Coquillage Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Coquillage. Here they are! All 13 of them:

“
Mais, dĂ©jĂ , l'univers fuyait et s'effaçait. Et tous les lamas, les poissons, les arbres et les vallons, les loutres, les souris, la mer, les coquillages et les hippocampes, les nĂ©nuphars, les grenouilles, les dodos, les Ă©lĂ©phants et les terriers, les geysers, les fils et les filles, les chiens, les chats, les tourtereaux. Et tous les oursons, les ancĂȘtres, les dieux, les temples et les tramways, les canards et les cochons, les arbres de NoĂ«l et les ballons, les cafĂ©s, les fleurs, les fĂ©es, les photos et les films. Et tous les enfants et les papas, et les mamans, les plages et le sable et le souffle blanc quand il fait froid, la sueur sur le front et la neige dans la tĂ©lĂ©vision.
”
”
Sabrina Calvo (Wonderful)
“
Les oreilles des vieillards ne sont-elles pas de vrais coquillages constamment lavés par le flot et pleins de sagesse ?
”
”
Yukio Mishima (Thirst for Love)
“
Une goutte de pluie tomba dans la mer, et fut tout interdite. "Ô mer, s'Ă©cria-t-elle, je suis si peu de chose dans ton immensitĂ©!" Pour la rĂ©compense de son humilitĂ©, Dieu ordonna Ă  un coquillage de l'abriter et de la nourrir. Elle se transforma en une perle splendide, que l'on incrusta dans la couronne d'un roi. Dieu lui fit cet honneur, parce qu'elle avait Ă©tĂ© humble. Elle vĂ©cut, parce qu'elle s'Ă©tait comparĂ©e au nĂ©ant.
”
”
Saadi (ŰšÙˆŰłŰȘŰ§Ù† ŰłŰčŰŻÛŒ)
“
Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goĂ»t, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin Ă  Combray (parce que ce jour-lĂ  je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante LĂ©onie m’offrait aprĂšs l’avoir trempĂ© dans son infusion de thĂ© ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelĂ© avant que je n’y eusse goĂ»tĂ© ; peut-ĂȘtre parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pĂątissiers, leur image avait quittĂ© ces jours de Combray pour se lier Ă  d’autres plus rĂ©cents ; peut-ĂȘtre parce que, de ces souvenirs abandonnĂ©s si longtemps hors de la mĂ©moire, rien ne survivait, tout s’était dĂ©sagrĂ©gĂ© ; les formes — et celle aussi du petit coquillage de pĂątisserie, si grassement sensuel sous son plissage sĂ©vĂšre et dĂ©vot — s’étaient abolies, ou, ensommeillĂ©es, avaient perdu la force d’expansion qui leur eĂ»t permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d’un passĂ© ancien rien ne subsiste, aprĂšs la mort des ĂȘtres, aprĂšs la destruction des choses, seules, plus frĂȘles mais plus vivaces, plus immatĂ©rielles, plus persistantes, plus fidĂšles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des Ăąmes, Ă  se rappeler, Ă  attendre, Ă  espĂ©rer, sur la ruine de tout le reste, Ă  porter sans flĂ©chir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir.
”
”
Marcel Proust (Swann’s Way (In Search of Lost Time, #1))
“
Et dans mon kiosque d'aiguilles qui procure une illusion de chaleur, je regarde le puits noir du lac. La masse de glace m'apparait comme un creuset cauchemardesque. Je perçois la force Ă  l'oeuvre sous ce couvercle. Dans le caveau, un univers grouille de bĂȘtes qui broient, dĂ©vorent et sectionnent. Dans les profondeurs, des Ă©ponges balancent lentement leurs branches. Des coquillages enroulent leurs spires, battant la mesure du temps et crĂ©ent des bijoux de nacre en forme de constellation. Des silures monstrueux rĂŽdent dans les vasiĂšres. Des poissons carnassiers migrent vers la surface pour le festin nocturne et les holocaustes de crustacĂ©s. Des bancs d'ombles tracent leurs chorĂ©graphies benthiques. Des bactĂ©ries barattent les scories, les digĂšrent, purifient l'eau. Ce morne malaxage s'opĂšre en silence, sous le miroir oĂč les Ă©toiles n'ont mĂȘme pas la force de se reflĂ©ter.
