Cimes Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Cimes. Here they are! All 75 of them:

Quand les cimes de notre ciel se rejoindront Ma maison aura un toit. (When the peaks of our sky come together My house will have a roof.)
Paul Éluard
Tra vent’anni sarete più delusi per le cose che non avete fatto che per quelle che avete fatto. Quindi mollate le cime. Allontanatevi dal porto sicuro. Prendete con le vostre vele i venti. Esplorate. Sognate. Scoprite.
Mark Twain
Di qualsiasi cosa siano fatte le nostre anime, la sua e la mia sono uguali.
Emily Brontë (Cime tempestose: (Wuthering Heights) (Italian Edition))
Chiamarsi Darcy e starsene tutto solo con aria sdegnosa a una festa mi ha subito colpita come una cosa abbastanza ridicola, un po' come se, in Cime Tempestose, Heathcliff passasse tuttta la serata in giardino a gridare "Cathy" e a sbattere la testa contro un tronco.
Helen Fielding (Bridget Jones’s Diary (Bridget Jones, #1))
Se tutto il resto perisse, tranne lui, continuerei a esistere; e se tutto il resto rimanesse, e lui fosse annientato, l'universo mi sarebbe estraneo. Non ne farei più parte.
Emily Brontë (Cime tempestose)
Come fu che le loro labbra s'incontrarono? Come avviene che l'uccello canta, che la neve si scioglie, che la rosa sboccia, che maggio dà i suoi fiori, che l'alba imbianca dietro gli alberi neri le cime frementi delle colline? Un bacio, e fu tutto.
Victor Hugo (Les Misérables)
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front. Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime. Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Victor Hugo (Les Châtiments)
Zabranjeno je plakati, bez da se nesto ne nauci, probuditi se u danu a ne znati sta ciniti, biti uplasen svojih vlastitih uspomena. Zabranjeno je ne smejati se problemima, ne boriti se za ono sto zelis, odustati od svega zbog vlastitog straha da ostvaris svoje snove. Zabranjeno je ostaviti svoje prijatelje, ne pokusati razumeti sao ste sve proziveli zajedno, i zvati ih samo onda kad ti je neophodno. Zabranjeno je ne biti svoj pred drugima, pretvarati se pred ljudima do kojih ti nije stalo, izigravati klovna da bi te pamtili, i zaboraviti sve kojima je zaista stalo do tebe. Zabranjeno je ne uciniti sve za sebe samog, biti uplasen od zivota i onoga cime te zivot obvezuje, ne ziveti svaki dan kao da je to tvoj poslednji dah. Zabranjeno je da ti nedostaje neko bez radosti, da zaboravis neciji smeh i oci, sve samo zato sto njegov put vise ne obuhvata tvoj, zabranjeno je zaboraviti njegovu proslost i zameniti je njegovom sadasnjoscu. Zabranjeno je ne pokusavati shvatiti druge misliti da je njihov zivot vredniji od tvog, ne spoznati da svako ima svoj put i slavu. Zabranjeno je ne stvarati vlastitu pricu, ne imati trenutak za one kojima si potreban, ne razumeti da je zivot ono sto daje , takodje i uzima. Zabranjeno je ne traziti srecu, ne ziveti zivot s' pozitivnim stavom, ne smatrati da uvek mozemo biti bolji; Zabranjeno je zaboraviti da bez tebe ovaj svet ne bi bio isti...
Pablo Neruda
Cordelia tornò con i ricordi al sogno che aveva ancora negli occhi e sulla pelle quando si era svegliata. La sensazione di una carezza piena di fuoco di mani indurite dalle armi e dalle cime di una nave e, allo stesso tempo, delicate. La loro forza controllata le era rimasta impressa sopra la carne pur non avendola mai sperimentata.
Virginia De Winter (La spia del mare)
Les parvenus sont comme les singes, desquels ils ont l'adresse: on les voit en hauteur, on admire leur agilité pendant Tescalade; mais, arrivés à la cime, on n'aperçoit plus que leurs côtés honteux.
Honoré de Balzac (Le Lys dans la vallée)
Mais tout restait dissous dans une délicatesse et une pâleur spectrales, exempt de toute ligne que l'œil aurait pu suivre avec certitude ; les contours des cimes se perdaient, s'embrumaient, s'en allaient en fumée.
Thomas Mann (The Magic Mountain)
Tra vent’anni sarete più delusi per le cose che non avete fatto che per quelle che avete fatto. Quindi mollate le cime. Allontanatevi dal porto sicuro. Prendete con le vostre vele i venti. Esplorate. Sognate. Scoprite
Mark Twain
Je la pris près de la rivière Car je la croyais sans mari Tandis qu'elle était adultère Ce fut la Saint Jacques la nuit Par rendez vous et compromis Quand s'éteignirent les lumiéres Et s'allumèrent les cri-cri Au coin des dernières enceintes Je touchai ses seins endormis Sa poitrine pour moi s'ouvrit Comme des branches de jacinthes Et dans mes oreilles l'empois De ses jupes amidonnées Crissait comme soie arrachée Par dix couteaux à la fois Les cimes d'arbres sans lumière Grandissaient au bord du chemin Et tout un horizon de chiens Aboyaient loin de la rivière Quand nous avons franchi les ronces Les épines et les ajoncs Sous elle son chignon s'enfonce Et fait untrou dans le limon Quand ma cravate fut otée Elle retira son jupon Puis quand j'otai mon ceinturon Quatre corsages d'affilée Ni le nard ni les escargots N'eurent jamais la peau si fine Ni sous la lune les cristaux N'ont de lueur plus cristalline Ses cuisses s'enfuyaient sous moi Comme des truites effrayées L'une moitié toute embrasée L'autre moitié pleine de froid Cette nuit me vit galoper De ma plus belle chevauchée Sur une pouliche nacrée Sans bride et sans étriers ......
