Des Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Des. Here they are! All 100 of them:

La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas." ("The devil's finest trick is to persuade you that he does not exist.")
Charles Baudelaire (Paris Spleen)
You think, as you walk away from Le Cirque des Rêves and into the creeping dawn, that you felt more awake within the confines of the circus. You are no longer quite certain which side of the fence is the dream.
Erin Morgenstern (The Night Circus)
belief is the death of intelligence.
Robert Anton Wilson (Cosmic Trigger: Die letzten Geheimnisse der Illuminaten oder An den Grenzen des erweiterten Bewusstseins)
Quand tu veux construire un bateau, ne commence pas par rassembler du bois, couper des planches et distribuer du travail, mais reveille au sein des hommes le desir de la mer grande et large. If you want to build a ship, don't drum up people together to collect wood and don't assign them tasks and work, but rather teach them to long for the endless immensity of the sea.
Antoine de Saint-Exupéry
C'est tellement mystérieux, le pays des larmes.
Antoine de Saint-Exupéry (The Little Prince)
A writer, I think, is someone who pays attention to the world." [Speech upon being awarded the Friedenspreis des Deutschen Buchhandels (Peace Prize of the German Book Trade), Frankfurt Book Fair, October 12, 2003]
Susan Sontag
Le vent se lève! . . . il faut tenter de vivre! L'air immense ouvre et referme mon livre, La vague en poudre ose jaillir des rocs! Envolez-vous, pages tout éblouies! Rompez, vagues! Rompez d'eaux réjouies Ce toit tranquille où picoraient des focs!
Paul Valéry (Le cimetière marin / El cementerio marino)
Freiheit ist immer die Freiheit des Andersdenkenden Freedom is always, and exclusively, freedom for the one who thinks differently.
Rosa Luxemburg
Did you think the lion was sleeping because he didn't roar?
Friedrich Schiller (Die Verschwörung des Fiesco zu Genua)
The circus arrives without warning. No announcements precede it. It is simply there, when yesterday it was not. Within the black-and-white striped canvas tents is an utterly unique experience full of breathtaking amazements. It is called Le Cirque des Rêves, and it is only open at night.
Erin Morgenstern (The Night Circus)
...an optimistic mind-set finds dozens of possible solutions for every problem that the pessimist regards as incurable.
Robert Anton Wilson (Cosmic Trigger: Die letzten Geheimnisse der Illuminaten oder An den Grenzen des erweiterten Bewusstseins)
Once I saw Desjardins’ house, I hated him even more. It was a huge mansion on the other side of the Tuileries, on the rue des Pyramids. “Pyramids Road?” Sadie said. “Obvious, much?” “Maybe he couldn’t find a place on Stupid Evil Magician Street,” I suggested.
Rick Riordan (The Red Pyramid (The Kane Chronicles, #1))
J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence.
Anatole France
Le silence eternel des ces espaces infinis m'effraie - The eternal silence of these infinite spaces frightens me.
Blaise Pascal (Pensées)
And the mountains may rise and fall, and the sun might wither away, and the sea may claim the land and swallow the sky. But you will always be mine. And the stars might fall from the heavens, and night might cloak the earth, but until darkness dies, I will always be yours.
Laura Thalassa (Rhapsodic (The Bargainer, #1))
The joke loses everything when the joker laughs himself.
Friedrich Schiller (Die Verschwörung des Fiesco zu Genua)
Now, Kalamas, don’t go by reports, by legends, by traditions, by scripture, by logical conjecture, by inference, by analogies, by agreement through pondering views, by probability, or by the thought, ‘This contemplative is our teacher.’ When you know for yourselves that, ‘These qualities are skillful; these qualities are blameless; these qualities are praised by the wise; these qualities, when adopted & carried out, lead to welfare & to happiness’ — then you should enter & remain in them. [Kalama Sutta, AN 3.65]
Gautama Buddha (Die Reden Des Buddha Aus Dem Ang�ttaranikaya; Aus Dem Pali Zum Ersten Male �bers. Und Erl�utert Von Myanatiloka)
La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles.
Gustave Flaubert (Madame Bovary)
Il y a des beautés qui sautent aux yeux et d'autres qui sont écrites en hyéroglyphes: on met du temps à déchiffrer leur splendeur mais, quand elle est apparue, elle est plus belle que la beauté.
Amélie Nothomb
Tu sais… quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil… -Le jour des quarante-trois fois tu étais donc tellement triste? Mais le petit prince ne répontit pas.
Antoine de Saint-Exupéry (The Little Prince)
People like us are not victims. We’re someone’s nightmare.
Laura Thalassa (Rhapsodic (The Bargainer, #1))
I love you. I've loved you from the beginning. And I will love you long after the last stars dies. I will love you until the end of darkness itself.
Laura Thalassa (Rhapsodic (The Bargainer, #1))
Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée.
Boris Vian (L'Écume des jours)
Les boutiques de fleuristes n'ont jamais de rideau de fer. Personne ne cherche à voler des fleurs.
Boris Vian
Les paroles d'amour, qui sont toujours les mêmes, prennent le goût des lèvres dont elles sortent.
