Coucher Du Soleil Quotes

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On offre des fleurs parce que dans les fleurs se trouve le sens de l'Amour. Celui qui tente de posséder une fleur verra sa beauté se flétrir. Mais celui qui regarde simplement une fleur dans un champ la gardera pour toujours. Parce qu'elle va avec l'aprÚs-midi, le coucher du soleil, l'odeur de terre mouillée et les nuages sur l'horizon.
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Paulo Coelho (Brida)
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Ils sont arrivés au coucher du soleil, et pendant que nous naviguions parmi des centaines d'invités en effervescence, Daisy faisait jouer dans un murmure les sortilÚges de sa voix.
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F. Scott Fitzgerald (The Great Gatsby)
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Quand on aime, quand on ressent de l’amour, que ce soit pour un ĂȘtre humain, un animal, une fleur ou un coucher du soleil, on est portĂ© au-delĂ  de soi. Nos dĂ©sirs, nos peurs et nos doutes se dissipent. Nos besoins de reconnaissance s’évanouissent. On ne cherche plus Ă  se comparer, Ă  exister plus que les autres. Notre Ăąme s’élĂšve tandis que nous sommes tout entier emplis de ce sentiment, de cet Ă©lan du cƓur qui s’étend alors naturellement pour embrasser tous les ĂȘtres et toutes les choses de la vie.
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Laurent Gounelle (Et tu trouveras le trésor qui dort en toi)
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Au fond de son Ăąme, cependant, elle attendait un Ă©vĂ©nement. Comme les matelots en dĂ©tresse elle promenait sur la solitude de sa vie des yeux dĂ©sespĂ©rĂ©s, cherchant au loin quelque voile blanche dans les brumes de l’horizon. Elle ne savait pas quel serait ce hasard, le vent qui le pousserait jusqu’à elle, vers quel rivage il la mĂšnerait, s’il Ă©tait chaloupe ou vaisseau Ă  trois ponts, chargĂ© d’angoisses ou plein de fĂ©licitĂ©s jusqu’aux sabords. Mais chaque matin, Ă  son rĂ©veil, elle l’espĂ©rait pour la journĂ©e, et elle Ă©coutait tous les bruits, se levait en sursaut, s’étonnait qu’il ne vĂźnt pas; puis, au coucher du soleil, toujours plus triste, dĂ©sirait ĂȘtre au lendemain.
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Gustave Flaubert (Madame Bovary)
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Ah! petit prince, j'ai compris, peu à peu, ainsi, ta petite vie mélancolique. Tu n'avais eu longtemps pour ta distraction que la douceur des couchers du soleil.
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Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince: [French Edition])
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Tu n'avais eu longtemps pour ta distraction que la douceur des couchers du soleil.
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Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
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Ferme tes yeux Ă  demi, Croise tes bras sur ton sein, Et de ton cƓur endormi Chasse Ă  jamais tout dessein."   "Je chante la nature, Les Ă©toiles du soir, les larmes du matin, Les couchers de soleil Ă  l'horizon lointain, Le ciel qui parle au cƓur d'existence future!
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Robert W. Chambers (The King in Yellow)
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Il faut regarder la souffrance en face. S'il Ă©tait Premier ministre, il obligerait les membres du gouvernement Ă  passer une semaine dans une base de rĂ©servistes de Gaza ou d'HĂ©bron, ou dans une maison d'arrĂȘt du NĂ©guev, ou Ă  sĂ©journer au moins deux jours dans le service psychiatrique d'un hĂŽpital perdu ou Ă  se tenir en embuscade une nuit entiĂšre, du coucher du soleil Ă  l'aube, dans la boue et la pluie, en hiver, dans le pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© Ă  la frontiĂšre libanaise. Ou encore Ă  vivre dans l'intimitĂ© d'Eytan et de Warhaftig, dans cet enfer de l'avortement noyĂ© sous les accords de piano et de violoncelle qui s'Ă©chappaient de l'Ă©tage supĂ©rieur. (p. 283)
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Amos Oz (Fima)
