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Nada hay menos material que el dinero, ya que cualquier moneda (una moneda de veinte centavos, digamos) es, en rigor, un repertorio de futuros posibles. El dinero es abstracto, repetí, el dinero es tiempo futuro. Puede ser una tarde en las afueras, puede ser música de Brahms, puede ser mapas, puede ser ajedrez, puede ser café, puede ser las palabras de Epicteto, que enseñan el desprecio del oro; es un Proteo más versátil que el de la isla de Pharos. Es tiempo imprevisible, tiempo de Bergson, no duro tiempo del Islam o de Pórtico
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Jorge Luis Borges (The Aleph and Other Stories)
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Dicho del Profeta
Soy como un hombre que ha encendido una hoguera y todas las cosas vivientes han corrido a quemarse en ella.
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Idries Shah (Caravan of Dreams)
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Vous pourriez lire dix gros volumes sur l'histoire de l'islam depuis les origines, vous ne comprendriez rien à ce qui se passe en Algérie. Lisez trente pages sur la colonisation et la décolonisation, vous comprendrez beaucoup mieux
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Amin Maalouf (In the Name of Identity: Violence and the Need to Belong)
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Dokuzyüz yıllık İslam hakimiyetinin silemediği bir kültürel mirası, cumhuriyetin Türklere sunduğu yeni ve sahte şecere başarıyla yokedebilmiş; binlerce yıldan beri bu ülkeyi Batı alemine bağlayan tarihi ve kültürel bağlar şaşırtıcı bir hızla toplum belleğinden dışlanabilmiştir. Tarihin en önemli düşünür, hukukçu, hekim, matematikçi, mimar, şair ve din adamlarının birkaçını yetiştirmiş bir ülke, atalarını bundan böyle Asya steplerinin eli palalı davar çobanları arasında aramaya alışacaktır.
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Sevan Nişanyan (Yanlış Cumhuriyet: Atatürk ve Kemalizm Üzerine 51 Soru)
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This body of thought represents an almost total inversion of Westphalian world order. In the purist version of Islamism, the state cannot be the point of departure for an international system because states are secular, hence illegitimate; at best they may achieve a kind of provisional status en route to a religious entity on a larger scale. Noninterference in other countries’ domestic affairs cannot serve as a governing principle, because national loyalties represent deviations from the true faith and because jihadists have a duty to transform dar al-harb, the world of unbelievers. Purity, not stability, is the guiding principle of this conception of world order.
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Henry Kissinger (World Order)
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L'Islam a rompu l'unité méditerranéenne que les invasions germaniques avaient laissé subsister.
C'est là le fait le plus essentiel qui se soit passé dans l'histoire européenne depuis les guerres puniques. C'est la fin de la tradition antique. C'est le commencement du Moyen Age, au moment même où l'Europe était en voie de se byzantiniser.
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Henri Pirenne
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Dicho del Profeta
Práctica
¿Quiénes son los sabios? Aquéllos que ponen en práctica lo que saben.
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Idries Shah (Caravan of Dreams)
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Dicho del Profeta
No es de los míos quien miente, rompe una promesa o defrauda la confianza depositada en él.
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Idries Shah (Caravan of Dreams)
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Dicho del Profeta
Tareas
Quienquiera que haga de todas sus tareas una tarea, Dios le ayudará en sus otros asuntos.
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Idries Shah (Caravan of Dreams)
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Dicho del Profeta
Monacato
No hay monjes en el Islam.
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Idries Shah (Caravan of Dreams)
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Dicho del Profeta
La Gente: En la gente se encuentra la familia de Dios.
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Idries Shah (Reflections)
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Dicho del Profeta
Opresión
Cuando existe la opresión, incluso el pájaro muere en su nido
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Idries Shah
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La raison qui m’a conduit à proférer de la poésie (shi‘r) est que j’ai vu en songe un ange qui m’apportait un morceau de lumière blanche ; on eût dit qu’il provenait du soleil. « Qu’est-ce que cela ? », Demandai-je. « C’est la sourate al-shu‘arâ (Les Poètes) » me fut-il répondu. Je l’avalai et je sentis un cheveu (sha‘ra) qui remontait de ma poitrine à ma gorge, puis à ma bouche. C’était un animal avec une tête, une langue, des yeux et des lèvres. Il s’étendit jusqu’à ce que sa tête atteigne les deux horizons, celui d’Orient et celui d’Occident. Puis il se contracta et revint dans ma poitrine ; je sus alors que ma parole atteindrait l’Orient et l’Occident. Quand je revins à moi, je déclamai des vers qui ne procédaient d’aucune réflexion ni d’aucune intellection. Depuis lors cette inspiration n’a jamais cessé.
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Ibn ʿArabi
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The ancients had believed that nothing came from nothing, but Heidegger reversed this maxim: ex nihilo omne qua ens fit. He ended his lecture by posing a question asked by Leibniz: “Why are there beings at all, rather than just nothing?
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Karen Armstrong (A History of God: The 4,000-Year Quest of Judaism, Christianity and Islam)
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El fanatismo en la guerra, del tipo que impulsó las conquistas cristianas e islámicas que conocemos por la historia, fue probablemente desconocido en la Tierra hasta el surgimiento de las jefaturas y, sobre todo, de los estados en los últimos 6.000 años.
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Jared Diamond (Guns, Germs, and Steel: The Fates of Human Societies)
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En effet, alors qu'il n'est plus possible d'écrire des dissertations savantes (ou même de la vulgarisation) soit sur l' "esprit des nègres" soit sur la "personnalité juive", il est parfaitement possible d'entreprendre des recherches sur des sujets tel que l' "esprit de l'islam" ou "le caractère arabe" (...).
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Edward W. Said (Orientalism)
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FRANCOIS HOLLANDE, ROEI DAT ONKRUID VAN HET KALIFAAT NU EINDELIJK EENS UIT, STUUR JE TROEPEN, INCLUSIEF JE VREEMDELINGENLEGIOEN NAAR AR-RAQQAH EN DOE WAT VREDESDUIF OBAMA NALAAT TE DOEN, KUIS ER DE AUGIASSTALLEN OP DIE DE AMERIKANEN ER NALIETEN. EN DOE HET NIET MET VLIEGMACHIENTJES MAAR MET GRONDTROEPEN, VERDOMME!
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Jean Pierre Van Rossem (ISIS & Het Kalifaat)
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La démocratie vit de mouvements, de changements, d’agencements contractuels, de temps fluides, de dynamiques permanentes, de jeux dialectiques. Elle se crée, vit, change, se métamorphose, se construit en regard d’un vouloir issu de forces vivantes. Elle recourt à l’usage de la raison, au dialogue des parties prenantes, à l’agir communicationnel, à la diplomatie autant qu’à la négociation. La théocratie fonctionne à l’inverse : elle nait, vit et jouit de l’immobilité, de la mort et de l’irrationnel. La théocratie est l’ennemie la plus à craindre de la démocratie, avant-hier à Paris avant 1789, hier à Téhéran en 1978, et aujourd’hui chaque fois qu’Al-Quaïda fait parler la poudre.
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Michel Onfray (Atheist Manifesto: The Case Against Christianity, Judaism, and Islam)
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significado de los cuatro colores de la bandera de UAE (United Arab Emirates): el negro es el petróleo, el rojo la unidad, el blanco la neutralidad y el verde la fertilidad, aunque también simboliza el color del Islam (la tradición cuenta que Mahoma llevaba un manto verde y por eso la mayoría de los países de religión musulmana incluyen este color en sus banderas).
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Asunta López (Cartas desde Dubai)
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Algunas veces se ha dicho que el acentuar el carácter cristiano de la cultura occidental nos vuelve ciegos a los valores de otras civilizaciones. Por mi parte, considero que sucede todo lo contrario. En efecto, mientras más entendamos el cristianismo, mejor entenderemos el Islam, y mientras más subestimemos el elemento religioso en nuestra propia cultura, menos apreciaremos las culturas del mundo no europeo.
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Christopher Henry Dawson
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Las mujeres de las primeras umma (comunidad) de Medina tomaban parte plenamente en la vida pública, y algunas de ellas, de acuerdo a la costumbre árabe, luchaban al lado de los hombres en el campo de batalla. No parece que entonces experimentaran el islam como una religión opresiva, aunque más tarde, como sucedió con el cristianismo, los hombres tomaron el control de la religión y la adaptaron al patriarcado dominante.
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Karen Armstrong (Islam: A Short History (Modern Library Chronicles))
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[…] Les interdits dans notre religion – c'est pourquoi elle est extrêmement souple et simple – ne sont pas épais comme le Larousse. Ils portent uniquement sur les critères de bonnes mœurs. Par exemple, durant le ramadan, personne ne peut savoir si vous jeûnez ou pas, vous pouvez parfaitement manger chez vous ; en revanche, un musulman qui déjeune dans un restaurant porte atteinte à l'ordre public. Dans certains pays, on était arrivé à une véritable provocation, comme en Tunisie. Bourguiba, qui n'était pourtant pas un anarchiste, dans un attachement excessif à la laïcité que je ne m'explique pas, a demandé aux gens de ne plus faire le ramadan. C'était incroyable. Il invitait, durant cette période, des gens à déjeuner chez lui, ou encore il forçait ses soldats à aller prendre des verres de jus d'orange à midi. Voilà des atteintes à l'ordre public et aux bonnes mœurs.
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Hassan II (ذاكرة ملك)
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Het huwelijk tussen links Nederland en lichtgetint-orthodox-Nederland is er een dat barst van de ongerijmdheden en dat niet te doorgronden valt. Een gemeenschap die voor het leeuwendeel een geïmporteerd Staphorst is, een soort oriëntaalse SGP, met gesluierde vrouwen, vrouwen die achter de mannen bidden in de moskee, tegen abortus, tegen homo's en transgenders, tegen genderneutraliteit, tegen vrijheid van meningsuiting in de vorm van satire, tegen godslastering, vóór besnijdenis, vóór nationalisme en een eigen-volk-en-geloof-eerst-mentaliteit, met duidelijke rollen voor de geslachten, waarbij de vrouwen de piepers schillen en de mannen brood op de plank brengen, moderniteit-sceptisch en anti-feministisch, wat had die gemeenschap in godesnaam te zoeken bij het inclusieve links met de geheven regenboogvlaggen? Wie stemt er nu Erdoğan in het ene land en PvdA in het andere?
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Lale Gül (Ik ga leven)
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Les femmes ont les mêmes fins dernières que les hommes. Le Coran ne distingue qu’entre ceux, hommes ou femmes, qui cherchent la Loi de Dieu et ceux qui ne s’en soucient pas. Il n’y a pas d’autre hiérarchie entre les êtres humains … Mais vous, les hommes, vous considérez les femmes comme des plantes qu’on ne recherche que pour leurs fruits, la procréation. Et vous en faites des séparées, des servantes. Ce sont vos traditions : elles n’ont rien à voir avec l’islam.
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ibn Rushd
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Bugün Cengiz Han denildiği zaman aklımıza yok edilen şehirler ve yapılan katliamlar gelir. Milyonlarca öldürülen insanlar, yok edilen dünya mirasları ve yeryüzünden silinen zamanının en güzel şehirleri…
Moğollar islam alemine bir çok zarar vermiştir. Hatta önüne Memlüklüler çıkmasaydı dünyada islam şehri bırakmayacaklardı. Fakat islam alemini Hasan Sabbah’ın kurmuş olduğu ölüm makinesinden kurtaran yine Moğollardır.
Cengiz Han’ın başını çektği ilk dalga hiç kuşkusuz Doğu’nun başına çöken en yıkıcı afetti. Pekin, Buhara veya Semerkant gibi itibarlı şehirler yeryüzünden kazındı ve milyonlarca insan yok edildi.
