Ciel Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Ciel. Here they are! All 100 of them:

People die from lack of shared empathy and affinity. By establishing social connectedness, we give hope a chance and the other can become heaven. ( "Le ciel c'est l'autre" )
Erik Pevernagie
Emotion often outwits intelligence, while intuition renders life surprisingly fluent and enjoyable. ("Le ciel c'est l'autre")
Erik Pevernagie
Let us keep walking up the happy rainbow of trust and compassion, even if a blizzard of suspicion may sometimes fray it, and let us believe in the positive quality of connectedness. ("Le ciel c'est l'autre")
Erik Pevernagie
Let us evade the grueling imprisonment of our mental cage and invade the explosive power of love. Only by redirecting lost momentum to positive thinking we can restrengthen the mold of our trust. (“Le ciel c’est l’autre”)
Erik Pevernagie
If the light in our hearts can brighten up the darkness in the mindset of our neighbors, we liberate them from a prison of distrust and prejudice. The healing glow unshackles the frozen atoms of their minds. ("Le ciel c'est l'autre")
Erik Pevernagie
As we inhale soothing wellbeing through the radiant glow of an unsuspected lighthouse in the dark stormy nights of our life, we can come to feel the exhilarating rhythm of our heartbeat, finding compassion with ourselves and at one time reaching out to all the others. ("Le ciel c'est l'autre")
Erik Pevernagie
Ciel: *Over Sebastian's 'dead' body* THAT'S AN ORDER! WAKE UP! RIGHT NOW! Sebastian: *thinking* But I am awake...
Yana Toboso
Do you want to run away by dying? Or to live and accept the challenge? - Ciel Phantomhive
Yana Toboso
We have no need for the past. All we need are the present and the future. - Ciel Phantomhive
Yana Toboso
Those bound by superficial rules who do not use their pawns to the utmost are fools.
Ciel Phantomhive
Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c'est doux, la nuit, de regarder le ciel.
Antoine de Saint-Exupéry (The Little Prince)
Don't cry: it pathetic. Crying won't change anything. the world is never kind to anyone. -Ciel Phantomhive
Yana Toboso (Black Butler VII)
Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirais dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient tous les etoiles. Tu auras toi, les etoiles qui savent rire.
Antoine de Saint-Exupéry
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe? / Au fond de l'Inconnu pour trouver du NOUVEAU! (rough translation : Into the abyss -- Heaven or Hell, what difference does it make? / To the depths of the Unknown to find the NEW!)
Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
Quand le doigt montre le ciel, l’imbécile regarde le doigt. [When a finger is pointing up to the sky, only a fool looks at the finger.]
Jean-Pierre Jeunet
If you are crying fight against it! If you are regretting walk forward! Only complaining about your misfortune, you're nothing but a common pig!
Yana Toboso
Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle! Tu te fondais à lui comme une neige au feu
Arthur Rimbaud (Complete Works)
C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries.
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
Un bon livre, au contraire, ne cherche pas à vous captiver, il vous fait regarder vers le haut (le ciel sans nuage d'été) tout en plongeant au fond de vous-même.
Dany Laferrière (L'art presque perdu de ne rien faire)
Législateurs, prêtres, philosophes, écrivains, savants se sont acharnés à démontrer que la condition subordonnée de la femme était voulue dans le ciel et profitable à la terre.
Simone de Beauvoir (Le deuxième sexe, I)
So what? You're another person so of course you look different. What do you need to be ashamed for?
Ciel Phantomhive
Don't cry; it's pathetic. Crying won't help anyone; the world is just that cruel
Ciel Phantomhive
I prefer to have my nightmares with open eyes.
Ciel Phantomhive
Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a ... Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles qui savent rire!
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
J'ai souvent pensé alors que si l'on m'avait fait vivre dans un tronc d'arbre sec, sans autre occupaion que de regarder la fleur du ciel au-dessus de ma tête, je m'y serais peu à peu habitué. J'aurais attendu des passages d'oiseaux ou de rencontres de nuages comme j'attendais ici les curieuses cravates de mon avocat et comme, dans un autre monde, je patientais jusqu'au samedi pour étreindre le corps de Marie.
Albert Camus (The Stranger)
Something once lost can never return.
Ciel Phantomhive
Humans lie without a second thought.
Ciel Phantomhive
Quand les cimes de notre ciel se rejoindront Ma maison aura un toit. (When the peaks of our sky come together My house will have a roof.)
Paul Éluard
Paris, pareil à un pan de ciel étoilé tombé sur un coin de la terre noire, lui apparut sévère et comme fâché de son retour.
Émile Zola (Le Ventre de Paris (Les Rougon-Macquart, #3))
We have no need for the past, we only need the present and the future
Ciel Phantomhive
Le monde sent la mort Les oiseaux volent les yeux crevés Tu es sombre comme un ciel noir.
Georges Bataille
- [...] On ne doit pas douter de la beauté des choses, même sous un ciel tortionnaire. Si tu n'es pas étonné par le chant du coq ou par la lumière au-dessus des crêtes, si tu ne crois pas en la bonté de ton âme, alors tu ne te bats plus, et c'est comme si tu étais déjà mort. - Demain, le soleil se lèvera et on essaiera encore, a dit Prothé pour conclure.
Gaël Faye (Petit pays)
I was born to end up alone.
Ciel Phantomhive
E.T., je comprends pourquoi tu t'es barré à vélo en plein ciel. A ta place j'aurais continué de pédaler jusqu'à Pluton sans me retourner.
Mathias Malzieu (Métamorphose en bord de ciel)
Oh ! l'amour ! dit-elle, et sa voix tremblait, et son oeil rayonnait. C'est être deux et n'être qu'un. Un homme et une femme qui se fondent en un ange. C'est le ciel.
Victor Hugo (Notre-Dame de Paris (French Edition))
Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire.