Federico García Lorca
Quand le soir approchait je descendais des cimes de l'île et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché; là le bruit des vagues et l'agitation de l'eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu. Le flux et le reflux de cette eau, son bruit continu mais renflé par intervalles frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser.
Jean-Jacques Rousseau (Les Rêveries du promeneur solitaire (French Edition))
L'Amour qui n'est pas un mot Mon Dieu jusqu'au dernier moment Avec ce coeur débile et blême Quand on est l'ombre de soi-même Comment se pourrait-il comment Comment se pourrait-il qu'on aime Ou comment nommer ce tourment Suffit-il donc que tu paraisses De l'air que te fait rattachant Tes cheveux ce geste touchant Que je renaisse et reconnaisse Un monde habité par le chant Elsa mon amour ma jeunesse O forte et douce comme un vin Pareille au soleil des fenêtres Tu me rends la caresse d'être Tu me rends la soif et la faim De vivre encore et de connaître Notre histoire jusqu'à la fin C'est miracle que d'être ensemble Que la lumière sur ta joue Qu'autour de toi le vent se joue Toujours si je te vois je tremble Comme à son premier rendez-vous Un jeune homme qui me ressemble M'habituer m'habituer Si je ne le puis qu'on m'en blâme Peut-on s'habituer aux flammes Elles vous ont avant tué Ah crevez-moi les yeux de l'âme S'ils s'habituaient aux nuées Pour la première fois ta bouche Pour la première fois ta voix D'une aile à la cime des bois L'arbre frémit jusqu'à la souche C'est toujours la première fois Quand ta robe en passant me touche Prends ce fruit lourd et palpitant Jettes-en la moitié véreuse Tu peux mordre la part heureuse Trente ans perdus et puis trente ans Au moins que ta morsure creuse C'est ma vie et je te la tends Ma vie en vérité commence Le jour que je t'ai rencontrée Toi dont les bras ont su barrer Sa route atroce à ma démence Et qui m'as montré la contrée Que la bonté seule ensemence Tu vins au coeur du désarroi Pour chasser les mauvaises fièvres Et j'ai flambé comme un genièvre A la Noël entre tes doigts Je suis né vraiment de ta lèvre Ma vie est à partir de toi
Louis Aragon
Lui è più me di me stessa. Di qualsiasi cosa siano fatte le nostre anime, la sua e la mia sono simili; e l'anima di Linton è differente come un raggio di luna dal lampo, o il gelo dal fuoco.
Emily Brontë (Cime tempestose)
La giornata era bellissima, smaltata e netta. Niente pareva lasciato al caso: punte e spigoli, tetti e antenne, grondaie e comignoli, apici d’abete e cime imbiancate. Come in una tavola fiamminga l’acuto sovrastava qualunque possibile rotondità. E pareva consigliasse di mirare in alto verso il turchese compatto del cielo, senza un sole che potesse sbiadirlo, né un volo d’uccello che potesse macchiarlo.
Marcello Fois (Luce perfetta)
Poi in certi rari giorni di vento, in autunno o in primavera, in fondo ai viali di Milano comparivano le montagne. Succedeva dopo una curva, sopra un cavalcavia, all'improvviso, e gli occhi dei miei genitori, senza bisogno che uno indicasse all'altra, correvano subito lì. Le cime erano bianche, il cielo insolitamente azzurro, una sensazione di miracolo. Quaggiù da noi c'erano le fabbriche in tumulto, le case popolari sovraffollate, gli scontri in piazza, i bambini maltrattati, le ragazze madri; lassù la neve.
Paolo Cognetti (Le otto montagne)
Imparare a soffrire è difficile. (…) Imparate ad ascoltare la voce della vita quando si fa sentire! Imparate a guardare quando il sole del destino scherza con le vostre ombre! Imparate il rispetto per la vita! Imparate il rispetto per voi stessi! (…) soffrire rende tenaci, soffrire tempra. (…) Perché l’azione, la buona e radiosa azione, amici miei, non viene dal fare, non deriva dall’attivismo, non è frutto della diligenza e del martellare. Essa cresce solitaria sui monti, cresce sulle cime, dove sono silenzio e pericolo. Sgorga dal dolore… (…) Io vi parlo della solitudine. Solitudine è la via lungo la quale il destino vuol portare l’essere umano a se stesso. Solitudine è la via che l’essere umano teme massimamente.
Hermann Hesse (Il coraggio di ogni giorno)
Ella stava diritta, innanzi ai balaustri, con le mani posate su la pietra, con la testa alzata, più pallida di quando, nella mattina memorabile, camminava sotto i fiori. Le lacrime le empivano gli occhi socchiusi, le rilucevano tra i cigli; e sogguardando innanzi a sè, ella vedeva il cielo farsi roseo, a traverso il velo del pianto. Era, nel cielo, una pioggia di rose, come quando nella sera d’ottobre il sole moriva dietro il colle di Rovigliano accendendo gli stagni per la pineta di Vicomile. “Rose rose rose piovevano da per tutto, lente, spesse, molli, a simiglianza d’una nevata in un’aurora.„ La Villa Medici, eternamente verde e senza fiori, riceveva su le cime delle sue rigide mura arboree i molli petali innumerevoli caduti dai giardini celesti.
