Ecrits Quotes

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Yazarı, esin perilerinin boyunduruğu altında yazan ateƟli bir dahi hayvan olarak görmenin tehlikeli olduğunu dĂŒĆŸĂŒnĂŒyorum ben.
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Boris Vian (Ecrits pornographiques)
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Les avares ne croient point a une vie a venir, le present est tout pour eux. Cette reflexion jette une horrible clarte sur l'epoque actuelle, ou, plus qu'en aucun autre temps, l'argent domine les lois, la politique et les moeurs. Institutions, livres, hommes et doctrines, tout conspire a miner la croyance d'une vie future sur laquelle l'edifice social est appuye depuis dix-huit cents ans. Maintenant le cercueil est une transition peu redoutee. L'avenir, qui nous attendait par dela le requiem, a ete transpose dans le present. Arriver _per fas et nefas_ au paradis terrestre du luxe et des jouissances vaniteuses, petrifier son coeur et se macerer le corps en vue de possessions passageres, comme on souffrait jadis le martyre de la vie en vue de biens eternels, est la pensee generale! pensee d'ailleurs ecrite partout, jusque dans les lois, qui demandent au legislateur: Que payes-tu? au lieu de lui dire: Que penses-tu? Quand cette doctrine aura passe de la bourgeoisie au peuple, que deviendra le pays?
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Honoré de Balzac (Eugénie Grandet)
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La Religion est utile et même nécessaire aux Peuples. Cela n’est-il pas dit, soutenu, prouvé dans ce même Ecrit? Loin d’attaquer les vrais principes de la Religion, l’Auteur les pose, les affermit de tout son pouvoir; ce qu’il attaque, ce qu’il combat, ce qu’il doit combattre, c’est le fanatisme aveugle, la superstition cruelle, le stupide préjugé. Mais il faut, disent-ils, respecter tout cela. Mais pourquoi? Parce que c’est ainsi qu’on mene les Peuples. Oui, c’est ainsi qu’on les mene à leur perte. La superstition est le plus terrible fléau du genre humain; elle abbrutit les simples, elle persécute les sages, elle enchaîne les Nations, elle fait par tout cent maux effroyables: quel bien fait-elle? Aucun; si elle en fait, c’est aux Tyrans; elle est leur arme la plus terrible, et cela même est le plus grand mal qu’elle ait jamais fait.” “il importe que l’Etat ne soit pas sans Religion, et cela importe par des raisons graves, sur lesquelles j’ai par tout fortement insisté: mais il vaudroit mieux encore n’en point avoir, que d’en avoir une barbare et persécutante qui, tyrannisant les Loix mêmes, contrarieroit les devoirs du Citoyen
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Jean-Jacques Rousseau (Le Contrat social, tome 3 et tome 4)
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personne ne peut retirer son épingle du jeu. Tout le monde sera abattu ou torturé et, dans le cadre de la nation indépendante, tout le monde aura faim et participera au marasme. Le combat collectif suppose une responsabilité collective à la base et une responsabilité collégiale au sommet. Oui, il faut compromettre tout le monde dans le combat pour le salut commun. Il n'y a pas de mains pures, il n'y a pas d'innocents, pas de spectateurs. Nous sommes tous en train de nous salir les mains dans les marais de notre sol et le vide effroyable de nos cerveaux. Tout spectateur est un lùche ou un traitre.
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Frantz Fanon (Ecrits contre le colonialisme (Coffret en 2 volumes : Les damnés de la terre ; Pour la révolution africaine))
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Maintenant qu'ils ont rempli leur mission historique qui Ă©tait d'amener la bourgeoisie au pouvoir, ils sont fermement invitĂ©s Ă  se retirer afin que la bourgeoisie puisse calmement remplir sa propre mission. Or, nous avons vu que la bourgeoisie nationale des pays sous-developpĂ©s est incapable de remplir une quelconque mission. Au bout de quelques annĂ©es, la dĂ©sagrĂ©gation du parti devient manifeste et tout observateur, mĂȘme superficiel, peut se rendre compte que l'ancien parti, devenu aujourd'hui squelettique, ne sert qu'Ă  immobiliser le peuple. Le parti, qui pendant le combat avait attirĂ© Ă  lui l'ensemble de la nation, se dĂ©compose. Les intellectuels , qui Ă  la veille de l'indĂ©pendance avaient ralliĂ© le parti, confirment par leur comportement actuel que ce ralliement n'avait d'autre but que de participer Ă  la distribution du gĂąteau de l'indĂ©pendance. Le parti devient un moyen de rĂ©ussite individuelle.
