu auraient pour moi la profondeur d'un lac ? (S'agenouillant et pleu-rant.) Rien dans ce monde, ni dans l'autre, qui soit à ma me-sure. Je sais pourtant, et tu le sais aussi (il tend les mains vers le miroir en pleurant), qu'il suffirait que l'impossible soit. L'impossible! Je l'ai cherché aux limites du monde, aux confins de moi-même. J'ai tendu mes mains (criant), je tends mes mains et c'est toi que je rencontre, toujours toi en face de moi, et je suis pour toi plein de haine. Je n'ai pas pris la voie qu'il fallait, je n'aboutis à rien. Ma liberté n'est pas la bonne. Hélicon! Hélicon! Rien! rien encore. Oh, cette nuit est lourde! Hélicon ne viendra pas: nous serons coupa-bles à jamais! Cette nuit est lourde comme la douleur hu-maine.
Albert Camus (Caligula)
26 octobre. Oui, mon cher Wilhelm, je me persuade chaque jour davantage que l’existence d’une créature est peu de chose, bien peu de chose. Une amie de Charlotte était venue la voir, et je passai dans la chambre voisine pour prendre un livre, et je ne pouvais lire : alors je pris une plume pour essayer d’écrire. Je les entendais causer doucement : elles se racontaient l’une à l’autre des choses indifférentes, des nouvelles de la ville ; que l’une se mariait, que l’autre était malade, très-malade ; elle avait une toux sèche, la figure décharnée ; il lui prenait des faiblesses. « Je ne donnerais pas un sou de sa vie, » disait l’une. « N. N. est aussi fort mal, » dit Charlotte. « II est enflé, » reprit l’amie Et mon imagination me transportait vivement au chevet de ces malheureux ; je voyais avec quelle répugnance ils tournaient le dos à la vie ; avec quel…. Wilhelm, et mes deux petites dames parlaient de cela précisément comme on parle d’un étranger qui meurt…. Et quand je porte les yeux autour de moi, quand je regarde cette chambre et, tout alentour, les habits de.Charlotte et les papiers d’Albert, et ces meubles auxquels je suis maintenant si accoutumé, même cet encrier, je me dis : « Vois ce que tu es’pour cette maison ! Tout pour tous. Tes amis te considèrent ; tu fais souvent leur joie, et il semble à ton cœur, qu’il ne pourrait vivre sans eux ; et pourtant…, si tu venais à mourir, si tu disparaissais de ce cercle, sentiraient-ils, combien de temps sentiraient-ils, le vide que ta perte ferait dans leur existence ? combien de temps ?… » Ah ! l’homme est si éphémère, qu’aux lieux mêmes où il a l’entière certitude de son être, où il grave la seule véritable impression de sa présence dans le souvenir, dans l’âme de ses amis, là même, il doit s’effacer, disparaître, disparaître promptement !
Johann Wolfgang von Goethe (The Sorrows of Young Werther)
El último lunes de agosto es un día de verano con una luz ya otoñal, como si el sol estuviera cansado de quemar, o se hubiera cubierto la cara con un velo de gasa. La
Almudena Grandes (Los besos en el pan)
Ton amour est comme la lune, il me déprive d'oxygène à chaque fois je pense à toi. Tu es partout mon chéri. Dans mes pensées, mes écritures et mes peintures. Je t'aime, et je n'oserai jamais à aimer une autre personne de telle façon que je t'aime.
Johaina Hachad
Lo importante no es huir de la tormenta, sino tener fe
José Luis Navajo (Lunes con mi viejo pastor)
Desde el nacimiento hasta la muerte, de lunes a lunes, de la mañana a la noche: todas las actividades están rutinizadas y prefabricadas. ¿Cómo puede un hombre preso en esa red de actividades rutinarias recordar que es un hombre, un individuo único, al que sólo le ha sido otorgada una única oportunidad de vivir, con esperanzas y desilusiones, con dolor y temor, con el anhelo de amar y el miedo a la nada y a la separatidad?
Erick Fromm (A Arte de Amar)
Desde el nacimiento hasta la muerte, de lunes a lunes, de la mañana a la noche: todas las actividades están rutinizadas y prefabricadas. ¿Cómo puede un hombre preso en esa red de actividades rutinarias recordar que es un hombre, un individuo único, al que sólo le ha sido otorgada una única oportunidad de vivir, con esperanzas y desilusiones, con dolor y temor, con el anhelo de amar y el miedo a la nada y a la separatidad?
Erich Fromm (El arte de amar)
La guerra es una derrota de la humanidad. Una escabechina entre gentes que no se conocen para provecho de unos pocos que sí se conocen, pero que no tienen el valor de enfrentarse cara a cara.
Nerea Riesco (Los lunes en el Ritz)
El ser humano piensa que si alguien no está a su favor, está en su contra, sin poder creer siquiera que se puede estar a favor siempre, que la bondad no entiende de ideologías políticas, ni de religiones, que la vida no es blanca, ni negra, sino que está plagada de tonalidades grises que deberíamos intentar transformar en bellos colores.
Nerea Riesco (Los lunes en el Ritz)
¿Qué día es hoy?" Aureliano le contestó que era martes. "Eso mismo pensaba yo", dijo José Arcadio Buendía. "Pero de pronto me he dado cuenta de que sigue siendo lunes como ayer. Mira el cielo, mira las paredes, mira las begonias. También hoy es lunes.
Gabriel García Márquez (One Hundred Years of Solitude)
Tener grandes metas sin hábitos ni rutinas que te ayuden a lograrlas, es como tener un auto sin ruedas.
Mariell Jordan (No más el lunes comienzo: Una guía de organización para decirle adiós a la procrastinación (Spanish Edition))
comida del mediodía, café de la mañana, té de la tarde, salidas cada hora para fumar, días de fiesta y puentes, una jornada por semana trabajando desde la casa bajo la categoría ridícula del “home office”, que el jueves se trabaje menos porque el día siguiente es viernes, que el viernes no se haga nada porque viene el sábado, que el lunes sea a media máquina porque se alcoholizaron y se drogaron el fin de semana mientras bailaban en un festival con otros alcohólicos y drogadictos.