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L'isolement Souvent sur la montagne, Ă  l'ombre du vieux chĂȘne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promĂšne au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se dĂ©roule Ă  mes pieds. Ici gronde le fleuve aux vagues Ă©cumantes ; Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ; LĂ  le lac immobile Ă©tend ses eaux dormantes OĂč l'Ă©toile du soir se lĂšve dans l'azur. Au sommet de ces monts couronnĂ©s de bois sombres, Le crĂ©puscule encor jette un dernier rayon ; Et le char vaporeux de la reine des ombres Monte, et blanchit dĂ©jĂ  les bords de l'horizon. Cependant, s'Ă©lançant de la flĂšche gothique, Un son religieux se rĂ©pand dans les airs : Le voyageur s'arrĂȘte, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mĂȘle de saints concerts. Mais Ă  ces doux tableaux mon Ăąme indiffĂ©rente N'Ă©prouve devant eux ni charme ni transports ; Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante Le soleil des vivants n'Ă©chauffe plus les morts. De colline en colline en vain portant ma vue, Du sud Ă  l'aquilon, de l'aurore au couchant, Je parcours tous les points de l'immense Ă©tendue, Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. " Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumiĂšres, Vains objets dont pour moi le charme est envolĂ© ? Fleuves, rochers, forĂȘts, solitudes si chĂšres, Un seul ĂȘtre vous manque, et tout est dĂ©peuplĂ© ! Que le tour du soleil ou commence ou s'achĂšve, D'un oeil indiffĂ©rent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lĂšve, Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours. Quand je pourrais le suivre en sa vaste carriĂšre, Mes yeux verraient partout le vide et les dĂ©serts : Je ne dĂ©sire rien de tout ce qu'il Ă©claire; Je ne demande rien Ă  l'immense univers. Mais peut-ĂȘtre au-delĂ  des bornes de sa sphĂšre, Lieux oĂč le vrai soleil Ă©claire d'autres cieux, Si je pouvais laisser ma dĂ©pouille Ă  la terre, Ce que j'ai tant rĂȘvĂ© paraĂźtrait Ă  mes yeux ! LĂ , je m'enivrerais Ă  la source oĂč j'aspire ; LĂ , je retrouverais et l'espoir et l'amour, Et ce bien idĂ©al que toute Ăąme dĂ©sire, Et qui n'a pas de nom au terrestre sĂ©jour ! Que ne puĂźs-je, portĂ© sur le char de l'Aurore, Vague objet de mes voeux, m'Ă©lancer jusqu'Ă  toi ! Sur la terre d'exil pourquoi restĂ©-je encore ? Il n'est rien de commun entre la terre et moi. Quand lĂ  feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s'Ă©lĂšve et l'arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable Ă  la feuille flĂ©trie : Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !
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Alphonse de Lamartine (Antologija francuskog pjesniĆĄtva)
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Je profitais passionnĂ©ment du privilĂšge de l'enfance pour qui la beautĂ©, le luxe, le bonheur sont des choses qui se mangent; devant les confiseries, je me pĂ©trifiais, fascinĂ©e par l'Ă©clat lumineux des fruits confits, le sourd chatoiement des pĂątes de fruits, la floraison bigarrĂ©e des bonbons acidulĂ©s; vert, rouge, orange, violet: je convoitais les couleurs elles-mĂȘmes autant que le plaisir qu'elles me promettaient. Le rose des bonbons se dĂ©gradait en nuances exquises: je plongeais ma cuillĂšre dans un coucher de soleil.
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Simone de Beauvoir (Memoires d'une Jeune Fille Rangee)
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Regarde les lions: ils chassent quand ils ont faim, bon, mais le reste du temps ils dorment, ils bĂąillent, ils regardent les couchers de soleil et les cameramen du National Geographic, et ils n'ont pas l'air de s'ennuyer.
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François Gravel
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Au fond, ce qui est beau fait mal : les femmes, les enfants, le lever ou le coucher du soleil, le parfum du chÚvrefeuille et l'amour, l'amour quand il est harmonieux et heureux. Tout fait mal tant chaque chose est unique et inéchangeable, fatale, alors que dans l'approche de la mort et sa certitude imminente, notre vision dépouillée du désir insensé de la possession, savoure la beauté comme une chance inespérée, un présent des Dieux, dont le seul inconvénient est de susciter en nous une doucereuse et invincible mélancolie.