Alamut’u silip süpüren dalga ise ikinci dalgaydı.Bu önceki kadar kanlı olmasa da, daha yaygın bir istilaydı. Moğol ordularının bir kaç arayla Bağdat’ı Şam’ı Polonya’da Krakow kentini ve Çin’de Sezuan eyaletini yakıp yıkabildikleri düşünülürse, o çağda yaşayanların nasıl bir dehşete kapıldıkları kolayca anlaşılır.
AlamutttYüz altmış altı yıl boyunca her türlü istilacıya kafa tutmuş Alamut kalesi de teslim olmayı tercih etti! Cengiz Han’ın torunu olan Hulagu Han bu askeri inşaat mucizesini bizzat gelip gözleriyle gördü; efsaneye göre, orada Hasan Sabbah’ın devrinden bu yana el sürülmeden duran ve hiç bozulmamış erzak depoları buldu.
Hulagu Han askerlerine herşeyi yıkmalarını ve taş üstünde taş bırakmamalarını emretti. Yakılan yerlere Alamut’un kütüphanesi de dahildi. Bu kütüphanede binlerce hiç bir kopyası olmayan sayısız eser kül oldu.
Böylece Hasan Sabbah’ın kurmuş olduğu ölüm imparatorluğu sona erdi.
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Vladimir Bartol (Fedailerin Kalesi Alamut)
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« [...]. Il est certain qu’il y a eu dans les rapports de la Chrétienté et de l’Islam des choses bien extraordinaires, et qui sont très mal connues. Les Arabes sont restés en Provence, dans les Alpes, etc., au moins jusqu’au XIe siècle, mais l’histoire écrite par les Européens le cache soigneusement ; mais de nombreux noms d’origine arabe (noms de lieux et noms de personnes) restent toujours, en France aussi bien qu’en Italie ; je vous citerai seulement comme exemple la rivière appelée Ain (source), qui a donné son nom à un département dont le chef lieu est Bourg (tour ou forteresse)… » [Lettre à Guido Di Giorgio, Le Caire, 22 mars 1936]
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René Guénon
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españoles de entonces, a impulsos de su natural carácter, adoptaron la actitud que siempre adoptarían en el futuro: no hacer nada por cambiar una situación; pero, cuando alguien la cambia por ellos y la nueva se pone de moda, apuntarse en masa. Lo mismo da que sea el islam, Napoleón, la plaza de Oriente, la democracia, no fumar en los bares, no llamar moros a los moros, o lo que toque. Y siempre, con la estúpida, acrítica, hipócrita, fanática y acomplejada fe del converso. Así que, como era de prever, después de La Janda las conversiones al islam fueron multitudinarias, y en pocos meses España se despertó más musulmana que nadie. Como se veía venir.
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Arturo Pérez-Reverte (Una historia de España (Spanish Edition))
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Les historiens non-maghrébins semblent poser des questions légitimes : Que sont les berbères ? Se demandent les préhistoriens. Comment sont-ils passés de la barbarie à la civilisation ? Se demandent protohistoriens et classicisants. Pourquoi adoptèrent-ils l’islam ?, se demandent les médiévistes. Derrière ces questions s’en cachent cependant d’autres, bien moins innocentes : Ont-ils manqué l’âge des métaux ? Reçurent-ils l’agriculture des phéniciens ? Méconnurent-ils l’organisation politique de Rome ? Ce sont en fait des affirmations à peine voilées et au fond desquelles se cache toujours la vielle exclamation horrifiée : Quel scandale que l’Islamisation !
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عبد الله العروي (مجمل تاريخ المغرب)
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Hvis du tar til orde for at Europa en gang skal bli fritt for muslimer, tar du samtidig til orde, i beste fall, for en tvangsdeportering av mer enn femti millioner mennesker vekk fra det europeiske kontinentet. I verste fall tar du til orde for voldshandlinger mot en religiøs gruppering som allerede er sterkt utsatt for fordommer og hets. Hvis målet ditt er at islam skal utryddes fra Europa, kan du ikke samtidig påstå at du er fredelig sjel som aldri har hatt som formål å skade noen. Du må skjønne at politikken du forfekter faktisk handler om mennesker. Og du må tåle å bli møtt med motargumenter. At noen motsier argumentene dine betyr ikke at du knebles. Det betyr at du deltar i debatten.
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Trine Skei Grande (Ytringsfrihet: 10 essays)
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Ten years ago a book appeared in France called D'Une foi l'autre, les conversions a l'Islam en Occident. The authors, both career journalists, carried out extensive interviews with new Muslims in Europe and America. Their conclusions are clear. Almost all educated converts to Islam come in through the door of Islamic spirituality. In the middle ages, the Sufi tariqas were the only effective engine of Islamisation in Muslim minority areas like Central Asia, India, black Africa and Java; and that pattern is maintained today.
Why should this be the case? Well, any new Muslim can tell you the answer. Westerners are in the first instance seeking not a moral path, or a political ideology, or a sense of special identity - these being the three commodities on offer among the established Islamic movements. They lack one thing, and they know it - the spiritual life. Thus, handing the average educated Westerner a book by Sayyid Qutb, for instance, or Mawdudi, is likely to have no effect, and may even provoke a revulsion. But hand him or her a collection of Islamic spiritual poetry, and the reaction will be immediately more positive. It is an extraordinary fact that the best-selling religious poet in modern America is our very own Jalal al-Din Rumi. Despite the immeasurably different time and place of his origin, he outsells every Christian religious poet.
Islam and the New Millennium
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Abdal Hakim Murad
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Que el islam sea feminista es una mentira como una catedral que también defienden expertas en la materia que no han nacido ni vivido en el mundo musulmán. Estudiosas supuestamente objetivas defienden en medios de difusión muy poderosos que la religión de nuestros padres es una especie de paraíso para las mujeres. Y yo sin enterarme. Llevo toda la vida creyendo que si en los textos sagrados se afirma que tengo que obedecer a mi marido, que valgo la mitad que mis homólogos masculinos o que mi sexualidad debe ser vigilada es porque el islam es machista, y ahora resulta que académicas de renombre me sueltan un sermón para convencerme de todo lo contrario. Debo de ser muy ignorante para no haber reconocido las virtudes del mensaje divino.
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Najat El Hachmi (Siempre han hablado por nosotras)
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What would have made [seeing Göbekli Tepe from Harran] easier, in antiquity, would have been a tall tower annexed to the temple that once stood here--a temple dedicated to Su-En (usually contracted to Sin), the Moon God of the Sabians. After telling us that there were "powerful images in this temple," the Greek Philosopher Libanius (AD 314-394), describes the tower, noting that "from its top one could overlook the entire plain of Harran."
[...]
A team from the Chicago Oriental Institute was about to start a major dig around the ruins of the Grand Mosque in 1986, but it seems that the Turkish authorities insisted on such restrictive practices that the project had to be abandoned. Current excavations by Harran University and the Sanliurfa Museum Directorate show little interest in recovery of substantive remains from the city's pre-Islamic period.
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Graham Hancock (Magicians of the Gods: The Forgotten Wisdom of Earth's Lost Civilization)
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Malgré les fanatiques, il serait extrêmement dangereux d'importer en France la thèse d'un «choc de civilisations» entre le monde musulman et nous. Ne faisons pas de l'Islam le miroir où toutes nos difformités s'effacent. Ne renouvelons pas l'erreur de nous forger un ennemi pour éviter de nous interroger sur nous-mêmes.
Or, quel modèle proposons-nous ? Un monde dominé par l'argent et le sexe. Des sociétés dépolitisées, sans défense contre la montée des communautarismes. Des sociétés délaïcisées, où sévit l'alliance explosive de la religion et de la techno-science. Il nous faut retrouver une parole libre. Désigner haut et fort la menace que font peser les communautés, les identités collectives, les religions — toutes les religions —, sur la paix civile et la liberté individuelle. Refuser le scandale d'une pensée asservie à des dogmes. Osons être en toutes choses des athées résolus, méthodiques et gais.
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Danièle Sallenave
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Beijing’s response has been to incarcerate huge numbers of Ui-ghurs in ‘re-education camps’. How many people are being held is known only to the Chinese authorities, but estimates range from 150,000 to 1 million. It is alleged that inmates are banned from pray-ing or growing beards as part of a policy designed to strip the Uighurs of their religious beliefs. In April 2019 China denied the allegations, called the camps ‘boarding schools’ and said it had arrested about 13,000 terrorists and ‘broken up hundreds of terrorist gangs’. In 2016, local government officials said that the de-radicalisation effort had ‘markedly weakened’ the nascent Islamist movement. However, given that the Turkish Army said it had arrested 324 suspected jihadists from Xinjiang en route to Syria in 2015, that seems unlikely. The routing of Islamic State in Iraq and parts of Syria in 2017 has also increased the dan-gers of foreign fighters returning home but not retiring.
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Tim Marshall (Prisoners of Geography: Ten Maps That Tell You Everything You Need to Know About Global Politics)
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Napoleon respected Islam, regarding the Koran as ‘not just religious; it is civil and political. The Bible only preaches morals.’52 He was also impressed by the way that the Muslims ‘tore more souls away from false gods, toppled more idols, pulled down more pagan temples in fifteen years than the followers of Moses and Christ had in fifteen centuries’.53* He had no objection to polygamy, saying that Egyptian men were gourmands en amour, and, when permitted, ‘will prefer having wives of various colours’.54† His flattery of the ulama (clergy), his discussions of the Koran, and his holding out the possibility of his conversion to Islam – as well as his attempts to impress the sheikhs with French science – were all intended to establish a collaborationist body of Egyptians, with mixed results. As it turned out, no amount of complying with Islamic ceremonies, salutations and usages prevented Selim III from declaring jihad against the French in Egypt, meaning that any attacks upon them were thenceforth blessed.
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Andrew Roberts (Napoleon: A Life)
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Milattan önceki bin yıl, üç ayrı evrensel düzenin ortaya çıkışına sahne oldu. Bu düzenlerin takipçileri, tarihte ilk defa tüm dünyanın ve tüm insan ırkının tek bir sistemle yönetilen tek bir birim olduğunu hayal edebiliyordu. Herkes, en azından potansiyel olarak “biz”di, artık “onlar” yoktu. İlk evrensel düzen ekonomi üzerinden yükseldi: parasal düzen. İkinci evrensel düzen siyasiydi: imparatorluklar düzeni. Üçüncü evrensel düzense diniydi: Budizm, Hıristiyanlık ve İslam gibi dinlerin evrensel düzeni.
Tüccarlar, fatihler ve peygamberler “biz ve onlar” ikiliğinin ötesine geçebilen ve insanlığın potansiyel olarak birleşebileceğini öngören ilk insanlardı. Tüccarlar için tüm dünya tek bir pazardı ve tüm insanlar potansiyel müşteriydi. Bu yüzden de her yerde herkes için geçerli olabilecek bir ekonomik düzen tesis etmeye çalıştılar. Fatihler için tüm dünya tek bir imparatorluk ve tüm insanlar potansiyel tebaaydı, peygamberler içinse tüm insanlar potansiyel inananlardı. Onlar da her yerde herkes için geçerli olabilecek bir düzen tesis etmeye çalıştılar.