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
Et puis, surtout, c'est reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir ; qu'on est pris, qu'on est enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos, et qu'on n'a plus qu'à crier, - pas à gémir, non, pas à se plaindre, à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on n'avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore. Et pour rien : pour se le dire à soi, pour l'apprendre, soi.
Jean Anouilh (Antigone)
My favorite aerobic activity is reading steamy romantic thrillers. I figure an increased heart rate is an increased heart rate. Why quibble about methodology?
Linda Grimes (In a Fix (Ciel Halligan, #1))
We are chained to the earth by a chain of gold, but we dare not sever it; for fear of what lies beyond the drop.
Ciel Phantomhive
J'exige un vrai bonheur, un vrai amour, une vraie contrée où le soleil alterne avec la lune, où les saisons se déroulent en ordre, où de vrais arbres portent de vrais fruits, où de vrais poissons habitent les rivières, et de vrais oiseaux le ciel, où la vrai neige découvre de vraies fleurs, où tout sort est vrai, vrai, véritable. J’en ai assez de cette lumière morne, de ces campagnes stériles, sans jour, sans nuit, où ne survivent que les bêtes féroces et rapaces, où les lois de la nature ne fonctionnent pas.
Jean Cocteau
Ce fut le temps sous de clairs ciels, (Vous en souvenez-vous, Madame?) De baisers superficiels Et des sentiments à fleur d'âme. It was a time of cloudless skies, (My lady, do you recall?) Of kisses that brushed the surface And feelings that shook the soul.
Paul Verlaine (Fêtes galantes / Romances sans paroles / Poèmes saturniens)
Mais lire, jouer, rire, être cruel, être bon, contempler le fleuve, les nuages, tout cela fait partie de la vie, et si vous ne savez pas lire, si vous ne savez pas marcher, si vous êtes incapable d'apprécier la beauté d'une feuille, vous n'êtes pas vivant. Vous devez comprendre la globalité de la vie, pas simplement une parcelle. Voilà pourquoi vous devez lire, voilà pourquoi vous devez regarder le ciel, voilà pourquoi vous devez chanter, et danser, et écrire des poèmes, et souffrir, et comprendre : car c'est tout cela, la vie.
J. Krishnamurti
Woof
Ciel Phantomhive
No. I won't abandon hate. If I do, nothing would be left of me.
Ciel Phantomhive
Le ciel étoilé offre une leçon de sagesse à qui sait le regarder : s’y perdre, c’est se trouver.
Michel Onfray (Cosmos: Une ontologie matérialiste (French Edition))
Mes sens s'étaient usés jusqu'à la transparence, et quand je descendis au matin vers la ville, l'azur du ciel entra en moi.
André Gide
Grâces au ciel, mes mains ne sont point criminelles. Plût aux dieux que mon cœur fût innocent comme elles!
Jean Racine (Phèdre)
Le ciel bleu-vert pendait presque jusqu'au pavé et de grandes taches blanches marquaient sur le sol la place où des nuages venaient de se fracasser. (p. 220)
Boris Vian (L'Écume des jours)
Elle lui demanda en quoi un jour de pluie pouvait être beau : il lui énuméra les nuances de couleurs que prendraient le ciel, les arbres et les toits lorsqu'ils se promèneraient tantôt, de la puissance sauvage avec laquelle leur apparaîtrait l'océan, du parapluie qui les rapprocherait pendant la marche, de la joie qu'ils auraient à se réfugier ici pour un thé chaud, des vêtements qui sécheraient auprès du feu, de la langueur qui en découlerait, de l'opportunité qu'ils auraient de faire plusieurs fois l'amour, du temps qu'ils prendraient à se raconter leur vie sous les draps du lit, enfants protégés par une tente de la nature déchaînée...
Éric-Emmanuel Schmitt (Odette Toulemonde et autres histoires)
Le serpent qui danse Que j'aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux acres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent L’or avec le fer. A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon coeur!
Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
For the third of desire is never filled or satisfied, but those who have these luxuries are fortunes not only by the wish to get more but also by the fear of losing what they already have
Ciel Phantomhive
... Je n'en pouvais plus de me languir d'elle, je n'en pouvais plus de tendre la main vers elle et de ne rencontrer que son absence au bout de mes doigts. Je me disais: Elle va te repousser, elle va te dire des mots très durs, elle va te faire tomber le ciel sur la tête; cela ne me dissuadait pas. Je ne craignais plus de résilier les serments, de broyer mon âme dans l'étreinte de mon poing; je ne craignais plus d'offenser les dieux, d'incarner l'opprobre jusqu’à la fin des âges.
Yasmina Khadra
À une passante La rue assourdissante autour de moi hurlait.
 Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
 Une femme passa, d'une main fastueuse
 Soulevant, balançant le feston et l'ourlet; Agile et noble, avec sa jambe de statue.
 Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
 Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
 La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair . . . puis la nuit! — Fugitive beauté 
 Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
 Ne te verrai-je plus que dans l'éternité? Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être!
 Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
 Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais!
Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes la douceur et l'effroi de ton premier baiser. Sous tes pas, j'entendis les lyres se briser, en criant vers le ciel l'ennui fier des poètes, parmi des flots de sons languissamment décrus.
Renée Vivien (Poems De Renee Vivien)
Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.
Mélissa Da Costa (Tout le bleu du ciel (French Edition))
Dites-nous comment on va au ciel, et laissez-nous vous dire comment "va" le ciel.
Galileo Galilei
J'étais dans la mort; tu m'as remise dans la vie. Toi là, c'est le ciel à côté de moi. Donne-moi ta main, que je touche Dieu!
Victor Hugo (L'Homme qui rit)
Le ciel est bleu, le soleil brille et Aspen aime America. Ainsi va le monde.