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Frantz Fanon (Ecrits contre le colonialisme (Coffret en 2 volumes : Les damnés de la terre ; Pour la révolution africaine))
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La politisation des masses n'est pas la mobilisation trois ou quatre fois l'an de dizaines ou de centaines de milliers d'hommes et de femmes. Ces meetings, ces rassemblements spectaculaires s'apparentent Ă  la vieille tactique d'avant l'indĂ©pendance oĂč l'on exhibait ses force pour se prouver Ă  soi-mĂȘme et aux autres qu'on avait le peuple avec soi. La politisation des masses se propose non d'infantiliser les masses mais de les rendre adultes.
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Frantz Fanon (Ecrits contre le colonialisme (Coffret en 2 volumes : Les damnés de la terre ; Pour la révolution africaine))
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Voici des siÚcles que l'Europe a stoppé la progression des autres hommes et les a asservis à ses desseins et à sa gloire ; des siÚcles qu'au nom d'une prétendue "aventure spirituelle" elle étouffe la quasi-totalité de l'humanité. Regardez-la aujourd'hui basculer entre la désintégration atomique et la désintégration spirituelle/
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Frantz Fanon (Ecrits contre le colonialisme (Coffret en 2 volumes : Les damnés de la terre ; Pour la révolution africaine))
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Lorsque, parvenu Ă  l'apogĂ©e du rut avec son peuple quel qu'il fĂ»t et quel qu'il soit, l'intellectuel dĂ©cide de retrouver le chemin de la quotidiennetĂ©, il ne ramĂšne de son aventure que des formules terriblement infĂ©condes. Il privilĂ©gie les coutumes, les traditions, les modes d'apparaĂźtre et sa quĂȘte forcĂ©e, douloureuse ne fait qu'Ă©voquer une banale recherche d'exotisme. C'est la pĂ©riode oĂč les intellectuels chantent les moindres dĂ©terminations du panorama indigĂšne. Le boubou se trouve sacralisĂ©, les chaussures parisiennes ou italiennes dĂ©laissĂ©es au profit des babouches. Le langage du dominateur Ă©corche soudain les lĂšvres. Retrouver son peuple c'est quelquefois dans cette pĂ©riode vouloir ĂȘtre nĂšgre, non un nĂšgre pas comme les autres mais un vĂ©ritable nĂšgre, un chien de nĂšgre, tel que le veut le Blanc. Retrouver son peuple c'est se faire bicot, se faire le plus indigĂšne possible, le plus mĂ©connaissable, c'est se couper les ailes qu'on avait laissĂ© pousser.
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Frantz Fanon (Ecrits contre le colonialisme (Coffret en 2 volumes : Les damnés de la terre ; Pour la révolution africaine))
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Nous pensons que la lutte organisĂ©e et consciente entreprise par un peuple colonisĂ© pour rĂ©tablir la souverainetĂ© de la nation constitue la manifestation la plus pleinement culturelle qui soit. Ce n'est pas uniquement le succĂšs de la lutte qui donne par la suite validitĂ© et vigueur Ă  la culture, il n'y a pas de mise en hibernation de la culture pendant le combat. La lutte elle-mĂȘme, dans son dĂ©roulement, dans son processus interne dĂ©velppe les diffĂ©rentes directions de la culture et en esquisse de nouvelles. La lutte de libĂ©ration ne restitue pas Ă  la culture nationale sa valeur et ses contours anciens. Cette lutte qui vise Ă  la une redistribution fondamentale des rapports entre les hommes ne peut laisser intacts ni les formes ni les contenus culturels de ce peuple. AprĂšs la lutte il n'y a pas seulement disparition du colonialisme mais aussi disparition du colonisĂ©.
