Des Barres Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Des Barres. Here they are! All 30 of them:

November 18. . . I dig musicians, I feel they have the most to offer me mentally and emotionally because they think basically along the same lines that I do; extremely creative people. Music is Life. As Captain Beefheart once said 'God is a perfect musical note.
Pamela Des Barres (I'm with the Band: Confessions of a Groupie)
Á l’endroit où les fleuves se jettent dans la mer, il se forme une barre difficile á franchir, et de grands remous écumeux où dansent les épaves. Entre la nuit du dehors et la lumière de la lampe, les souvenirs refluaient de l’obscurité, se heurtaient a la clarté et, tantôt immergés, tantôt apparents, montraient leurs ventres blancs et leurs dos argentés.
Boris Vian (L'Écume des jours)
I was floating around in the Garden of Eden, thrilled to be a human being at the Human-Be-In, knowing the world could be saved if we loved one another. I was draped in flowers, bestowed upon me by my brothers and sisters. I was laughing, loving, breathing Princess of Peace...
Pamela Des Barres (I'm with the Band: Confessions of a Groupie)
Jimi Hendrix often spoke about being a messenger. His hope was that his music might somehow pierce our hearts and heal our souls. He finally did go so far out that he couldn’t find his way back in, but he did us all a huge favor—he left his music with us.
Pamela Des Barres (Rock Bottom: Dark Moments in Music Babylon)
I always retained a stunning friendship with most of my amores, which made me feel like life was worth living. All the hours of lunacy and love had actually amounted to Something.
Pamela Des Barres (I'm with the Band: Confessions of a Groupie)
Qui donc, sur la tête, me donne des coups de barre de fer, comme un marteau frappant l'enclume?
Comte de Lautréamont (Les Chants de Maldoror)
Be still my eternal groupie heart
Pamela Des Barres (Let's Spend the Night Together: Backstage Secrets of Rock Muses and Supergroupies)
- Ma mère m'a gavé d'histoires d'amour idéal, c'est un lourd handicap que d'avoir des idéaux. - Pourquoi ? - Ça place la barre très haut. - Pour l’autre ? - Non, pour soi-même.
Marc Levy (If Only It Were True)
Life is, once again, very interesting, tho' it should always be, and it will be if I make it so.
Pamela Des Barres (I'm with the Band: Confessions of a Groupie)
He invited me into his private world and I was hope hope hoping that the glass slipper would fit my size seven foot
Pamela Des Barres (I'm with the Band: Confessions of a Groupie)
Je me tiens droite. C’est une particularité chez moi. Je n’ai jamais penché. Pas même les jours de chagrin. On me demande assez souvent si j’ai fait de la danse classique. Je réponds que non. Que c’est le quotidien qui m’a disciplinée, qui m’a fait faire de la barre et des pointes chaque jour.
Valérie Perrin (Changer l'eau des fleurs)
C'est de là-haut qu'il les aperçoit, au fond de la combe Nerre, écrasés par la perspective : deux insectes minuscules, l'un portant l'autre à travers l'un des endroits les plus inhospitaliers des Causses. Il en oublie la chevrette et, retrouvant l'agilité de ses vingt ans, se laisse glisser d'éboulis en barres rocheuses jusqu'à les surplomber d'une vingtaine de mètres. Deux enfants. Un garçon épuisé, couvert d'écorchures, qui continue à avancer bien qu'à bout de forces, ses jambes menaçant à tout moment de flancher sous lui, tremblant de fatigue et de froid. Une fille, ce doit être une fille même si elle n'a plus un cheveu sur le crâne, immobile dans les bras du garçon. Inanimée. Ces deux-là ont souffert, souffrent encore. Maximilien le sent, il sent ces choses-là. Alors, quand le garçon dépose la fille à l'abri d'un rocher, quand il quitte son tee-shirt déchiré pour l'en envelopper, quand il se penche pour lui murmurer une prière à l'oreille, alors Maximilien oublie sa promesse de se tenir loin des hommes. Il descend vers eux. Le garçon esquisse un geste de défense, mais Maximilien le rassure en lui montrant ses mains vides. Des mains calleuses, puissantes malgré l'âge. Il se baisse, prend la fille dans ses bras. Un frisson de colère le parcourt. Elle est dans un état effroyable, le corps décharné, la peau diaphane, une cicatrice récente zigzague sur son flanc. Dans une imprécation silencieuse, Maximilien maudit la folie des hommes, leur cruauté et leur ignorance. Il se met en route, suivi par le garçon qui n'a pas prononcé un mot. Il ne sait pas encore ce qu'il va faire d'eux. Faire d'elle. La soigner, certes, mais ensuite ? Tout en pensant, il marche à grands pas. Tout en marchant, il réfléchit à grands traits. Il atteint Ombre Blanche au moment où le soleil bascule derrière l'horizon, teintant les Causses d'une somptueuse lumière orangée. Un frémissement dans ses bras lui fait baisser la tête. La fille a bougé. Elle ouvre les yeux. Échange fugace. Échange parfait. Maximilien se noie dans le violet de son regard et en ressort grandi. Le dernier des Caussenards a trouvé son destin.