Kiera Cass (The Elite (The Selection, #2))
Nous avions inventé la lumière pour nier l'obscurité. Nous avons mis les étoiles dans le ciel, nous avons planté les réverbères tous les deux mètres dans les rues. Et des lampes dans nos maisons. Éteignez les étoiles et contemplez le ciel. Que voyez-vous? Rien. Vous êtes en face de l'infini que votre esprit limité ne peut pas concevoir et vous ne voyez plus rien. Et cela vous angoisse. C'est angoissant d'être en face de l'infini. Rassurez vous; vos yeux s'arrêteront toujours sur les étoiles qui obscures leur vision et n'iront pas plus loin. Aussi ignorez le vide qu'elles dissimulent. Éteignez la lumière et ouvrez grand les yeux. Vous ne voyez rien. Que l'obscurité que vous la percevez plutôt que vous ne la voyez. L'obscurité n'est pas hors de vous, l'obscurité est en vous.
Lolita Pille (Hell)
Samotny mężczyzna stanowi zawsze jakąś całość, której nigdy nie stanowi samotna kobieta; kobieta, która nigdy nie potrafi znaleźć oparcia u samej sobie — w swoim ciele, w swoich przyzwyczajeniach i w swojej głupocie — to właśnie, co potrafią miliony samotnych mężczyzn, którym wystarcza pies, pieniądze czy alkohol.
Marek Hłasko (Brudne czyny)
Les gens ne regardent plus le ciel. Ils gardent les yeux baissés sur leurs petits soucis, ils oublient que le monde peut être plus vaste, qu'il y a des couleurs, des arcs-en-ciel, des nuages et des oiseaux fantastiques qui pourraient changer leurs vies.
Carina Rozenfeld (Le Brasier des souvenirs (Phænix, #2))
Lancelot and Guenever were sitting at the solar window. An observer of the present day, who knew the Arthurian legend only from Tennyson and people of that sort, would have been startled to see that the famous lovers were past their prime. We, who have learned to base our interpretation of love on the conventional boy-and-girl romance of Romeo and Juliet, would be amazed if we could step back into the Middle Ages - when the poet of chivalry could write about Man that he had 'en ciel un dieu, par terre une deesse'. Lovers were not recruited then among the juveniles and adolescents: they were seasoned people, who knew what they were about. In those days people loved each other for their lives, without the conveniences of the divorce court and the psychiatrist. They had a God in heaven and a goddess on earth - and, since people who devote themselves to godesses must exercise some caution about the ones to whom they are devoted, they neither chose them by the passing standards of the flesh alone, nor abandoned it lightly when the bruckle thing began to fail.
T.H. White (The Candle in the Wind (The Once and Future King, #4))
que ferais-je sans ce monde que ferais-je sans ce monde sans visage sans questions où être ne dure qu'un instant où chaque instant verse dans le vide dans l'oubli d'avoir été sans cette onde où à la fin corps et ombre ensemble s'engloutissent que ferais-je sans ce silence gouffre des murmures haletant furieux vers le secours vers l'amour sans ce ciel qui s'élève sur la poussieère de ses lests que ferais-je je ferais comme hier comme aujourd'hui regardant par mon hublot si je ne suis pas seul à errer et à virer loin de toute vie dans un espace pantin sans voix parmi les voix enfermées avec moi Translation... what would I do without this world what would I do without this world faceless incurious where to be lasts but an instant where every instant spills in the void the ignorance of having been without this wave where in the end body and shadow together are engulfed what would I do without this silence where the murmurs die the pantings the frenzies towards succour towards love without this sky that soars above its ballast dust what would I do what I did yesterday and the day before peering out of my deadlight looking for another wandering like me eddying far from all the living in a convulsive space among the voices voiceless that throng my hiddenness
Samuel Beckett (Collected Poems in English and French)
Je me souviens mal des jours. L’éclairement solaire ternissait les couleurs, écrasait. Des nuits, je me souviens.Le bleu était plus loin que le ciel, il était derrière toutes les épaisseurs, il recouvrait le fond du monde. Le ciel, pour moi, c’était cette traînée de pure brillance qui traverse le bleu, cette fusion froide au-delà de toute couleur.
Marguerite Duras (The Lover)
- De toute ma vie, je ne me suis jamais sentie aussi bien. Et toi ? - Moi ? - Step l'embrasse très fort. Super super bien. - Au point de pouvoir toucher le ciel avec un doigt ? - Non, pas à ce point. - Comment ça pas à ce point ? - Beaucoup plus. Au moins trois mètres au-dessus du ciel.
Federico Moccia (Tre metri sopra il cielo)
Mais surtout, nous ne retrouverons pas ce qui nous a poussés l'un vers l'autre, un jour. Cette urgence très pure. Ce moment unique. Il y a eu des circonstances, une conjonction de hasards, une somme de coïncidences, une simultanéité de désirs, quelque chose dans l'air, quelque chose aussi qui tenait à l'époque, à l'endroit, et ça a formé un moment, et ça a provoqué la rencontre, mais tout s'est distendu, tout est reparti dans des directions différentes, tout a éclaté, à la manière d'un feu d'artifice dont les fusées explosent au ciel nocturne dans tous les sens et dont les éclats retombent en pluie, et meurent à mesure qu'ils chutent et disparaissent avant de pouvoir toucher le sol, pour que ça ne brûle personne, pour que ça ne blesse personne, et le moment est terminé, mort, il ne reviendra pas  ; c'est cela qui nous est arrivé.
Philippe Besson (" Arrête avec tes mensonges ")
Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n'avait la sensation de l'immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d'avoir balayé des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d'arbre ne tachait le ciel, le pavé se déroulait avec la rectitude d'une jetée, au milieu de l'embrun aveuglant des ténèbres.
Émile Zola (Germinal)
Car pour dire la vérité, je n'étais pas une super-héroïne. Je ne savais pas voler. J'étais incapable de tisser des toiles sophistiquées pour grimper aux murs. Je ne pouvais pas enjamber d'un bond des gratte-ciel. Je n'étais qu'une fille ordinaire qui essayait de changer un tant soit peu l'ordre des choses.