Guy de Maupassant (Bel-Ami)
Le monde se divise en deux catégories de gens : ceux qui lisent des livres et ceux qui écoutent ceux qui ont lu des livres.
Bernard Werber (Les Thanatonautes)
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.
Voltaire (Candide)
Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d'entendre, Ce que vous croyez entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous avez envie de comprendre, Ce que vous croyez comprendre, Ce que vous comprenez... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même...
Bernard Werber (L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu)
Ne cherchez plus mon cœur; des monstres l’ont mangé.
Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
That’s what you taught me - we don’t have to accept destiny or Des Tiny. We can create our own future, all of us. We have the power to rule our lives - we just have to make the choice to use it.
Darren Shan (Sons of Destiny (Cirque du Freak, #12))
On ne se souvient pas des jours, on se souvient des instants.
Cesare Pavese
Tout comme il existe des coups de foudre en amour, il y a quelques fois des coups de foudre en amitié
Guillaume Musso (Seras-tu là?)
Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.
Marcel Pagnol
Belief is the death of intelligence. As soon as one believes a doctrine of any sort, or assumes certitude, one stops thinking about that aspect of existence.
Robert Anton Wilson (Cosmic Trigger: Die letzten Geheimnisse der Illuminaten oder An den Grenzen des erweiterten Bewusstseins)
Présente je vous fuis; absente, je vous trouve; Dans le fond des forêts votre image me suit
Jean Racine (Phèdre)
Nous, les Arabes, ne sommes pas paresseux. Nous prenons seulement le temps de vivre. Ce qui n'est pas le cas des Occidentaux. Pour eux, le temps, c'est de l'argent. Pour nous, le temps ça n'a pas de prix. Un verre de thé suffit à notre bonheur, alors qu'aucun bonheur ne leur suffit. Toute la différence est là.
Yasmina Khadra (Ce que le jour doit à la nuit)
N'oublie jamais, celui qui croit savoir n'apprend plus.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
- Qu’est-ce que vous faites dans la vie, vous? – J’apprends des choses, dit Colin. Et j’aime Chloé.
Boris Vian (L'Écume des jours)
I come from Des Moines. Somebody had to.
Bill Bryson (The Life and Times of the Thunderbolt Kid)
Les mots sont des armes, les mots sont des dons, les mots ne se gaspillent pas.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
Come now, don't make such a funeral face. It isn't dying that's sad; it's living when you're not happy.
Octave Mirbeau (Le Jardin des supplices)
Il est des petites choses que l'on laisse derrière soi, des moments de vie ancrés dans la poussière du temps. On peut tenter de les ignorer, mais ces petits riens mis bout à bout forment une chaîne qui vous raccroche au passé.
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres.
Jean-Paul Sartre (The Words: The Autobiography of Jean-Paul Sartre)
Take care of my heart, I've left it with you.
Stephenie Meyer (Über Franz Kafkas Roman "Der Verschollene" - Die Beziehung des Protagonisten Karl Roßmann zur restlichen Figurenwelt (German Edition))
Those who forgive themselves and are able to accept their real nature, they are the strong ones.
Masashi Kishimoto (Naruto: Die Schriften des Tô)
Le plus clair de mon temps je le passe à l'obscurcir.
Boris Vian (L'Écume des jours)
Le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont de la vie.
Molière
Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'oeil intelligent sur soi-même: mes premières patries ont été des livres.
Marguerite Yourcenar
- Que devient une étoile qui meurt ? - Un rêve qui vit.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
Because we don't have much time together, I will give you as much love in a year as I could give you in a lifetime.
Amélie Nothomb (Métaphysique des tubes)
Je ne veux pas gagner ma vie, je l'ai.
Boris Vian (L'Écume des jours)
Voilà, ma petite Amélie, vous n'avez pas des os en verre. Vous pouvez vous cogner à la vie. Si vous laissez passer cette chance, alors avec le temps, c'est votre cœur qui va devenir aussi sec et cassant que mon squelette. Alors, allez-y, nom d'un chien!
Jean-Pierre Jeunet
Valor is strength, not of legs and arms, but of heart and soul; it consists not in the worth of our horse or our weapons, but in our own.
Michel de Montaigne (Des Cannibales)
Cuando pierdes el tiempo al teléfono, cuando los minutos pasan sin que te des cuenta, cuando las palabras no tinen sentido, cuando piensas que si alguien te escuchara creería que estás loco, cuando ninguno de los dos tiene ganas de colgar, cuando después de que ella ha colgado compruebas que lo haya hecho de verdad, entonces estás perdido. O mejor dicho, estás enamorado, lo que, en realidad, es lo mismo...
Federico Moccia (Ho voglia di te (Tre metri sopra il cielo #2))
Les droits imprescriptibles du lecteur : 1. Le droit de ne pas lire. 2. Le droit de sauter des pages. 3. Le droit de ne pas finir un livre. 4. Le droit de relire. 5. Le droit de lire n'importe quoi. 6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible). 7. Le droit de lire n'importe où. 8. Le droit de grappiller. 9. Le droit de lire à haute voix. 10. Le droit de nous taire.