Carlos Maslatón (Téngase presente)
Y pareciera que todos andamos esperando la primera lluvia para relajarnos, para decirle adiós al eterno verano y por fin asumir el año que recién comienza en marzo, cuando el país retoma su agenda de burócrata planificado, cuando de un dos por tres se pasa del febrero ocioso a las carreras por las tiendas buscando el uniforme escolar, porque los niños ahora crecen de pronto. Uno no se da ni cuenta y los pitufos te miran desde arriba, alegando por la ingeniosa ley que acorta las vacaciones y los mete de sopetón en el odiado primer día de clases. Ese latero reencuentro con la institución educadora, con esos profesores almidonados que les dan la bienvenida con la sonrisa chueca. Los profes que ahora son jóvenes, recién egresados de las universidades, que fuman pitos e igual odian dejar el carrete, los jeans y las zapatillas para entrar en su doble vida de impecables reformadores. Y quizás, ese es el único punto en que alumnos y profesores se encuentran realmente, planchando la ropa, ordenando papeles y cuadernos para comparecer en el bostezo ritual de la primera mañana escolar. Allí, alineados en el patio, separados por curso y género (porque se fomenta la fornicación adolescente, dicen los educadores). A esa hora de la mañana, tener que escuchar los interminables discursos de la directora, que con los ojos blancos, cacarea su oración por la santa patria, por el puro Chile que te educa para ser chileno (qué novedad), por las buenas costumbres, que por lo general son para los estudiantes chupamedias, que escuchan en primera fila con cara de santurrones el discurso de la señora. Mientras atrás, a puro pellizcón, los inspectores mantienen a raya a los desordenados, a los pailones de la última fila, los que no se cansan de joder con sus bromas y chistes picantes. Los que se tiran peos e inundan el ordenado aire de la mañana escolar con ese olor rebelde. Tal vez son los únicos que escuchan el discurso de la directora, los únicos que le ponen atención para imitarla, para remedarle su curso y mentirosa acogida. Y la escuchan porque la odian, porque saben que ella no los pasa, detesta su música, su ropa y sus peinados y su desfachatez de pararse en el mundo así. Y llega cada año con nuevos reglamentos e ideas y talleres lateros para que sus niños ocupen mejor el tiempo. Los estudiantes de la última fila saben que la directora nunca los pierde de vista. Y por cualquiera anotación pasarán por su oficina cabizbajos, escuchando el mismo sermoneo, la misma citación de apoderados, el mismo: «Hasta cuándo González. Hasta cuándo, Loyola. Hasta cuándo, Santibáñez. ¿Nunca se va a aburrir de hacer tanto desorden?». Y la verdad, los alumnos de la última fila seguirán con sus manotazos y pifias mientras la sagrada educación nacional no los represente. Mientras les alarguen la tortura de las clases hasta las cuatro de la tarde, ellos seguirán riéndose del tiempo extra que gasta el estado para domarlos. Si nadie les pregunto, si nadie les dijo a ellos, que son los únicos afectados. Y por eso los chicos andan a patadas con los bancos, escupiendo con rabia a espaldas del inspector que los manda a cortarse el pelo. Ese largo pelo que durante las vacaciones se lo lavaron y cuidaron como seda. Esa hermosa cascada de cabello que los péndex se sueltan femeninos cuando van a la disco. Tal vez lo único ganado de todas las revoluciones y muchas juveniles. Esa larga bandera de pelo que los chicos desatan clandestinamente y la educación se las arrebata de un zarpazo.
Pedro Lemebel (Zanjón de la Aguada)
Como Ponerme En Contacto Con Vueling +34 919 464 036" Usted le gustaría hacer la reservación nueva, modificar el vuelo reservado, cancelar el vuelo, verificar el estado del vuelo, etc, entonces puede consultar el departamento de ayuda de Vueling directamente. Hay varias maneras de comunicarse con el servicio al cliente de la aerolínea. Para hablar con el agente de la aerolínea inmediatamente, usa la opción de número de teléfono. Si tiene la pregunta ¿cómo contactar con Vueling por teléfono? entonces sigue la guía mencionada a delante para llamar al número: Abre el sitio web de Vueling y haga clic en la sección de "información/ ayuda" En el siguiente paso, seleccione la opción de todos los números de los pasajeros Marca al número de ayuda de Vueling que es +34 919 464 036 y sigue las instrucciones de voz computarizada Según su problema, usted conectará con el agente real de Vueling que ofrecerá la solución adecuada de su problema ¿Cuál es el horario de conectar con el servicio al cliente de Vueling por teléfono? El horario de número de teléfono de Vueling +34 919 464 036 está disponible de lunes a domingo las 24 horas siempre y siete días. ¿Cómo conecta con el servicio al cliente de Vueling por correo? La otra forma de conectar con el servicio al cliente de Vueling por componer el correo. Si tiene la pregunta ¿cómo consigo hablar con un operador de Vueling por correo, entonces solo tiene que componer el coreo por ingresar los detalles necesarios, los problemas que tiene etc y presentarlo en la dirección electrónica que es contactus@vueling.com. Dentro de 24 o 48 horas, usted recibirá la solución de su problema de equipo de servicio al cliente de Vueling. ¿Cómo conecta con Vueling por formulario de contacto? Usted también puede usar la opción de formulario de contacto para conectar con el servicio al cliente de Vueling. El servicio de formulario de contacto de la aerolínea está disponible siempre. Para conectar por formulario de contacto, sigue los pasos adelante; Abre el sitio web de Vueling y haga clic en la sección de "información/ ayuda" En el siguiente paso, seleccione la opción de formulario de contacto Ahora, rellena el formulario de contacto por ingresar los detalles necesarios, también incluye la referencia de reservación, etc Después de completar el formulario de contacto, grifo en la sección de presentar ¿Qué servicios ofrece por Vueling? Los servicios que ofrece por conectar con el centro de ayuda de Vueling son: Hacer la reservación nueva Verificar el estado del vuelo Cambiar el vuelo reservado Reprogramar el vuelo Actualizar el vuelo Las clases de la aerolínea Equipaje perdido/ encontrado Cancelar el vuelo Reservación de grupo Usar las millas/ puntos de viajes Reservación de mascota Solicitar el reembolso Hacer la solicitud para servicio especial Ahora no tiene que pensar más en ¿cómo contactar con una persona en Vueling? por seguir las formas mencionadas arriba puede conectar con el agente de la aerolínea fácilmente. Para más información, conecta con el agente de la aerolínea por llamar al número que es +34 919 464 036 y habla con el agente directamente.
Aliza William
porque el tiempo y lo acontecido me han hecho comprender que en cada desierto hay una cruz restauradora, solo es cuestión de buscarla y guarecernos a su sombra. A
José Luis Navajo (Lunes con mi viejo pastor)
—Esos aficionados de la oración que se vuelven altaneros apenas se asoman al universo de la comunión con Dios y ya se sienten superiores al resto de los mortales. El orgullo es un fijador de pelo que atraviesa el cráneo y endurece y bloquea las neuronas.
José Luis Navajo (Lunes con mi viejo pastor)
Es lunes y estoy en medio de las montañas. El aire es fresco y el cielo es azul como el agua del mar. El sol está saliendo y los primeros rayos de luz están apareciendo entre los árboles.
Christoph Schretzenmayr (Aprender Inglés con el método NLS)
El tiempo vuela, como dice Gustave. Uno cree que es lunes y ya estamos a jueves. El otoño se termina, y de golpe es pleno verano.
Julio Cortázar
—Es una terrible incoherencia escuchar el sencillo mensaje del evangelio proclamado por labios altaneros. L
José Luis Navajo (Lunes con mi viejo pastor)
La humildad no es una opción sino un requisito innegociable para quien sirve a Dios y en esto también nos ayuda la oración. Volvi
José Luis Navajo (Lunes con mi viejo pastor)
Este primer episodio también podría llamarse: El día en que no fui a clase y un robot quiso matarme, pero me quedaría sin el nombre con el que me refiero a los lunes y es poco comercial
Carlos J. Eguren (Devon Crawford y los guardianes del infinito (Omniverso, #2))
La teoría es que el lunes no llega si uno simplemente no permite que el domingo se termine. La teoría se equivoca. Cuando el día empezó a clarear a la orilla de la ventana tuve que aceptar que el Día Siguiente me había alcanzado.