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Michel DĂ©on (Un taxi mauve)
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je rentre ---------- (grains d’amour tremblements des vagues) allez viens ma belle boire un café jusqu’à ce que ce vent mordant quitte la ville allez viens boire ce jus aux copeaux de chocolat tu es toute glacée et ton foulard est minuscule les chiens aboient et pourtant tu dois être sereine pendant que les voitures passent mais elle s’enveloppait encore et encore dans son petit foulard sans fin ne te perds pas dedans je lui ai dit et doucement je lui ai enserré les épaules et elle a esquissé un sourire doux comme un coucher de soleil qui tombe de fatigue des journaux jaunis volaient dans les rues et au tournant une paire de chaussures grinçait des dents ne regarde pas je lui ai dit le monde est ainsi fait le café n’est plus loin et il y fera chaud elle a acquiescé de sa main gantée je te crois je lui ai dit pour la rassurer allez viens sauter ce fossé par lequel passaient les grecs et les romains de la cité d’autrefois d’un pas leste elle fut de l’autre côté et sur ma rive est restée son odeur laisse le parfum à dieu et vas-y je me suis dit il y a encore deux rues à parcourir comme deux contes de fées voilà on y est le café est bondé on voit comme dans un rêve la buée dans laquelle se drapent les gens tu t’installes ma belle et tu m’appelles quand tu deviens réelle d’ici là je rentre sur la terre ferme d’une nébuleuse molle comme un caramel (traduit du roumain par Radu Bata)
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Mircea Țuglea
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et de ces glorieux accords du coucher de soleil sur le bord du grand océan surgissent tout à coup devant toi pour te saluer les montagnes qui habitent ta mémoire et continuent de grandir Tomnatec Heniu Suhard encore plus loin les sommets d'ombres boisées de l'enfance toujours abreuvée par le temps (montagnes)
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Dinu Flămùnd
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Le sentier est, peut-ĂȘtre, le premier tĂ©moignage de la place que l’homme allait prendre dans l’univers, et, dans les temps les plus reculĂ©s, il Ă©tait probablement riche de significations importantes. Avec lui, l’errance et le chaos prenaient fin, pour faire place Ă  une Ăšre nouvelle, celle de la certitude. De la grotte Ă  la riviĂšre, et de la riviĂšre Ă  la grotte, une gĂ©nĂ©ration finit par coucher l’herbe, et les suivantes hĂ©ritĂšrent du sentier battu, et le conservĂšrent, comme un trĂ©sor lĂ©guĂ© par les ancĂȘtres. Aujourd’hui encore, au fond des bois dans lesquels le rĂšgne des temps immĂ©moriaux n’a pas Ă©tĂ© troublĂ©, rien n’a autant d’importance que cette corde poudreuse, la seule capable de chasser des cƓurs l’inquiĂ©tude et la peur de s’égarer. Pour les premiers hommes, mis brusquement face Ă  l’immensitĂ© et Ă  l’énigme de l’espace, le sentier a dĂ» ĂȘtre plus important que la hache ou que l’arc pour la chasse. Telle une liane infinie, il liait un horizon Ă  un autre, permettant aux hommes de s’agripper les uns aux autres, pour ne pas sombrer dans l’inconnu, comme dans un gouffre sans fond. À des Ă©poques totalement oubliĂ©es, un sentier aura signifiĂ© toute une civilisation. Une civilisation pour la conquĂȘte de laquelle de nombreuses gĂ©nĂ©rations d’hommes et de femmes, dont personne ne se rappelle plus l’origine, n’ont cessĂ© de durcir la plante de leurs pieds en parcourant des sols vierges et rudes. MillĂ©naire aprĂšs millĂ©naire, Ăšre aprĂšs Ăšre, des tribus et des peuplades ont parcouru la terre de long en large, guidĂ©es par le soleil et les Ă©toiles, jusqu’à ce qu’elles eussent rĂ©ussi Ă  la marquer de l’empreinte de leurs pieds, imprimant en elle les mĂ©ridiens de leur audace et de leur opiniĂątretĂ©. (traduction Dolores Toma)
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Geo Bogza (Cartea Oltului)
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Coucher du soleil. Toutes les couleurs un moment suspendues ensemble dans la lumiĂšre puis se retirant. Ça va vite : bleus et ors, ocres, rouges, pourpre, violacĂ© puis bleus encore, indigo et encre, puis noir. Assise Ă  l'extrĂ©mitĂ© d'un ponton, la femme regarde les derniers Ă©clats de couleur sombrer dans l’eau noire reflĂ©tant le ciel. Passage lent, fantomatique, d'une pĂ©niche. La longue coque, massive, indistincte dans la pĂ©nombre, et la minuscule cabine Ă©clairĂ©e qui va s'Ă©loignant dans la nuit. (p. 43-44)
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GĂ©rard Haller (Deux dans la nuit)
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Je chante la nature, Les Ă©toiles du soir, les larmes du matin, Les couchers de soleil Ă  l'horizon lointain, Le ciel qui parle au cƓur d'existence future!
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Robert W. Chambers (The King in Yellow)
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un soir de guerre et ceux qui regardent parmi nous bouche bĂ©e voient la beautĂ© devenir effroyable coucher de soleil, souffle de nuages gris aux stries rouges nous observons une maison qui brĂ»le tout l'aprĂšs-midi, toute la nuit toutes les nuits nous regardons un autre feu qui brĂ»le Mardi Butler house Mercredi radio grenade libre Jeudi poste de police [...] Ă  chaque bruit nouveau de la guerre dans la froide lumiĂšre de cinq heures du matin il manque quelque chose quelques parties du corps quelques lieux de ce monde une Ăźle, un endroit auquel penser Je marche sur un rocher d'un rivage de la Barbade cherchant oĂč Ă©tait grenade Ă  prĂ©sent le vol d un bombardier amĂ©ricain laisse une trace de viol dans la chambre de chaque rĂ©veil que devons nous faire aujourd'hui prĂȘt Ă  combattre couchĂ©s dans le couloir Ă  les attendre la peur nous tient Ă©veillĂ©s et nous fait rĂȘver de sommeil
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Dionne Brand