Jessica Brody (The Fidelity Files (Jennifer Hunter, #1))
Tâchez de garder toujours un morceau de ciel au-dessus de votre vie, petit garçon, ajoutait-il en se tournant vers moi. Vous avez une jolie âme, d’une qualité rare, une nature d’artiste, ne la laissez pas manquer de ce qu’il lui faut.» Quand,
Marcel Proust (A la recherche du temps perdu: édition Intégrale, tous les volumes (French Edition))
Tout m’avale. Quand j’ai les yeux fermés, c’est par mon ventre que je suis avalée, c’est dans mon ventre que j’étouffe. Quand j’ai les yeux ouverts, c’est parce que je vois que je suis avalée, c’est dans le ventre de ce que je vois que je suffoque. Je suis avalée par le fleuve trop grand, par le ciel trop haut, par les fleurs trop fragiles, par les papillons trop craintifs, par le visage trop beau de ma mère.
Réjean Ducharme (L'avalée des avalés)
Vivre, c'est d'abord se tenir prêt à recevoir le ciel sur la tête. Si tu pars du principe que l'existence n'est qu'une épreuve, tu es équipé pour gérer ses peines et ses surprises. Si tu persistes à attendre d'elle ce qu'elle ne peut te donner, c'est la preuve que tu n'as rien compris. Prends les choses comme elles viennent, n'en fais pas un drame ni un plat ; ce n'est pas toi qui mènes ta barque, mais le cours de ton destin.
Yasmina Khadra (Swallows of Kabul)
Et comme j’essayais de lui expliquer ce que c’était que ces mariages, je sentis quelque chose de frais et de fin peser légèrement sur mon épaule. C’était sa tête alourdie de sommeil qui s’appuyait contre moi avec un joli froissement de rubans, de dentelles et de cheveux ondés. Elle resta ainsi sans bouger jusqu’au moment où les astres du ciel pâlirent, effacés par le jour qui montait. Moi, je la regardais dormir, un peu troublé au fond de mon être, mais saintement protégé par cette claire nuit qui ne m’a jamais donné que de belles pensées. Autour de nous, les étoiles continuaient leur marche silencieuse, dociles comme un grand troupeau ; et par moments je me figurais qu’une de ces étoiles, la plus fine, la plus brillante ayant perdu sa route, était venue se poser sur mon épaule pour dormir..
Alphonse Daudet (Lettres de mon moulin)
La Courbe de tes yeux La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l'innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards.
Paul Éluard (Capital of Pain)
Emerging from barbarism is a slow process and as man is , geologically speaking, still very young, he has his whole future before him.
Théodore Monod (Terre et ciel - Entretiens avec Sylvain Estibal)
Tengo que resucitar imperiosamente antes de morir.
Mathias Malzieu (Métamorphose en bord de ciel)
L'existentialiste, au contraire, pense qu'il est très gênant que Dieu n'existe pas, car avec lui disparaît toute possibilité de trouver des valeurs dans un ciel intelligible; il ne peut plus y avoir de bien a priori, puisqu'il n'y a pas de conscience infinie et parfaite pour le penser; il n'est écrit nulle part que le bien existe, qu'il faut être honnête, qu'il ne faut pas mentir, puisque précisément nous sommes sur un plan où il y a seulement des hommes.
Jean-Paul Sartre (Existentialism is a Humanism)
Il y a donc de "bons" et de "mauvais" romans. Le plus souvent, ce sont les seconds que nous trouvons d'abord sur notre route. Et ma foi, quand ce fut mon tour d'y passer, j'ai le souvenir d'avoir trouvé ça "vachement bien". J'ai eu beaucoup de chance : on ne s'est pas moqué de moi, on n'a pas levé les yeux au ciel, on ne m'a pas traité de crétin. On a juste laissé traîner sur mon passage quelques "bons" romans en se gardant bien de m'interdire les autres. C'était la sagesse. (p. 182)
Daniel Pennac (Comme un roman)
L’éternité ne fut jamais perdue. Ce qui nous a manqué Fut plutôt de savoir La traduire en journées, En ciels, en paysages, En paroles pour d’autres, En gestes vérifiables. Mais la garder pour nous N’était pas difficile Et les moments étaient présents Où nous paraissait clair Que nous étions l’éternité. Eternity never was lost. What we did not know was how to translate it into days, skies, landscapes, into words for others, authentic gestures. But holding on to it for ourselves, that was not difficult, and there were moments when it seemed clear to us we ourselves were eternity. Translation by Denise Levertov
Guillevic
Je ne vois rien, dit Josette, mais si je voyais, je haïrais tout ce que je vois. Je haïrais les hortensias rouges sur mon passage, et je haïrais les pochettes de disques, je haïrais les images de la télévision, je haïrais le visage de mon père et de ma mère, je haïrais le ciel et je haïrais la nuit, je haïrais la transparence des larmes, je n’aimerais aucune couleur que celle de tes yeux décolorés, je n’aimerais voir que toi.