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Yuval Noah Harari (Sapiens: A Brief History of Humankind)
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La tradición del islam místico comparte esta misma convicción. Me gustaría relatarle algo tomado de la leyenda dorada de los santos musulmanes. Un día, Suturá, una buena mujer, fue a visitar a Tierno Bokar, el sabio de Bandiagara: esta aldea de Mali está situada en la meseta del mismo nombre, rodeada de altos acantilados al pie de los cuales viven los dogon, pueblo famoso por su arte austero, su compleja cosmogonía y su hondo sentido de la trascendencia. «Tierno –le dijo Suturá–, estoy muy irritable. Me molesta hasta lo más insignificante. Querría recibir de ti una bendición o una oración que me haga dulce, amable y paciente». No había acabado de hablar cuando su hijo, un niño de tres años que estaba esperándola en el patio, agarró una tabla y le dio un golpe en la espalda. Ella miró al niño, sonrió y, atrayéndolo hacia ella, dijo dándole un cachete cariñoso: «¡Qué niño más malo! Mira cómo trata a su madre…». «Si tan irritable estás, ¿por qué no te enfadas con tu hijo?», le preguntó Tierno Bokar. «Si no es más que un niño –contestó Suturá–. No sabe lo que hace. Con un niño de esta edad no hay quien se enfade». «Vete a casa, querida Suturá –le dijo Tierno– y, cuando alguien te irrite, acuérdate de la tabla y piensa: “Tenga los años que tenga, esta persona está actuando como un niño de tres años”. Sé indulgente: puedes hacerlo, ya que acabas de serlo con tu hijo cuando te ha dado ese golpe. Obra así y no volverás a enfadarte. Vivirás feliz y te sentirás mejor. Las bendiciones que desciendan sobre ti serán mucho mayores que las que puedas recibir de mí: serán las bendiciones de Dios y del propio Profeta. Quien soporta y perdona una ofensa –continuó– se parece a una de esas grandes ceibas que ensucian los buitres al posarse en sus ramas. El aspecto repugnante del árbol solo dura una parte del año. Todos los inviernos Dios envía unos cuantos chaparrones que lo limpian de la copa a las raíces y lo revisten de un nuevo follaje. Procura prodigar el amor que sientes por tu hijo a todas las criaturas de Dios. Porque Dios quiere a sus criaturas como un padre a sus hijos. Entonces llegarás a lo más alto de la escala, allí donde, gracias al amor y la caridad, el alma solo ve y valora la ofensa para perdonarla mejor». Las palabras de Tierno supusieron tanto para Suturá que, a partir de ese día, consideró hijos suyos a todos los que la ofendían y no les respondió más que con dulzura, amor y una paciencia silenciosa y sonriente. Tanto cambió que, al final de su vida, la gente decía: «Paciente como Suturá». Nunca más hubo nada capaz de enfadarla. Cuando murió, se la consideraba prácticamente una santa.
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Robert Sarah (La fuerza del silencio)
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(...) Celui qui ignore que la maison brûle, n'a aucune raison d'appeler au secours; de même, l'homme qui ne sait pas qu'il est en train de se noyer ne saisira pas la corde salvatrice; mais savoir que nous périssons, c'est soit désespérer, soit prier. Savoir réellement que nous ne sommes rien, parce que le monde entier n'est rien, c'est se souvenir de « Ce qui est », et se libérer par ce souvenir.
Quand un homme est victime d'un cauchemar et qu'il se met alors, en plein rêve, à appeler Dieu au secours, il se réveille infailliblement, et cela démontre deux choses : premièrement, que l'intelligence consciente de l'Absolu subsiste dans le sommeil comme une personnalité distincte, - notre esprit reste donc en dehors de nos états d'illusion, et deuxièmement, que l'homme, quand il appelle Dieu, finira par se réveiller aussi de ce grand rêve qu'est la vie, le monde, l'ego. S'il est un appel qui peut briser le mur du rêve, pourquoi ne briserait-il pas aussi le mur de ce rêve plus vaste et plus tenace qu'est l'existence ? Il n'y a, dans cet appel, aucun égoïsme, du moment que l'oraison pure est la forme la plus intime et la plus précieuse du don de soi.(2)
(2) « L'Heure suprême ne viendra qu'alors qu'il n'y aura plus personne sur terre qui dise : Allah! Allah! » (hadith). - C'est en effet la sainteté et la sagesse - et avec elles l'oraison universelle et quintessencielle - qui soutiennent le monde.
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Frithjof Schuon (Understanding Islam)
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Elle Wiesel, premio Nobel, había vivido sólo para Dios durante su infancia en Hungría; su vida había estado configurada por el Talmud y esperaba ser iniciado un día en los misterios de la cábala. Cuando era niño lo llevaron a Auschwitz y, después, a Buchenwald. Durante su primera noche en el campo de concentración, al ver el humo negro que subía en espiral hacia el cielo desde el horno crematorio donde iban a meter los cuerpos de su madre y de su hermana, experimentó que las llamas habían consumido su fe para siempre. Se encontraba en un mundo que correspondía objetivamente al mundo sin Dios imaginado por Nietzsche. «Nunca olvidaré aquel silencio nocturno que me privó, para siempre, del deseo de vivir —escribió años más tarde—. Nunca olvidaré esos momentos en que asesinaron a mi Dios y a mi alma y que convirtieron mis sueños en polvo.»[33] Un día la Gestapo iba a colgar a un niño. Incluso las S. S. estaban preocupadas por la idea de colgar a un niño ante miles de espectadores. El niño —que, como recuerda Wiesel, tenía la cara de un «ángel de ojos tristes»—, estaba silencioso, lívidamente pálido y casi tranquilo al subir a la horca. Detrás de Wiesel, uno de los prisioneros preguntó: «¿Dónde está Dios? ¿Dónde está?». El niño tardó media hora en morir mientras a los prisioneros se los obligaba a mirarlo de frente. El mismo hombre preguntó de nuevo: «¿Dónde está Dios ahora?». Y Wiesel oyó, dentro de sí, una voz que respondía: «¿Dónde está? Está aquí, pendiendo de esta horca».
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Karen Armstrong (Una historia de Dios: 4000 años de búsqueda en el judaísmo, el cristianismo y el islam (Contextos) (Spanish Edition))
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Marx, en ignorant la réalité de la pluralité des modes de civilisation et en considérant que la voie universelle du progrès était celle de l’Europe, a conclu, s’agissant de l’Inde par exemple, que la Grande-Bretagne y avait une double mission historique : détruire les vieilles structures traditionnelles et y implanter la civilisation européenne. L’hypothèse selon laquelle la destruction des structures civilisationnelles et du système social traditionnel des peuples non européens et la greffe de la civilisation européenne signifiait le progrès et la naissance du capitalisme n’a pas été confirmée par les évènements ultérieurs. Au contraire, les conséquences réelles de ce processus ont conduit à la construction de systèmes occidentalisés dépendant des métropoles capitalistes et impérialistes. La destruction des systèmes sociaux traditionnels était la condition pour saper les fondements de l’indépendance des peuples non européens et leur imposer un état de dépendance permanente qui allait se perpétuer après même les indépendances politiques... Dans l’une des phases de notre réflexion, nous avons affirmé que les processus révolutionnaires sont toujours singuliers, qu’ils sont liés aux spécificités des sociétés qui les engendrent. Indépendamment de nos convictions et de nos v ?ux, la question qui se posait était : Quel type de révolution sera engendré par la nation arabe ?... En étudiant les spécificités de nos pays, nous avons constaté que le seul système porté en germe par nos sociétés était l’islam.
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Mohammed Bassem Sultan, Mohammed Bohaïss
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Les gens ont peur d’être bannis socialement ou obligés de quitter le pays. Il y a des lignes rouges que personne n’ose dépasser, sur lesquelles veillent l’Etat et les oulémas. Je me souviens de la virulence avec laquelle un alem de l’Establishment avait excommunié le philosophe Mohamed Aziz Lahbabi. Celui-ci m’avait appelé pour me demander de raisonner le alem en question. « Dis-lui que je fais mes prières, que je ne suis pas un mécréant ». J’ai eu à faire moi-même à un alem, le jour où il m’a convié, sur le ton de la défiance, à un débat sur la culture musulmane. Il était question, au départ, qu’Abdellah Laroui et Mehdi Mandjera soient à mes côtés pour confronter nos idées avec cinq oulémas de la vieille école. J’ai essayé finalement de m’en sortir tout seul, sans m’éloigner de la logique coranique. A vrai dire, je me sens obligé, en tant que défenseur d’une laïcité tolérante, d’acquérir continuellement des connaissances religieuses précises. En fait, entre 1968 et 1972, je me suis sérieusement penché sur l’exégèse du Coran, dont l’une des versions les plus exhaustives en 10 volumes que j’ai lue quatre fois. Peu importe à quel degré de croyance je me situais, je voulais m’instruire. Dans la foulée, j’ai décidé de prendre une posture d’avocat sans préjugé, se proposant de défendre un client sans savoir s’il avait raison ou tort. Et en l’occurrence, je me suis fait l’avocat de l’Islam. Or, un avocat ne peut que donner raison à son client. J’ai alors écrit mon livre, Ce que dit le muezzin. Me suis-je convaincu moi-même, à l’arrivée ? En tout cas, j’ai au moins rendu hommage à la religion dans laquelle j’avais été élevé.
[Interview Economia, Octobre 2010]
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Mohammed Chafik
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Les auteurs musulmans considèrent la personnalité comme le produit de la constitution innée modifiée par les facteurs de l’environnement. La constitution innée inclue l’hérédité physique et psychologique, la combinaison des quatre éléments, c’est-à-dire le feu, l’air, l’eau, et la terre, dans leurs mode de chaud, sec, froid, et humide, et la correspondance de cette combinaison avec les signes du zodiaque et les différentes planètes. C’est une question très complexe en raison du nombre indéfini de permutations possibles. La source de confusion pour les esprits modernes vient du matérialisme ambiant qui les pousse à tout prendre au pied de la lettre et à oublier que l’intention derrière les quatre éléments n’a jamais été de les identifier avec leurs équivalents familiers dans le monde visible. S’ils sont appelés feu, air, eau et terre, c’est simplement pour indiquer une correspondance entre eux et les éléments visibles. Ces quatre éléments sont à l’origine de toute matière et eux-mêmes originaires d’un principe commun, l’Hylé indifférencié (hayûlâ, c’est-à-dire la matière primordiale.)
Il en est de même de la correspondance entre les sept cieux et les sept planètes. Chaque ciel est désigné par le nom de la planète qui lui correspond le mieux, mais les cieux ne peuvent nullement être identifiés avec les orbites de ces planètes, car les planètes sont dans le ciel visible alors que les cieux sont dans le domaine subtile et invisible. Ces termes ne sont pris dans un sens littéral que si on perd de vue la correspondance entre les différents degrés, ou dimensions, de l’existence. Ces correspondances et leurs implications pour la médecine, la psychologie et les autres sciences, furent comprises par de nombreuses civilisations antérieures à l’islam, et ne sont pas spécifiquement islamiques. Les musulmans, qu’ils fussent savants, religieux, philosophes ou soufis, les percevaient comme possédant une base de vérité et les adoptèrent avec quelques différences mineures selon les écoles. Un tel point de vue est néanmoins devenu si étranger à la mentalité d’aujourd’hui, et il est si peu probable qu’elle présente un intérêt en pratique, que nous n’en poursuivrons pas l’étude ici.
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Mostafa al-Badawi (Man and the Universe: An Islamic Perspective)
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C’est à Ibn ‘Arabi que l’on attribue le rôle le plus éminent dans cette interprétation de plus en plus approfondie du principe féminin. Pour lui non seulement la nafs [âme] est féminine – comme c’est le cas généralement – mais aussi dhât, « essence divine », de sorte que la féminité, dans son œuvre, est la forme sous laquelle Dieu se manifeste le mieux (…) cette phrase savant exprime, en effet, parfaitement le concept d’Ibn ‘Arabi puisqu’il écrit au sujet de sa compréhension du divin :
« Dieu ne peut être envisagé en dehors de la matière et il est envisagé plus parfaitement en la matière humaine que dans toute autre et plus parfaitement en la femme qu’en l’homme. Car Il est envisagé soit comme le principe qui agit soit comme le principe qui subit, soit comme les deux à la fois (…) quand Dieu se manifeste sous la forme de la femme Il est celui qui agit grâce au fait qu’Il domine totalement l’âme de l’homme et qu’Il l’incite à se donner et à se soumettre entièrement à Lui (…) c’est pourquoi voir Dieu dans la femme signifie Le voir sous ces deux aspects, une telle vision est plus complète que de Le voir sous toute autre forme par laquelle Il se manifeste. »
(…)
Des auteurs mystiques postérieurs à Ibn ‘Arabi développèrent ses idées et représentèrent les mystères de la relation physique entre l’homme et la femme par des descriptions tout à fait concrètes. L’opuscule du soufi cachemirien Ya’qub Sarfi (mort en 1594), analysé par Sachiko Murata, en est un exemple typique ; il y explique la nécessité des ablutions complètes après l’acte d’amour par l’expérience « religieuse » de l’amour charnel : au moment de ce plaisir extatique extrême – le plus fort que l’on puisse imagine et vivre – l’esprit est tant occupé par les manifestations du divin qu’il perd toute relation avec son corps. Par les ablutions, il ramène ce corps devenu quasiment cadavre à la vie normale.