Catalina Aguilar Mastretta (Todos los días son nuestros)
C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1721-1742 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:37:57 Así entonces, a manera de conclusión, puede afirmarse que no existe una solución jurídica definitiva en el derecho internacional acerca de cómo se ejerce la soberanía sobre la órbita geoestacionaria. Con todo, es una realidad ineludible que esta Corporación debe emitir una decisión definitiva sobre la constitucionalidad del texto sometido a su revisión, determinando si el mismo se ajusta o no a la Carta Política. Por ello, el hecho de que no exista una norma internacional determinante no exonera a este tribunal de decidir sobre la exequibilidad del Acuerdo bajo estudio. La primera opción conduciría entonces a declarar la inexequibilidad del Acuerdo de enmiendas al Acuerdo de “INTELSAT”, por considerar que el mismo, al permitir la explotación de la órbita geoestacionaria por parte de una empresa privada, atenta contra el principio de soberanía territorial consagrado expresamente en los artículos 101 y 102 de la Carta Política. Sin embargo, tal posición resulta incompleta a la luz del artículo 101 de la Constitución Política, en tanto que desatiende la segunda parte del texto del mismo, que prescribe la necesidad de someter la regulación jurídica de dicho componente a las previsiones del derecho internacional, el cual, si bien no asume una posición definitiva al respecto, sí evidencia una tendencia que no puede ser desatendida. Sostener que la órbita geoestacionaria, por lo menos el segmento de 5° que se eleva sobre el ecuador colombiano (desde los 70 a los 75 w aprox., unos 609,5 km.), no puede bajo ninguna condición someterse a un régimen distinto al de la soberanía absoluta y exclusiva, es desconocer la realidad del proceso evolutivo del derecho internacional en la materia y, por esa vía, desatender el mandato de la Constitución que ordena tener en cuenta dicha regulación en relación con el manejo de este aspecto de la soberanía nacional. Por ello, esta Corte considera que los esfuerzos que Colombia viene haciendo para que la comunidad internacional sea consciente de la necesidad de establecer un equilibrio entre el uso de la órbita geoestacionaria en provecho de toda la humanidad, y el derecho que tienen los países ecuatoriales a reclamar un régimen especial frente a la misma no se reconocen mediante una declaratoria de inexequibilidad de los instrumentos sometidos a estudio. ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1757-1766 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:40:13 Efectivamente, la Corte Constitucional ha establecido que las prescripciones constitucionales no pueden interpretarse de manera aislada, sino concertadamente, de modo que se entienda que el texto de la Carta es un bloque unificado en el que todos sus componentes interactúan de manea armónica. La decisión de declarar inexequible el texto del Acuerdo de enmiendas al Acuerdo de la INTELSAT con el argumento de que la soberanía nacional excluye cualquier ocupación de la órbita geoestacionaria por parte de otro estado o de cualquier organización privada implica, sin más, que Colombia se sustraería del sistema de interconexión satelital ofrecido por INTELSAT Ltda., pero, además, que estaría imposibilitada para suscribir en el futuro cualquier convenio internacional que tenga por objeto la explotación de dicho recurso; que se vería obligada a retirarse de aquellos tratados que ya ha suscrito en relación con el tema (caso del Acuerdo Constitutivo de la Organizacion Andina de Telecomunicaciones por Satelite OATS -1988-, aprobado por la ley 49 de 1989), y que, por lo menos jurídicamente, resultaría en extremo problemático que se sirviera de los servicios prestados por organismos o empresas que emplacen satélites en el arco de 5° correspondiente al segmento de órbita geoestacionaria que se eleva sobre nuestro territorio. ========== C-278-04 (da
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C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1296-1299 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 21:51:42 La modificación desarrollada por el Acuerdo de enmiendas aprobado por la Ley 829 de 2003 introduce un cambio radical en la estructura financiera y operativa de INTELSAT que va hasta la transformación de su naturaleza jurídica: de ser una cooperativa intergubernamental, INTELSAT se convierte en una sociedad comercial sujeta a la vigilancia de un organismo intergubernamental. Las modificaciones fueron tan profundas que el acuerdo de enmiendas desarrolla prolijamente la transformación de casi todos los artículos del Acuerdo original. ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1372-1378 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:01:48 la franja de espacio en la cual dicha órbita es posible. Por ello algunos doctrinantes[10] prefieren hablar de una “órbita de los satélites geoestacionarios”, con lo cual pretenden referirse al segmento del espacio por el cual estos transitan. Sea como fuere, la órbita geoestacionaria así entendida es el anillo espacial de 150 kms de ancho y 30 kms de espesor que se ubica en el radio de proyección del ecuador a unos 36.000 kms (35.786 km) de la tierra y que permite, por razón de la gravedad, que un elemento depositado en ella tenga un periodo de rotación relativamente similar al periodo de rotación del planeta. ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1390-1394 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:04:15 la órbita es “un recurso natural escaso, cuyo valor e importancia aumentan paralelamente con el avance de la tecnología espacial y la creciente demanda de las comunicaciones entre todos los pueblos del mundo. Además, la órbita geoestacionaria es la única que puede ofrecer las facilidades actuales en relación con los servicios de telecomunicaciones y con otros usos que requieran los satélites geoestacionarios”[13]. ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1436-1441 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:16:03 Tanto la Resolución 1962 (XVIII) como el Tratado sobre el uso pacífico recogieron los principios generales aceptados en cuanto a la utilización del espacio ultraterrestre, tales como el de cooperación y asistencia mutua, responsabilidad del Estado, utilización pacífica y libertad de exploración. En particular, el Tratado añade algunas reglas adicionales, como son la que impone a los Estados la obligación de comunicar la información sobre sus actividades espaciales y la relativa a la prevención de la contaminación espacial[19]. ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1455-1459 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:17:21 el Tratado sobre los Principios que deben regir las actividades de los Estados en la exploración y utilización del espacio ultraterrestre, incluidos la Luna y otros cuerpos celestes, señaló en su artículo II. “El espacio ultraterrestre, incluso la Luna y otros cuerpos celestes, no podrá ser objeto de apropiación nacional por reivindicación ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1455-1459 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:17:27 el Tratado sobre los Principios que deben regir las actividades de los Estados en la exploración y utilización del espacio ultraterrestre, incluidos la Luna y otros cuerpos celestes, señaló en su artículo II. “El espacio ultraterrestre, incluso la Luna y otros cuerpos celestes, no podrá ser objeto de apropiación nacional por reivindicación de soberanía, uso u ocupación, ni de ninguna otra manera” ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1455-1459 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:17:42 el Tratado sobre los Principios que deben regir las actividades de los Estados en la exploración y utilización del espacio ultraterrestr
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C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1774-1814 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:42:46 Por las razones expuestas, esta Corporación considera indispensable declarar la exequibilidad del Acuerdo sometido a estudio. No obstante, visto el desarrollo de los argumentos expuestos, esta decisión debe respetar el contenido de los artículos 101 y 102 de la Carta, que declaran el segmento de órbita geoestacionaria como parte del territorio nacional. En el mismo sentido, dicho reclamo debe ser consecuente con la posición que vincula la definición de la órbita geoestacionaria con las normas internacionales y con aquella que reconoce la inmadurez normativa de este campo del derecho. Esto exige que la declaratoria de exequibilidad del acuerdo respete la pertenencia de la órbita al territorio nacional y permita que Colombia siga intentando obtener ante la comunidad internacional el reconocimiento de los derechos que por su específica posición considere tener sobre el segmento de la órbita. Por ello, la declaración de exequibilidad de los instrumentos internacionales sometidos a revisión de la Corte obliga al Presidente a hacer la siguiente declaración interpretativa: el Estado colombiano reafirma que el segmento de la órbita geoestacionaria que le corresponde forma parte del territorio colombiano según lo establecido en los artículos 101 y 102 de la Constitución, y entiende que ninguna norma de estas enmiendas es contraria a los derechos reclamados por los Estados ecuatoriales al respecto, ni podrá ser interpretada en contra de tales derechos. Esta Declaración interpretativa que el Presidente debe hacer al manifestar el consentimiento en obligarse internacionalmente por el tratado tiene por objeto manifestar a la comunidad internacional que Colombia no ha renunciado a la soberanía sobre el segmento de la órbita geoestacionaria que le corresponde, pero que no impide las enmiendas a la INTELSAT que se examinan. Esta interpretación reafirma la soberanía colombiana prevista en los artículos 101 y 102 de la Carta - gracias a lo cual, precisamente, el Estado está legitimado para intentar la reivindicación de los derechos que considere necesarios ante la comunidad internacional, tanto de manera autónoma como miembro del grupo de países ecuatoriales- al mismo tiempo que tiene en consideración el estado de la cuestión en el derecho internacional positivo, que ha empezado a reconocer en la UIT el acceso equitativo a la órbita geoestacionaria, teniendo en cuenta la situación geográfica de los Estados ecuatoriales. En estos términos debe formularse la declaración interpretativa correspondiente. V. DECISION Con fundamento en las precedentes motivaciones, la Corte Constitucional, administrando justicia en nombre del pueblo y por mandato de la Constitución, RESUELVE Primero.