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Il eût fallu recueillir l’héritage spirituel de Râmakrishna dans sa forme strictement hindoue, tout en maintenant expressément, comme caractéristique du saint, l’idée de ’universalité traditionnelle; il eût fallu établir l’ashram à Dakshineswar près du temple — maintenant délabré, dit-on — et du panchabati, le bosquet planté par le Paramahamsa lui-même et sanctifié par ses méditations et ses visions. Cet endroit béni eût pu devenir un lieu de pèlerinage consacré au culte de la « Mère » et à la vénération des grands avatâras étrangers : le Bouddha83, le Christ, le Prophète 84.
83 Le Bouddha est « étranger » en ce sens qu’il est sorti du cadre hindou et que sonrayonnement n’englobe, à quelques exceptions près, que des peuples de race jaune.
84 Nous ne nommons que ceux qui préoccupaient Râma-krishna, et qui en même tempsrégissent les religions de beaucoup les plus importantes.
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