Hervé Guibert
je finirai bien par te rencontrer quelque part bon dieu! et contre tout ce qui me rend absent et douloureux par le mince regard qui me reste au fond du froid j'affirme ô mon amour que tu existes je corrige notre vie nous n'irons plus mourir de langueur à des milles de distance dans nos rêves bourrasques des filets de sang dans la soif craquelée de nos lèvres les épaules baignées de vols de mouettes non j'irai te chercher nous vivrons sur la terre la détresse n'est pas incurable qui fait de moi une épave de dérision, un ballon d'indécence un pitre aux larmes d'étincelles et de lésions profondes frappe l'air et le feu de mes soifs coule-moi dans tes mains de ciel de soie la tête la première pour ne plus revenir
Gaston Miron (L'Homme rapaillé)
Elle aimait la vie, il aimait la mort, Il aimait la mort, et ses sombres promesses, Avenir incertain d'un garçon en détresse, Il voulait mourir, laisser partir sa peine, Oublier tous ces jours à la même rengaine... Elle aimait la vie, heureuse d'exister, Voulait aider les gens et puis grandir en paix, C'était un don du ciel, toujours souriante, Fleurs et nature, qu'il pleuve ou qu'il vente. Mais un beau jour, la chute commença, Ils tombèrent amoureux, mauvais choix, Elle aimait la vie et il aimait la mort, Qui d'entre les deux allait être plus fort? Ils s'aimaient tellement, ils auraient tout sacrifié, Amis et famille, capables de tout renier, Tout donner pour s'aimer, tel était leur or, Mais elle aimait la vie et il aimait la mort... Si différents et pourtant plus proches que tout, Se comprenant pour protéger un amour fou, L'un ne rêvait que de mourir et de s'envoler, L'autre d'une vie avec lui, loin des atrocités... Fin de l'histoire : obligés de se séparer, Ils s'étaient promis leur éternelle fidélité. Aujourd'hui, le garçon torturé vit pour elle, Puisque la fille, pour lui, a rendu ses ailes... Il aimait la mort, elle aimait la vie, Il vivait pour elle, elle est morte pour lui »
William Shakespeare
Ah! comme la neige a neigé! Ma vitre est un jardin de givre. Ah! comme la neige a neigé! Qu'est-ce que le spasme de vivre À la douleur que j'ai, que j'ai! Tous les étangs gisent gelés, Mon âme est noire: Où vis-je? Où vais-je? Tous ses espoirs gisent gelés: Je suis la nouvelle Norvège D'où les blonds ciels s'en sont allés. Pleurez, oiseaux de février, Au sinistre frisson des choses, Pleurez, oiseaux de février, Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses, Aux branches du genévrier. Ah! comme la neige a neigé! Ma vitre est un jardin de givre. Ah! comme la neige a neigé! Qu'est-ce que le spasme de vivre À tout l'ennui que j'ai, que j'ai!...
Émile Nelligan Soir d'hiver
Elle aura donc menti jusqu'au bout! Où est-elle! Pas là... pas au ciel... pas anéantie...où? Oh! tu disais que tu n'avais pas souci de mes souffrances. Et moi, je fais une prière... je la répète jusqu'à ce que ma langue s'engourdisse : Catherine Earnshaw, puisses-tu ne pas trouver le repos tant que je vivrais! Tu dis que je t'ai tuée, hante-moi alors! Les victimes hantent leurs meurtrier, je crois. Je sais que des fantômes ont erré sur la terre. Sois toujours avec moi... prends n'importe quelle forme... rends-moi fou! mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver. Oh! Dieu! c'est indicible! je ne peux pas vivre sans ma vie! je ne peux pas vivre sans mon âme!
Emily Brontë (Wuthering Heights)
Ce n'est pas plus mon affaire d'épouser Edgar Linton que d'être au ciel; et si l'individu pervers qui est ici n'avait pas ainsi dégradé Heathcliff, je n'y aurais jamais songé. Ce serait me dégrader moi-même, maintenant, que d'épouser Heathcliff. Aussi ne saura-t-il jamais comme je l'aime; et cela, non parce qu'il est beau, Nelly, mais parce qu'il est plus moi-même que je ne le suis. De quoi que soient faites nos âmes, la sienne et la mienne sont pareilles et celle de Linton est aussi différente des nôtres qu'un rayon de lune d'un éclair ou que la gelée du feu.
Emily Brontë (Wuthering Heights)
Mallarmé described this agony as a battle that took place on God's "boney wing". "I struggled with that creature of ancient and evil plumage-- God-- whom I fortunately defeated and threw to earth", he told Cazalis with exhausted satisfaction. Eventually Mallarmé began replacing "le ciel" with 'l'Azur" in his poems, in an effort to rinse references to the sky of religious connotations. "Fortunately," he wrote Cazalis, "I am quite dead now.
Maggie Nelson (Bluets)
En Méditerranée Dans ce bassin où jouent Des enfants aux yeux noirs, Il y a trois continents Et des siècles d'histoire, Des prophètes des dieux, Le Messie en personne. Il y a un bel été Qui ne craint pas l'automne, En Méditerranée. Il y a l'odeur du sang Qui flotte sur ses rives Et des pays meurtris Comme autant de plaies vives, Des îles barbelées, Des murs qui emprisonnent. Il y a un bel été Qui ne craint pas l'automne, En Méditerranée. Il y a des oliviers Qui meurent sous les bombes Là où est apparue La première colombe, Des peuples oubliés Que la guerre moissonne. Il y a un bel été Qui ne craint pas l'automne, En Méditerranée. Dans ce bassin, je jouais Lorsque j'étais enfant. J'avais les pieds dans l'eau. Je respirais le vent. Mes compagnons de jeux Sont devenus des hommes, Les frères de ceux-là Que le monde abandonne, En Méditerranée. Le ciel est endeuillé, Par-dessus l'Acropole Et liberté ne se dit plus En espagnol. On peut toujours rêver, D'Athènes et Barcelone. Il reste un bel été Qui ne craint pas l'automne, En Méditerranée.
Georges Moustaki
N’importe ! elle n’était pas heureuse, ne l’avait jamais été. D’où venait donc cette insuffisance de la vie, cette pourriture instantanée des choses où elle s’appuyait ?… Mais, s’il y avait quelque part un être fort et beau, une nature valeureuse, pleine à la fois d’exaltation et de raffinements, un coeur de poète sous une forme d’ange, lyre aux cordes d’airain, sonnant vers le ciel des épithalames élégiaques, pourquoi, par hasard, ne le trouveraitelle pas ? Oh ! quelle impossibilité ! Rien, d’ailleurs, ne valait la peine d’une recherche ; tout mentait ! Chaque sourire cachait un bâillement d’ennui, chaque joie une malédiction, tout plaisir son dégoût, et les meilleurs baisers ne vous laissaient sur la lèvre qu’une irréalisable envie d’une volupté plus haute.