(…)
On retrouve des considérations semblables concernant le « mystère du mariage » chez Kasani, un mystique originaire de Farghana (mort en 1543). Eve, n’avait-elle pas été créée afin que « Adam pût se reposer auprès d’elle », comme il est dit dans le Coran (sourate 7:189) ? Elle était le don divin pour le consoler dans sa solitude, la manifestation de cet océan divin qu’il avait quitté. La femme est la plus belle manifestation du divin, tel fut le sentiment d’Ibn ‘Arabi.
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Annemarie Schimmel (My Soul Is a Woman: The Feminine in Islam)
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« Les Arabes auraient facilement pu être aveuglés par leurs premières conquêtes et maltraiter leurs opposants ou les forcer à embrasser l'islam, qu'ils souhaitaient répandre à travers le monde. Mais ils évitèrent cela. Les premiers califes, qui possédaient un génie politique que l'on retrouve rarement chez les adhérents aux nouvelles religions, avaient compris que la religion et les systèmes de pensée ne s'imposent pas par la force. Alors, ils traitèrent les peuples de Syrie, d'Égypte, d'Espagne et de tous les pays dont ils prirent le contrôle avec beaucoup de considération, comme on a pu le voir. Ils leur permirent de conserver intactes leurs lois, leurs règles et leurs croyances et ne leur imposèrent que la jizya, qui était d'un montant dérisoire lorsque comparé à ce qu'ils avaient du payer comme taxes, auparavant, en échange de leur sécurité. La vérité est que jamais les nations n'avaient connu de conquérants plus tolérants que les musulmans ni de religion plus tolérante que l'Islam. »
- La civilisation des arabes, p.154,
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Remarque : La Jizya n'était imposé qu'aux hommes adultes en bonne santé. Pas aux femmes, aux enfants, aux handicapés, aux personnes âgées, aux pauvres et aux moines.
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Le Coran est entré dans peu de développements sur le droit de propriété, mais tout ce qui le concerne a été bien réglé par les commentateurs. Ce droit a toujours été très respecté par les Arabes, même à l'égard des peuples vaincus. La terre, qui était enlevée à ces derniers par la conquête, leur était rendue moyennant un tribut qui dépassait rarement le cinquième de la récolte.
L'occupation individuelle fondée sur le travail constituait pour les Arabes un droit à la propriété. Dans leur opinion, défricher c'est vivifier la terre morte, créer une valeur, et par conséquent un droit à la propriété. La prescription n'étant pas reconnue par la plupart des commentateurs, le droit de revendication est illimité. Le rite malékite admet cependant la prescription par dix ans entre étrangers, quarante entre parents. L'étranger ne peut acquérir de terre ni posséder d'esclaves sur le sol musulman,mais ce terme d'étrangers s'adresse seulement aux infidèles, les musulmans, à quelque nation qu'ils appartiennent, ne sont jamais des étrangers les uns pour les autres. Un Chinois mahométan, par le seul fait qu'il est mahométan, a sur le sol de l'islam tous les droits que peut posséder l'Arabe qui y est né. Le droit musulman diffère à ce point de vue d'une façon fondamentale du droit civil chez les peuples Européens."
Gustave Le Bon - La civilisation des arabes, Livre IV, section 2 : "Institutions sociales des arabes
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Gustave Le Bon (حضارة العرب)
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Babel led to an explosion in the number of languages. That was part of Enki's plan. Monocultures, like a field of corn, are susceptible to infections, but genetically diverse cultures, like a prairie, are extremely robust. After a few thousand years, one new language developed - Hebrew - that possessed exceptional flexibility and power. The deuteronomists, a group of radical monotheists in the sixth and seventh centuries B.C., were the first to take advantage of it. They lived in a time of extreme nationalism and xenophobia, which made it easier for them to reject foreign ideas like Asherah worship. They formalized their old stories into the Torah and implanted within it a law that insured its propagation throughout history - a law that said, in effect, 'make an exact copy of me and read it every day.' And they encouraged a sort of
informational hygiene, a belief in copying things strictly and taking great care with information, which as they understood, is potentially dangerous. They made data a controlled substance... [and] gone beyond that. There is evidence of carefully planned biological warfare against the army of Sennacherib when he tried to conquer Jerusalem. So the deuteronomists may have had an en of their very own. Or maybe they just understood viruses well enough that they knew how to take
advantage of naturally occurring strains. The skills cultivated by these people were passed down in secret from one generation to the next and manifested themselves two thousand years later, in Europe, among the Kabbalistic sorcerers, ba'al shems, masters of the divine name.
In any case, this was the birth of rational religion. All of the subsequent monotheistic religions - known by Muslims, appropriately, as religions of the
Book - incorporated those ideas to some extent. For example, the Koran states over and over again that it is a transcript, an exact copy, of a book in Heaven. Naturally, anyone who believes that will not dare to alter the text in any way! Ideas such as these were so effective in preventing the spread of Asherah that, eventually, every square inch of the territory where the viral cult had once thrived was under the sway of Islam, Christianity, or Judaism.
But because of its latency - coiled about the brainstem of those it infects, passed from one generation to the next - it always finds ways to resurface. In the case of Judaism, it came in the form of the Pharisees, who imposed a rigid
legalistic theocracy on the Hebrews. With its rigid adherence to laws stored in a temple, administered by priestly types vested with civil authority, it
resembled the old Sumerian system, and was just as stifling.
The ministry of Jesus Christ was an effort to break Judaism out of this condition... an echo of what Enki did. Christ's gospel is a new namshub,
an attempt to take religion out of the temple, out of the hands of the priesthood, and bring the Kingdom of God to everyone. That is the message
explicitly spelled out by his sermons, and it is the message symbolically embodied in the empty tomb. After the crucifixion, the apostles went to his
tomb hoping to find his body and instead found nothing. The message was clear enough; We are not to idolize Jesus, because his ideas stand alone, his church is no longer centralized in one person but dispersed among all the people.
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Neal Stephenson (Snow Crash)
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Estas quedaron consignadas en un documento en el que se declaraba que los musulmanes respetarían ahora y en el futuro el credo y las propiedades de los judíos. El texto presentaba igualmente un entendimiento mutuo entre el judaísmo y el islam: los seguidores de ambas religiones se comprometían a defenderse unos a otros en caso de que cualquiera de ellos fuera atacado por un tercero; no se haría daño alguno a los judíos y no se proporcionaría ayuda de ningún tipo a sus enemigos.
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Peter Frankopan (El corazón del mundo)
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Michel Houellebecq imaginó en Sumisión29 un balotaje entre un candidato islámico y un candidato de ultraderecha, momento en el cual la izquierda francesa decidiría otorgar el triunfo al islam.
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Alberto Mayol (El abismo existencial de Occidente (Spanish Edition))
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Adivino lo que está pensando el lector. ¿No se parece esto al autoproclamado califato del ISIS que se ha establecido en amplias regiones de Iraq y Siria, y amenaza con extenderse al resto del mundo arrollando y degollando tanto a sus correligionarios musulmanes tibios en la fe como a los «cruzados» cristianos? Pues sí. Es una constante en el islam que de vez en cuando brote una epidemia de fanatismo que antes de disolverse en su propia inconsistencia doctrinal asola una región del globo.
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Juan Eslava Galán (Historia de España contada para escépticos (Historia para escépticos) (Spanish Edition))
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Ashkenazim and Sephardim, also known as Mizrahim, all served together. The Mizrahim, or eastern Jews, had emigrated en masse in the 1950s from the mostly Arabic-speaking Islamic world and made up some 50 percent of Israel’s Jewish population. Some had come eagerly after the creation of Israel, out of a belief in Zionism, others more reluctantly to flee persecution under the anti-Zionist Arab regimes, leaving their property behind.
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Isabel Kershner (The Land of Hope and Fear: Israel's Battle for Its Inner Soul)
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Tales cultos se mantuvieron en Jazaria hasta el siglo VII. Los excesos sexuales practicado por los jázaros para “celebrar” sus cultos religiosos los llevó a un grado de degeneración moral que su rey ya no pudo tolerar. En el siglo VII, el rey Bulan decidió abolir la práctica del culto fálico, así como la de otros cultos idolátricos, y eligió una de las tres religiones monoteístas (que apenas conocía), como religión del Estado. Después de traer representantes de las tres religiones monoteístas, el rey Bulan rechazó el cristianismo y el islam, y eligió como futura religión de Estado el culto religioso conocido en la época como nombre de “Talmudismo”, y hoy conocido y practicado bajo el nombre de “Judaísmo”. Este hecho está atestiguado por numerosos documentos[77].
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Benjamin H. Freedman (La historia oculta de los falsos Hebreos. Los Jázaros : Los judíos modernos no descienden de Israel (Spanish Edition))
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J'admire Shakespeare. Son théâtre est à l'image de la vie, qui juxtapose sans fausse honte le rire et les larmes, l'amour et la haine, la religion et le sexe. Les tragédies les plus émouvantes de Shakespeare comportent des scènes drôles et salaces.
Ce livre-ci s'inscrit dans la même recherche d'authenticité que les pièces de Shakespeare, mais à la différence de Roméo et Juliette ou de La Tempête, ce n’est absolument pas une fiction.
Il est très difficile à écrire parce que je n'édulcore rien, je ne déguise rien, et pour une musulmane c'est une démarche inédite, un effort à contre-courant.
Les musulmanes sont censées choisir entre deux options opposées mais également insatisfaisantes : soit se taire comme des saintes-nitouches en plâtre, soit clamer haut et fort leur allégeance sans faille à République. Entre le destin de la potiche voilée et celui d'Henda Ayari, il n'y aurait rien à vivre.
Je m'insurge contre cette dichotomie.
Avec ou sans voile, une musulmane a le droit de dire tout ce qu'elle pense et de parler d'absolument tout ce dont elle veut parler, de la même manière qu'un homme lambda a ces droits-là. Elle a même le droit de parler de ses pulsions.
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Adeline Aragon (Le quatrième secret de Fatima: Mâamar et moi (French Edition))
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Esto empeora. Se demuestra que el maldito era un peligro mucho más
grande de lo que se creía. Si no lo derriban, todo cambiará, en el mundo entero.
El fanatismo contagioso, que desde hace más de un milenio siempre ha existido en algún sitio, ha encontrado a su líder más peligroso.
Sería un autoengaño deplorable no darse cuenta de ello, como hace
cincuenta y dos años en Múnich.
El islam, la masa potencialmente más grande que ha habido nunca, será activada por Sadam a una velocidad de vértigo, es decir, se convertirá
realmente en masa. El riesgo aumenta con cada día que resiste. No tiene ningún sentido contar con que ceda. No cederá nunca. Aguanta tres o seis millones de muertos, tal como ha asegurado. Es decir, lo aguanta todo.
Cuenta con que Estados Unidos no soportaría diez mil bajas. Con lo cual tiene razón, dicho sea en honra de Estados Unidos. Por tanto, se trata de una única víctima: él. La proporcionará.