- DECLÁRANSE EXEQUIBLES la Ley 829 de julio 10 de 2003 y el Acuerdo “Por medio de la cual se aprueban las enmiendas al acuerdo relativo a la organización internacional de telecomunicaciones por satélite “INTELSAT”, hecho en Washington, el 20 de agosto de 1971 y de la enmienda al acuerdo operativo, hecho en Washington el 20 de agosto de 1971, aprobadas por la vigésima quinta asamblea de partes realizada del 13 al 17 de noviembre de 2000 y la trigésima primera reunión de signatarios realizada el 9 y 10 de noviembre de 2000, celebradas en Washington, D. C. Estados Unidos de América”, que está contenido en ella. Segundo.- De conformidad con lo dispuesto en el artículo 241, numeral 10, de la Constitución Política, el Presidente de la República sólo podrá manifestar el consentimiento del Estado colombiano en obligarse por los mencionados instrumentos internacionales formulando la siguiente declaración interpretativa: “el Estado colombiano reafirma que el segmento de la órbita geoestacionaria que le corresponde forma parte del territorio colombiano según lo establecido en los artículos 101 y
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C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1455-1459 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:17:21 el Tratado sobre los Principios que deben regir las actividades de los Estados en la exploración y utilización del espacio ultraterrestre, incluidos la Luna y otros cuerpos celestes, señaló en su artículo II. “El espacio ultraterrestre, incluso la Luna y otros cuerpos celestes, no podrá ser objeto de apropiación nacional por reivindicación ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1455-1459 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:17:27 el Tratado sobre los Principios que deben regir las actividades de los Estados en la exploración y utilización del espacio ultraterrestre, incluidos la Luna y otros cuerpos celestes, señaló en su artículo II. “El espacio ultraterrestre, incluso la Luna y otros cuerpos celestes, no podrá ser objeto de apropiación nacional por reivindicación de soberanía, uso u ocupación, ni de ninguna otra manera” ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1455-1459 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:17:42 el Tratado sobre los Principios que deben regir las actividades de los Estados en la exploración y utilización del espacio ultraterrestre, incluidos la Luna y otros cuerpos celestes, señaló en su artículo II. “El espacio ultraterrestre, incluso la Luna y otros cuerpos celestes, no podrá ser objeto de apropiación nacional por reivindicación de soberanía, uso u ocupación, ni de ninguna otra manera” ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1507-1538 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:22:42 Desde la firma del Tratado sobre la utilización pacífica del espacio ultraterrestre, en 1967, la comunidad internacional aceptó la vigencia del principio de res communis omnium que hace de la órbita geoestacionaria un bien común de la humanidad, dispuesto para la explotación de todos los países. No obstante, en noviembre de 1976, durante una conferencia de ocho países ecuatoriales que tuvo lugar en Bogotá, los Estados de Brasil, Congo, Ecuador, Indonesia, Kenia, Uganda, Zaire y Colombia emitieron una reclamación internacional, conocida como la Declaración de Bogotá, en la cual afirmaron su soberanía nacional sobre el segmento de órbita geoestacionaria correspondiente a su territorio, por considerarla vinculada al territorio nacional subyacente. La Declaración se fundamenta en que la afirmación de que la órbita geoestacionaria no es parte del espacio ultraterrestre, toda vez que su existencia depende exclusivamente de la ley de la gravitación. En este sentido, los países signatarios manifestaron que cualquier objeto puesto en dicha órbita requería autorización expresa del estado afectado, apartándose así de la opinión hasta ese momento imperante según la cual, la órbita geoestacionaria era bien común de la humanidad por estar localizada por fuera del espacio terrestre. En particular, los argumentos expuestos en la Declaración de Bogotá sostienen que la órbita geoestacionaria es un recurso limitado sobre el cual los países ecuatoriales ejercen soberanía directa, de conformidad con las disposiciones internacionales[25]; que las definiciones sobre espacio ultraterrestre no son concluyentes, por lo que no se puede establecer con plena certeza si la órbita hace parte de él[26]; que la prohibición de apropiación no aplica en este caso, por falta de definición[27], y que la órbita geoestacionaria no fue regulada por el Tratado del Espacio de 1967[28]. En este sentido, la Declaración establece que para el emplazamiento de un satélite en la órbita geoestacionaria se requiere de autorización expresa por parte del país sobre cuyo segmento de órbita se ubica el artefacto, además de que la colocación de los mismos no confiere derecho alguno al país que lo realiza. Adicionalmente, la Declaración de Bogotá sos
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no tradicional”. En este estado de cosas se desenvuelve hoy por hoy la polémica jurídica. ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1673-1714 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:36:12 Sin perder de vista las disputas internacionales en torno a la titularidad de los derechos sobre la órbita geoestacionaria, es un hecho incontrovertible que la Constitución Política de 1991 incluyó el segmento correspondiente de ésta como elemento constitutivo del territorio nacional. Así, el artículo 101 de la Carta señala: ARTICULO 101. Los límites de Colombia son los establecidos en los tratados internacionales aprobados por el Congreso, debidamente ratificados por el Presidente de la República, y los definidos por los laudos arbitrales en que sea parte la Nación. Los límites señalados en la forma prevista por esta Constitución, sólo podrán modificarse en virtud de tratados aprobados por el Congreso, debidamente ratificados por el Presidente de la República. Forman parte de Colombia, además del territorio continental, el archipiélago de San Andrés, Providencia, Santa Catalina y Malpelo, además de las islas, islotes, cayos, morros y bancos que le pertenecen. También son parte de Colombia, el subsuelo, el mar territorial, la zona contigua, la plataforma continental, la zona económica exclusiva, el espacio aéreo, el segmento de la órbita geoestacionaria, el espectro electromagnético y el espacio donde actúa, de conformidad con el Derecho Internacional o con las leyes colombianas a falta de normas internacionales. El artículo 102 prescribió la pertenencia del territorio a la Nación en los siguientes términos. ARTICULO 102. El territorio, con los bienes públicos que de él forman parte, pertenecen a la Nación. El texto de las normas precedentes permite colegir que Colombia ejerce soberanía sobre el segmento de órbita geoestacionaria, en las mismas condiciones en que lo hace respecto del subsuelo, el mar territorial, la zona contigua, la plataforma continental, la zona económica exclusiva, el espacio aéreo, el espectro electromagnético y el espacio donde actúa, pues no existe disposición alguna que ordene un tratamiento diferente o sui géneris para dicho componente del territorio. No obstante, de la lectura detenida del artículo 101 se tiene que la órbita geoestacionaria es parte del territorio colombiano, “de conformidad con el derecho internacional o con las leyes colombianas a falta de normas internacionales”, de lo cual se deduce que la normatividad del derecho internacional no es irrelevante para verificar el ejercicio de la soberanía nacional sobre la misma. Es más, el ejercicio de la soberanía sobre dicho segmento de la órbita debe ejercerse de acuerdo con el derecho internacional, según las voces de este artículo de la Carta. Ahora bien, de lo que ha sido objeto de análisis se deduce que el derecho internacional no ofrece una solución pacífica al problema de la soberanía sobre la órbita geoestacionaria. No ocurre lo mismo, por ejemplo, con la soberanía que se ejerce sobre el espacio aéreo, porque en tal caso la normatividad internacional - de mucha mayor tradición- es prolija en regulaciones que han reconocido como principio fundamental la soberanía absoluta del Estado sobre la franja atmosférica que se eleva sobre su territorio. Lo mismo sucede con la soberanía que se tiene sobre el subsuelo o sobre el suelo, para poner los ejemplos más representativos. Pero, sobre la órbita geoestacionaria, el debate continúa, ya que ni los organismos internacionales han delimitado la frontera entre el espacio terrestre y el ultraterreno, ni Colombia acepta, con la plenitud con que lo hacen otros, las implicaciones plenas del principio de no apropiación del espacio ultraterrestre, incluida la órbita geoestacionaria, pues precisamente los límites del último no han sido señalados[34].