Daniel Pennac
Un jour, j'ai vu le soleil se coucher quarante-trois fois!» Et un peu plus tard tu ajoutais: «Tu sais... quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil... - Le jour des quarante-trois fois tu étais donc tellement triste? Mais le petit prince ne répondit pas.
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
Why are you worried about him? Des is a punk. (Urian) Desiderius is dead. Kyrian killed him. (Tabitha) Yeah, and I'm the Easter Bunny- see my fluffy tail? You don't just kill a Spathi, little girl. All you do is take him out of commission for a while. (Urian)
Sherrilyn Kenyon (Seize the Night (Dark-Hunter #6))
Tu as compté les heures, observant avec ravissement la course des aiguilles. Le temps était fictif : était-il dix heures ou vingt-deux heures, mardi ou dimanche ? Cela n’avait pas d’importance ; de nouveau tu pouvais régulariser ta vie, à midi j’ai faim, à minuit sommeil. Un rythme, quelque chose à quoi se raccrocher.
Thierry Jonquet (Mygale)
I hated cats. I was a dog lover," Des says with a shrug. "What's the point of a cat? They're not affectionate. But that's because it's not my cat. I mean, your wife wouldn't jump on my lap. That's because she's your wife, not mine. Until you have your own cat, you really don't understand.
Denise Flaim (Rescue Ink: How Ten Guys Saved Countless Dogs and Cats, Twelve Horses, Five Pigs, One Duck,and a Few Turtles)
Ce qui m'interesse, ce n'est pas le bonheur de tous les hommes, c'est celui de chacun.
Boris Vian (L'Écume des jours)
Lorsque l'esprit des hommes te paraîtra étroit, dis-toi que la terre de Dieu est vaste, et vastes Ses mains et Son coeur. N'hésite jamais à t'éloigner, au delà de toutes les mers, au-delà de toutes les frontières, de toutes les patries, de toutes les croyances
Amin Maalouf (Leo Africanus)
Le savant doit ordonner ; on fait la science avec des faits comme une maison avec des pierres ; mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. The Scientist must set in order. Science is built up with facts, as a house is with stones. But a collection of facts is no more a science than a heap of stones is a house.
Henri Poincaré (Science and Hypothesis)
Chanson d’automne Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon coeur D’une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Paul Verlaine (Poèmes saturniens)
I ate apple pie and ice cream—it was getting better as I got deeper into Iowa, the pie bigger, the ice cream richer. There were the most beautiful bevies of girls everywhere I looked in Des Moines that afternoon—they were coming home from high school—but I had no time for thoughts like that…So I rushed past the pretty girls, and the prettiest girls in the world live in Des Moines.
Jack Kerouac
Devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine
Albert Camus (The Stranger)
La rayuela se juega con una piedrita que hay que empujar con la punta del zapato. Ingredientes: una acera, una piedrita, un zapato, y un bello dibujo con tiza, preferentemente de colores. En lo alto está el Cielo, abajo está la Tierra, es muy difícil llegar con la piedrita al Cielo, casi siempre se calcula mal y la piedra sale del dibujo. Poco a poco, sin embargo, se va adquiriendo la habilidad necesaria para salvar las diferentes casillas (rayuela caracol, rayuela rectangular, rayuela de fantasía, poco usada) y un día se aprende a salir de la Tierra y remontar la piedrita hasta el Cielo, hasta entrar en el Cielo, (Et tous nos amours, sollozó Emmanuèle boca abajo), lo malo es que justamente a esa altura, cuando casi nadie ha aprendido a remontar la piedrita hasta el Cielo, se acaba de golpe la infancia y se cae en las novelas, en la angustia al divino cohete, en la especulación de otro Cielo al que también hay que aprender a llegar. Y porque se ha salido de la infancia (Je n'oublierai pas le temps des cérises, pataleó Emmanuèle en el suelo) se olvida que para llegar al Cielo se necesitan, como ingredientes, una piedrita y la punta de un zapato.
Julio Cortázar (Hopscotch)
أحسست بأن الإحباط يستولى علىّ ، بل أكثر من الإحباط ، اليأس الذى يتملكك عندما تُدرك أنك رغم جهدك وميزاتك وكل إرادتك الطيبة ترتطم بعقبة منيعة لا قبل لك بالتغلب عليها.
Patrick Modiano (Rue des boutiques obscures)
- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
Quant à moi, maintenant, j'ai fermé mon âme. Je ne dis plus à personne ce que je crois, ce que je pense et ce que j'aime. Me sachant condamné à l'horrible solitude, je regarde les choses, sans jamais émettre mon avis. Que m'importent les opinions, les querelles, les plaisirs, les croyances ! Ne pouvant rien partager avec personne, je me suis désintéressé de tout. Ma pensée, invisible, demeure inexplorée. J'ai des phrases banales pour répondre aux interrogations de chaque jour, et un sourire qui dit "oui", quand je ne veux même pas prendre la peine de parler.
Guy de Maupassant (Le Horla et autres nouvelles fantastiques)
She had the right idea, old man, don't you think - to disappear before it gets too late?