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Elias Canetti (Il libro contro la morte)
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A diferencia de los árabes, los invasores germanos penetraron en el imperio con una identidad cultural extremadamente flexible. Un franco podía seguir siendo tal por más que hablase una lengua procedente del latín o rindiese culto al altar de un santo galorromano como san Martín de Tours. Desde el punto de vista cultural, a largo plazo los invasores germanos resultaron muy adaptables...por contra, el islam y el árabe siguieron siendo el núcleo de la identidad de los conquistadores, por lo que cualquier nativo conquistado que quisiese convertirse en «árabe» debía cambiar de religión y de lengua.
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Bryam Ward-Perkins
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Ik zeg aan Iedereen, als je de Koran ergens kunt vinden, Koop hem en lees hem, dan weet u wat uw lot zal zijn, als kafir, als ongelovige, als zij het ooit voor het zeggen krijgen! Besef dat in negentien vier, vijf zesendertig toen het nationaal socialisme nog niet aan de macht was men ook, al perfect kon weten wat Hitler en zijn NSDAP zou doen, je moest alleen maar Mein Kampf lezen, het stond er allemaal in... Wel het staat ook in de Koran, dus je moet de Koran niet verbieden, je moet de Koran niet verscheuren, je moet de Koran niet verbranden, je moet hem vooral lezen!
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Filip Dewinter (DE-islamiseer Europa 732)
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Kanaatime göre Müslüman dünyasındaki ahlâkî çöküntünün ve dinî hayattaki bozulmaların en önemli nedenlerinden biri otoriter siyaset anlayışının egemenliğidir.
Bu anlayış, yandaş bir ulema sınıfı, bugün itibariyle bir din adamı sınıfı oluşturarak İslam'ı özünden saptırdığı gibi toplumu da ilim, iman, ahlâk, adalet ve İslam'dan saptırmıştır. Bu gerçeği kabul etmeden ve sorgulamadan çöküşten, kaos ve ahlaksızlıktan çıkış yolu bulacağımızı düşünmüyorum.
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Abdulbaki Erdogmus (Islamsiz Müslümanlik)
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Maar je moet niet vergeten,' kwam Gökhan tussenbeide, 'dat de regels van de islam een enorme hoeveelheid mensen verbonden hebben. Door die regels horen ze bij elkaar en worden ze behoed voor slechte dingen. Hoeveel schade heeft alcohol bijvoorbeeld al niet aangeircht in de geschiedenis? Véél meer dan wij weten. Mensen hebben altijd behoefte gehad aan verdovende middelen en ze hadden daar altijd alles voor over als ze eenmaal verslaafd waren. Ik ben ervan overtuigd dat die regels veel nut hebben.
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Karin Hilterman (Meryem)
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Eigenlijk was het, dacht Meryem weleens, alsof ze elkaar al hun hele leven en nog langer kenden, zo vertrouwd waren ze. Het leek wel of ze zonder woorden met elkaar spraken.
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Karin Hilterman (Meryem)
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Meryem was trots dat ze zoveel talen door elkaar heen kon verstaan. Het was heerlijk om langs de wonderen van haar land te trekken, haar talenkennis te gebruiken, buiten in de zon te zijn, liefdevolle aandacht van de mensen [toeristen] te krijgen en nog geld te verdienen bovendien.
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Karin Hilterman (Meryem)
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Maar je moet niet vergeten,' kwam Gökhan tussenbeide, 'dat de regels van de islam een enorme hoeveelheid mensen verbonden hebben. Door die regels horen ze bij elkaar en worden ze behoed voor slechte dingen.
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Karin Hilterman (Meryem)
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Son senelerde İstanbul'da yayınlanan gazetelerde Roman diye okuduğumuz bazı tarihi eserler vardır ki, bunlar şüphesiz yüksek heyetinizin gözleminden kaçmış değillerdir; Bu roman sayfaları bence gerçek tarih belgelerinin yorumudur; bu roman sayfalarında görülen şeyler yaklaşık şöyle açıklanabilir. Arabistan yarımadasının kumsal çöllerinden; (İkre, Bismi, Rabbi) safsatasını uygar dünyada, bilhassa Türk zengin uygar bölgelerinde bu ilkel ve cahiliyet devrinin simgesi olan ilkeye dayanarak yapmadıkları tahrifat kalmamıştır. Bu zihniyetle hareket edenler İslam'dan önce evrensel Türk uygarlığının bütün belgelerini imha etmekte engel görmediler.
Yazacağınız İslam tarihinin de bu doğrultuda toplayabileceğiniz belgelere dayanarak açıklanmasını önemli görürüm.
Kudüs'ün teslim olunması için Patrik'inin koyduğu şart üzerine Kudüs önlerine gelen Halife Ömer'in kölesi ile ortaklaşa ve değişerek bir deveye binerek yol aldığını ve asıl kilise yakınına gelindiği zaman deveye binmek sırası köleye geldiğinden ötürü Ömer'in yürüyerek; Arap ırkından başka ve yüksek ırklardan oluşan ordunun yüksek ve muhteşem huzurunda o ordunun kumandanlarına karşı yerden taş alarak atmak suretiyle gösterdiği çıplak ve çıfıt Araplık, malumunuzdur. Bunu artık Türk çocuklarına bir erdem gibi okutmakta ısrar gösteren notlan göz önüne almalısınız.
Bir hırka ve bir hurma hikayesi artık bir insanlık erdemi olarak gösterilmek felsefesi esas tutularak tarih yazılmamalıdır. Bunun gibi Arap ordularının bir çok esirlerinden bir köle sınıfı vücuda geldiğinden bahsedilirken bu kölelerin Türk çocukları olduğu dile getirilerek hangi taraf için ne anlamda bir övünme nedeni arandığı araştırılıp incelenmeden Türk tarihi içine konulmamalıdır.
Şüphesiz Türkler için çok kahraman evlatlar, şu ve bu tarzda Arap halifelerinin sarayının içine hükümetinin teşkilatının ve Arap adına fetholunan bir çok vilayet ve eyaletlerde bütün zaferleri sağlayan kuvvetlerin kalbinin içine girmişlerdir. İlim, sanat ve bilhassa askerlik ve başkumandanlık mevkilerini elde etmişlerdir ve sonuçta Arap İmparatorluğu unvanını taşıyan bütün memleketlerde birinci derecede güç ve hakimiyet sahibi olmuşlardır.
En nihayet Muhammed'in Halifesi unvanını taşımak maskaralığında bulunanları emir ve iradelerine boyun eğdirmişlerdir.
Eğer bunu yapmış olan insanlara köle demek uygunsa herkes bir şart dahilinde köleliği öğünerek kabul eder. Efendiye, sahibe,
hakime köle demek ve esir, önemsiz, değersiz adamlara efendi demek, tarihin ifade etmemizi emrettiği bir gerçeklik midir?
Tevfik Beyefendi!
Zakir Kadirinin ahmakçasına notlarını düzeltirken bu noktalara dikkat buyurunuz.
Bu münasebetle yüksek heyetinizin başkanı bulunan size hatırlatırım ki, yeni dünya ufuklarına açacağınız yeni tarih semasında dikkatli olunuz. Sonradan uydurma bir eser meydana getirerek ardından pişman olmaktansa hiçbir eser meydana getirememek beceriksizliğini itiraf etmek daha iyidir.
İlim alanında şüpheli olmak, Mısır'ın Camii Ezher'i mezunlarına inanmamaktan daha iyidir.
Camii Ezher varlığı ve prensipleri, mevhum denecek kadar hiç olan İsa'yı yaratan apotrlar yetiştirmeye ne yazık ki kaynak olamamıştır.
Halbuki biz tarih yazarken Apotr değil; bizzat fiiller ve hadiseler sahibi arayan adamlarız. Eğer bunları bulamazsak meçhuliyeti ve bu noktada cehaletimizi itiraf etmekten çekinmeyelim. Apotr yaratmaya kalkışmayalım çocuğum! Bizim mesleğimiz bu değildir. Biz daima gerçeği arayan ve onu buldukça; ve bulduğumuza inandıkça ifadeye cesaret gösteren adamlar olmalıyız!
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Atilla Oral (Atatürk'ün Sansürlenen Mektubu (80 Yıl Sonra İlk Kez, Kendi El Yazısıyla, Sansürsüz!...))
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Son senelerde İstanbul'da yayınlanan gazetelerde Roman diye okuduğumuz bazı tarihi eserler vardır ki, bunlar şüphesiz yüksek heyetinizin gözleminden kaçmış değillerdir; Bu roman sayfaları bence gerçek tarih belgelerinin yorumudur; bu roman sayfalarında görülen şeyler yaklaşık şöyle açıklanabilir. Arabistan yarımadasının kumsal çöllerinden; (İkre, Bismi, Rabbi) safsatasını uygar dünyada, bilhassa Türk zengin uygar bölgelerinde bu ilkel ve cahiliyet devrinin simgesi olan ilkeye dayanarak yapmadıkları tahrifat kalmamıştır. Bu zihniyetle hareket edenler İslam'dan önce evrensel Türk uygarlığının bütün belgelerini imha etmekte engel görmediler.
Yazacağınız İslam tarihinin de bu doğrultuda toplayabileceğiniz belgelere dayanarak açıklanmasını önemli görürüm.
Kudüs'ün teslim olunması için Patrik'inin koyduğu şart üzerine Kudüs önlerine gelen Halife Ömer'in kölesi ile ortaklaşa ve değişerek bir deveye binerek yol aldığını ve asıl kilise yakınına gelindiği zaman deveye binmek sırası köleye geldiğinden ötürü Ömer'in yürüyerek; Arap ırkından başka ve yüksek ırklardan oluşan ordunun yüksek ve muhteşem huzurunda o ordunun kumandanlarına karşı yerden taş alarak atmak suretiyle gösterdiği çıplak ve çıfıt Araplık, malumunuzdur. Bunu artık Türk çocuklarına bir erdem gibi okutmakta ısrar gösteren notlan göz önüne almalısınız.
Bir hırka ve bir hurma hikayesi artık bir insanlık erdemi olarak gösterilmek felsefesi esas tutularak tarih yazılmamalıdır. Bunun gibi Arap ordularının bir çok esirlerinden bir köle sınıfı vücuda geldiğinden bahsedilirken bu kölelerin Türk çocukları olduğu dile getirilerek hangi taraf için ne anlamda bir övünme nedeni arandığı araştırılıp incelenmeden Türk tarihi içine konulmamalıdır.
Şüphesiz Türkler için çok kahraman evlatlar, şu ve bu tarzda Arap halifelerinin sarayının içine hükümetinin teşkilatının ve Arap adına fetholunan bir çok vilayet ve eyaletlerde bütün zaferleri sağlayan kuvvetlerin kalbinin içine girmişlerdir. İlim, sanat ve bilhassa askerlik ve başkumandanlık mevkilerini elde etmişlerdir ve sonuçta Arap İmparatorluğu unvanını taşıyan bütün memleketlerde birinci derecede güç ve hakimiyet sahibi olmuşlardır.
En nihayet Muhammed'in Halifesi unvanını taşımak maskaralığında bulunanları emir ve iradelerine boyun eğdirmişlerdir.
Eğer bunu yapmış olan insanlara köle demek uygunsa herkes bir şart dahilinde köleliği öğünerek kabul eder. Efendiye, sahibe, hakime köle demek ve esir, önemsiz, değersiz adamlara efendi demek, tarihin ifade etmemizi emrettiği bir gerçeklik midir?
Tevfik Beyefendi!
Zakir Kadirinin ahmakçasına notlarını düzeltirken bu noktalara dikkat buyurunuz.
Bu münasebetle yüksek heyetinizin başkanı bulunan size hatırlatırım ki, yeni dünya ufuklarına açacağınız yeni tarih semasında dikkatli olunuz. Sonradan uydurma bir eser meydana getirerek ardından pişman olmaktansa hiçbir eser meydana getirememek beceriksizliğini itiraf etmek daha iyidir.
İlim alanında şüpheli olmak, Mısır'ın Camii Ezher'i mezunlarına inanmamaktan daha iyidir.