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C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1296-1299 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 21:51:42 La modificación desarrollada por el Acuerdo de enmiendas aprobado por la Ley 829 de 2003 introduce un cambio radical en la estructura financiera y operativa de INTELSAT que va hasta la transformación de su naturaleza jurídica: de ser una cooperativa intergubernamental, INTELSAT se convierte en una sociedad comercial sujeta a la vigilancia de un organismo intergubernamental. Las modificaciones fueron tan profundas que el acuerdo de enmiendas desarrolla prolijamente la transformación de casi todos los artículos del Acuerdo original. ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1372-1378 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:01:48 la franja de espacio en la cual dicha órbita es posible. Por ello algunos doctrinantes[10] prefieren hablar de una “órbita de los satélites geoestacionarios”, con lo cual pretenden referirse al segmento del espacio por el cual estos transitan. Sea como fuere, la órbita geoestacionaria así entendida es el anillo espacial de 150 kms de ancho y 30 kms de espesor que se ubica en el radio de proyección del ecuador a unos 36.000 kms (35.786 km) de la tierra y que permite, por razón de la gravedad, que un elemento depositado en ella tenga un periodo de rotación relativamente similar al periodo de rotación del planeta. ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1390-1394 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:04:15 la órbita es “un recurso natural escaso, cuyo valor e importancia aumentan paralelamente con el avance de la tecnología espacial y la creciente demanda de las comunicaciones entre todos los pueblos del mundo. Además, la órbita geoestacionaria es la única que puede ofrecer las facilidades actuales en relación con los servicios de telecomunicaciones y con otros usos que requieran los satélites geoestacionarios”[13]. ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1436-1441 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:16:03 Tanto la Resolución 1962 (XVIII) como el Tratado sobre el uso pacífico recogieron los principios generales aceptados en cuanto a la utilización del espacio ultraterrestre, tales como el de cooperación y asistencia mutua, responsabilidad del Estado, utilización pacífica y libertad de exploración. En particular, el Tratado añade algunas reglas adicionales, como son la que impone a los Estados la obligación de comunicar la información sobre sus actividades espaciales y la relativa a la prevención de la contaminación espacial[19].
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C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1562-1570 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:25:14 En el mismo sentido afirmó que la soberanía reclamada por Colombia no es la soberanía clásica que se ejerce sobre otros elementos del territorio, sino una que pueda aprovecharse para el beneficio de la humanidad: "Los Estados ecuatoriales no estamos reclamando la concesión de la soberanía plena y exclusiva sobre la órbita geoestacionaria a la manera clásica". "Reclamar competencia territorial sobre la órbita no está autorizado ni la requerimos". "No estamos buscando un tipo de soberanía clásica en ésta (la OG)" (62). "Expresamente declaramos que deseamos contribuir a que la órbita geoestacionaria esté regida por un régimen jurídico sui-generis (sic) que permita el verdadero acceso equitativo de todos los Estados". ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1594-1613 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:29:38 Así, por ejemplo, en la 39ª conferencia de la Subcomisión de Asuntos Jurídicos de la Comisión de las Naciones Unidas sobre la Utilización Pacífica del Espacio Ultraterrestre (COPUOS), realizada en Viena del 27 de marzo al 7 de abril de 2000, se logró que las partes sometieran el acceso de la órbita geoestacionaria a la reglamentación de la Unión Internacional de Telecomunicaciones (UIT), que en el Artículo 33 de su Constitución advierte sobre la necesidad de tener en cuenta, en la asignación de las frecuencias y el espectro utilizado por los satélites, las necesidades de los países en desarrollo y la situación geográfica de determinados países. Dice la norma al respecto: Art. 33. “Los Miembros procurarán limitar las frecuencias y el espectro utilizado al mínimo indispensable para obtener el funcionamiento satisfactorio de los servicios necesarios. A tal fin, se esforzarán por aplicar, a la mayor brevedad, los últimos adelantos de la técnica. “En la utilización de bandas de frecuencias para las radiocomunicaciones, los Miembros tendrán en cuenta que las frecuencias y la órbita de los satélites geoestacionarios son recursos naturales limitados que deben utilizarse en forma racional, eficaz y económica de conformidad con lo establecido en el Reglamento de Radiocomunicaciones, para permitir el acceso equitativo a esta órbita y a esas frecuencias a los distintos países o grupos de países, teniendo en cuenta las necesidades especiales de los países en desarrollo y la situación geográfica de determinados países”.[32] Obsérvese cómo el artículo en mención hace referencia al acceso equitativo -no igualitario- de la órbita geoestacionaria y a las frecuencias de los países o grupos de países, según las necesidades especiales de los que se encuentran en desarrollo y a la situación geográfica de los mismos, intentando resaltar con ello la necesidad de darles un trato diferenciado, de acuerdo con sus condiciones particulares. ========== C-278-04 (daniel123das@hotmail.com) - Tu subrayado en la posición 1662-1671 | Añadido el lunes, 18 de mayo de 2015 22:33:45 Las consideraciones precedentes dejan al descubierto la profundidad del debate sobre la titularidad de los derechos que se disputan en torno a la órbita geoestacionaria: por un lado está la comunidad internacional que propugna la instauración del principio de no apropiación del espacio ultraterrestre, en donde dice se ubica la órbita estacionaria; por el otro, una posición inicial de Colombia –esbozada en la Declaración de Bogotá- en la que asegura que la órbita geoestacionaria no hace parte del espacio ultraterrestre y que los países ecuatoriales ejercen soberanía sobre dicha franja, seguida de otra menos categórica, admitida en parte por algunos instrumentos internacionales (UIT), en donde se reconoce la necesidad de utilizar equitativa y racionalmente la órbita geoestacionaria, sobre la cual el país ejerce una soberanía “no tra
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su tenaza. ========== Los miserables (Colección Sepan Cuantos: 077) (Spanish Edition) (Hugo, Victor) - Tu subrayado en la posición 10206-10206 | Añadido el lunes, 26 de enero de 2015 22:12:04 estallaba de repente el ruido que hacían las niñas, ruido más dulce que el de las abejas. ========== Los miserables (Colección Sepan Cuantos: 077) (Spanish Edition) (Hugo, Victor) - Tu subrayado en la posición 10545-10547 | Añadido el martes, 27 de enero de 2015 18:09:29 Mientras tanto estudiemos las cosas que ya no existen. Es necesario conocerlas, aunque no se más que para evitarlas. Las falsificaciones de lo pasado toman falsos nombres, y se apropian a sí mismas el de porvenir; lo pasado es un viajero que puede falsificar el pasaporte: estemos prevenidos, desconfiemos. ========== Los miserables (Colección Sepan Cuantos: 077) (Spanish Edition) (Hugo, Victor) - Tu subrayado en la posición 10557-10560 | Añadido el martes, 27 de enero de 2015 18:12:40 No es este el lugar oportuno para desarrollar extensamente ciertas ideas; sin embargo, conservando nuestra reserva, nuestras restricciones, y hasta nuestra indignación, diremos porque debemos decirlo, que siempre que encontramos en el hombre el infinito, bien o mal comprendido, nos sentimos poseídos de respeto. Hay en la sinagoga y en la mezquita, en la pagoda