Pierre Bottero (La Forêt des captifs (Les Mondes d'Ewilan, #1))
Seul un idiot permettrait que dans une pouponnière les fenêtres n'aient pas de barres d'appui, ou que la cheminée reste sans garde-feu. Pourtant, trop souvent, des jeunes enthousiastes de l'autonomie viennent nous rendre visite et sont surpris de notre manque de liberté parce que nous enfermons les fioles marquées "poison" dans un placard du laboratoire ou parce que nous défendons aux élèves de jouer dans l'escalier de secours de l'école. Le mouvement en faveur de la liberté est gâché et rendu détestable parce qu'un trop grand nombre de ses adeptes n'ont pas les pieds sur terre. (p. 149)
A.S. Neill (Summerhill: A Radical Approach to Child Rearing)
connecter. Une fois la connexion établie, le voyant d'état du Wi-Fi affichera l'intensité du signal du réseau. Connexion via WPS : Touchez l'icône Actions rapides sur la barre d'outils, puis touchez Tous les paramètres. Sur la page Paramètres, touchez Sans fil, puis Réseaux Wi-Fi. La liste des réseaux Wi-Fi disponibles s'affichera. Si vous ne voyez pas le réseau désiré, touchez le bouton Réanalyser pour rechercher à nouveau les réseaux Wi-Fi disponibles. Touchez le nom du réseau que vous souhaitez utiliser. Appuyez sur le bouton WPS sur votre routeur. Saisissez le mot de passe du réseau, si nécessaire. Un symbole représentant un cadenas s'affiche à côté du nom du réseau pour indiquer qu'il est protégé par mot de passe. Vous pouvez enregistrer votre mot de passe Wi-Fi sur Amazon pour l'utiliser ultérieurement quand vous configurez d'autres appareils compatibles. Pour désactiver cette fonctionnalité, vérifiez que l'option Enregistrer le mot de passe sur Amazon n'est pas sélectionnée quand vous saisissez votre mot de passe réseau. Pour plus d'informations, consultez le chapitre Gérer vos mots de passe Wi-Fi enregistrés. Touchez le bouton WPS. Une fois la connexion établie, le voyant d'état du Wi-Fi affichera l'intensité du signal du réseau. Conseils : Si vous avez oublié votre mot de passe réseau, examinez votre routeur, sur lequel il peut y avoir une étiquette qui indique le mot de passe par défaut. Pour plus d'informations sur la suppression de vos mots de passe Wi-Fi enregistrés, consultez le chapitre Gérer vos mots de passe Wi-Fi enregistrés. Notez que votre Kindle ne prend pas en charge la connexion aux réseaux Wi-Fi ad hoc (ou peer-to-peer). Si vous rencontrez des problèmes de connexion, essayez d'activer puis de désactiver le mode avion. Pour accéder au mode avion, touchez l'icône Actions rapides sur la barre d'outils. Si vous rencontrez encore des difficultés, veuillez contacter votre administrateur réseau, la personne responsable de la maintenance du réseau auquel vous essayez d'accéder ou votre fournisseur de services Internet (FSI). Gérer vos mots de passe Wi-Fi enregistrés Lorsque vous vous connectez à un réseau Wi-Fi, vous pouvez éventuellement choisir d'enregistrer votre mot de passe Wi-Fi sur Amazon. Une fois enregistré, vous pouvez configurer vos appareils compatibles afin de ne pas avoir à saisir vos mots de passe Wi-Fi à nouveau sur chaque appareil. Vos mots de passe Wi-Fi sont envoyés via une connexion sécurisée et sont stockés dans un dossier chiffré sur un serveur Amazon. Amazon utilisera vos mots de passe Wi-Fi pour connecter vos appareils compatibles mais ne les
Amazon (Guide d'utilisation Kindle Paperwhite, 16ème édition (French Edition))
His eyes were the color of hot fudge, and his thick hair cascaded down his slender back in clean, wavy clumps. He looked like a sensitive prince in search of Sleeping Beauty, and unfortunately for him, he found me.