Gustave Flaubert (Madame Bovary)
- Offre ton identité au Conseil, jeune apprentie. La voix était douce, l’ordre sans appel. - Je m’appelle Ellana Caldin. - Ton âge. Ellana hésita une fraction de seconde. Elle ignorait son âge exact, se demandait si elle n’avait pas intérêt à se vieillir. Les apprentis qu’elle avait discernés dans l’assemblée étaient tous plus âgés qu’elle, le Conseil ne risquait-il pas de la considérer comme une enfant ? Les yeux noirs d’Ehrlime fixés sur elle la dissuadèrent de chercher à la tromper. - J’ai quinze ans. Des murmures étonnés s’élevèrent dans son dos. Imperturbable, Ehrlime poursuivit son interrogatoire. - Offre-nous le nom de ton maître. - Jilano Alhuïn. Les murmures, qui s’étaient tus, reprirent. Plus marqués, Ehrlime leva une main pour exiger un silence qu’elle obtint immédiatement. - Jeune Ellana, je vais te poser une série de questions. A ces questions, tu devras répondre dans l’instant, sans réfléchir, en laissant les mots jaillir de toi comme une cascade vive. Les mots sont un cours d’eau, la source est ton âme. C’est en remontant tes mots jusqu’à ton âme que je saurai discerner si tu peux avancer sur la voie des marchombres. Es-tu prête ? - Oui. Une esquisse de sourire traversa le visage ridé d’Ehrlime. - Qu’y a-t-il au sommet de la montagne ? - Le ciel. - Que dit le loup quand il hurle ? - Joie, force et solitude. - À qui s’adresse-t-il ? - À la lune. - Où va la rivière ? L’anxiété d’Ellana s’était dissipée. Les questions d’Ehrlime étaient trop imprévues, se succédaient trop rapidement pour qu’elle ait d’autre solution qu’y répondre ainsi qu’on le lui avait demandé. Impossible de tricher. Cette évidence se transforma en une onde paisible dans laquelle elle s’immergea, laissant Ehrlime remonter le cours de ses mots jusqu’à son âme, puisque c’était ce qu’elle désirait. - Remplir la mer. - À qui la nuit fait-elle peur ? - À ceux qui attendent le jour pour voir. - Combien d’hommes as-tu déjà tués ? - Deux. - Es-tu vent ou nuage ? - Je suis moi. - Es-tu vent ou nuage ? - Vent. - Méritaient-ils la mort ? - Je l’ignore. - Es-tu ombre ou lumière ? - Je suis moi. - Es-tu ombre ou lumière ? - Les deux. - Où se trouve la voie du marchombre ? - En moi. Ellana s’exprimait avec aisance, chaque réponse jaillissant d’elle naturellement, comme une expiration après une inspiration. Fluidité. Le sourire sur le visage d’Ehrlime était revenu, plus marqué, et une pointe de jubilation perçait dans sa voix ferme. - Que devient une larme qui se brise ? - Une poussière d’étoiles. - Que fais-tu devant une rivière que tu ne peux pas traverser ? - Je la traverse. - Que devient une étoile qui meurt ? - Un rêve qui vit. - Offre-moi un mot. - Silence. - Un autre. - Harmonie. - Un dernier. - Fluidité. - L’ours et l’homme se disputent un territoire. Qui a raison ? - Le chat qui les observe. - Marie tes trois mots. - Marchombre.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
La légende dit que Charlie Chaplin et Adolf Hitler se changeaient en lions à la nuit tombante ; l'un a concentré son énergie vers la création, l'autre vers la destruction. Pourtant, dans leur forme animale, il était quasiment impossible de les discerner l'un de l'autre.
Mathias Malzieu (Métamorphose en bord de ciel)
L'AQUILONE C'è qualcosa di nuovo oggi nel sole, anzi d'antico: io vivo altrove, e sento che sono intorno nate le viole. Son nate nella selva del convento dei cappuccini, tra le morte foglie che al ceppo delle quercie agita il vento. Si respira una dolce aria che scioglie le dure zolle, e visita le chiese di campagna, ch'erbose hanno le soglie: un'aria d'altro luogo e d'altro mese e d'altra vita: un'aria celestina che regga molte bianche ali sospese... sì, gli aquiloni! È questa una mattina che non c'è scuola. Siamo usciti a schiera tra le siepi di rovo e d'albaspina. Le siepi erano brulle, irte; ma c'era d'autunno ancora qualche mazzo rosso di bacche, e qualche fior di primavera bianco; e sui rami nudi il pettirosso saltava, e la lucertola il capino mostrava tra le foglie aspre del fosso. Or siamo fermi: abbiamo in faccia Urbino ventoso: ognuno manda da una balza la sua cometa per il ciel turchino. Ed ecco ondeggia, pencola, urta, sbalza, risale, prende il vento; ecco pian piano tra un lungo dei fanciulli urlo s'inalza. S'inalza; e ruba il filo dalla mano, come un fiore che fugga su lo stelo esile, e vada a rifiorir lontano. S'inalza; e i piedi trepidi e l'anelo petto del bimbo e l'avida pupilla e il viso e il cuore, porta tutto in cielo. Più su, più su: già come un punto brilla lassù lassù... Ma ecco una ventata di sbieco, ecco uno strillo alto... - Chi strilla? Sono le voci della camerata mia: le conosco tutte all'improvviso, una dolce, una acuta, una velata... A uno a uno tutti vi ravviso, o miei compagni! e te, sì, che abbandoni su l'omero il pallor muto del viso. Sì: dissi sopra te l'orazïoni, e piansi: eppur, felice te che al vento non vedesti cader che gli aquiloni! Tu eri tutto bianco, io mi rammento. solo avevi del rosso nei ginocchi, per quel nostro pregar sul pavimento. Oh! te felice che chiudesti gli occhi persuaso, stringendoti sul cuore il più caro dei tuoi cari balocchi! Oh! dolcemente, so ben io, si muore la sua stringendo fanciullezza al petto, come i candidi suoi pètali un fiore ancora in boccia! O morto giovinetto, anch'io presto verrò sotto le zolle là dove dormi placido e soletto... Meglio venirci ansante, roseo, molle di sudor, come dopo una gioconda corsa di gara per salire un colle! Meglio venirci con la testa bionda, che poi che fredda giacque sul guanciale, ti pettinò co' bei capelli a onda tua madre... adagio, per non farti male.