y el wigwam, un lado horrible que execramos, y un lado sublime que adoramos. ¡Qué meditación sin fin! ¡El reflejo de Dios por la pared humana! ========== Los miserables (Colección Sepan Cuantos: 077) (Spanish Edition) (Hugo, Victor) - Tu subrayado en la posición 10634-10635 | Añadido el martes, 27 de enero de 2015 18:24:30 Luchemos; pero distingamos. El carácter propio de la verdad consiste en no ser nunca extremado. ========== Los miserables (Colección Sepan Cuantos: 077) (Spanish Edition) (Hugo, Victor) - Tu subrayado en la posición 10636-10636 | Añadido el martes, 27 de enero de 2015 18:25:44 No acerquemos la llama a donde sólo hace falta la luz. ========== Los miserables (Colección Sepan Cuantos: 077) (Spanish Edition) (Hugo, Victor) - Tu subrayado en la posición 10721-10722 | Añadido el martes, 27 de enero de 2015 18:38:04 La ciencia debe ser un cordial, ¡Sólo gozar! ¡qué objeto tan triste! ¡qué ambición tan pequeña! Los brutos gozan. Pero ¡pensar! Ese es el verdadero triunfo del espíritu. ========== Los miserables (Colección Sepan Cuantos: 077) (Spanish Edition) (Hugo, Victor) - Tu subrayado en la posición 10742-10743 | Añadido el miércoles, 28 de enero de 2015 02:10:03 La toma del velo o del hábito es un suicidio que se paga con la eternidad. ========== Los miserables (Colección Sepan Cuantos: 077) (Spanish Edition) (Hugo, Victor) - Tu subrayado en la posición 12127-12127 | Añadido el miércoles, 4 de febrero de 2015 18:55:58 El gato es un tigre de salón, ========== Los miserables (Colección Sepan Cuantos: 077) (Spanish Edition) (Hugo, Victor) - Tu subrayado en la posición 12254-12255 | Añadido el miércoles, 4 de febrero de 2015 19:12:38 Es muy propio de la mojigatería poner tantos más centinelas, cuando menos atacada está la fortaleza. ========== Los miserables (Colección Sepan Cuantos: 077) (Spanish Edition) (Hugo, Victor) - Tu subrayado en la posición 12363-12363 | Añadido el miércoles, 4 de febrero de 2015 19:26:04 Era tímido hasta parecer arisco ========== Los miserables (Colección Sepan Cuantos: 077) (Spanish Edition) (Hugo, Victor) - Tu subrayado en la posición 12423-12424 | Añadido el miércoles, 4 de febrero de 2015 19:35:23 Dividía su pensamiento entre la inocencia de su presente y la grandeza de su pasado; pasaba el tiempo esperando un clavel, o acordándose de Austerlitz. ========== Los miserables (Colección Sepan Cuantos: 077) (Spanish Edition) (Hugo, Victor) - Tu subrayado en la posición 13064-13064 | Añadido el jueves, 5 de febrero de 2015 09:35:33 Cierto es que un incendio puede producir una aurora, pero ¿por qué no ha de esperarse la salida de
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Cosmos (Sagan, Carl) - Tu subrayado en la posición 4222-4227 | Añadido el lunes, 3 de febrero de 2014 11:57:31 Pero en el caso de una estrella anciana que ha sobrevivido a las explosiones de supernova y a otras impetuosidades y cuya masa es varias veces superior a la del Sol, no hay fuerzas conocidas que puedan impedir el colapso. La estrella se encoge increíblemente, gira, enrojece y desaparece. Una estrella con una masa veinte veces superior a la del Sol se encogerá hasta tener el tamaño del Gran Los Ángeles; la aplastante gravedad llega a ser de 1 010 g, y la estrella se desliza por una fisura que ella misma ha creado en el continuo del espacio tiempo y desaparece de nuestro universo. Los agujeros negros fueron imaginados por primera vez por el astrónomo inglés John Michell en 1783.
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El gran tema es para los que van a la cancha. Por ejemplo, si usted va a la Bombonera y vive en Hurlingham, a la salida debería tomarse un bondi hasta el Centro Cultural Néstor Kirchner (ex Correo Central) y de ahí el subte a Chacarita para enganchar el Urquiza. Pero como a esa hora el subte ya no anda y nadie quiere verlo puteando en cuatro idiomas contra el Compañero Centro Cultural, sería mejor que se tome el colectivo 70 hasta el Teatro Colón y de ahí el 140 hasta Córdoba y Fitz Roy. Después camina 8 cuadritas en la oscuridad hasta la Estación y, con un poco de suerte, llega desvalijadito justo para tomarse el primer tren del lunes que sale a la 1:00. Si lo pierde, se puede tomar el próximo que sale a las 2, y tipo 3 ya está en casita. Se pega una ducha, se toma unos mates y se vuelve en el mismo tren a laburar. La otra opción es llevarte a la cancha una bolsa de dormir, te tirás a apolillar en Parque Lezama, te levantás tempranito, te pegas una enjuagada en la fuente de Neptuno y te vas a trabajar fresquito como una lechuga. Si todo esto es para sostener al sanguchito neofascista, parece demasiado.
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Iba a hablar un rato en el consejo editorial de Prisa, que se reunía ese lunes al mediodía. Según me explicó su presidente, el exdirector de El País Jesús Ceberio, siempre invitaban a dos ponentes para que dieran unas pinceladas sobre los asuntos en los que debían pronunciarse los consejeros para aquilatar la línea editorial. El consejo es una mesa de notables que formula los puntos de vista que deben imperar en los medios del grupo. No es un órgano ejecutivo, sino de consulta. En vísperas de las elecciones, yo iba a hablar de cómo la España vacía se había convertido en un argumento central de la campaña y cómo podía influir tanto en el voto como en las expectativas del gobierno que saliese. Hablaba en segundo lugar, después de un economista que analizaba los programas económicos de los partidos. Me olvidé de mi torpe aliño indumentario en cuanto entré en la sala de juntas y vi algunas caras amigas. Me senté junto a Eduardo Torres-Dulce, el fiscal cinéfilo, que llevaba un traje de ganar juicios a la mafia. La vida mejora con Torres-Dulce, un caballero amabilísimo que transmite un cariño intenso sin que se le arrugue ni un poco la camisa. Ya no quedan señores como él, que combinan una etiqueta estricta con una afabilidad abierta y sin condiciones.
Sergio del Molino (Un tal González (Spanish Edition))
En contemplant la nature humaine, les philosophes ont toujours cherché à comprendre les raisons de la haine et des agressions envers autrui. Après la Seconde Guerre mondiale, cette question est devenue encore plus prégnante et de nombreux·ses chercheur·euses en psychologie sociale ont étudié les causes des conflits entre les groupes ainsi que différentes manières ed les résoudre. La littérature à ce sujet propose deux explications principales : l'une porte le nom de « conflit réel », l'autre est « la théorie de l'identité sociale ». Différent·es chercheu·euses sont à l'origine de la première thèse, notamment Muzafer Sherif pour qui la haine et les préjugés envers l'autre groupe pourraient s'expliquer par l'existence d'un conflit d'intérêts au niveau des groupes, impliquant des ressources rares. Selon cette théorie, c'est la compétition pour ces ressources qui engendre les stéréotypes et les préjugés, et non l'inverse. Par conséquent, si cette compétition est résolue et si l'on encourage la coopération entre les participant·es, la haine et les préjugés seront éradiqués. La deuxième thèse est plus pessimiste. Son principal représentant est Henri Tajfel. Il affirme que l'identité individuelle se construit en partie sur l'appartenance à des groupes et, étant donné qu'il y a chez les êtres humain·es un besoin primaire d'avoir une image positive de soi, ils·elles vont avoir tendance à privilégier leur propre groupe et à dévaloriser les autres. Cette préférence pour son propre groupe crée un conflit structurel immanent entre les différents groupes. (p. 216-217)
Nacira Guenif (Rencontres radicales: pour des dialogues)
Debes leer mucho, sobre todo la Biblia, pero busca también empaparte de la sabiduría de otros. Un buen libro te hará crecer. Son como minas, me había dicho, acariciando el volumen que tenía entre sus manos. Minas repletas de riquezas. Cada capítulo es una galería que cobija tesoros, esperando que alguien los descubra.