Pamela Des Barres (I'm with the Band: Confessions of a Groupie)
Right next to Thrifty’s was an all-girls Catholic school, so we shimmied over the fence to break the liquor law with the Lord. I kept saying I didn’t feel anything, but I could hardly get the words out, I was cracking up so hard.
Pamela Des Barres (I'm with the Band: Confessions of a Groupie)
Be all this as it may, men should not have to depend upon physical strength for distinction, otherwise animals would have the advantage over them, as would the physically strongest among us.
François Poullain de la Barre (De l'égalité des deux sexes , discours physique et moral où l'on voit l'importance de se défaire des préjugez)
Curieusement, comme une compensation, je suis de plus en plus sensible à la beauté des choses, les toutes petites merveilles et les grands spectacles s'unissant pour me mettre les larmes aux yeux : le bleu des plumbagos, le vol des grues cendrées dans Le Peuple migrateur, le rosier nommé Cézanne planté l'an dernier sans y croire dans un coin peu propice et qui m'offre sa première rose bigarrée rouge et jaune en novembre quand je ne l'espérais plus, juste pour me dire : « Tu vois ! » Un bateau de pêche qui rentre au port, la coque si bien taillée qu'elle ne laisse presque aucun sillage sur l'eau, le vieux marin debout à la barre, son chien dressé à l'avant faisant l'important comme une figure de proue... et puis la chapelle de la baie des Trépassés et son calvaire de granit usé par les tempêtes et par les larmes des veuves.
Benoîte Groult (La Touche étoile)
C'est aussi le reflet d'une époque de confusion où repères et certitudes vacillent quant aux meilleurs moyens de redresser la barre : seuls des fous peuvent encore entretenir l'illusion dogmatique et sectaire de détenir l'unique et meilleure manière de faire.
Corinne Morel-Darleux (Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce : Réflexions sur l'effondrement)
Pourquoi diable me soucierais-je du prix des choses ? Ma raison d’être est de vivre, non de calculer. Et c’est précisément ce que cette bande de vaches ne veut pas que l’on fasse – vivre ! Ce qu’ils veulent c’est que l’on passe sa vie à aligner des chiffres. Ils comprennent ça, les chiffres. Ça vous a un air raisonnable, intelligent. Si c’était moi qui tenais la barre du gouvernail, peut-être l’ordre ne régnerait-il pas, mais bon Dieu la vie serait plus drôle ! On ne passerait pas le temps à chier dans sa culotte à propos de choses qui n’en valent pas la peine. Peut-être n’y aurait-il pas de macadam dans les rues, ni de voitures aérodynamiques, ni de haut-parleurs, ni de trucs ni de machins de mille millions de sortes ; peut-être même n’y aurait-il pas de vitres aux fenêtres, peut-être devrait-on dormir à même le sol ; peut-être n’y aurait-il pas de cuisine à la française, à l’italienne, à la chinoise ; peut-être les gens s’entretueraient-ils quand ils seraient à bout de patience, et peut-être personne ne les en empêcherait-il parce qu’il n’y aurait pas plus de taule que de flics ni de juges, et qu’il n’y aurait certainement pas de ministres ni de gouvernement, ni de question d’obéir ou de désobéir à leurs saloperies de lois ; peut-être faudrait-il des mois et des années pour cheminer d’un lieu à l’autre, mais on n’aurait besoin ni de visa ni de passeport ni de carte d’identité, parce qu’on n’aurait besoin de figurer sur aucun registre, qu’on ne porterait pas de numéro et que si l’on avait envie de changer de nom toutes les semaines, qui l’empêcherait ? Ça ne ferait pas la moindre différence vu qu’on ne posséderait rien que ce que l’on pourrait emporter avec soi, et pourquoi diable aurait-on alors envie de posséder quoi que ce soit puisqu’il ne serait plus question de rien posséder ?