Patrick Modiano (Rue des boutiques obscures)
Tout parle à qui sait lire, voir et écouter.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
Il y a des moments rares dans l’existence où une porte s’ouvre et où la vie vous offre une rencontre que vous n’attendiez plus. Celle de l’être complémentaire qui vous accepte tel que vous êtes, qui vous prend dans votre globalité, qui devine et admet vos contradictions, vos peurs, votre ressentiment, votre colère, le torrent de boue sombre qui coule dans votre tête. Et qui l’apaise. Celui qui vous tend un miroir dans lequel vous n’avez plus peur de vous regarder.
Guillaume Musso (Central Park)
...tout compte fait, je crois que mon tort était de ne pas avoir eu le courage de mes convictions. Je pouvais me trouver toutes les excuses du monde, aucune d'elles ne me donnerait raison. En réalité maintenant que j'avais perdu la face , je me cherchais un masque. Pareil à un défiguré, je me cachais derrière mes pansements qui me servaient aussi de moucharabiehs. Je regardais en cachette la vérité des autres, en abusais pour distancer la mienne
Yasmina Khadra (Ce que le jour doit à la nuit)
Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir.
Marcel Proust (Du côté de chez Swann)
Presque tous les malheurs de la vie viennent des fausses idées que nous avons sur ce qui nous arrive. Connaître à fond les hommes, juger sainement des événements, est donc un grand pas vers le bonheur." ("Almost all our misfortunes in life come from the wrong notions we have about the things that happen to us. To know men thoroughly, to judge events sanely, is, therefore, a great step towards happiness.") [Journal entry, 10 December 1801]
Stendhal (The Private Diaries of Stendhal)
Αποφεύγουμε να λέμε στα παιδιά τι έγινε πριν γεννηθούν. Αρχικά είναι πολύ μικρά για να καταλάβουν, ύστερα είναι πολύ μεγάλα για ν' ακούσουν, μετά δεν έχουν καιρό για τέτοια, ώσπου στο τέλος είναι πια πολύ αργά. Αυτά έχουν οι οικογένειες. Ζεις με ανθρώπους που νομίζεις ότι τους γνωρίζεις, όμως είστε τελείως άγνωστοι. Ζητάμε θαύματα από τους δεσμούς αίματος: μια αρμονική συνύπαρξη που είναι εντελώς ανέφικτη. Απόλυτη εμπιστοσύνη. Σχέσεις που μένουν αναλλοίωτες στον χρόνο. Παραμυθιαζόμαστε με το ψέμα της συγγένειας.
Jean-Michel Guenassia (Le Club des incorrigibles optimistes)
Mais Paris est un véritable océan. Jetez-y la sonde, vous n'en connaîtrez jamais la profondeur. Parcourez-le, décrivez-le : quelque soin que vous mettiez à le parcourir, à le décrire ; quelques nombreux et intéressés que soient les explorateurs de cette mer, il s'y rencontrera toujours un lieu vierge, un antre inconnu, des fleurs, des perles, des monstres, quelque chose d'inouï, oublié par les plongeurs littéraires.
Honoré de Balzac (Père Goriot)
Le doute est une force. Une vraie et belle force. Veille simplement qu'elle te pousse toujours en avant.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
Wenn ich zu einem anderen sagen kann: "Ich liebe dich", muss ich auch sagen können: "Ich liebe in dir auch alle anderen, ich liebe durch dich die ganze Welt, ich liebe in dir auch mich selbst.
Erich Fromm (Die Kunst des Liebens)
We're in Des Moines, Iowa today, were in Omaha, Nebraska yesterday and Boise, Idaho the day before. When we landed at the airport in Boise, from Portland, Oregon this lady from our plane came up from behind as we walked down the terminal. She approached me and said "Taylor, I just love your song and want to wish you great things in you career." I looked and her and said "Well, THANK YOU!" and then said " who did you talk to?". (and then pointed to my Mom and the Label rep we were traveling with) I was convinced that one of them had talked to the lady on the plane and told her about me and my song. The lady said "neither one" and then I said "Well, how did you know who I was?" and the lady said "because I listen to radio and I watched your video". This was the first time someone had actually KNOWN who I was and MY NAME. wow. I just walked over and hugged her, and said ...."You're the first person who's ever done that, thankyou." It was an amazing moment to remember, and I always will.
Taylor Swift
L'essentiel est de lire beaucoup. N'importe quoi. Ce qu'on a envie de lire. Le tri se fait après. Et même la mauvaise littérature est nourricière. La seule littérature stérilisante, la littérature prétentieuse, philosophisante, cuistre, est sans danger pour les enfants parce qu'ils ne peuvent pas pénétrer dedans. Ils la rejettent, comme ils tournent le bouton de la T.V. au moment des discours politiques. Ce sont des sages.
René Barjavel
6.4311 Der Tod ist kein Ereignis des Lebens. Den Tod erlebt man nicht. Wenn man unter Ewigkeit nicht unendliche Zeitdauer, sondern Unzeitlichkeit versteht, dann lebt der ewig, der in der Gegenwart lebt. Unser Leben ist ebenso endlos, wie unser Gesichtsfeld grenzenlos ist. 6.4311 Death is not an event of life. Death is not lived through. If by eternity is understood not endless temporal duration but timelessness, then he lives eternally who lives in the present. Our life is endless in the way that our visual field is without limit.