José Luis Navajo (Lunes con mi viejo pastor)
j’ai passé des jours au lit minée par la perte j’ai tenté de te faire revenir à force de larmes mais l’eau s’est tarie et tu n’es quand même pas revenu je me pince le ventre jusqu’au sang j’ai perdu le fil des jours le soleil se fait lune et la lune se fait soleil et je me fais fantôme une dizaine de pensées différentes me traversent chaque seconde tu reviens sûrement vers moi mieux vaut peut-être que tu restes où tu es je vais bien non je suis en colère oui je te déteste peut-être je ne peux pas passer à autre chose je vais passer à autre chose je te pardonne j’ai envie de m’arracher les cheveux et de recommencer encore et encore et encore jusqu’à ce que mon esprit épuisé sombre dans le silence
Rupi Kaur (The Sun and Her Flowers)
Bouts de soie Je fus l'ami de toutes les solitudes. J'allumais les lampes parmi les errants. Le soir je prenais un peu de thé, ou même pas. Les chemins se sont resserrés dans le passé– et voici venir l'oubli. Tout est comme cela fut un jour : choses auxquelles je ne puis donner un nom. Jeune fille aux cheveux emmêlés de féerie, n'essayons plus de nous souvenir. En automne les cirques partaient. Les femmes vendaient pour nous de la marjolaine. Obscurité favorable aux monts-de-piété, le vent fait encore des culbutes et des papillons. Naguère tu me montrais un écureuil menu comme une patate et nous nous effilochions au gré des spectres. Les gens savent quelque chose qu'ils ne disent pas. Que fait l'eau dans laquelle tu as secoué tes brumes ? Par les herbes et les saisons humides, les cendres confondent leurs saints. Le soir est venu comme un chien des montagnes, pour lécher nos mains brûlantes. Tu es toujours mon amour et j'entends encore la lune serpenter entre les murs. Oh ! Si seulement nous étions demeurés en imagination comme les batailles sur les panoplies… La vie fût toujours comme ne devrait pas être la vie. (p. 15)
Ion Caraion (La neige qui jamais ne neige et autres poèmes)
Desde que existe el mundo, el lunes es un buen día para comenzar algo.
Goran Petrović (La mano de la buena fortuna)
Parte de esto es parte del olvido selectivo que todos experimentamos. Cada lunes, cada cumpleaños, cada primero de enero se llenan de promesas repetidas; cada amor es el amor de nuestras vidas, y este año sí ganamos el campeonato. Cada una de estas afirmaciones ignora completamente que ya hubo otros tantos lunes y otros tantos desengaños. ¿Somos de verdad tan ciegos a la evidencia? ¿Qué mecanismos del cerebro encarnan este optimismo fundamentalista? ¿Y qué hacemos con el optimismo persistente si entendemos que se cimienta en una ilusión?
Mariano Sigman (La vida secreta de la mente: Nuestro cerebro cuando decidimos, sentimos y pensamos)
«¿Qué día es hoy?» Aureliano le contestó que era martes. «Eso mismo pensaba yo», dijo José Arcadio Buendía. «Pero de pronto me he dado cuenta de que sigue siendo lunes como ayer. Mira el cielo, mira las paredes, mira las begonias. También hoy es lunes.»
Gabriel García Márquez (Cien años de soledad (Spanish Edition))
Gracia es recibir lo que no merecemos; misericordia es no recibir lo que sí merecemos.
José Luis Navajo (Lunes con mi viejo pastor)
Al fin y al cabo, uno nunca sabe qué es peor, si el domingo por la tarde, cuando todo parece estar acabando, o el lunes por la mañana, cuando todo amenaza con volver a empezar.
Juan Tallón (El váter de Onetti)
Cómo usar bien las magnitudes Gabriel García Márquez realizó un revelador viaje por Europa Oriental que tituló De viaje por los países socialistas. Con bastante objetividad, el escritor colombiano describió la realidad de aquellos países. En un punto de su narración, le tocó hablar de las inmensas magnitudes de aquella enorme nación, y así fue como lo resolvió. Es comprensible que en la Unión Soviética los trenes no sean sino hoteles ambulantes. La imaginación humana tiene dificultades para concebir la inmensidad de su territorio. El viaje de Chop a Moscú, a través de los infinitos trigales y las pobres aldeas de Ucrania, es uno de los más cortos: 40 horas. De Vladivostok —en la costa del Pacífico— sale los lunes un tren expreso que llega a Moscú el domingo en la noche después de hacer una distancia que es igual a la que hay entre el ecuador y los polos. Cuando en la península de Chukotka son las cinco de la mañana, en el lago de Baikal, Siberia, es la media noche, mientras en Moscú son todavía las siete de la tarde del día anterior. Esos detalles proporcionan una idea aproximada de ese coloso acostado que es la Unión Soviética con sus 105 idiomas, sus 200.000.000 de habitantes, sus incontadas nacionalidades de las cuales una vive en una sola aldea, veinte en la pequeña región de Daguestán y algunas no
Carlos Salas (Storytelling, la escritura mágica: Técnicas para ordenar las ideas, escribir con facilidad y hacer que te lean (Spanish Edition))
han sido todavía establecidas y cuya superficie —tres veces los Estados Unidos— ocupa la mitad de Europa, una tercera parte de Asia y constituye en síntesis la […] ¿Cuáles fueron sus trucos? La metáfora: los trenes parecen hoteles ambulantes. La comparación: un viaje corto son 40 horas. Uno largo sale el lunes y llega el domingo. La imagen: el tren recorre una distancia igual que la que hay entre el ecuador y los polos. El contraste: cuando en una península son las 5 de la mañana, en otra parte es medianoche, y en Moscú, es el día anterior. La metáfora: coloso acostado. La acumulación: 105 idiomas, 200 millones de habitantes, incontadas nacionalidades… La comparación: tres veces los Estados Unidos, ocupa la mitad de Asia… Desde mi punto de vista, el texto podría haber mejorado si en lugar de 200.000.000 habitantes hubiera escrito 200 millones. ¿Por qué? Porque al ojo humano le resulta difícil ver tantas cifras juntas.
Carlos Salas (Storytelling, la escritura mágica: Técnicas para ordenar las ideas, escribir con facilidad y hacer que te lean (Spanish Edition))
Ser llamado por Dios es, fuera de toda duda, la vocación más alta a que se pueda aspirar. Pero servirle implica entrar en un combate, y conviene no olvidar que en una guerra no hay soldado sin heridas.