Henry Miller (Tropique du Capricorne / Tropique du Cancer)
Pourquoi diable me soucierais-je du prix des choses ? Ma raison d’être est de vivre, non de calculer. Et c’est précisément ce que cette bande de vaches ne veut pas que l’on fasse – vivre ! Ce qu’ils veulent c’est que l’on passe sa vie à aligner des chiffres. Ils comprennent ça, les chiffres. Ça vous a un air raisonnable, intelligent. Si c’était moi qui tenais la barre du gouvernail, peut-être l’ordre ne régnerait-il pas, mais bon Dieu la vie serait plus drôle ! On ne passerait pas le temps à chier dans sa culotte à propos de choses qui n’en valent pas la peine. Peut-être n’y aurait-il pas de macadam dans les rues, ni de voitures aérodynamiques, ni de haut-parleurs, ni de trucs ni de machins de mille millions de sortes ; peut-être même n’y aurait-il pas de vitres aux fenêtres, peut-être devrait-on dormir à même le sol ; peut-être n’y aurait-il pas de cuisine à la française, à l’italienne, à la chinoise ; peut-être les gens s’entretueraient-ils quand ils seraient à bout de patience, et peut-être personne ne les en empêcherait-il parce qu’il n’y aurait pas plus de taule que de flics ni de juges, et qu’il n’y aurait certainement pas de ministres ni de gouvernement, ni de question d’obéir ou de désobéir à leurs saloperies de lois ;
Henry Miller (Tropique du Capricorne / Tropique du Cancer)
Vârsta de aur a dragostei/L’âge d’or de l’amour Mes mains sont amoureuses, hélas, ma bouche aime, et voilà que, soudain, les choses sont tellement proches de moi, que je peux à peine marcher parmi elles sans me blesser. Ce sentiment est doux, c'est celui d'un éveil, une rêverie, et voilà que je vois les dieux d'ivoire, de mes propres yeux, grands ouverts, je les prends dans la main et, en riant, je les visse à la lune, telles des poignées sculptées, comme devaient être autrefois, parées, les barres des navires. Jupiter est jaune, et Héra la merveilleuse est argentée. Je frappe la barre de la main gauche et elle se met à tourner. C'est une danse, ma bien-aimée, des sentiments, déesses de l’air, entre nous deux. Et moi, les voiles de l’âme gonflées du mal d’amour, je te cherche partout, et les choses viennent de plus en plus près, et elles m'écrasent la poitrine et me font mal. [Mâinile mele sunt îndrăgostite, vai, gura mea iubeşte, şi iată, m-am trezit că lucrurile sunt atât de aproape de mine, încât abia pot merge printre ele fără să mă rănesc. E un sentiment dulce acesta, de trezire, de visare, şi iată-mă fără să dorm, aievia văd zeii de fildeş, îi iau în mână şi îi înşurubez râzând, în lună, ca pe nişte mânere sculptate, cum trebuie că erau pe vremuri, împodobite, roţile de cârmă ale corăbiilor. Jupiter e galben, şi Hera cea minunată e argintie. Izbesc cu stânca-n roată şi ea se urneşte. E un dans iubito, al sentimentelor, zeiţe-ale aerului, dintre noi doi. Şi eu, cu pânzele sufletului umflate de dor, te caut pretutindeni, şi lucrurile vin tot mai aproape, şi pieptul mi-l strâng şi mă dor.] (p. 52, traduction de Roxana Ologeanu)
Nichita Stăneascu (Poeme de dragoste /Fals jurnal intim)