Camii Ezher varlığı ve prensipleri, mevhum denecek kadar hiç olan İsa'yı yaratan apotrlar yetiştirmeye ne yazık ki kaynak olamamıştır.
Halbuki biz tarih yazarken Apotr değil; bizzat fiiller ve hadiseler sahibi arayan adamlarız. Eğer bunları bulamazsak meçhuliyeti ve bu noktada cehaletimizi itiraf etmekten çekinmeyelim. Apotr yaratmaya kalkışmayalım çocuğum! Bizim mesleğimiz bu değildir. Biz daima gerçeği arayan ve onu buldukça; ve bulduğumuza inandıkça ifadeye cesaret gösteren adamlar olmalıyız!
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Atilla Oral (Atatürk'ün Sansürlenen Mektubu (80 Yıl Sonra İlk Kez, Kendi El Yazısıyla, Sansürsüz!...))
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Allah was groot en zijn wijsheid oneindig
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Karin Hilterman (Meryem)
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Uiteindelijk kwam ze weer uit op de vraag: was ze nu Turks of Nederlands en welke nationaliteit was voor haar het belangrijkst?
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Karin Hilterman (Meryem)
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La Ilustración, bendita sea, deslindó religión y Estado y terminó con la confabulación secular del Altar y el Trono. A partir de entonces, libre de las trabas de la religión, creció la sociedad laica, libre, que hoy caracteriza a los países occidentales y les ha permitido evolucionar. Por el contrario, el islam involuciona porque le falta deslindar religión de Estado. Esa permanente intromisión de las leyes religiosas (sharia) en las civiles impide el desarrollo de la sociedad y coarta al individuo.
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Juan Eslava Galán (Historia del mundo contada para escépticos)
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Les monstres jihadistes des années 2010 et 2020 ont été engendrés par un "sommeil de la raison" qui dure depuis le dernier quart du XXe siècle, rythmé par la berceuse, fredonnée à l'infini par Olivier Roy et ses épigones, dont le refrain égrène "Ca ne sert à rien de connaître l'arabe pour étudier l'Islam en France". Elle légitimera au nom de la science le paisible endormissement d'une haute administration et de ses relais dans la classe politique, qui partage cette ignorance culturelle linguistique et en fait vertu. La déficience du savoir de nos élites a ainsi ouvert un boulevard à l'extrême-droite, qui fait son miel électoral de l'exacerbation des tensions communautaires éclatant au visage de nos concitoyens déboussolés, alors que le consensus des politiciens "respectables" a longtemps préféré les mettre sous le boisseau, confortés en cela par nos maîtres aliborons.
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Gilles Kepel (Prophète en son pays)
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El principal elemento de cohesión política que, de forma obsesiva, buscaron los Austrias para articular su imperio no fue, por lo tanto, la lengua, sino más bien la fe cristiana. Era la religión católica el nexo común que unánimemente se reconocía en todos los reinos peninsulares, a pesar de las diferencias políticas, institucionales, culturales o lingüísticas que existían entre ellos. Y era también la religión cristiana el leitmotiv que había articulado la historia de esos reinos durante los siglos precedentes, marcados por una lucha contra el islam de la que todos ellos habían salido «victoriosos» de una forma u otra. Llevada un poco más lejos esa misma idea, también podía argüirse con argumentos muy sólidos que había sido la defensa de la religión católica por parte de los soberanos hispanos la causa de que la Providencia hubiera puesto en sus manos los inmensos territorios trasatlánticos, habitados por gentes de las que nadie había oído hablar hasta entonces, pero cuya cristianización pasaba a convertirse, por lo tanto, en una obligación no sólo política y moral, sino también histórica.
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Eduardo Manzano (España diversa: Claves de una historia plural (Serie Mayor) (Spanish Edition))
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Arkadaşlar! Hakikati aydınlatmak için hep beraber Türk tarihi ve İslam tarihi üzerinde kısa ve seri bir göz geçirmeyi uygun bulur musunuz?
Efendiler! Bu insanlık dünyasında asgari yüz milyonu aşan nüfustan meydana gelen büyük bir Türk milleti vardır. Ve bu milletin yeryüzü sahasındaki genişliği nispetinde tarih sahasında da bir derinliği vardır.
Efendiler! Bu derinliği isterseniz iki mikyasla ölçelim; birinci ölçü birimi, tarihöncesi devirlere ait mikyastır. Bu mikyasa göre Türk milletinin atası olan Türk namındaki insan, ikinci Ebülbeşer Nuh Aleyhüsselâmın Oğlu Yafes'in oğlu olan zattır.
Tarih devrinin belge tedarikinde pek hoşgörülü olan ilk safhalarını biz de hoş görelim. Fakat en açık ve en maddi ve en kati tarihi delillere dayanarak beyan edebiliriz ki, Türkler on beş asır evvel Asya'nın göbeğinde muazzam devletler teşkil etmiş ve insanlığın her türlü kabiliyetlerine tecelligâh olmuş bir unsurdur. Sefirlerini Çin'e gönderen ve Bizans'ın sefirlerini kabul eden bu Türk devleti, ecdadımız olan Türk milletinin teşkil eylediği bir devletti.
Efendiler, yine malumdur ki, dünya yüzünde yüz milyonluk bir Arap kütlesi vardır ve bunların Asyaî kısmı Arabistan Yarımadası'nda yoğun olarak mevcudiyet arz eder.
Peygamberliğe ve resullüğe mazhar olan Fahriâlem Efendimiz, bu Arap kütlesi içinde, Mekke'de dünyaya gelmiş mübarek bir vücut idi.
Ey Arkadaşlar! Tanrı birdir, büyüktür. İlahi âdetlerin tecellilerine bakarak diyebiliriz ki, insanlar iki sınıfta, iki devirde değerlendirilebilir. İlk devir, insanlığın çocukluk ve gençlik devridir. İkinci devir, insanlığın erginlik ve olgunluk devridir.
İnsanlık, birinci devirde tıpkı bir çocuk gibi, tıpkı bir genç gibi yakından ve maddi vasıtalarla kendisiyle meşgul olunmayı gerektirir. Allah, kullarının lazım olan olgunluk noktasına varmasına kadar içlerinden vasıtalarla dahi kullarıyla meşgul olmayı Tanrılığın bir gereği saymıştır. Onlara Hazreti Âdem Aleyhisselam'dan itibaren kaydedilmiş ve edilmemiş ve sayısız denecek kadar çok nebiler, peygamberler ve resuller göndermiştir. Fakat Peygamberimiz vasıtasıyla en son dini ve medeni hakikatleri verdikten sonra artık insanlıkla dolaylı olarak temasta bulunmaya lüzum görmemiştir. İnsanlığın idrak, aydınlanma ve olgunlaşma derecesi her kulun doğrudan doğruya ilahi ilhamlar ile temas kabiliyetine vasıl olduğunu kabul buyurmuştur ve bu sebepledir ki; Cenabı Peygamber, peygamberlerin sonuncusu olmuştur ve kitabı, en mükemmel kitaptır. Son Peygamber olan Muhammed Mustafa Sallallâhüaleyhivesellem 1394 sene evvel Rumi Nisan içinde ve Rebiyülevvel ayının 12. Pazartesi gecesi sabaha doğru tanyeri ağarırken doğdu, gün doğmadan...
Refik B. (Konya): Ne güzel bir tesadüf.
Mustafa Kemal Paşa Hazretleri (Devamla): Bugün o gündür. Hakikaten Arabî tarihiyle bu akşam yevmi velâdetin yıldönümüne tesadüf ediyor. İnşallah bu hayırlı tesadüftür. (İnşallah sesleri.)...
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Mustafa Kemal Atatürk (Atatürk'ün Bütün Eserleri)
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La politique de l'enseignement tenait une bonne place dans ce programme de réformes. Elle était en effet devenue un enjeu capital dans la course engagée entre les nationalistes et l'administration. Le programme de l'Istiqlâl s'était en effet prononcé pour la reconstruction du pays « dans le respect des meilleures traditions nationales », en ayant « pour fondement l'attachement à l'islam, à la langue arabe et la fidélité au Trône ». L'enjeu de la langue était posé. À Tunis même, le remplacement du cheikh Ta'albi par l'actif Fadhel Ben Achour, professeur à la Zitouna, à la tête du Vieux Destour remettait au premier plan la question de la langue arabe. C'est que, dans l'esprit des autorités coloniales, seuls les tenants de l'arabisation étaient susceptibles de détruire « l'œuvre de la France ». (p98)
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Pierre Vermeren (La formation des élites marocaines et tunisiennes)
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J’aime passionnément mon pays. J’aime le peuple auquel j’appartiens. Mais je ne suis pas un hystérique du nationalisme intégral. En Islam, tous les peuples forment une même famille humaine. Je ne serai pas davantage un « historiographe » des régimes qui nous gouvernent. Les hommes passent. La vérité historique demeure.
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Ferhat Abbas
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Islam Tarihi - Mekke Devri (Asim Koksal) - Your Highlight on Location 66-67 | Added on Tuesday, April 1, 2014 11:08:02 PM Muhammed: övülmeye layık hasletleri çok olan, Ahmed ise: en çok övülen veya en çok hamd ve şükür eden, ya da, bu hasletlerle anılan zât mânâlarına gelir.
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Anonymous
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El principal problema con el que se enfrentan las mujeres en Turquía no viene de la religión, del Islam, o de los gobiernos en el poder, sino de la tradición patriarcal de esta sociedad, con unos principios machistas muy arraigados. Sea
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Carla de la Vega (En el harén de Estambul)
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Nallino s’était demandé en 1933 si le danger musulman ne serait pas diminué par l’infiltration dans les âmes musulmanes de certains éléments dissolvants de la culture européenne : qu’il s’agisse du modernisme philosophique ou du nationalisme racial.
[Causes et modes de la propagation de l’islam parmi les populations païennes de l’Afrique.]
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Louis Massignon
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S'il y a des religions diverses, - parlant chacune, par définition, un langage absolu et par conséquent exclusif, - c'est parce que la différence des religions correspond exactement, par analogie, à la différence des individus humains; en d'autres termes, si les religions sont vraies, c'est parce que c'est chaque fois Dieu qui a parlé, et si elles sont diverses, c'est parce que Dieu a parlé des langages divers, conformément à la diversité des réceptacles; enfin, si elles sont absolues et exclusives, c'est parce que dans chacune, Dieu a dit: "Moi.
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Frithjof Schuon (Understanding Islam)
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Il serait intéressant aussi d’évoquer un phénomène apparu dans l’Empire ottoman et qui relève du postmarranisme, le mouvement messianique de Sabbataï Tsevi. Après s’être présenté comme un nouveau messie, Sabbataï Tsevi avait fini par se convertir à l’islam. Ses disciples ont secrètement maintenu le culte de ce messie juif tout en devenant officiellement musulmans. On donnait à ces apostats le nom de dönme (« ceux qui se sont tournés »). Ils étaient assez influents à Istanbul. Au XIXe siècle, ils ont créé des écoles laïques. Dans ces écoles se sont formés les officiers jeunes-turcs et Mustapha Kemal, qui devait lui-même instituer la laïcité dans les années 1920. Cet épisode montre aussi que les détours de l’histoire sont tout à fait curieux, mais surtout met de nouveau en avant la vertu émancipatrice de l’esprit marrane. Les sabbatéens, en se détournant de la loi juive et adoptant un islamisme de surface, se libéraient à la fois de l’un et de l’autre. C’est pourquoi, on peut les inscrire dans le mouvement de l’humanisme européen. »
(Culture et barbarie européennes, p. 44-45).