Ludwig Wittgenstein (Tractatus Logico-Philosophicus)
Dans ta tête, tu avais donné un nom au maître. Tu n’osais l’employer en sa présence, bien entendu. Tu l’appelais «Mygale», en souvenir de tes terreurs passées. Mygale, un nom à consonance féminine, un nom d’animal répugnant qui ne cadrait pas à son sexe ni au raffinement extrême qu’il savait montrer dans le choix de tes cadeaux… Mais Mygale car il était telle l’araignée, lente et secrète, cruelle et féroce, avide et insaisissable dans ses desseins, caché quelque part dans cette demeure où il te séquestrait depuis des mois, une toile de luxe, un piège doré dont il était le geôlier et toi le détenu.
Thierry Jonquet (Mygale)
Where is the graveyard of dead gods? What lingering mourner waters their mounds? There was a time when Jupiter was the king of the gods, and any man who doubted his puissance was ipso facto a barbarian and an ignoramus. But where in all the world is there a man who worships Jupiter today? And who of Huitzilopochtli? In one year - and it is no more than five hundred years ago - 50,000 youths and maidens were slain in sacrifice to him. Today, if he is remembered at all, it is only by some vagrant savage in the depths of the Mexican forest. Huitzilopochtli, like many other gods, had no human father; his mother was a virtuous widow; he was born of an apparently innocent flirtation that she carried out with the sun. When he frowned, his father, the sun, stood still. When he roared with rage, earthquakes engulfed whole cities. When he thirsted he was watered with 10,000 gallons of human blood. But today Huitzilopochtli is as magnificently forgotten as Allen G. Thurman. Once the peer of Allah, Buddha and Wotan, he is now the peer of Richmond P. Hobson, Alton B. Parker, Adelina Patti, General Weyler and Tom Sharkey. Speaking of Huitzilopochtli recalls his brother Tezcatlipoca. Tezcatlipoca was almost as powerful; he consumed 25,000 virgins a year. Lead me to his tomb: I would weep, and hang a couronne des perles. But who knows where it is? Or where the grave of Quetzalcoatl is? Or Xiuhtecuhtli? Or Centeotl, that sweet one? Or Tlazolteotl, the goddess of love? Of Mictlan? Or Xipe? Or all the host of Tzitzimitl? Where are their bones? Where is the willow on which they hung their harps? In what forlorn and unheard-of Hell do they await their resurrection morn? Who enjoys their residuary estates? Or that of Dis, whom Caesar found to be the chief god of the Celts? Of that of Tarves, the bull? Or that of Moccos, the pig? Or that of Epona, the mare? Or that of Mullo, the celestial jackass? There was a time when the Irish revered all these gods, but today even the drunkest Irishman laughs at them. But they have company in oblivion: the Hell of dead gods is as crowded as the Presbyterian Hell for babies. Damona is there, and Esus, and Drunemeton, and Silvana, and Dervones, and Adsullata, and Deva, and Bellisima, and Uxellimus, and Borvo, and Grannos, and Mogons. All mighty gods in their day, worshipped by millions, full of demands and impositions, able to bind and loose - all gods of the first class. Men labored for generations to build vast temples to them - temples with stones as large as hay-wagons. The business of interpreting their whims occupied thousands of priests, bishops, archbishops. To doubt them was to die, usually at the stake. Armies took to the field to defend them against infidels; villages were burned, women and children butchered, cattle were driven off. Yet in the end they all withered and died, and today there is none so poor to do them reverence. What has become of Sutekh, once the high god of the whole Nile Valley? What has become of: Resheph Anath Ashtoreth El Nergal Nebo Ninib Melek Ahijah Isis Ptah Anubis Baal Astarte Hadad Addu Shalem Dagon Sharaab Yau Amon-Re Osiris Sebek Molech? All there were gods of the highest eminence. Many of them are mentioned with fear and trembling in the Old Testament. They ranked, five or six thousand years ago, with Yahweh Himself; the worst of them stood far higher than Thor. Yet they have all gone down the chute, and with them the following: Bilé Ler Arianrhod Morrigu Govannon Gunfled Sokk-mimi Nemetona Dagda Robigus Pluto Ops Meditrina Vesta You may think I spoof. That I invent the names. I do not. Ask the rector to lend you any good treatise on comparative religion: You will find them all listed. They were gods of the highest standing and dignity-gods of civilized peoples-worshiped and believed in by millions. All were omnipotent, omniscient and immortal. And all are dead.
H.L. Mencken (A Mencken Chrestomathy)
Le seul fait de rêver est déjà très important, Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, Et l’envie furieuse d’en réaliser quelques- uns, Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, Je vous souhaite d’oublier ce qu’il faut oublier, Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil, Je vous souhaite des rires d’enfants, Je vous souhaite des silences, Je vous souhaite de résister à l’enlisement, À l’indifférence, aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous.