– Raconte, grand-mère, raconte ! – Et, comme je disais, il regrettait énormément de ne pas avoir d'enfants… Un jour vint vers lui un vieillard si vieux que sa barre traînait à terre et il était aussi bossu, et il était petit, tout petit… – Petit comment ? – Voyons, pas plus grand que toi. – Alors n'était pas si petit que ça, pas tout à fait petit… – Il était donc petit, mais pas si petit que ça. Et aussitôt qu'il arriva il dit : Votre Majesté a deux pommiers dans son jardin, tout près l'un de l'autre si rapprochés qu'on ne sait pas quelles sont les rameaux de l'un et quels sont ceux de l'autre. Lorsqu'ils fleurissent, on ne sait pas quelles sont les fleurs de l'un et quels sont les fleurs de l'autre. Ces deux pommiers donnent des feuilles, fleurissent, perdent leurs fleurs et ne donnent pas de pommes. Que Votre Majesté sache que lorsque ces deux pommiers auront des fruits, l'impératrice donnera naissance à un enfant tout en or. Le nain s'en alla et l'empereur courut dans le jardin pour chercher jusqu'à les découvrir les deux pommiers. Ils avaient justement perdu leurs fleurs, de sorte que sous leurs rameaux il paraissait y avoir de la neige, mais pas un fruit n'avait été formé. – Et pourquoi ne donnaient-ils pas de fruits grand-mère ? – Qu'est-ce que j'en sais ? Dieu seul le sait… [– Spune, bunico, spune. – Și așa, îi părea grozav de rău că nu avea copii. Și... nu mai putea de părere de rău că nu are copii... Într-o zi veni la el un moș bătrân, bătrân, că-și târa barba pe jos de bătrân și de cocoșat ce era. Și era mic, mic de tot... – Cât era de mic? – Poate să fi fost, așa, cam ca tine. – Va să zică, nu era mic, mic de tot... – Era mic, da' nu așa mic de tot. Și cum veni îi zise: "Măria-ta, ai doi meri în grădină, unul lângă altul, că nu știi care sunt ramurile unuia și care sunt ale altuia; și când înfloresc nu știi care sunt florile unuia și care sunt ale altuia; și ăști doi meri înfrunzesc, înfloresc, se scutură și mere nu fac. Măria-ta, să știi că atunci când or lega rod ăști doi meri, împărăteasa o să rămâie grea și o să nască un cocon cu totul și cu totul de aur"... Piticul se duse, și împăratul alergă în grădină, și căută, căută peste tot locul, până dete peste ăi doi meri. Merii se scuturaseră de flori, că sub ei parcă ninsese, dar rod nu legaseră. – De ce nu legau rod, bunico? – Știu eu?... Dumnezeu știe... (Bunica) traduit du roumain par Gabrielle Danoux]
Barbu Ștefănescu Delavrancea (Hagi-Tudose. Nuvele şi schiţe)
Deux mille agriculteurs qui cassent tout, c'est plus payant que dix mille manifestants qui défilent dans le calme', résumera Alexis Gourvennec. Six décennies plus tard, on ne compte plus les tonnes de pneus et de palettes brûlés sur la voie publique, les hectolitres de lisier répandus devant les préfectures, les kilomètres de routes bloquées, auxquels s'ajoutent des installations ferroviaires sabotées, du mobilier urbain saccagé, des véhicules de police détériorés à coups de barre de fer, des motos de gendarmes incendiées, des voitures de pompiers endommagées, des porcelets pendus devant les grilles de bâtiments officiels, des glissières de sécurité arrachées, des portiques écotaxe 'démontés', des sous-préfectures et des hôtels des impôts mis à sac, des bureaux d'élus 'visités', des gendarmes séquestrés, des militaires et des sapeurs-pompiers malmenés, des carcasses d'animaux calcinées devant une préfecture, un camion espagnol transportant de la viande étrangère brûlé, un mouton mort déposé dans la propriété d'un député-maire, une voiture de gendarme jetée dans un canal, une prison attaquée (c'était à Quimper en 1983) ainsi qu'un centre des impôts et un bâtiment de la MSA incendié (à Morlaix, en 2014).