Gabriele d'Annunzio
«Addio, monti sorgenti dall’acque, ed elevati al cielo; cime inuguali, note a chi è cresciuto tra voi, e impresse nella sua mente, non meno che lo sia l’aspetto de’ suoi più familiari; torrenti, de’ quali distingue lo scroscio, come il suono delle voci domestiche; ville sparse e biancheggianti sul pendìo, come branchi di pecore pascenti; addio! Quanto è tristo il passo di chi, cresciuto tra voi, se ne allontana! Alla fantasia di quello stesso che se ne parte volontariamente, tratto dalla speranza di fare altrove fortuna, si disabbelliscono, in quel momento, i sogni della ricchezza; egli si maraviglia d’essersi potuto risolvere, e tornerebbe allora indietro, se non pensasse che, un giorno, tornerà dovizioso. Quanto più si avanza nel piano, il suo occhio si ritira, disgustato e stanco, da quell’ampiezza uniforme; l’aria gli par gravosa e morta; s’inoltra mesto e disattento nelle città tumultuose; le case aggiunte a case, le strade che sboccano nelle strade, pare che gli levino il respiro; e davanti agli edifizi ammirati dallo straniero, pensa, con desiderio inquieto, al campicello del suo paese, alla casuccia a cui ha già messo gli occhi addosso, da gran tempo, e che comprerà, tornando ricco a’ suoi monti. Ma chi non aveva mai spinto al di là di quelli neppure un desiderio fuggitivo, chi aveva composti in essi tutti i disegni dell’avvenire, e n’è sbalzato lontano, da una forza perversa! Chi, staccato a un tempo dalle più care abitudini, e disturbato nelle più care speranze, lascia que’ monti, per avviarsi in traccia di sconosciuti che non ha mai desiderato di conoscere, e non può con l’immaginazione arrivare a un momento stabilito per il ritorno! Addio, casa natìa, dove, sedendo, con un pensiero occulto, s’imparò a distinguere dal rumore de’ passi comuni il rumore d’un passo aspettato con un misterioso timore. Addio, casa ancora straniera, casa sogguardata tante volte alla sfuggita, passando, e non senza rossore; nella quale la mente si figurava un soggiorno tranquillo e perpetuo di sposa. Addio, chiesa, dove l’animo tornò tante volte sereno, cantando le lodi del Signore; dov’era promesso, preparato un rito; dove il sospiro segreto del cuore doveva essere solennemente benedetto, e l’amore venir comandato, e chiamarsi santo; addio! Chi dava a voi tanta giocondità è per tutto; e non turba mai la gioia de’ suoi figli, se non per prepararne loro una più certa e più grande.»
Alessandro Manzoni (I promessi sposi)
Mio padre suonava il violino, mia madre il qin. Ho scelto il primo, ma avrei potuto studiare tutti e due. A volte me ne sono pentito, perchè ci sono melodie cinesi che non posso suonare con il violino e che mia madre sarebbe stata felice che conoscessi. Mi raccontava la storia di Yu Boya, che era un grande suonatore di Qin. Aveva un amico del cuore, un taglialegna di nome Zhong Ziqi, e suonava per lui. Dicono che quando Yu Boya suonava una canzone ispirata all'acqua, il suo amico capiva subito che stava descrivendo torrenti impetuosi, e quando suonava qualcosa sulle montagne, Ziqi ne vedeva le cime. E Yu Boya diceva: ''È perchè capisci la mia musica.'' Jem abbassò lo sguardo sulla propria mano, leggermente serrata sul ginocchio. ''La gente usa ancora l'espressione ''zhi yin'' per dire ''amici intimi'', ma il suo significato letterale è ''capire la musica''.'' Allungò la mano e prese quella di Tessa. ''Quando suonavo, hai visto ciò che vedevo io. Hai capito la mia musica.'' ''Io non so niente di musica, Jem. Non distinguo una sonata da una partita...'' ''No... non è quella la musica che intendo. Io intendo...'' Fece un verso sconfortato, le prese la mano, se la portò al petto e la spinse contro il cuore. Il battito regolare martellò contro il palmo della ragazza. ''Ogni cuore ha la sua melodia. Tu conosci la mia.
Cassandra Clare (Clockwork Princess (The Infernal Devices, #3))
### Pauvreté de la sagesse Je hais les sages pour leur complaisance, leur lâcheté et leur reserve. J'aime infiniment plus les passions dévorantes que l'humeur égale qui rend insensible au plaisir comme à la douleur. Le sage ignore le tragique de la passion et la peur de la mort, de même qu'il méconnait l'élan et le risque, l'héroisme barbare, grotesque ou sublime. Il s'exprime en maximes et donne des conseils. Le sage ne vit rien, ne ressent rien, il ne désire ni n'attend. Il se plaît à niveler les divers contenus de la vie, et en assume toutes les conséquences. Bien plus complexes me semblent ceux qui, malgré ce nivellement, ne cessent pourtant de se tourmenter. L'existence du sage est vide et stérile, car dépourvue d'antinomies et de désespoir. Mais les existences que dévorent des contradictions insurmontables sont infiniment plus fécondes. La résignation du sage surgit du vide. et non du feu intérieur. J'aimerais mille fois mieux mourir de ce feu que du vide et de la résignation.
Emil M. Cioran (Oeuvres)
Les brumes s’épaississent sur les cimes du Šar. Les versants se dressent face à Emina, implacables dans le jour déclinant. Les paroles de Feti ricochent en elle, par-dessus la musique qu’il met plus fort dans la voiture. Elles traversent le scherzo du violon dont les volutes tournoient entre eux, alors qu’ils arrivent à Tetovo. Elles dissipent le sourd espoir qui l’a menée ici, au-delà du désir de renouer avec le frère d’Yllka. Elle mesure l’ampleur de son rêve, de ce qu’elle n’a dit à personne là-bas en Allemagne. Ils auraient passé leur bras autour de ses épaules. Ils l’auraient entourée d’une affection mêlée de pitié… Oui, dans l’outremer des montagnes, elle croit apercevoir la trace d’Yllka. Les empreintes fines d’un oiseau sur un sentier couvert de sable. Elles conduiraient à une maison de montagne qui sentirait le bois et le foin à la fin de l’été. Parce qu’Yllka se serait réfugiée quelque part ici. Elle y attendrait Emina, sa fille, Alija, son fils, depuis toutes ces années. Elle-même mue par la conviction que ses enfants finiront par la rejoindre. Car comment pourrait-elle savoir où ils vivent aujourd’hui, si même ils vivent encore ? Comment ? Et c’est la raison de son silence. Il ne peut en être autrement. Preuve de vie ou de mort, Emina ne s’en ira pas d’ici sans l’avoir obtenue. « Je peux juste te parler d’elle. Celle qu’elle fut ici. Ma sœur, ta mère… » Des mots qui lacèrent le ciel très loin au-dessus d’elle. Feti gare sa voiture le long de la rue bordée d’immeubles. S’il se trompait… Si Yllka n’avait pas pu le retrouver lui non plus ? Les feuillages des arbres flamboient sur les trottoirs. Des traînées couleur de fer assombrissent les nuages au-dessus des immeubles. Ils se creusent d’un vaste cratère noirâtre. Des choucas évoluent par centaines sur la ville, alors que le soleil descend à l’horizon. Ils s’insinuent dans les invisibles couloirs ouverts par de secrètes turbulences. Leur vacarme secoue les airs, assourdit Emina. Elle est sur le point de flancher, rattrapée par le lieu et les cris des oiseaux.