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Edgar Morin
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«Cuando Estados Unidos, Gran Bretaña y sus aliados invadieron Iraq en 2003 dieron comienzo a una revolución. No era esa su intención, pues su objetivo era acabar con Sadam Hussein y su régimen, y no se apercibieron de la radicalidad de lo que estaban haciendo. La invasión y ocupación del país suponía un cambio revolucionario porque ponía fin a la dominación suní, vigente sin solución de continuidad durante cientos de años bajo los otomanos, los británicos y tras la independencia. Los americanos disolvieron el Ejército y los cuerpos de seguridad, que habían sido los principales instrumentos de control suní sobre el 80 por ciento de la población, que era chií o kurda. (...) Las potencias invasoras nunca asumieron el hecho de que la identificación del nuevo gobierno post-Sadam con los americanos y con un antiguo poder imperial como Gran Bretaña lo deslegitimaba desde el primer momento a ojos de los iraquíes».
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Patrick Cockburn (The Age of Jihad: Islamic State and the Great War for the Middle East)
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les Musulmans éduqués comme nous-mêmes commencions à penser que l’islam était le véritable obstacle qui avait empêché les masses algériennes de passer au XXe siècle. Lorsque
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David Galula (Pacification en Algérie: 1956-1958 (Mémoires de guerre) (French Edition))
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Chacun pratiquait de manière intime sa religion. Ma grand-mère était catholique et, en même temps, elle respectait l'islam, elle a même fait le pèlerinage à La Mecque. À Noël (elle ne rigolait pas avec cette fête, ma grand-mère !), mon grand-père musulman se déguisait en père Noël, juché sur un âne. Et il jurait en arabe pour le faire avancer !
(interview ELLE)
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Leïla Slimani
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L’islam n’est pas vraiment une religion progressiste, et, si nous voulions tirer l’Algérie de ce bourbier, notre première tâche était de détruire le mode de vie arriéré islamique.
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David Galula (Pacification en Algérie: 1956-1958 (Mémoires de guerre) (French Edition))
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Mevcudat içinde en kıymettar, hayattır. Ve vazifeler içinde en kıymettar; hayata hizmettir. Ve hidemat-ı hayatiye içinde en kıymettarı; hayat-ı fâniyenin hayat-ı bâkiyeye inkılab etmesi için sa'y etmektir. Şu hayatın bütün kıymeti ve ehemmiyeti ise; hayat-ı bâkiyeye çekirder ve mebde ve menşe olması cihetindedir.
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Bediüzzaman Said Nursî (Barla Lâhikası)
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Un exemple de symbolisme, à première vue arbitraire et excessif mais en fin de compte plausible, est le hadîth qui voue les peintres et les sculpteurs au fond de l’enfer. On objectera évidemment que les arts plastiques sont naturels à l’homme, qu’ils existent partout et qu’ils peuvent avoir une fonction sacrale, – c’est là même leur raison d’être la plus profonde, – ce qui est vrai, mais passe à côté de l’intention essentielle du hadîth. C’est-à-dire que le sens littéral de la sentence, par sa violence même, représente une « guerre préventive » contre l’abus ultime de l’intelligence humaine, à savoir le naturalisme sous toutes ses formes : naturalisme artistique d’une part et naturalisme philosophique et scientiste d’autre part ; donc imitation exacte, extériorisante et « accidentalisante » des apparences, et recours à la seule logique, à la seule raison, coupée de ses racines. L’homme est homo sapiens et homo faber : il est un penseur et par là même aussi un producteur, un artisan, un artiste ; or, il est une phase finale de ces développements qui lui est interdite, – elle est préfigurée par le fruit défendu du Paradis, – une phase donc qu’il ne doit jamais atteindre, de même que l’homme peut se faire roi ou empereur mais non pas Dieu ; en anathématisant les créateurs d’images, le Prophète entend prévenir la subversion finale. Selon la conception musulmane, il n’y a qu’un seul péché qui mène au fond de l’enfer, – c’est-à-dire qui ne sera jamais pardonné , – et c’est le fait d’associer d’autres divinités au Dieu unique ; si l’Islam place les dits créateurs dans la géhenne, c’est qu’il semble assimiler fort paradoxalement les arts plastiques à ce même péché gravissime, et cette disproportion prouve précisément qu’il a en vu, non les arts dans leur état normal, – bien qu’il les interdise assurément, – mais la raison pour laquelle il les interdit ; à savoir la subversion naturaliste dont les arts plastiques sont, pour la sensibilité sémitique, les symboles et les préfigurations (1).
Cet exemple, auquel nous nous sommes arrêté un peu longuement, peut montrer comment les formulations excessives peuvent véhiculer des intentions d’autant plus profondes, ce qui nous ramène une fois de plus au principe credo quia absurdum [je le crois parce que c'est absurde].
(1) En condamnant les images, l’Islam – bienheureusement « stérile » – refuse en même temps le « culturisme » qui est la plaie de l’Occident, à savoir les torrents de créations artistiques et littéraires, qui gonflent les âmes et distraient de la « seule chose nécessaire ».
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Frithjof Schuon (Approches du phénomène religieux)
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René Guénon ne pouvait ignorer l'excellence actuelle de l'Islam, même si sa fonction doctrinale lui interdisait d'en faire état dans son oeuvre.
"RENÉ GUÉNON ET LA TRADITION ISLAMIQUE
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Charles-André Gilis
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Le rapport entre les positions respectives du Christ et de Saint Pierre dans la crucifixion est alors celui entre les deux triangles dans le « sceau de Salomon », et à propos de cette figure il est intéressant de remarquer que Guénon a écrit ceci : « ...dans le symbolisme d'une école hermétique à laquelle se rattachaient Albert le Grand et saint Thomas d'Aquin, le triangle droit représente la Divinité et le triangle inversé la nature humaine (« faite à l'image de Dieu » et comme son reflet en sens inverse dans le « miroir des Eaux »), de sorte que l'union des deux triangles figure celle des deux natures (Lâhût et Nâsût dans l'ésotérisme islamique) » (53). En simplifiant les choses, on pourrait donc dire aussi que les positions respectives des deux crucifiés figurent elles-mêmes — d'une façon globale — les deux natures, et alors le symbolisme qui en résulte pourrait concerner par exemple l'Eglise en tant que constituée par l'alliance entre la présence christique et sa base apostolique. La signification de cet aspect des choses peut être même soulignée par cette autre phrase que Guénon ajoutait dans le contexte évoqué : « Le rôle du Verbe, par rapport à l'Existence universelle, peut encore être précisé par l'adjonction de la croix tracée à l'intérieur de la figure du « sceau de Salomon » : la branche verticale relie les sommets des deux triangles opposés, ou les deux pôles de la manifestation, et la branche horizontale représente la « surface des Eaux » (54) ». Là encore on retrouverait le signe de la croix relié de quelque façon à la conception des deux natures.
(53) Le Symbolisme de la Croix, ch. XXVIII
(54) Ibid.
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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En même temps on se rend compte que la correspondance, qui résulte des textes empruntés à Ibn Arabî, entre les deux dimensions initiatiques du tûl et de ‘ard d'un côté, et les deux substances ontologiques du lâhût et du nâsût d'un autre côté, ensuite l'application de ces dernières notions au cas de Jésus, permettent de constater que le signe de la croix peut être vu comme un schéma de l'union des deux natures en la personne du Christ. Mais s'il en est ainsi, c'est, bien entendu, parce que la croix est avant tout un abrégé géométrique des états multiples de l'être et, par cela, un symbole de l'Homme Universel, ainsi que l'a démontré Guénon, appuyé sur de nombreux exemples de la tradition universelle.
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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Soutenir que l’Islam apparaît constamment en filigrane dans l’ensemble de ses ouvrages, même ceux qui ont été publiés avant 1930, ne revient donc nullement à déformer la portée réelle de son enseignement, ni à en restreindre l’universalité par référence à une tradition particulière ; c ’est, tout au contraire, donner la clé véritable qui permet d’en saisir la signification profonde et de résoudre les difficultés apparemment inextricables auxquelles se heurtent toujours ceux qui cherchent à l’aborder d ’une façon extérieure, c ’est-à-dire au moyen d ’une approche purement documentaire et par un recours exclusif à la méthode « historique».
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Charles-André Gilis (INTRODUCTION à LENSEIGNEMENT)
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C'est ainsi que si l'on tentait de traduire ses ouvrages de doctrine générale en n'importe quelle langue de civilisation orientale, la traduction devrait s'accompagner d'un commentaire spécial idéologique et terminologique, variable avec chacune de ces langues. L'orthodoxie du sens profond des idées ne suffirait pas à elle seule, avec une traduction littérale - si toutefois cela était toujours possible - pour faire reconnaître partout dans ces ouvrages de doctrine générale, à un Oriental non prévenu et qui ne connaîtrait que sa propre forme traditionnelle, le même fond doctrinal que dans celle-ci. La difficulté serait même plus accentuée quand il s'agirait de traduction dans la langue d'une civilisation de forme religieuse, pour la raison que René Guénon a pensé et s'est exprimé dans des modes appartenant à ce qu'on pourrait appeler une « spiritualité sapientiale », modes spécifiquement différents de ceux qui sont régulièrement pratiqués dans les traités de doctrine à base de « religion révélée ».
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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A cet égard, il faut remarquer, en outre, que de nos jours que les doctrines du Tasawwuf ont elles-mêmes besoin dans les pays islamiques d'une justification intellectuelle renouvelée et adaptée de façon à répondre aux conditions de la mentalité moderne qui s'est étendue de l'Occident à tous les milieux de culture du monde oriental. En dehors de l'esprit exotériste, il faut donc compter maintenant avec l'esprit anti-traditionnel tout court des progressistes de toutes sortes, et surtout avec la présence d'une génération de savants « orientalistes », d'origine orientales, mais de formation et d'inspiration occidentales et profanes. Par un curieux retournement des choses, l'enseignement de René Guénon peut faciliter lui-même beaucoup cette justification, car il contient les moyens spéculatifs et dialectiques qui permettent d'y aboutir dans toutes les conditions de mentalité qui ressemblent à celle de l'Occident contemporain ; ce travail de justification intellectuelle se trouve déjà en essence dans les références doctrinales que l'œuvre de René Guénon fait à l'ésotérisme et à la métaphysique islamiques.
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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Mais en dehors des conceptions purement intellectuelles qui caractérisent la synthèse doctrinale de René Guénon et qui auraient besoin d'une présentation et d'une justification plus particulière dans un milieu de civilisation islamique, il y en a au moins une autre dont l'importance est capitale dans cette œuvre, et qui ne se trouve professée de façon ouverte ou complète, ni dans les formes traditionnelles de type religieux, ni dans celles de type intellectuel. Il s'agit de l'idée de validité et légitimité simultanées de toutes les formes traditionnelles existantes, ou plutôt de l'idée que, par principe, il peut y avoir en même temps plusieurs formes traditionnelles existantes, ou plutôt l'idée que, par principe, il peut y avoir en même temps plusieurs formes traditionnelles, plus ou moins équivalentes entre elles, car en fait, il peut arriver qu'une tradition, quelle qu'ait été son excellence première, se dégrade au cours du cycle historique au point qu'on ne puisse plus réellement parler de sa validité actuelle ou de son intégrité de fait.
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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Ces références nous suffisent ici pour illustrer notre affirmation que la base légale islamique est providentiellement disposée pour une large vision de l'unité et de l'universalité traditionnelles, tant en succession qu'en simultanéité.
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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De ce texte de grand intérêt symbolique, il y a à retenir avant tout l'identification du Christ avec la croix, et cela sous le rapport des deux natures ; chose particulièrement importante cela est exprimé de façon purement principielle, en dehors de toute référence à la Croix historique du Golgotha et à la Passion
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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L’enseignement de René Guénon sur la légitimité des autres traditions est vérifié et validé ainsi par les vérités mêmes qui préoccupent la conscience islamique. D’autre part, ayant énoncé la nécessité d'un accord traditionnel entre Orient et Occident, dans l'intérêt de l’humanité dans son ensemble, il a expliqué que cet accord doit porter sur les principes dont tout le reste dépend, et toute son œuvre n’a pas d’autre but que de susciter et de développer en Occident la conscience des vérités universelles dont le Tawhid est dans l’Islam l’expression la plus apparente. Il n’est que naturel que cet hommage constant et multiple à ce qui est la vérité la plus chère à l’Islam d’une façon générale, profite en même temps à l’autorité doctrinale de celui qui en a été de nos jours l'exposant le plus qualifié.