José Luis Navajo (Lunes con mi viejo pastor)
La Caída (Albert Camus) - Tu subrayado en la posición 701-707 | Añadido el lunes, 24 de febrero de 2014 21:43:25 Había vivido mucho tiempo en la ilusión de un acuerdo general, siendo así que por todas partes los juicios, las flechas y las burlas caían sobre mí, que me hallaba distraído y sonriente. Desde el día en que me mantuve alerta, cobré lucidez, recibí todas las heridas al mismo tiempo y perdí mis fuerzas de golpe. Entonces el universo entero se puso a reír alrededor de mí. Y eso es lo que ningún hombre (salvo los que no viven, quiero decir, los sabios) puede soportar. La única posición cómoda es la maldad. La gente se apresura entonces a juzgar para no verse ella misma juzgada. ¿Qué quiere usted? La idea más natural del hombre, la que se le presenta espontánea e ingenuamente como del fondo de su naturaleza, es la idea de su inocencia. ==========
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Creo que no quiero esa fase intermedia, como tampoco, probablemente, saber demasiado bien cuáles son sus defectos, ni estar al tanto obligatoriamente de los que le vayan surgiendo al pasar de los meses y de los años, que ignorarán las otras personas que la vean, nos vean. Creo que tampoco quiero hablar de nosotros, decir hemos ido o vamos a comprar un piano o vamos a tener un hijo o tenemos un gato. Puede que tengamos hijos y no sé si quiero, aunque no me opondría. Sé que me interesa, en cambio, verla dormir, ver su rostro cuando esté sin conciencia o esté en letargo, conocer su expresión dulce o dura, atormentada o plácida, aniñada o envejecida mientras no piensa en nada o no sabe que piensa, mientras no actúa, mientras no se comporta de manera estudiada, como hacemos todos en uno u otro grado ante cualquier testigo, aunque el testigo no nos importe y sea nuestro propio padre o nuestra mujer o marido. La he visto dormir ya algunas noches, pero no las bastantes para reconocerla en su sueño, en el que por fin a veces dejamos de parecernos a nosotros mismos. Por eso me caso mañana seguramente, el día a día es la causa, también porque es lógico y porque nunca lo he hecho, las cosas más decisivas se hacen por lógica y para probarlas, o lo que es lo mismo, porque resultan irremediables. Los pasos que uno da una noche al azar y sin consecuencia acaban llevando a una situación irremediable al cabo del tiempo o del futuro abstracto, y ante esa situación llegada nos preguntamos a veces con ilusión incrédula: "¿Y si no hubiera entrado en ese bar? ¿Y si no hubiera acudido a esa fiesta? ¿Y si no hubiera respondido al teléfono un martes? ¿Y si no hubiera aceptado el trabajo aquel lunes?". Nos lo preguntamos ingenuamente, creyendo por un instante (pero sólo un instante) que en ese caso no habríamos conocido a Luisa y no estaríamos al borde de una situación irremediable y lógica, que justamente por serlo ya no podemos saber si queremos o nos aterra, no podemos saber si queremos lo que nos pareció que queríamos hasta hoy mismo. Pero siempre conocernos a Luisa, es ingenuo preguntarse nada porque todo es así, nacer depende de un movimiento azaroso, una frase pronunciada, por un desconocido en el otro extremo del mundo, un interpretado gesto, una mano en el hombro y un susurro que pudo no ser susurrado. Cada paso dado y cada palabra dicha por cualquier persona en cualquier circunstancia (en la vacilación o el convencimiento, en la sinceridad o el engaño) tienen repercusiones inimaginables que afectan a quien no nos conoce ni lo pretende, a quien no ha nacido o ignora que podrá padecernos, y se convierten literalmente en asunto de vida o muerte, tantas vidas y muertes tienen su enigmático origen en lo que nadie advierte ni nadie recuerda, en la cerveza que decidimos tomarnos tras haber dudado si nos daba tiempo, en el buen humor que nos hizo mostrarnos simpáticos con quien acababan de presentarnos sin saber que venía de gritar o de hacer daño a alguien, en la tarta que nos detuvimos a comprar camino de un almuerzo en casa de nuestros padres y por fin no compramos, en el afán de escuchar una voz aunque no nos importara mucho lo que dijera, en la aventurada llamada que hicimos por tanto, en nuestro deseo de permanecer en casa que no cumplimos. Salir, y hablar, y hacer, moverse, mirar y oír y ser percibidos nos pone en constante riesgo, ni siquiera encerrarse y callar y quedarse quieto nos salva de sus consecuencias, de las situaciones lógicas e irremediables, de lo que es hoy inminente y era tan inesperado hace ya casi un año, o hace cuatro, o diez, o cien, o incluso ayer mismo.
Javier Marías
Creo que no quiero esa fase intermedia, como tampoco, probablemente, saber demasiado bien cuáles son sus defectos, ni estar al tanto obligatoriamente de los que le vayan surgiendo al pasar de los meses y de los años, que ignorarán las otras personas que la vean, nos vean. Creo que tampoco quiero hablar de nosotros, decir hemos ido o vamos a comprar un piano o vamos a tener un hijo o tenemos un gato. Puede que tengamos hijos y no sé si quiero, aunque no me opondría. Sé que me interesa, en cambio, verla dormir, ver su rostro cuando esté sin conciencia o esté en letargo, conocer su expresión dulce o dura, atormentada o plácida, aniñada o envejecida mientras no piensa en nada o no sabe que piensa, mientras no actúa, mientras no se comporta de manera estudiada, como hacemos todos en uno u otro grado ante cualquier testigo, aunque el testigo no nos importe y sea nuestro propio padre o nuestra mujer o marido. La he visto dormir ya algunas noches, pero no las bastantes para reconocerla en su sueño, en el que por fin a veces dejamos de parecernos a nosotros mismos. Por eso me caso mañana seguramente, el día a día es la causa, también porque es lógico y porque nunca lo he hecho, las cosas más decisivas se hacen por lógica y para probarlas, o lo que es lo mismo, porque resultan irremediables. Los pasos que uno da una noche al azar y sin consecuencia acaban llevando a una situación irremediable al cabo del tiempo o del futuro abstracto, y ante esa situación llegada nos preguntamos a veces con ilusión incrédula: "¿Y si no hubiera entrado en ese bar? ¿Y si no hubiera acudido a esa fiesta? ¿Y si no hubiera respondido al teléfono un martes? ¿Y si no hubiera aceptado el trabajo aquel lunes?". Nos lo preguntamos ingenuamente, creyendo por un instante (pero sólo un instante) que en ese caso no habríamos conocido a Luisa y no estaríamos al borde de una situación irremediable y lógica, que justamente por serlo ya no podemos saber si queremos o nos aterra, no podemos saber si queremos lo que nos pareció que queríamos hasta hoy mismo. Pero siempre conocernos a Luisa, es ingenuo preguntarse nada porque todo es así, nacer depende de un movimiento azaroso, una frase pronunciada, por un desconocido en el otro extremo del mundo, un interpretado gesto, una mano en el hombro y un susurro que pudo no ser susurrado. Cada paso dado y cada palabra dicha por cualquier persona en cualquier circunstancia (en la vacilación o el convencimiento, en la sinceridad o el engaño) tienen repercusiones inimaginables que afectan a quien no nos conoce ni lo pretende, a quien no ha nacido o ignora que podrá padecernos, y se convierten literalmente en asunto de vida o muerte, tantas vidas y muertes tienen su enigmático origen en lo que nadie advierte ni nadie recuerda, en la cerveza que decidimos tomarnos tras haber dudado si nos daba tiempo, en el buen humor que nos hizo mostrarnos simpáticos con quien acababan de presentarnos sin saber que venía de gritar o de hacer daño a alguien, en la tarta que nos detuvimos a comprar camino de un almuerzo en casa de nuestros padres y por fin no compramos, en el afán de escuchar una voz aunque no nos importara mucho lo que dijera, en la aventurada llamada que hicimos por tanto, en nuestro deseo de permanecer en casa que no cumplimos. Salir, y hablar, y hacer, moverse, mirar y oír y ser percibidos nos pone en constante riesgo, ni siquiera encerrarse y callar y quedarse quieto nos salva de sus consecuencias, de las situaciones lógicas e irremediables, de lo que es hoy inminente y era tan inesperado hace ya casi un año, o hace cuatro, o diez, o cien, o incluso ayer mismo.
Elide Pittarello (A Heart So White)
Voy a sustraerme al destino de Sísifo que me impuso el mundo de donde vengo, huyendo de las profesiones hueras, el girar de la ardilla presa en tambor de alambre, del tiempo medido y de los oficios de tinieblas. Los lunes dejarán de ser, para mí, lunes de ceniza, ni habrá por qué recordar que el lunes es lunes, y la piedra que yo cargaba será de quien quiera agobiarse con su peso inútil. Prefiero empuñar la sierra y la azada a seguir encanallando la música en menesteres de pregonero.
Alejo Carpentier (The Lost Steps)