Jacques Brel
Wenn ein Kind lesen gelernt hat und gerne liest, entdeckt und erobert es eine zweite Welt, das Reich der Buchstaben. Das Land des Lesens ist ein geheimnisvoller, unendlicher Erdteil. Aus Druckerschwärze entstehen Dinge, Menschen, Geister und Götter, die man sonst nicht sehen könnte. Wer noch nicht lesen kann, sieht nur, was greifbar vor seiner Nase liegt oder steht (...) Wer lesen kann, sitzt über einem Buch und erblickt mit einem Male den Kilimandscharo oder Karl den Großen oder Huckleberry Finn im Gebüsch oder Zeus als Stier, und auf seinem Rücken reitet die schöne Europa. Wer lesen kann, hat ein zweites Paar Augen, und er muss nur aufpassen, dass er sich dabei das erste Paar nicht verdirbt.
Erich Kästner (Als ich ein kleiner Junge war)
The Copenhagen Interpretation is sometimes called "model agnosticism" and holds that any grid we use to organize our experience of the world is a model of the world and should not be confused with the world itself. Alfred Korzybski, the semanticist, tried to popularize this outside physics with the slogan, "The map is not the territory." Alan Watts, a talented exegete of Oriental philosophy, restated it more vividly as "The menu is not the meal.
Robert Anton Wilson (Cosmic Trigger: Die letzten Geheimnisse der Illuminaten oder An den Grenzen des erweiterten Bewusstseins)
Belief in the traditional sense, or certitude, or dogma, amounts to the grandiose delusion, "My current model" -- or grid, or map, or reality-tunnel -- "contains the whole universe and will never need to be revised." In terms of the history of science and knowledge in general, this appears absurd and arrogant to me, and I am perpetually astonished that so many people still manage to live with such a medieval attitude.
Robert Anton Wilson (Cosmic Trigger: Die letzten Geheimnisse der Illuminaten oder An den Grenzen des erweiterten Bewusstseins)
As long as the centuries continue to unfold, the number of books will grow continually, and one can predict that a time will come when it will be almost as difficult to learn anything from books as from the direct study of the whole universe. It will be almost as convenient to search for some bit of truth concealed in nature as it will be to find it hidden away in an immense multitude of bound volumes.
Denis Diderot (Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences des arts et des métiers: textes choisis)
Bright star, would I were stedfast as thou art-- Not in lone splendour hung aloft the night And watching, with eternal lids apart, Like nature's patient, sleepless Eremite, The moving waters at their priestlike task Of pure ablution round earth's human shores, Or gazing on the new soft-fallen mask Of snow upon the mountains and the moors-- No--yet still stedfast, still unchangeable, Pillow'd upon my fair love's ripening breast, To feel for ever its soft fall and swell, Awake for ever in a sweet unrest, Still, still to hear her tender-taken breath, And so live ever--or else swoon to death. Glanzvoller Stern! wär ich so stet wie du, Nicht hing ich nachts in einsam stolzer Pracht! SchautŽ nicht mit ewigem Blick beiseite zu, Einsiedler der Natur, auf hoher Wacht Beim Priesterwerk der Reinigung, das die See, Die wogende, vollbringt am Meeresstrand; Noch starrt ich auf die Maske, die der Schnee Sanft fallend frisch um Berg und Moore band. Nein, doch unwandelbar und unentwegt MöchtŽ ruhn ich an der Liebsten weicher Brust, Zu fühlen, wie es wogend dort sich regt, Zu wachen ewig in unruhiger Lust, Zu lauschen auf des Atems sanftes Wehen - So ewig leben - sonst im Tod vergehen!
John Keats (Bright Star: Love Letters and Poems of John Keats to Fanny Brawne)
This is the legend of Cassius Clay, The most beautiful fighter in the world today. He talks a great deal, and brags indeed-y, of a muscular punch that's incredibly speed-y. The fistic world was dull and weary, But with a champ like Liston, things had to be dreary. Then someone with color and someone with dash, Brought fight fans are runnin' with Cash. This brash young boxer is something to see And the heavyweight championship is his des-tin-y. This kid fights great; he’s got speed and endurance, But if you sign to fight him, increase your insurance. This kid's got a left; this kid's got a right, If he hit you once, you're asleep for the night. And as you lie on the floor while the ref counts ten, You’ll pray that you won’t have to fight me again. For I am the man this poem’s about, The next champ of the world, there isn’t a doubt. This I predict and I know the score, I’ll be champ of the world in ’64. When I say three, they’ll go in the third, 10 months ago So don’t bet against me, I’m a man of my word. He is the greatest! Yes! I am the man this poem’s about, I’ll be champ of the world, there isn’t a doubt. Here I predict Mr. Liston’s dismemberment, I’ll hit him so hard; he’ll wonder where October and November went. When I say two, there’s never a third, Standin against me is completely absurd. When Cassius says a mouse can outrun a horse, Don’t ask how; put your money where your mouse is! I AM THE GREATEST!