Giovanni Pascoli (Poemetti di Giovanni Pascoli (Italian Edition))
- Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les même. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d'autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d'autres, qui sont savants, elles sont des problèmes.[...] Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a... - Que veux-tu dire? - Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dan l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si risaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire! Et il rit encore. - Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi.
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince (French Edition))
Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu'il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre. Il n’est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger. Par conséquent, âme timide, avant de pénétrer plus loin dans de pareilles landes inexplorées, dirige tes talons en arrière et non en avant. Écoute bien ce que je te dis : dirige tes talons en arrière et non en avant.
Comte de Lautréamont (Les Chants de Maldoror)
I cóż że się dobrze uczyłem, miałem dobre maniery, mówiłem po francusku i grałem na fortepianie! Że byłem wprowadzony w arkana królewskiej gry w szachy i miałem małpią pamięć! Że, wreszcie, wielbiłem słowa i potrafiłem nimi w różny sposób żonglować, a nawet mówić wierszem! – To wszystko było grzeczne, układne, „kulturalne”. Zimne, matematyczne, logiczne, abstrakcyjne. Nie było w tym szaleństwa, boskiej głupoty, ekstazy. Było w tym „szkiełko i oko”, zero „czucia i wiary”. Wszystko w głowie, nic w ciele! Wszystko w myślach, nic w zmysłach! Wolałem kostium niż nagość. Wolałem pozór od prawdy. Opancerzony, zamknięty, zaszpuntowany w sobie. Złożony z ironii, dowcipu, paradoksu, błazeństwa. Blednący na widok krwi. Wstydzący się natury. Nie znajdujący formy dla porywu miłości…
Antoni Libera (Madame)
Dans son commerce avec l'homme, le Destin n'arrête jamais ses comptes. Il y a des moments, nous disent les psychologues, où l'amour du péché, de ce que le monde apelle le péché, s'empare de l'être à tel point que chaque fibre du corps, chaque cellule du cerveau, semble la proie d'inexorables impulsions. Hommes et femmes, alors, perdant tout libre arbitre. Ils se meuvent vers leur but fatal, comme se meuvent des automates. Toutes faculté de choisir leur est enlevées. Leur conscience est morte, ou sinon, juste assez vivante pour donner de l'attrait à la rébellion, du charme à la désobéissance. Car tout péché, les théologiens ne se lassent pas de nous le rappeler, est péché de désobéissance. Quand le superbe Esprit du mal, l'Étoile du matin, tomba du ciel, ce fut sous l'étendard de la révolte.
Oscar Wilde (The Picture of Dorian Gray)
Szkoda, że Cię tu nie ma. Zamieszkałem w punkcie, z którego mam za darmo rozległe widoki: gdziekolwiek stanąć na wystygłym gruncie tej przypłaszczonej kropki, zawsze ponad głową ta sama mroźna próżnia milczy swą nałogową odpowiedź. Klimat znośny, chociaż bywa różnie. Powietrze lepsze pewnie niż gdzie indziej. Są urozmaicenia: klucz żurawi, cienie palm i wieżowców, grzmot, bufiasty obłok. Ale dosyć już o mnie. Powiedz, co u Ciebie słychać, co można widzieć, gdy się jest Tobą. Szkoda, że Cię tu nie ma. Zawarłem się w chwili dumnej, że się rozrasta w nowotwór epoki; choć jak ją nazwą, co będą mówili o niej ci, co przewyższą nas o grubą warstwę geologiczną stojąc na naszym próchnie, łgarstwie, niezniszczalnym plastiku, doskonaląc swoją własną mieszankę śmiecia i rozpaczy nie wiem. Jak zgniatacz złomu, sekunda ubija kolejny stopień, rosnący pod stopą. Ale dosyć już o mnie. Mów jak Tobie mija czas-i czy czas coś znaczy, gdy się jest Tobą. Szkoda, że Cię tu nie ma. Zagłębiam się w ciele, w którym zaszyfrowane są tajne wyroki śmierci lub dożywocia-co niewiele różni się jedno z drugim w grząskim gruncie rzeczy, a jednak ta lektura wciąga mnie, niedorzeczny kryminał krwi i grozy, powieść rzeka, która swój mętny finał poznać mi pozwoli dopiero, gdy i tak nie będę w stanie unieść zamkniętych ciepłą dłonią zimnych powiek. Ale dosyć już o mnie. Mów jak Ty się czujesz z moim bólem-jak boli Ciebie Twój człowiek.
Stanisław Barańczak (Widokówka z tego świata i inne rymy z lat 1986–1988)
Parfois, le destin ressemble à une tempête de sable qui se déplace sans cesse. Tu modifies ton allure pour lui échapper. Mais la tempête modifie aussi la sienne. Tu changes à nouveau le rythme de ta marche, et la tempête change son rythme elle aussi. C'est sans fin, cela se répète un nombre incalculable de fois, comme une danse macabre avec le dieu de la Mort, juste avant l'aube. Pourquoi ? parce que la tempête n'est pas un phénomène venu d'ailleurs sans aucun lien avec toi. Elle est toi même et rien d'autre. elle vient de l'intérieur de toi. Alors la seule chose que tu puisses faire, c'est pénétrer délibérément dedans, fermer les yeux et te boucher les oreilles afin d'empêcher le sable d'y entrer, et la traverser pas à pas. Au coeur de cette tempête, il n'y a pas de soleil, il n'y a pas de lune, pas de repère dans l'espace ; par moments, même, le temps n'existe plus. Il n'y a que du sable blanc et fin comme des os broyés qui tourbillonne haut dans le ciel. Voilà la tempête de sable que tu dois imaginer.