Cécile Oumhani (Le café d'Yllka)
Conobbi Ilan e Jacob per caso. Erano seduti al tavolo di fianco al mio, in un piccolo caffè marocchino nell’Upper West Side, e parlavano a voce troppo alta di Cime tempestose, il genere di dialogo zeppo di riferimenti che purtroppo riesce sempre ad attirare la mia attenzione. Jacob sembrava sui quarantacinque; era sovrappeso, ruminava ossessivamente quei biscottini verdi e poco invitanti a forma di foglia, e continuava a dire «ovvio». Ilan era bello, e diceva che la tragedia di Heathcliff era, per via della sua mancanza di diritti di proprietà, quella di essere sostanzialmente una donna. Jacob omaggiò Catherine che proclamava: «Io sono Heathcliff!» Poi fecero un qualche commento sulla passione. E sullo scavare tombe. E un ragazzo con la barba vicino a loro si spostò a un tavolo piú lontano. Jacob e Ilan continuarono a parlare, per nulla offesi, e a lodare la Brontë, e a un certo punto Ilan aggiunse: – Ma dato che in virtú delle quote rosa di solito è Jane Austen a finire nei piani di studi universitari, è comprensibile che lo studente medio stenti a liberarsi dell’idea che le donne siano delle idiote mosse solo dal terrore che un uomo possa essere meno ricco di quanto sembra.
Rivka Galchen (American Innovations)
Addio, monti sorgenti dall’acque 316, ed elevati al cielo; cime inuguali, note a chi è cresciuto tra voi, e impresse nella sua mente, non meno che lo sia l’aspetto de’ suoi più familiari; torrenti, de’ quali distingue lo scroscio, come il suono delle voci domestiche; ville sparse e biancheggianti sul pendìo, come branchi di pecore pascenti; addio! Quanto è tristo il passo di chi, cresciuto tra voi se ne allontana! Alla fantasia di quello stesso che se ne parte volontariamente, tratto dalla speranza di fare altrove fortuna, si disabbelliscono, in quel momento, i sogni della ricchezza; egli si maraviglia d’essersi potuto risolvere, e tornerebbe allora indietro, se non pensasse che, un giorno, tornerà dovizioso. Quanto più s’avanza nel piano, il suo occhio si ritira, disgustato e stanco, da quell’ampiezza uniforme; l’aria gli par gravosa e morta; s’inoltra mesto e disattento nelle città tumultuose; le case aggiunte a case, le strade che sboccano nelle strade, pare che gli levino il respiro; e davanti agli edifizi ammirati dallo straniero, pensa, con desiderio inquieto, al campicello del suo paese, alla casuccia a cui ha già messi gli occhi addosso, da gran tempo, e che comprerà, tornando ricco a’ suoi monti.
Alessandro Manzoni (I promessi sposi)
[..] c'est une belle jeune fille qui mérite de vivre, de rire, de danser, d'aller sur les cimes des montagnes et de parler aux étoiles... Partir, partir ! Partir n'importe comment, à n'importe quel prix, se noyer, flotter sur l'eau, le ventre gonflé, le visage mangé par le sel, les yeux perdus... PARTIR ! C'est tout ce que vous avez trouvé comme solution.
Tahar Ben Jelloun
Le vert vif de l'herbe; qui éclaboussait les pieds et chatouillait les yeux, donnait envie de s'y allonger, de se renverser pour contempler les cimes, pendant des heures. Il n'y a rien de tel pour se sentir vivre que de presser son dos contre la terre, et de laisser les tiges venues des entrailles du monde s’entremêler aux cheveux, nos doigts enfoncés dans la chair friable de l'écorce des choses.
Perrine Tripier (Les guerres précieuses)
À mon fils Tu m'as écrit : « Père je viens » ! Les bras ouverts je t'attends Et nos cœurs plus ardents, En rêve vont tout transformer. Tel le vautour que tu sois mon enfant, Que rien de difficile dans la vie ne t'effraie Par le travail et la patience que tu t'élances Vers les plus hautes cimes perdues au loin ! Brugg, Suisse, juillet 1981
Serge Almajeanu
20 High Protein Veggies • Peas (Green) • Mange Tout (Edible-Podded Peas, cooked) • Sweet Corn (Yellow) • Succotash (Corn and Limas, cooked) • Sprouted Beans, Peas & Lentils (Soybean Sprouts) • Lima Beans (Cooked) • Kale • Broccoli Raab (Cime di Rapa, cooked) • Parsley • Artichokes (Globe or French) • Spinach (Cooked) • Mushrooms (White, cooked) • Collard Greens • Mustard Greens • Broccoli
WILLOCK BEN (75 DAY MENTAL CHALLENGE: From flab to fab 100 weight loss ideas went from a probability to a possibility, and then to a reality)
Si rien n'a changé dans mon musée d'autrefois, tout également est resté pareil dans ces quartiers de ma ville de plus en plus désuète, d'où la vie maritime peu à peu se retire: les mêmes pans de murs, garnis des mêmes jasmins et mêmes lierres, les mêmes toits en tuiles romaines jaunis par la rouille du temps, les mêmes cheminées dont je reconnais si bien les profils sur le ciel de cette fin d'une journée d'automne. Les arbres des jardins, qui étaient déjà vieux quand je commençais la vie, n'ont pas sensiblement vieilli depuis. Les grands ormeaux des remparts, qui étaient déjà séculaires, sont là toujours formant une aussi magnifique ceinture avec leurs mêmes cimes vertes. Et quand tout s'est conservé immuable dans les entours, comment imaginer, admettre que l'on est soi-même non loin de finir, tout simplement parce que l'on atteindra bientôt le nombre d'années compté sans merci à la moyenne des existences! Mon Dieu, finir, quand on ne sent rien en soi qui ait changé, et que le même élan vous emporterait vers l'aventure, vers l'inconnu s'il en restait quelque part! Est-ce possible, hélas ! devant cet humble mais immuable décor qui devrait pourtant, à ce qu'il semble, vous envelopper d'une protection, vous imprégner un peu de sa faculté de durer, devant tout cela qui si aisément s'éternise, avoir été un enfant pour qui le monde va s'ouvrir, avoir été celui qui vivra, et ne plus être que celui qui a vécu!….