”
”
Sylvain Tesson (Dans les forĂȘts de SibĂ©rie)
“
Je ne crois pas qu’il y ait rien au monde de plus riant que les idĂ©es qui s’éveillent dans le cƓur d’une mĂšre Ă  la vue du petit soulier de son enfant. Surtout si c’est le soulier de fĂȘte, des dimanches, du baptĂȘme, le soulier brodĂ© jusque sous la semelle, un soulier avec lequel l’enfant n’a pas encore fait un pas. Ce soulier-lĂ  a tant de grĂące et de petitesse, il lui est si impossible de marcher, que c’est pour la mĂšre comme si elle voyait son enfant. Elle lui sourit, elle le baise, elle lui parle. Elle se demande s’il se peut en effet qu’un pied soit si petit ; et, l’enfant fĂ»t-il absent, il suffit du joli soulier pour lui remettre sous les yeux la douce et fragile crĂ©ature. Elle croit le voir, elle le voit, tout entier, vivant, joyeux, avec ses mains dĂ©licates, sa tĂȘte ronde, ses lĂšvres pures, ses yeux sereins dont le blanc est bleu. Si c’est l’hiver, il est lĂ , il rampe sur le tapis, il escalade laborieusement un tabouret, et la mĂšre tremble qu’il n’approche du feu. Si c’est l’étĂ©, il se traĂźne dans la cour, dans le jardin, arrache l’herbe d’entre les pavĂ©s, regarde naĂŻvement les grands chiens, les grands chevaux, sans peur, joue avec les coquillages, avec les fleurs, et fait gronder le jardinier qui trouve le sable dans les plates-bandes et la terre dans les allĂ©es. Tout rit, tout brille, tout joue autour de lui comme lui, jusqu’au souffle d’air et au rayon de soleil qui s’ébattent Ă  l’envi dans les boucles follettes de ses cheveux. Le soulier montre tout cela Ă  la mĂšre et lui fait fondre le cƓur comme le feu une cire.
”
”
Victor Hugo (Notre-Dame de Paris (French Edition))
“
J'ai vu hier la maison des canons avec lesquels on renverse les remparts (Musée d'artillerie) ; je vois aujourd'hui la machine (l'imprimerie) avec laquelle on renverse les rois. Ce qui en sort ressemble à la goutte d'eau venue du ciel : si elle tombe dans le coquillage entrouvert, elle produit la perle ; si elle tombe dans la bouche de la vipÚre, elle produit le venin.
”
”
L'Ă©mir Abdelkader
“
J’ai beau cueillir des coquillages pour Ă©couter ce que la mer me soufflera Ă  l’oreille, c’est toujours la voix de la mienne que je prĂ©fĂšre.
”
”
Gabrielle Boulianne-Tremblay (La fille d'elle-mĂȘme)
“
La poĂ©sie est fille de la nuit. NOIRE. pou la voir il faut ou braquer sur elle une lampe de poche --- c'est pourquoi, figĂ©e dans sa surprise, elle apparaĂźt Ă  nombre de poĂštes comme une statue --- ou bien, fermer les teux por Ă©pouser la nuit. Invisibble, puisque noire dans le noir, pour se manifester Ă  nous, la poĂ©sie fera usage alors, de sa voix. Le poĂšte se laissera flĂ©chir par elle. Il ne s'Ă©tonnera plus lorque, confiante, cette voix, pour lui, prendra la forme d'une main: il lui tendra les siennes. [...] Le poĂšte est son poĂšme. Il incarne l'aventure offerte au langage. Il est, dans l'immense coquillage de l'univers, la tentative absurde et toujours renouvelĂ©e de l'huĂźtre, de perler l'infini. [...] Le mot hante le mot. Prisonnier des lettres qui le forment --- comme l'homme de son corps ou de sa condition --- une immense espĂ©rance, en pleine mer oisive, l'anime. Que de problĂšmes d'Ă©criture l'hostilitĂ© de l'Ă©quiĂĄge soulĂšve. Et d'abord celle de la communication, de la circulation des idĂ©es. Le mot est l'ennemi de l'idĂ©e. L'idĂ©e, c'est le pĂ©chĂ© originel. Le besoin de libertĂ© du mot grandit Ă  mesure que l'Ă©crivain prend conscience de son art. Il y a un appel Ă©mouvant, entĂȘtĂ© du