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Frantz Fanon (Ecrits contre le colonialisme (Coffret en 2 volumes : Les damnés de la terre ; Pour la révolution africaine))
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Pour le colonisĂ©, cette violence reprĂ©sente la praxis absolue. Aussi le militant est-il celui qui travaille. Les questions posĂ©es au militant par l'organisation portent la marque de cette vision des choses : "oĂč as-tu travaillĂ© . Avec qui ? Qu'as-tu fait ?" Le groupe exige que chaque individu rĂ©alise un acte irrĂ©versible. En AlgĂ©rie, par exemple, oĂč la presque totalitĂ© des hommes qui ont appelĂ© le peuple Ă  la lutte nationale Ă©taient condamnĂ©s Ă  mort ou recherchĂ©s par la police française, la confiance Ă©tait proportionnelle au caractĂšre dĂ©sespĂ©rĂ© de chaque cas. Un nouveau militant Ă©tait sĂ»r quand il ne pouvait plus rentrer dans le systĂšme colonial. Ce mĂ©canisme aurait, paraĂźt-il, existĂ© au Kenya chez les Mau-Mau qui exigeaient que chaque membre du groupe frappĂąt la victime. Chacun Ă©tait donc personnellement responsable de la mort de cette victime. Travailler, c'est travailler Ă  la mort du colon. La violence assumĂ©e permet Ă  la fois aux Ă©garĂ©s et aux proscrits du groupe de revenir, de retrouver leur place, de rĂ©intĂ©grer La violence est ainsi comprise comme la mĂ©diation royale. L'homme colonisĂ© se libĂšre dans et par la violence. Cette praxis illumine l'agent parce qu'elle lui indique les moyens et la fin.
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Frantz Fanon (Ecrits contre le colonialisme (Coffret en 2 volumes : Les damnés de la terre ; Pour la révolution africaine))
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It is only on the basis of the clinical facts that any discussion can be fruitful. These facts reveal a relation of the subject to the phallus that is established without regard to the anatomical difference of the sexes, and which, by this very fact, makes any interpretation of this relation especially difficult in the case of women. This problem may be treated under the following four headings: (1) from this 'why', the little girl considers herself, if only momentarily, as castrated, in the sense of deprived of the phallus, by someone, in the first instance by her mother, an important point, and then by her father, but in such a way that one must recognize in it a transference in the analytic sense of the term;
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Jacques Lacan (Ecrits: A Selection)
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Fantasy provides the pleasure peculiar to desire. -Lacan, Ecrits, 773
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Bruce Fink (A Clinical Introduction to Lacanian Psychoanalysis: Theory and Technique)
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Leibniz croyait Ă©tablir une morale basĂ©e sur la contemplation du monde. En fait, il regarde le monde comme une « belle fresque », il ne s’y engage paso20. Il est intĂ©ressant de comparer, Ă  ce sujet, l’attitude de Leibniz et celle de Pascal. Leibniz contemple l’image d’un monde harmonieux, dans lequel les misĂšres humaines sont apparentĂ©es Ă  des ombres dans un beau tableau. Pascal Ă©crit : « Nous sommes embarquĂ©s, nous sommes englobĂ©s dans un monde amorphe, indĂ©terminĂ©. »p21
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Vladimir Jankélévitch (Cours de philosophie morale. Notes recueillies à l'Université libre de Bruxelles (1962-1963) (TRACES ECRITES) (French Edition))
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Kant disait : « DĂšs que j’éprouve du plaisir en faisant le bien, mon sentiment est corrompu. »22 Et Pascal : « Il vaut mieux ne point jeĂ»ner et en ĂȘtre humiliĂ© que jeĂ»ner et en Ă©prouver de la complaisance. »q23 b) L’Ɠuvre d’art se forme
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Vladimir Jankélévitch (Cours de philosophie morale. Notes recueillies à l'Université libre de Bruxelles (1962-1963) (TRACES ECRITES) (French Edition))
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Conclusion : l’idĂ©al esthĂ©tique est hĂ©doniste et susceptible de progrĂšs. L’idĂ©al moral est doloriste et n’est pas objet d’apprentissage.
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Vladimir Jankélévitch (Cours de philosophie morale. Notes recueillies à l'Université libre de Bruxelles (1962-1963) (TRACES ECRITES) (French Edition))
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SĂ©nĂšque a dit : « On n’apprend pas Ă  vouloir.
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Vladimir Jankélévitch (Cours de philosophie morale. Notes recueillies à l'Université libre de Bruxelles (1962-1963) (TRACES ECRITES) (French Edition))