Pierre Loti (Angkor)
Stoian était arrivé avec un bouquet de tâches. Il prenait donc par la main les colonels, certains plus cultivés, d’autres plus éclectiques, certains plus dégourdis, quelques-uns plus persécutés dans la première phase de leur réincarnation, leur montrait la pomme ou la clémentine, leur récitait un mandala, leur apprenait à bourdonner systématiquement et, après leur avoir soutiré un billet de cent lei, leur demandait de raconter leur journée de travail. Et c’est ainsi qu’un tas de colonels fanatiques et dévoués jusqu’aux cimes de l’héroïsme, qui auraient résisté à la panoplie complète de torture de l’arsenal du père de Winnetou, officiers supérieurs de la Securitate, qui pour des millions de dollars n’auraient pas trahi les secrets de leurs opérations, se disaient que puisqu’ils ont déboursé un billet de cent lei, il leur fallait profiter, purifier leurs âmes en disant tout ce qu’ils avaient fait au travail, pour que ça continue à aller bien pour eux et sans se rendre compte qu’ils jouaient avec le feu. Je n’ai jamais compris pour quelle raison le pauvre Victor Săhleanu a eu à en pâtir, puisque, en réalité, parmi les intellectuels « transcendantaux », mis à part Pleşu, aucun n’était dangereux. Une fois que les colonels de la Securitate eurent raconté à Stoian ce qu’ils faisaient au boulot, moyennant argent dans l’autre sens, puisqu’ils payaient pour être autorisé à trahir, cas unique dans l’histoire de l’humanité
Mihai Neagu Basarab (La dernière bohème bucarestoise (1964-1976))
Leurs têtes surgirent presque en même temps du haut de la combe aux loups et ils marquèrent un temps d’arrêt... L'arbre était si haut qu'ils ne pouvaient en distinguer la cime.
Cyrille Mendes (Les Épieurs d'Ombre)
Ljudi lako zaboravljaju ono cime se ne ponose.
Meša Selimović (Death and the Dervish)
A San Daniele dove il prosciutto unisce tre culture La chiesa La trecentesca chiesa di Sant’Antonio Abate, i cui affreschi, di due secoli successivi, costringono alla sosta pure il viaggiatore più goloso, è in cima al colle di San Daniele, che domina il bacino idrico del Tagliamento, uno dei pochi fiumi europei che ancora segua il proprio corso naturale, ricco di laghi e insenature da scoprire, e raccoglie il vento fresco di Carnia Federico Francesco Ferrero | 670 parole Non esiste un’altra regione d’Italia dove si possa percepire in maniera così chiara il concetto di «diversità». Il Friuli Venezia Giulia costituisce, da secoli, uno spazio di complesso contatto culturale, linguistico, gastronomico. Le basi dell’attuale variabilità sono da ricondurre a fatti storici di immigrazione e insediamento, che hanno collocato, uno a fianco all’altro, i romani, i germani e gli slavi, generando comunità che, ancora oggi, risultano solo apparentemente integrate. Italiano, «marilenghe» («lingua madre» o friulano), veneto, germanico e slavo, sono gli indicatori di una complessa realtà geografica, che si può riconoscere nel piatto prima ancora che nell’accento. Il clima Il baricentro e l’apice gastronomico di quest’area, si potrebbero indicare issando un vessillo sulla collinetta di San Daniele, proprio accanto alla trecentesca chiesa di Sant’Antonio abate, i cui affreschi, di due secoli successivi, costringono alla sosta pure il viaggiatore più goloso. La recente nevrosi meteorologica poi ci ha insegnato come solo alla provincia di Udine e a quella di Cuneo appartenga, per la loro collocazione in pianure strette tra monti e mare, una singolare specificità climatica. Copiose precipitazioni nevose e persistenza di venti freschi e asciutti, alternati a refoli umidi e salmastri, sono le condizioni ideali per la stagionatura di Sua Maestà il Prosciutto, la vetta più alta della gastronomia italiana, a torto umiliata dall’omologo spagnolo. Questo colle, che domina il bacino idrico del Tagliamento, uno dei pochi fiumi europei che ancora segua il proprio corso naturale, ricco di laghi e insenature da scoprire, raccoglie il vento fresco di Carnia. Bisogna avventurarsi tra quelle cime per scoprirne la bellezza austera, l’abbondanza di fiori e di tradizioni millenarie, tra cui una delle cucine più interessanti d’Italia, magistralmente ridotta a canone tradizionale e propulsore per l’innovazione, dal grande scomparso Gianni Cosetti. E lì, a Sauris, si trova un altro grande prosciutto, che la penuria di sale legata al dazio aveva costretto a conservare con una leggera affumicatura: ecco un primo esempio di diversità da scoprire. Nei boschi carnici il vento raccoglie i sentori resinosi che a San Daniele incontrano i profumi salmastri della laguna e della costa. Nel vicino Mare Adriatico si pescano molluschi e naselli impareggiabili e i bassi fondali garantiscono, già in primavera, lunghe, ristoratrici, passeggiate nell’acqua iodata. Luce dell’Est Per trovare un grande prodotto da gustare e da portare a casa sono necessarie però molte prove, finché si troverà, da un piccolo appassionato artigiano, una coscia di maiale che abbia riposato con il proprio piedino per almeno 24 mesi, da affettare al coltello e consumare a temperatura ambiente. Non è il pane ma l’asparago bianco di queste pianure, appena scottato in acqua dolce, il complemento più interessante. E una volta giunti fin qui non si può rinunciare a raggiungere la pianura di Cormons, per mettere alla prova un altro grande rivale: il prosciutto affumicato al camino in maniera artigianale. Il suo sapore avvolgente accompagnerà mirabilmente i grandi bianchi della regione circostante. Anche qui però i vicini di origine slava non sarebbero d’accordo. Alla coscia preferiscono la spalla, bollita a lungo sulla stufa, affettata spessa e condita con una generosa grattugiata di «cren», il rafano. E bisogna spingersi ancora più a Est, nelle collin