mot. Le poĂšte y rĂ©pond, considĂšre essentiel son rĂ”le d'y rĂ©pondre. La libertĂ© y est en jeu. Il y a le mot pour mot Enfant en mal de croissance Il y a le mal du mot-enfant "Mon Dieu, faites qu'Ă  l'Ă©cole, demain, je sache orthographier 'ChrysanthĂšme'; qu'entre les diffĂ©rentes façons d'Ă©crire ce mot, je tombe sur la bonne. Mon Dieu, faites que les lettres qui le livrent me viennent en aide, que je n'en mette pas plus ni moins. Mon Dieu, faites que mon maĂźtre comprenne qu'il s'agit bien de la fleur qu'il affectionne et non de la pyxide dont je puis Ă  volontĂ© colorier la carcasse, denteler l'ombre et le fond des yeux et qui hante mes rĂȘveries." Il y a le mot-mĂ©lomane festival des passions Il y a le mot-musique clĂ© des rois Art de vivre dans la pierre il y a le mot-architecte [...] Le poĂšte est rivĂ© au poĂšme, comme le mot Ă  la mort du monde qui le projette
”
”
Edmond JabĂšs (Je bĂątis ma demeure : PoĂšmes 1943-1957)
“
Hello! Si vous ĂȘtes Ă  la recherches d'informations Ă  propos de la culture, de la littĂ©rature et de l'art en gĂ©nĂ©rale, n'hĂ©sitez pas Ă  venir visiter notre site : autour-des-livres.com
”
”
Jaqueline Coquillage
“
HAUT CIEL S'ouvre le ciel touffu au milieu de la nuit Qui roule du silence DĂ©fendant aux Ă©toiles de pousser un seul cri Dans le vertige de leur Ă©ternelle naissance. De soi-mĂȘme prisonniĂšres Elles brĂ»lent une lumiĂšre Qui les attache, les dĂ©livre Et les rattache sans merci. Elles refoulent dans les siĂšcles L'impatience originelle Qu'on reconnaĂźt lĂ©gĂšrement À quelque petit cillement. Le ciel de noires violettes RĂ©pand une odeur d'infini Et va chercher dans leur poussiĂšre Les soleils que la mort bannit. Une ombre longue approche et hume Les astres de son museau de brume. On devine l'ahan des galĂ©riens du ciel Tapis parmi les rames d'un navire sans Ăąge Qui laisse en l'air un murmure de coquillage Et navigue sans but dans la nuit Ă©ternelle, Dans la nuit sans escales, sans rampes ni statues, Sans la douceur de l'avenir Qui nous frĂŽle de ses plumes Et nous dĂ©fend de mourir. Le navire s'Ă©loigne derriĂšre de hautes roches de tĂ©nĂšbres Les Ă©toiles restent seules contractĂ©es au fond de leur fiĂšvre Avec leur aveu dans la gorge Et l'horreur de ne pouvoir Imaginer une rose Dans leur mĂ©moire qui brĂ»le.
”
”
Jules Supervielle (Gravitations précédé de DébarcadÚres)
“
La mĂ©moire [...] est faite d’intemporels coquillages de souvenirs Ă©parpillĂ©s sur une plage d’oublis.
”
”
HĂ©ctor Abad Faciolince (El olvido que seremos)
“
How to speak directly in Robinhood?:Step to step To speak directly with Robinhood support +1-+1-808-452-5409, open the Robinhood app on your phone and navigate to the help section. Here are the steps you can follow: 1. Open the Robinhood app and tap on the Account +1-808-452-5409icon (the little person-shaped figure at the bottom right). 2. Scroll down to the bottom and select "Help" from the list. 3. Then choose "Contact Us". ((+1-844-569-0946)) This will allow you to initiate a direct conversation with a support agent. Alternatively, you can reach Robinhood customer support via their phone number: +1-844-569-0946. To speak directly with Robinhood support +1-844-569-0946, open the Robinhood app, go to Help, and request a call +1-844-569-0946. You can also check their official website for support options. For urgent matters, use their in-app phone support +1-808-452-5409.for direct assistance.
”
”
Jonny Duddle (Les aventuriers du coquillage perdu (Gigantosaurus) (French Edition))