Nicolas LEGENDRE (Silence dans les champs)
Aujourd’hui j’ai fait un malaise dans le tram 21 une torpeur s’est comme ça emparée de moi et ce mal(être) m’a cloué débout. là-bas à mi-chemin du tram 21. où se scinde en deux la vie. là-bas tandis que je prenais appui sur la barre latérale de moi s’est emparé ce mal(être). si je me souviens bien c’était à mi-chemin du tram où se tiennent les petits balanciers. les grands balanciers sont plus proches du conducteur. nul besoin d’avoir un certain âge pour les balanciers on peut même n’être qu’un enfant si l’on veut, pour les balanciers. ceux qui passent dans l’autre moitié du tram reçoivent gracieusement un balancier pour s’y balancer. et tandis que je comptais les arrêts jusqu’à piața obor. c’est comme ça qu’un mal(être) s’est emparé de moi et m’a ramolli les genoux. le noir devant mes yeux. petit ou grand mal(être) je n’en sais rien puisque je ne suis pas encore mort tout à fait. juste la mollesse de mes genoux et la voix familière criant emil emil. étendez-le par terre il a quelque chose comme un mal(être). et laissez-le respirer tout seul. criaient les voyageurs. forts aimables les passagers du tram 21. l’un m’a offert sa place. un autre a ouvert la fenêtre. fort aimables les voyageurs après tout j’étais l’un des leurs. juste mon front en sueur et mes mains moites et froides. seul le mal(être) s’amenuisait lentement et ma colère noire dans le tram 21 ne me lâchait plus. de ma prière vers dieu je ne me souviens plus guère. seule de la voix féminine attendue toute ma vie à l’arrêt perla pour prendre ensemble le tram 21 qui était en fait le tram 46. je m’en souviens. qu’il nous emmène qu’il nous emmène à ce marché obor pour l’agneau de Pâques. (traduit du roumain par Gabrielle Danoux)
Emil Iulian Sude (Paznic de noapte)
- Vous avez déjà entendu dire que rester assis était le plus court chemin vers la mort? m'a-t-il lancé entre deux halètements. Je mange comme un oisillon - des légumes, du poisson bouilli, du putain de quinoa - mais je reste assis toute la journée. Un gros lard qui engouffrait une barre au sirop d'érable m'a dépassé en courant jusqu'au quatrième étage. Une barre de sirop d'érable! Merde, qui mange ce genre de truc? - Les gens qui ne sont pas assis toute la journée? ai-je proposé.
Alafair Burke (The Ex)
I recommend that everybody become colorful, lively, wild . . .
Pamela Des Barres
WILLIAM MARSHAL: IN LIFE AND LEGEND In many respects, William Marshal was the archetypal medieval knight. His qualities epitomised, perhaps even defined, those valued in late twelfth- and early- thirteenth-century Western European aristocratic culture. His storied career stood as testament to what knights could achieve: the heights to which they could rise and the extent to which they could shape history. In spite of Archbishop Stephen’s reputed pronouncement at his funeral, Marshal was not the only great knight of his generation. Other warriors, such as William des Barres and William des Roches, could match his prowess and reputation. Yet they never reached such astonishing heights. William Marshal’s life represents both a model of knightly experience and a unique example of unparalleled success, for in the end, his story transcended the normal boundaries of his warrior class.
Thomas Asbridge (The Greatest Knight: The Remarkable Life of William Marshal, the Power Behind Five English Thrones)
L'air de la grève refroidit quand on avance vers le large. La nuit est longue, pleine de fumée, les mouches ont déserté la plage: peut-être qu'il est trop tard et que les insectes aussi dorment quand il fait si noir. Noé marche lentement. L'eau glaciale lui monte au genoux, mais elle sait nager, même dans les vagues très froides ou quand le presbytère brûle. Elle avance à reculons – dos aux flots, à fixer le village – parce qu'il y a cette ligne, juste sous le nombril: c'est terrible quand le tissu mouille jusque-là. Il vaut mieux se jeter tout le corps à l'eau d'un coup, pour ne pas sentir la barre froide monter le long du linge. De dos, le choc est moins vif contre la peau. La nuit est grise de fumée, les nuages ressemblent à des éponges de mer qui se gonflent d'orage et de pluie. Noé recule, elle s'enfonce vers le large et soudain, des mains se referment sur ses épaules. Elle ne sursaute pas.
Audrée Wilhelmy (Oss)
Joséphine avait peur, si peur. Elle aurait pu indiquer précisément où elle avait peur, mesurer la longueur, l'épaisseur, le diamètre de la barre qui lui écrasait le plexus et l'empêchait de respirer.
Katherine Pancol