Anonymous
Elle voulait s’évader, fuir toujours plus loin, rompre de manière brutale avec la vie courante, pour respirer à l’air libre. Et puis il y avait aussi cette peur panique, de temps en temps, à la perspective que les comparses que vous avez laissés derrière vous puissent vous retrouver et vous demander des comptes. Il fallait se cacher pour échapper à ces maîtres chanteurs en espérant qu’un jour vous seriez définitivement hors de leur portée. Là-haut, dans l’air des cimes. Ou l’air du large. Je comprenais bien ça. Moi aussi, je traînais encore les mauvais souvenirs et les figures de cauchemar de mon enfance auxquels je comptais faire une fois pour toutes un bras d’honneur.
Patrick Modiano
Métamorphoses la nuit je veux l'enrouler autour de moi comme un drap chaud elle avec ses étoiles blanches, avec sa malédiction grise avec ses bouts ondoyants, qui traquent les coqs des jours, je pends dans les charpentes aussi raide qu'une chauve-souris, je me laisse tomber dans l'air et je pars en chasse. Homme, j'ai rêvé de ton sang, je te mords jusqu'à la blessure, je me love dans tes cheveux et j'aspire ta bouche. Au-dessus des tours émondées les cimes du ciel sont noires. De leurs troncs dénudés suinte de la résine vitreuse vers des coupes invisibles de porto. Dans mes yeux marron demeure le reflet, Avec mes yeux marron doré je pars chercher ma proie, je capture poisson dans les tombes, celles qui se tiennent entre les maisons je capture poisson dans la mer : et la mer est une place plus loin avec des mats brisés, des amours noyés. Les lourdes cloches du navire sonnent venant de la forêt des algues. Sous la forme du navire se fige une forme d'enfant, dans ses mains du limon, au front une lumière. Entre nous les eaux voyagent, je ne te garde pas. Derrière des vitres gelées luisent des lampes bariolées et blanches, des cuillères livides coulent dans le bol, glace multicolore ; je vous appâte avec des fruits rouges, faits avec mes lèvres je suis un petit en-cas dans le gobelet de la nuit.
Gertrud Kolmar
Paulin est un costaud à la barbe entortillée dont la conversation achoppe rapidement sur les monosyllabes. Cinq jours par semaine, il est photographe numérique à Paris : il joue des épaules lors de shootings de stars ou de conférences de presse ministérielles, et loge dans un hôtel pouilleux qui finira de passe. Le vendredi soir, il monte dans une longue Citroën CX mangée par la rouille pour rejoindre l’arrière-campagne où il se retranche chaque week-end. Trois cents bornes plus tard, des lapins font rebondir leur queue blanche dans le faisceau des phares. Des ornières longent un bosquet de pommiers jusqu’à une masure paysanne en pierre volcanique. Paulin pousse la porte en bois percée d’une chatière. Des poutres de deux empans traversent la pièce basse, et on cuirait tout un cochon de lait dans la cheminée. Quand l’orage fouette le toit d’ardoise, ployant la cime des arbres, la maison évoque le refuge d’un gardien de phare à jamais éteint. Le samedi et le dimanche, après le déjeuner, Paulin remonte son pré jusqu’aux pommiers. Il emporte le minimum : un vieux reflex Nikon, deux pellicules 100 et 200 iso, un objectif 50 mm, un 300 mm, et deux cannettes de bière. Son chat gris grimpe à un arbre et se couche sur une branche basse. Paulin s’allonge sur le dos, ferme l’œil gauche, colle le droit au viseur, pointe l’objectif vers le ciel et s’adonne en argentique à la pêche aux nuages. Pour lui les cumulus dessinent des hommes du palais et de la rue, des animaux ordinaires, légendaires ou disparus. S’il fait chaud, Paulin rampe sous le bosquet. Parfois il sent un vaisseau battre dans la paupière de son œil clos, puis celui du viseur se ferme à son tour et, petit à petit, l’objectif de l’appareil rejoint l’oseille sauvage et les coquelicots. (« Le Monographe »)
Fabien Maréchal (Dernier avis avant démolition)
Ce que les américains ont fait pour le mont Washington, les Suisses se sont hâtés de l'imiter pour le Rigi, au centre de ce panorama si grandiose de leurs lacs et de leurs montagnes. Ils l'ont fait aussi pour l'Utli ; ils le feront pour d'autres monts encore, ils en ramèneront pour ainsi dire les cimes au niveau de la plaine. La locomotive passera de vallée en vallée par-dessus les sommets, comme passe un navire en montant et en descendant comme sur les vagues de la mer. Quant aux monts tels que les hautes cimes des Andes et de l'Himalaya, trop élevées dans la région du froid pour que l'homme puisse y monter directement, le jour viendra où il saura pourtant les atteindre.