Muhammad Ali
Usu­al­ly, very ear­ly in the morn­ing. Ger­man la­bor­ers were go­ing to work. They would stop and look at us with­out sur­prise. One day when we had come to a stop, a work­er took a piece of bread out of his bag and threw it in­to a wag­on. There was a stam­pede. Dozens of starv­ing men fought des­per­ate­ly over a few crumbs. The work­er watched the spec­ta­cle with great interest. Years later, I witnessed a sim­ilar spec­ta­cle in Aden. Our ship’s pas­sen­gers amused them­selves by throw­ing coins to the “natives,” who dove to retrieve them. An el­egant Parisian la­dy took great plea­sure in this game. When I no­ticed two chil­dren des­perate­ly fighting in the wa­ter, one try­ing to stran­gle the oth­er, I implored the la­dy: “Please, don’t throw any more coins!” “Why not?” said she. “I like to give char­ity…
Elie Wiesel (Night (The Night Trilogy, #1))
J'ai connu et je connais encore, dans ma vie, des bonheurs inouïs. Depuis mon enfance, par exemple, j'ai toujours aimé les concombres salés, pas les cornichons, mais les concombres, les vrais, les seuls et uniques, ceux qu'on appelle concombres à la russe. J'en ai toujours trouvé partout. Souvent, je m'en achète une livre, je m'installe quelque part au soleil, au bord de la mer, ou n'importe où, sur un trottoir ou sur un banc, je mords dans mon concombre et me voilà complètement heureux. Je reste là, au soleil, le cœur apaisé, en regardant les choses et les hommes d'un œil amical et je sais que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue, que le bonheur est accessible, qu'il suffit simplement de trouver sa vocation profonde, et de se donner à ce qu'on aime avec un abandon total de soi.
Romain Gary (Promise at Dawn)
Really, Watson, you excel yourself," said Holmes, pushing back his chair and lighting a cigarette. "I am bound to say that in all the accounts which you have been so good as to give of my own small achievements you have habitually underrated your own abilities. It may be that you are not yourself luminous, but you are a conductor of light. Some people without possessing genius have a remarkable power of stimulating it. I confess, my dear fellow, that I am very much in your debt.
Arthur Conan Doyle (Le chien des Baskerville)
The Fundamentalist Christians have told me that I am a slave of Satan and should have my demons expelled with an exorcism. The Fundamentalist Materialists inform me that I am a liar, charlatan, fraud and scoundrel. Aside from this minor difference, the letters are astoundingly similar. Both groups share the same crusading zeal and the same lack of humor, charity and common human decency. These intolerable cults have served to confirm me in my agnosticism by presenting further evidence to support my contention that when dogma enters the brain, all intellectual activity ceases.
Robert Anton Wilson (Cosmic Trigger: Die letzten Geheimnisse der Illuminaten oder An den Grenzen des erweiterten Bewusstseins)
Avec l'amour maternel, la vie vous fait, à l'aube, une promesse qu'elle ne tient jamais. Chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son coeur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants.
Romain Gary (Promise at Dawn)
As-tu déjà été amoureux? C'est horrible non? Ca rend si vulnérable. Ca t'ouvre la poitrine et le coeur en grand et du coup, n'importe qui peut venir te bousiller de l'intérieur. On se forge des défenses, on se fabrique une belle armure pour que rien ne puisse jamais nous atteindre, et voilà qu'un imbécile, pas bien différent des autres s'immisce dans notre imbécile de vie... On lui offre un morceau de soi alors que l'autre n'a rien demandé. Il a juste fait un truc débile un jour, genre t'embrasser ou te sourire, mais, depuis, ta vie ne t'appartient plus. L'amour te prend en otage. Il s'insinue en toi. Il te dévore de l'intérieur et te laisse tout seul à chialer dans le noir, au point qu'un simple phrase comme "je crois qu'on devrait rester amis" te fait l'effet d'un éclat de verre qu'on t'aurait planté dans le coeur. Ca fait mal. Pas juste dans ton imagination. Pas juste dans ta tête. C'est une douleur à fendre l'âme, qui s'incruste en toi et te déchire du dedans. Je hais l'amour.
Neil Gaiman (The Sandman, Vol. 9: The Kindly Ones)
What about me?’ said Grantaire. ‘I’m here.’ ‘You?’ ‘Yes, me.’ ‘You? Rally Republicans! You? In defence of principles, fire up hearts that have grown cold!’ ‘Why not?’ ‘Are you capable of being good for something?’ ‘I have the vague ambition to be,’ said Grantaire. ‘You don’t believe in anything.’ ‘I believe in you.’ ‘Grantaire, will you do me a favour?’ ‘Anything. Polish your boots.’ ‘Well, don’t meddle in our affairs. Go and sleep off the effects of your absinthe.’ ‘You’re heartless, Enjolras.’ ‘As if you’d be the man to send to the Maine gate! As if you were capable of it!’ ‘I’m capable of going down Rue des Grès, crossing Place St-Michel, heading off along Rue Monsieur-le-Prince, taking Rue de Vaugirard, passing the Carmelite convent, turning into Rue d’Assas, proceeding to Rue du Cherche-Midi, leaving the Military Court behind me, wending my way along Rue des Vieilles-Tuileries, striding across the boulevard, following Chaussée du Maine, walking through the toll-gate and going into Richefeu’s. I’m capable of that. My shoes are capable of that.’ ‘Do you know them at all, those comrades who meet at Richefeu’s?' ‘Not very well. But we’re on friendly terms.’ ‘What will you say to them?’ ‘I’ll talk to them about Robespierre, of course! And about Danton. About principles.’ ‘You?’ ‘Yes, me. But I’m not being given the credit I deserve. When I put my mind to it, I’m terrific. I’ve read Prudhomme, I’m familiar with the Social Contract, I know by heart my constitution of the year II. “The liberty of the citizen ends where the liberty of another citizen begins.” Do you take me for a brute beast? I have in my drawer an old promissory note from the time of the Revolution. The rights of man, the sovereignty of the people, for God’s sake! I’m even a bit of an Hébertist. I can keep coming out with some wonderful things, watch in hand, for a whole six hours by the clock.’ ‘Be serious,’ said Enjolras. ‘I mean it,’ replied Grantaire. Enjolras thought for a few moments, and with the gesture of a man who had come to a decision, ‘Grantaire,’ he said gravely, ‘I agree to try you out. You’ll go to the Maine toll-gate.’ Grantaire lived in furnished lodgings very close to Café Musain. He went out, and came back five minutes later. He had gone home to put on a Robespierre-style waistcoat. ‘Red,’ he said as he came in, gazing intently at Enjolras. Then, with an energetic pat of his hand, he pressed the two scarlet lapels of the waistcoat to his chest. And stepping close to Enjolras he said in his ear, ‘Don’t worry.’ He resolutely jammed on his hat, and off he went.