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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Mais la relation entre l’œuvre de René Guénon- et sa source « fonctionnelle » islamique, d’après les quelques données que nous venons de faire connaitrc, ou tout simplement de rappeler, pourra paraître, malgré tout, seulement virtuelle, sinon accidentelle. Et même si, à part cela, les livres et les articles de René Guénon contiennent de fréquentes références aux doctrines islamiques, ces références ne prouvent pas nécessairement une procession islamique du développement général et final de toute son œuvre ; du reste, lui-même ne s'est jamais présenté spécialement au nom de l’Islam, mais au nom de la conscience traditionnelle et initiatique d’une façon universelle. Ce n’est pas nous non plus qui pourrions envisager de restreindre ce large privilège de son message ", et si nous disons qu'il y a une relation autrement sure entre cette œuvre universelle et l’Islam, c’est, tout d’abord, que. en raison d’une cohérence naturelle entre toutes les forces de la tradition, tout ce qu’on peut trouver du côté islamique comme étant intervenu dans la genèse et le développement du travail de René Guenon ne pouvait que s'accorder avec ce qui était auguré et soutenu en même temps par des forces traditionnelles orientales autres qu’islamiques.
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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Sous le rapport qui intéresse l’Occident, le Cheikh Elish semble avoir eu aussi une certaine connaissance de la situation de la Maçonnerie et de son symbolisme initiatique. C'est ainsi que René Guénon nous écrivait une fois que le Cheikh Elish « expliquait à ce propos la correspondance des lettres du nom d’Allah par leurs formes respectives, avec la règle, le compas, l’équerre et le triangle ». Ce que disait ainsi le Cheikh Elish pourrait avoir un rapport avec l’une des modalités possibles de la revivification initiatique de la Maçonnerie. En tout cas. par la suite, une bonne part des articles de son grand disciple a été consacrée au symbolisme et à la doctrine initiatique maçonnique. et cet important travail apparaîtra de toutes façons comme une contribution de l’intellectualité et de l’universalité de l'Islam, car René Guénon s'appelait alors depuis longtemps Abdel-Wàhid Yahya et était lui-même une autorité initiatique islamique.
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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Le processus selon lequel s’accomplit la déchéance de l’Occident à l’époque moderne, doit finir normalement, en conformité, tant avec la nature des choses qu’avec les données traditionnelles unanimes, par l’atteinte d’une certaine limite, marquée vraisemblablement par une catastrophe de civilisation. A partir de ce moment un changement de direction apparaît comme inévitable, et les données traditionnelles tant d’Orient que d’Occident, indiquent qu’il se produira alors un rétablissement de toutes les possibilités traditionnelles que comporte encore l’actuelle humanité, ce qui coïncidera avec une remanifestation de la spiritualité primordiale, et, en même temps, les possibilités anti-traditionnelles et les éléments humains qui les incarnent seront rejetés hors de cet ordre et définitivement dégradés. Mais si la forme générale de ces événements à venir apparaît comme certaine, le sort qui serait réservé au monde occidental dans ce « jugement » et la part qu’il pourrait avoir dans la restauration finale, dépendra de l’état mental que l’humanité occidentale aura au moment où ce changement se produira, et il est compréhensible que c’est seulement dans la mesure où l’Occident aura repris conscience des vérités fondamentales communes à toute civilisation traditionnelle qu’il pourra être compris dans cette restauration.
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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[…] D’autre part, la thèse de René Guénon sur l’unité fondamentale des formes traditionnelles n’apparaîtra pas comme tout à fait nouvelle en Islam, car il y a quelques précédents précieux, tout d’abord avec le Cheikh al-Akbar [Ibn `Arabî] dont l’enseignement ne pouvait pourtant pas être aussi explicite que celui de René Guénon en raison des réserves qu’impose tout milieu traditionnel particulier ; il y aura quand même intérêt à s’y reporter.
Ce que nous venons de signaler comme points critiques et solutions à envisager lorsqu’il s’agira de juger de l’orthodoxie islamique de l’enseignement de René Guénon, aussi bien que de son orthodoxie d’une façon générale, ne doit pas faire oublier que ce qui est requis sous ce rapport de tout Oriental ou Occidental qui voudrait en juger, ce sont non seulement des qualités intellectuelles de jugement, mais aussi la connaissance étendue et profonde des doctrines qui doivent être évoquées en l’occurrence. La méthode facile et expéditive des citations tronquées et retranchées de leurs relations conceptuelles d’ensemble, aggravée peut-être encore par des méprises terminologiques ne saurait avoir ici aucune excuse, car René Guénon ne parle pas au nom ni dans les termes d’une théologie ou d’une doctrine particulière dont les références seraient immédiates. De toutes façons, une des choses les plus absurdes serait de demander à des « autorités » exotériques, qu’elles soient d’Orient ou d’Occident, d’apprécier le degré de cette orthodoxie, soit d’une façon générale, soit par rapport à quelque tradition particulière. Ces « autorités », en tant qu’exotériques, et quelles que puissent être leurs prétentions de compétence, sincères ou non, n’ont déjà aucune qualité pour porter un jugement sur les doctrines ésotériques et métaphysiques de leurs propres traditions.
L’histoire est là du reste pour prouver à tout homme intelligent et de bonne foi, que chaque fois que de telles ingérences se sont produites, qu’elles aient été provoquées par de simples imprudences ou par des fautes graves, soit d’un côté soit de l’autre, il en est résulté un amoindrissement de spiritualité et la tradition dans son ensemble a eu à souffrir par la suite.
(É. T. n° 305 Janv.-Fév. 1953, p. 14)
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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Or, par une sorte de nécessité organique d’affirmation de soi, et par effet de la perception et de la conscience de l’excellence spirituelle qui lui est propre, chaque mentalité traditionnelle d’ensemble relègue les autres traditions sur des positions inférieures, ou les exclut purement ou simplement de tout accès à une vérité profonde et réellement salutaire. Cependant l’idée de légitimité de toutes les formes traditionnelles existantes n’est que la conséquence en mode « spatial », ou l’application en simultanéité, de l’idée d’universalité de la doctrine et d’unité fondamentale des formes traditionnelles ; seulement cette universalité et cette unité, les doctrines valables sur le plan général de chaque communauté traditionnelle les reconnaissent plus volontiers dans leur application en succession temporelle, et d’ailleurs dans des mesures fort variées, car cela permet aux communautés respectives d’exclure ou de diminuer plus facilement les autres formes traditionnelles contemporaines.
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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Il y a ainsi une question quant à l'orthodoxie islamique de l'œuvre de René Guénon, et une autre quant au rapport que peut avoir sa position traditionnelle personnelle avec sa fonction doctrinale générale. Pour la première de ces questions, comme en fait il n'y a eu à notre connaissance aucune critique précise, nous n'avons pas à répondre à une thèse
déterminée mais nous tâcherons seulement de montrer dans quelle perspective une telle question se situe. Pour la deuxième, nous porterons à la connaissance des lecteurs quelques éléments documentaires presque inconnus en Occident.
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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D'autre part, de même que les critères d'orthodoxie propres à l'exotérisme d'une tradition ne peuvent être appliqués à ce qui appartient à autre forme traditionnelle, de même ceux qui concernent le monde initiatique et ésotérique d'une de ces formes ne peuvent être considérés comme directement applicables aux domaines correspondants d'une autre : il y a
en effet pour la voie ésotérique de chacune de celles-ci des modalités particulières, bien que d'un ordre plus intérieur, tant pour la doctrine que pour les méthodes correspondantes, et il serait tout à fait insuffisant de parler d'unité ésotérique des formes traditionnelles sans préciser que cette unité concerne seulement les principes universels, en dehors desquels les
adaptations traditionnelles se traduisent par des particularités dans l'ordre initiatique et ésotérique même ; s'il n'en était pas ainsi, il n'y aurait qu'un seul ésotérisme, et un même domaine initiatique, pour toutes les formes d'exotérismes existants ou possibles.
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Michel Vâlsan (L'Islam et la fonction de René Guénon)
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Blanke Westerlingen leerden de islam, hoe jonge meisjes van 8, 9 en 11 te misbruiken, het leven van de moeder te vernielen en een aanslag te subsidiëren.
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Petra Hermans
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« Non de ceux sur qui est ta Colère, ni de ceux qui errent » : non de ceux qui s’opposent à la Grâce et qui de ce fait se placent dans le rayon de la Justice ou de la Rigueur, ou qui déchirent le lien qui les relie à la Grâce préexistante; voulant être indépendant de leur Cause, ou voulant être cause eux- mêmes, ils tombent comme des pierres, sourds et aveugles; la Cause les abandonne. « Ni de ceux qui errent » : ce sont ceux qui, sans s’opposer directement à l’Un, se perdent néanmoins, par faiblesse, dans le multiple; ils ne nient pas l’Un et ne veulent pas en usurper le rang, mais ils restent ce qu’ils sont, ils suivent leur nature multiple comme s’ils n’étaient pas doués d’intelligence; ils vivent en somme au-dessous d’eux-mêmes et se livrent aux puissances cosmiques, mais sans se perdre s’ils se soumettent à Dieu. [1]
[1] Selon l’interprétation islamique, ces trois catégories (Grâce, Colère, errance), concernant respectivement les musulmans, qui suivent la voie du milieu, les juifs, qui ont rejeté Jésus, et les chrétiens, qui l’ont divinisé; le choix des symboles est exotériquement plausible, mais le sens est universel et se réfère aux trois tendances fondamentales de l’homme
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Frithjof Schuon (Understanding Islam)
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Jusqu’à quel point faut-il consentir des « accommodements raisonnables » à des personnes qui veulent vivre intégralement, dans des sociétés sécularisées, les préceptes de leur religion ?
Comment faire en sorte que la liberté de religion reconnue par les chartes des droits ne soit pas la voie de passage vers l’établissement d’un cadre de vie publique qui rende impossibles les autres libertés proclamées par ces chartes ?
Plus fondamentalement, comment faire coexister, dans la formulation de choix politiques et dans la mise en place d’un cadre de vie commun, des visions de l’être humain, des rapports entre hommes et femmes, de la société, de l’histoire, aussi radicalement opposées que les visions fondamentalistes et les visions sécularisées ?
Ce ne sont pas des questions gratuites. Partout maintenant, les fondamentalismes religieux veulent substituer aux codes civils et criminels et aux cadres politiques d’inspiration libérale, au sens large du terme, des codes civils et criminels et des cadres politiques traduisant très précisément des opinions religieuses.
Faut-il insister en rappelant les pratiques que semble vouloir établir sur les terres qu’il a conquises le « Califat » autoproclamé de l’« État islamique » ? Les démocraties libérales occidentales, dont la québécoise et la canadienne, fières de leurs généreuses déclarations des droits de la personne, doivent apprendre à vivre, dans et hors leurs frontières, avec des groupes qui veulent mettre en place un ordre social radicalement différent nourri d’une foi intransigeante.
Plus fondamentalement, il faut courir le risque de préserver des libertés pour tous, y incluant pour des personnes qui les réclament au nom des principes libéraux eux-mêmes tout en rêvant parfois d’un nouvel ordre social et politique où ces libertés ne seraient plus reconnues, du moins sous leur forme actuelle.
Le sacrifice de plus de 150 militaires canadiens dans les paysages arides de l’Afghanistan ne nous a apporté aucun avancement dans la solution de cet enjeu désormais capital. Il sera présent probablement longtemps dans les sociétés se réclamant de la démocratie libérale.
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Claude Corbo (ÉCHEC DE FÉLIX-GABRIEL MARCHAND : UNE INTERPRÉTATION EN FORME DRAMATIQUE)