Élisée Reclus (Histoire d'une montagne)
Mais l’extase ne saurait durer. Le propre du ravissement est de se manifester dans l’éphémère, au point culminant de l’effusion et de l’effervescence, au paroxysme d’un élan qui ne peut se maintenir en lévitation permanente, il faut bien atterrir, et dans la vie il y a des hauts et des bas, on ne peut pas tout le temps rester perché sur les cimes de l’orgasme.
Violaine Huisman (Fugitive parce que reine)
Entre deux nuits Dans le plancher j'ai enfoncé ma pelle, cette nuit. Dehors sifflait le vent. Dehors tombait la pluie. Et j'ai creusé ma chambre sous terre, longuement. Dehors sifflait la pluie. Dehors soufflait le vent. Par la fenêtre j'ai jeté la terre hors du trou. Bleu le rideau. Noire la terre d'en-dessous. La terre monta vite au-delà des carreaux, Lourde comme le monde. Jésus pleurait en haut. Et se brisa ma pelle en creusant. Dieu le Père Me l'ébrécha lui-même avec ses os de pierre. Il fallut remonter les âges descendus Et retrouver l'ennui avec ma chambre nue. Lors j'ai voulu la cime. À travers le brouillard Une étoile veillait. Au ciel il faisait tard.
Tudor Arghezi (50 poeme | 50 poèmes)
Pour vous j'ai tenté de traduire ces quelques vers d'Euripide qui raconte une aube grecque à Delphes : Le char poli aux quatre coursiers D'Hélios, déjà illumine la terre Et les astres fuient l'Éther Qui s'embrase dans la nuit sacrée ! Nos cimes du Parnasse inviolé De violet sont inondées Et cueille comme un fruit lourd Pour l'homme, le disque du jour. (p. 137)
Marie-Hélène Fabra Brătianu (Memoria frunzelor moarte)
Je suis de plus en plus certain que l'homme est un animal malheureux, abandonné dans le monde, condamné à se trouver une modalité de vie propre, telle que la nature n'en a jamais connu. Sa prétendue liberté le fait souffrir plus que n'importe quell forme de vie captive dans la nature. Rien d'étonnant, par conséquent, à ce que l'homme en arrive parfois à être jaloux d'une plante, d'une fleure. [...] Seule cette échappée cosmique, vécue suivant l'arabesque des formes vitales et le pittoresque des plants, saurait réveiller en moi l'envie de redevenir homme. Car si la différence de l'animal à l'homme consiste en ceci, que le premier ne saurait être autre chose qu'animal, tandis que l'homme peut être non-homme, c'est-à-dire autre chose que lui-même - eh bien, je suis un non-homme.
Emil M. Cioran (Oeuvres)
... sono le autorità superiori a decidere della sorte del Patriota, e non lui stesso. Avanzando la sua richiesta, il Patriota aveva contravvenuto a quella legge, perché aveva dimostrato l'intenzione di disporre della propria sorte secondo la propria volontà.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
La conoscenza della verità è in tali casi socialmente punibile, ed è questa la ragione per cui tutti la nascondono.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
L'educazione ufficiale della gente tende a che gli individui accettino gli interessi estranei come loro propri.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Non dimenticate che uno costretto a fare la fila e a inquietarsi per le piccolezze della vita pratica degrada la propria personalità. Non è nelle file che si possono fare delle scoperte. Nelle file il senso dell'onestà e della dignità umana non si fortifica.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Tu non ci fai caso, dice mia moglie, perché così sei stato ammaestrato allora. Ma io, io sono un essere vivente.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Nella nostra società è più vantaggioso mantenersi nella norma che superarla
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
La non-libertà procurava all'inizio sollievo e tentazione
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
L'oblio è la peggior forma di aggressione.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Quando l'oppresso oppone resistenza, l'oppressore s'infuria sempre e la prende come un'ingiustizia.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Semplici verità d'ogni giorno, che conosciamo benissimo in letteratura, ma che ci colpiscono quando ci toccano da vicino. E poi, troppo scopertamente ormai tutti questi luoghi comuni della letteratura vengono a galla. é come se avessero strappato la pelle alla società, mettendo a nudo tutta la sua anatomia.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Quel che vogliono, è che non si abbia un passato.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Un'intelligenza smisurata, ad esempio, è altrettanto pericolosa, dal punto di vista sociale, di una smisurata stupidaggine.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Ognuno sa che gli uomini possono progredire quanto a intelligenza. Ma chissà perché, in genere non si rivolge l'attenzione al fatto che gli uomini possono progredire anche in stupidaggine.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Non essendo riuscito a impedirlo, se ne attribuì il merito.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Non ho segreti io, tranne quelli che tutti conoscono.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Inventare la verità è un lavoro faticoso.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Il terrore della verità è al giorno d'oggi il terrore non di ciò che non si conosce, ma di ciò che si conosce benissimo. Gli uomini hanno paura di se stessi - perché sanno chi sono.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. II)
Il parlare è diventato un fenomeno di massa. Ragion per cui domina non uno sforzo di chiarezza, di precisione e di sincerità, ma il desiderio di annegare tutti i problemi sociali contemporanei, d'importanza vitale, in un fiume limaccioso di parole senza senso.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. II)
I piccoli successi non portano mai a una grande vittoria. Una grande vittoria è fatta di tante sconfitte.
Aleksandr Zinoviev (Cime abissali Vol. I)
Imati stila je bijeg od vulgarnosti cime doprinosimo bolje drustvu.
Rada Krivokapic Radonjic (Odijevanje)
[...] leggere importa aver letto, importa cioè il rovescio di quella attualità della lettura, di quella emergenza del passato nel presente, come picchi illuminati dal sole che si stagliano sul cielo terso al di sopra d’un mare di nuvole, che è l’aspetto più appariscente e conclusivo della ricerca crociana della poesia. Nel Croce la contemplazione delle cime suppone la conquista lenta delle pendenze ombrose, un itinerario che muove dal fondo delle valli e richiede un orientamento sicuro, una conoscenza tecnica del passato; insomma una implicita filologia.
