Coquelicot Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Coquelicot. Here they are! All 5 of them:

Le petit prince, qui assistait à l'installation d'un bouton énorme, sentait bien qu'il en sortirait une apparition miraculeuse, mais la fleur n'en finissait pas de se préparer à être belle, à l'abri de sa chambre verte. Elle choisissait avec soin ses couleurs. Elle s'habillait lentement, elle ajustait un à un ses pétales. Elle ne voulait pas sortir toute fripée comme les coquelicots. Elle ne voulait apparaître que dans le plein rayonnement de sa beauté.
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince (Illustré))
My life in the kitchen began with my grandmother in the village of Champvert in the Tarn-et-Garonne department of southwestern France, the town so small you'd need a magnifying glass to find it on the map. I'd sit on a tall wooden stool, wide-eyed, watching Grand-mère Odette in her navy-blue dress and black ballerina flats, her apron adorned with les coquelicots (wild red poppies), mesmerized by the grace with which she danced around her kitchen, hypnotized by all the wonderful smells- the way the aromas were released from the herbs picked right from her garden as she chopped, becoming stronger as she set them in an olive oiled and buttered pan. She'd dip a spoon in a pot or slice up an onion in two seconds, making it look oh so easy, and for her it was. But my favorite part was when she'd let me taste whatever delight she was cooking up, sweet or savory. I'd close my eyes, lick my lips, and sigh with happiness. Sometimes Grand-mère Odette would blindfold me, and it wasn't long before I could pick out every ingredient by smell. All the other senses came to me, too- sight (glorious plating), taste (the delight of the unknown), touch (the way a cherry felt in my hand), and hearing (the way garlic sizzled in the pan).
Samantha Verant (The Secret French Recipes of Sophie Valroux (Sophie Valroux #1))
Ursula, in a garden, found A bed of radishes. She kneeled upon the ground And gathered them, With flowers around, Blue, gold, pink, and green. She dressed in red and gold brocade And in the grass an offering made Of radishes and flowers. She said, "My dear, Upon your altars, I have placed The marguerite and coquelicot, And roses Frail as April snow; But here," she said, "Where none can see, I make an offering, in the grass, Of radishes and flowers." And then she wept For fear the Lord would not accept. The good Lord in His garden sought New leaf and shadowy tinct, And they were all His thought. He heard her low accord, Half prayer and half ditty, And He felt a subtle quiver, That was not heavenly love, Or pity. This is not writ
Wallace Stevens
Paulin est un costaud à la barbe entortillée dont la conversation achoppe rapidement sur les monosyllabes. Cinq jours par semaine, il est photographe numérique à Paris : il joue des épaules lors de shootings de stars ou de conférences de presse ministérielles, et loge dans un hôtel pouilleux qui finira de passe. Le vendredi soir, il monte dans une longue Citroën CX mangée par la rouille pour rejoindre l’arrière-campagne où il se retranche chaque week-end. Trois cents bornes plus tard, des lapins font rebondir leur queue blanche dans le faisceau des phares. Des ornières longent un bosquet de pommiers jusqu’à une masure paysanne en pierre volcanique. Paulin pousse la porte en bois percée d’une chatière. Des poutres de deux empans traversent la pièce basse, et on cuirait tout un cochon de lait dans la cheminée. Quand l’orage fouette le toit d’ardoise, ployant la cime des arbres, la maison évoque le refuge d’un gardien de phare à jamais éteint. Le samedi et le dimanche, après le déjeuner, Paulin remonte son pré jusqu’aux pommiers. Il emporte le minimum : un vieux reflex Nikon, deux pellicules 100 et 200 iso, un objectif 50 mm, un 300 mm, et deux cannettes de bière. Son chat gris grimpe à un arbre et se couche sur une branche basse. Paulin s’allonge sur le dos, ferme l’œil gauche, colle le droit au viseur, pointe l’objectif vers le ciel et s’adonne en argentique à la pêche aux nuages. Pour lui les cumulus dessinent des hommes du palais et de la rue, des animaux ordinaires, légendaires ou disparus. S’il fait chaud, Paulin rampe sous le bosquet. Parfois il sent un vaisseau battre dans la paupière de son œil clos, puis celui du viseur se ferme à son tour et, petit à petit, l’objectif de l’appareil rejoint l’oseille sauvage et les coquelicots. (« Le Monographe »)
Fabien Maréchal (Dernier avis avant démolition)
talisman din fiecare dimineaţă izvorăşte un fluviu iar timpul neterminat se întoarce în mine şi în tine să curgă într-o albie care desparte două grădini – în grădina mea te pândesc uimit cum te strecori în gânduri și depui o sămânţă din altă lume adusă de macii înfloriţi pe malurile tale sub rana fulgerului prin care zori sângerii plouă în lanuri şoaptele noastre cheamă-mă o strigă-mă până când se face amiază am să rescriu povestea în repezişul fluviului pe pietrele umede un talisman vor sculpta valurile din amintirea noastră * talisman chaque matin fait naître un fleuve tandis que l’interminable temps revient en moi et en toi pour couler dans un lit qui sépare deux jardins – dans mon jardin je te guette étonné alors que tu te faufiles dans les pensées et que tu déposes une semence d’un autre monde apportée par les coquelicots fleuris sur tes rives sous la plaie de la foudre de laquelle l’aube ensanglantée pleut en plaines nos murmures hèle-moi crie après moi jusqu’à ce que l’après-midi vienne je réécrirai l’histoire dans le flux du fleuve sur les humides pierres un talisman sculpteront les vagues dans nos souvenirs (traduit en français par Gabrielle Danoux)
Ioan Barb