Victor Hugo (Les Misérables)
If the people of Europe had known as much of astronomy and geology when the bible was introduced among them, as they do now, there never could have been one believer in the doctrine of inspiration. If the writers of the various parts of the bible had known as much about the sciences as is now known by every intelligent man, the book never could have been written. It was produced by ignorance, and has been believed and defended by its author. It has lost power in the proportion that man has gained knowledge. A few years ago, this book was appealed to in the settlement of all scientific questions; but now, even the clergy confess that in such matters, it has ceased to speak with the voice of authority. For the establishment of facts, the word of man is now considered far better than the word of God. In the world of science, Jehovah was superseded by Copernicus, Galileo, and Kepler. All that God told Moses, admitting the entire account to be true, is dust and ashes compared to the discoveries of Descartes, Laplace, and Humboldt. In matters of fact, the bible has ceased to be regarded as a standard. Science has succeeded in breaking the chains of theology. A few years ago, Science endeavored to show that it was not inconsistent with the bible. The tables have been turned, and now, Religion is endeavoring to prove that the bible is not inconsistent with Science. The standard has been changed.
Robert G. Ingersoll (Some Mistakes of Moses)
A qui écris-tu? -A toi. En fait, je ne t'écris pas vraiment, j'écris ce que j'ai envie de faire avec toi... Il y avait des feuilles partout. Autour d'elle, à ses pieds, sur le lit. J'en ai pris une au hasard: "...Pique-niquer, faire la sieste au bord d'une rivière, manger des pêches, des crevettes, des croissants, du riz gluant, nager, danser, m'acheter des chaussures, de la lingerie, du parfum, lire le journal, lécher les vitrines, prendre le métro, surveiller l'heure, te pousser quand tu prends toute la place, étendre le linge, aller à l'Opéra, faire des barbecues, râler parce que tu as oublié le charbon, me laver les dents en même temps que toi, t'acheter des caleçons, tondre la pelouse, lire le journal par-dessus ton épaule, t'empêcher de manger trop de cacahuètes, visiter les caves de la Loire, et celles de la Hunter Valley, faire l'idiote, jacasser, cueillir des mûres, cuisiner, jardiner, te réveiller encore parce que tu ronfles, aller au zoo, aux puces, à Paris, à Londres, te chanter des chansons, arrêter de fumer, te demander de me couper les ongles, acheter de la vaisselle, des bêtises, des choses qui ne servent à rien, manger des glaces, regarder les gens, te battre aux échecs, écouter du jazz, du reggae, danser le mambo et le cha-cha-cha, m'ennuyer, faire des caprices, bouder, rire, t'entortiller autour de mon petit doigt, chercher une maison avec vue sur les vaches, remplir d'indécents Caddie, repeindre un plafond, coudre des rideaux, rester des heures à table à discuter avec des gens intéressants, te tenir par la barbichette, te couper les cheveux, enlever les mauvaises herbes, laver la voiture, voir la mer, t'appeler encore, te dire des mots crus, apprendre à tricoter, te tricoter une écharpe, défaire cette horreur, recueillir des chats, des chiens, des perroquets, des éléphants, louer des bicyclettes, ne pas s'en servir, rester dans un hamac, boire des margaritas à l'ombre, tricher, apprendre à me servir d'un fer à repasser, jeter le fer à repasser par la fenêtre, chanter sous la pluie, fuire les touristes, m'enivrer, te dire toute la vérité, me souvenir que toute vérité n'est pas bonne à dire, t'écouter, te donner la main, récupérer mon fer à repasser, écouter les paroles des chansons, mettre le réveil, oublier nos valises, m'arrêter de courir, descendre les poubelles, te demander si tu m'aimes toujours, discuter avec la voisine, te raconter mon enfance, faire des mouillettes, des étiquettes pour les pots de confiture..." Et ça continuais comme ça pendant des pages et des pages...
Anna Gavalda (Someone I Loved (Je l'aimais))