Carlo Dionisotti (Geografia e storia della letteratura italiana)
cime
Patrice Lacombe (La terre paternelle (French Edition))
Ho maturato nel tempo la convinzione che sia una prerogativa di noi gente della pianura, quella specie di vocazione irresistibile a essere cantastorie, anche quando le storie sono così piccole che non meriterebbero di essere cantate. Non potendo vantarci di audaci arrampicate sulle cime o di ardite navigazioni tra i marosi, ci ingegniamo nell'iperbole, capace di nobilitare anche le gesta meno eclatanti; o forse l'orizzonte sconfinato, lontano e vertiginoso che abbiamo intorno ci ubriaca e ci stimola così tanto da portarci a straordinarie forme di immaginifica, visionaria follia.
Eraldo Baldini (L'uomo nero e la bicicletta blu)
A quelque cinquante mètres de là, l'arête s'évanouissait brusquement dans le ciel et rien ne permettait d'imaginer ce qu'il y avait derrière. Cette énigme irritante nous empêchait de jouir calmement des instants heureux que nous aurions pu goûter sur notre cime dont rien par ailleurs ne nous chassait, car l'atmosphère était calme et nous avions bien le temps. La force du désir détruisait une fois de plus en nous la possibilité même du bonheur. Et je songeais qu'il en serait toujours ainsi.
Samivel (L'amateur d'abîmes)
Vallées, jalouses vallées! Vous tirerez sur le fil ce soir, et il faudra bien obéir. Mais vous ne tiendrez que nos corps. Sachez-le: nous avons fait un pacte avec le Seigneur des dures cimes qu'il n'est plus en notre pouvoir de rompre, jusqu'au jour peut-être où une sagesse inconnue entrera dans nos cœurs... où les montagnes, où les scintillantes montagnes elles-mêmes deviendront inutiles.
Samivel (L'amateur d'abîmes)
E di qui, incagliati a mezza via tra gli abissi e le cime, ondeggiavano più che non vivessero, abbandonati a giorni senza direzione e a sterili ricordi, ombre erranti che non avrebbero potuto prender forza che accettando di radicarsi nella terra del loro dolore.
Albert Camus
C’est sur la cime du particulier que naît le général.
Marcel Proust
Pour j'ai tenté de traduire ces quelques vers d'Euripide qui raconte une aube grecque à Delphes : Le char poli aux quatre coursiers D'Hélios, déjà illumine la terre Et les astres fuient l'Éther Qui s'embrase dans la nuit sacrée ! Nos cimes du Parnasse inviolé De violet sont inondées Et cueille comme un fruit lourd Pour l'homme, le disque du jour. (p. 137)
Marie-Hélène Fabra-Bratianu (La mémoire des feuilles mortes (French Edition))
Comme sous la neige… Comme sous la neige je m'ensable en poésie, Tel un mammouth sous les glaces éternelles. Je me soucie de moins en moins qu'un jour apprennent Mes descendants la route que j'ai faite. Que dix mille ans, peut-être dix millions Neige sur moi désormais sans arrêt ; Enclos dans le silence des grands amas blancs, Mes yeux ne peuvent plus chercher la lumière. Un soleil rajeuni enfoncera ses flèches Du feu dans la couche épaisse, géologique Et tout au plus si son rayon me brûle Me souviendrais-je de quelque lignée généalogique. Mais je ne serai qu'un parent éloigné, Difforme, lourd et très controversé, De ceux qui sueront dans les temps à venir Pour savoir ce que sont rythme, rime ou bien vers. Il se peut que je sois descendu des montagnes Pour m'arrêter un jour à mi-chemin. Et me voici tendu à jamais, comme une cime, Vers l'éternité, implanté dans la mort. (traduit du roumain par Irina Radu)
Mihai Beniuc
[N.B : « Mihne et la sorcière » est une légende historique dont la traduction a été effectuée par l'auteur lui-même (cf. « Brises d'Orient » éditions Dentru, Paris 1866) et qui ne respecte donc pas rigoureusement la version originale en roumain. Métamorphosée en sorcière, la mère d'un jeune soldat tué à la guerre jette un mauvais sort à son souverain, Mihne, tyran sanguinaire des Carpates. Ne pouvant transgresser les dernières volontés de son fils, qui refuse la vengeance, elle tente de se servir des démons de l'enfer afin d'attraper Mihne. Au terme d'une terrible cavalcade, ces démons sont sur le point d'y parvenir quand l'aube se lève les réduisant à l'impuissance. Les vœux du soldat sont ainsi exaucés.] La vieille – « J'ai promis de te dire, ô seigneur, l'avenir ; C'était pour te contraindre, ô mon maître, à venir. Écoute si tu peux : j'avais dans ton armée Un fils dont la bravoure eut de la renommée, Pur comme un ciel serein et beau comme la fleur ; Pour lui seul je restais en ces lieux de douleur. Il était mon seul Dieu ! Pour lui, dont j'étais fière, Je me suis transformée en horrible sorcière. Il est mort, il est mort ! Tu fus son assassin ! Veux-tu mon sang encore ? Tiens, frappe donc ce sein ! Des à présent ma vie est affreuse et flétrie. Oh ! Que ne puis-je boire et ton sang et ta vie ! À son dernier soupir : « Mère » a dit mon enfant, « Pardonne. » Contre moi son pardon le défend. « Mais, as-tu toujours soif ? dit la sorcière à Mihne ; Prends ce vase écumant dans ta main assassine ; Meurtrier, bois le sang vivant de mon fils mort ! Qu'il verse dans ton sang le poison du remords ! » [...] La cime du rocher par degrés se colore, Et déjà le jour luit ! La cohorte vaincue, aux rayons de l'aurore, Retombe dans sa nuit.
Dimitrie Bolintineanu
La lutte elle-même vers les cimes suffit à remplir un cœur humain.
Albert Camus
La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom. Je ris au wasserfall blond qui s’échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.
Arthur Rimbaud (Illuminations)