Haruki Murakami (Kafka on the Shore)
J’ai arpenté les galeries sans fin des grandes bibliothèque, les rues de cette ville qui fût la nôtre, celle où nous partagions presque tous nos souvenirs depuis l’enfance. Hier, j’ai marché le long des quais, sur les pavés du marché à ciel ouvert que tu aimais tant. Je me suis arrêté par-ci par-là, il me semblait que tu m’accompagnais, et puis je suis revenu dans ce petit bar près du port, comme chaque vendredi. Te souviendras-tu ? Je ne sais pas où tu es. Je ne sais pas si tout ce que nous avons vécu avait un sens, si la vérité existe, mais si tu trouves ce petit mot un jour, alors tu sauras que j’ai tenu ma promesse, celle que je t’ai faite. A mon tour de te demander quelque chose, tu me le dois bien. Oublie ce que je viens d’écrire, en amitié on ne doit rien. Mais voici néanmoins ma requête : Dis-lui, dis-lui que quelque part sur cette terre, loin de vous, de votre temps, j’ai arpenté les mêmes rues, ri avec toi autour des mêmes tables, et puisque les pierres demeurent, dis-lui que chacune de celles où nous avons posé nos mais et nos regards contient à jamais une part de notre histoire. Dis-lui, que j’étais ton ami, que tu étais mon frère, peut-être mieux encore puisque nous nous étions choisis, dis-lui que rien n’a jamais pu nous séparer, même votre départ si soudain.
Marc Levy (La prochaine fois)
LA ROSE ET LE RESADA Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Tous deux adoraient la belle Prisonnière des soldats Lequel montait à l'échelle Et lequel guettait en bas Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Qu'importe comment s'appelle Cette clarté sur leur pas Que l'un fut de la chapelle Et l'autre s'y dérobât Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Tous les deux étaient fidèles Des lèvres du coeur des bras Et tous les deux disaient qu'elle Vive et qui vivra verra Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Quand les blés sont sous la grêle Fou qui fait le délicat Fou qui songe à ses querelles Au coeur du commun combat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Du haut de la citadelle La sentinelle tira Par deux fois et l'un chancelle L'autre tombe qui mourra Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Ils sont en prison Lequel A le plus triste grabat Lequel plus que l'autre gèle Lequel préfère les rats Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Un rebelle est un rebelle Deux sanglots font un seul glas Et quand vient l'aube cruelle Passent de vie à trépas Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Répétant le nom de celle Qu'aucun des deux ne trompa Et leur sang rouge ruisselle Même couleur même éclat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Il coule il coule il se mêle À la terre qu'il aima Pour qu'à la saison nouvelle Mûrisse un raisin muscat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas L'un court et l'autre a des ailes De Bretagne ou du Jura Et framboise ou mirabelle Le grillon rechantera Dites flûte ou violoncelle Le double amour qui brûla L'alouette et l'hirondelle La rose et le réséda
Louis Aragon
On Sunday, a lambent crevice opened up in the street outside my house, By Tuesday birds were flying into it. "I probably won't miss you," my mother said, "I'm only interested in the end of the world," I replied. Many find it difficult to breath without the atmosphere but we knew how. We just stopped breathing. We're at the Moonlite All-Nite Dinner and they're serving up fruit from the plants growing out of the waitress. The CLOSED sign whispers, "Please, don't touch me." We watch bodies fall to the ground outside like deep-sea creatures surfacing. You turn to me and ask, "Do you ever think about suicide?" I look away from you and close my eyes, eat the raspberries to confuse the blood in my mouth. Now you're in the only car in the parking lot at midnight and you're watching me throw stones at the moon, which hangs low in the sky so he can look into your house. Your sister tried to touch him from her bedroom window once, and he flinched; now he and the oceans watch her with a quiet concern. The lilac sky is trying to rest her head on his shoulder, all trees gradually growing through her. A hummingbird whispers to you, "Be careful, under her dress is her skin," and then builds his nest in the middle of the highway, I look back at you, and you close your eyes.
Katherine Ciel
Les Poets de Sept ans Et la Mère, fermant le livre du devoir, S'en allait satisfaite et très fière sans voir, Dans les yeux bleus et sous le front plein d'éminences, L'âme de son enfant livrée aux répugnances. Tout le jour, il suait d'obéissance ; très Intelligent ; pourtant des tics noirs, quelques traits Semblaient prouver en lui d'âcres hypocrisies. Dans l'ombre des couloirs aux tentures moisies, En passant il tirait la langue, les deux poings A l'aine, et dans ses yeux fermés voyait des points. Une porte s'ouvrait sur le soir : à la lampe On le voyait, là-haut, qui râlait sur la rampe, Sous un golfe de jour pendant du toit. L'été Surtout, vaincu, stupide, il était entêté A se renfermer dans la fraîcheur des latrines: Il pensait là, tranquille et livrant ses narines. Quand, lavé des odeurs du jour, le jardinet Derrière la maison, en hiver, s'illunait , Gisant au pied d'un mur, enterré dans la marne Et pour des visions écrasant son oeil darne, Il écoutait grouiller les galeux espaliers. Pitié ! Ces enfants seuls étaient ses familiers Qui, chétifs, fronts nus, oeil déteignant sur la joue, Cachant de maigres doigts jaunes et noirs de boue Sous des habits puant la foire et tout vieillots, Conversaient avec la douceur des idiots ! Et si, l'ayant surpris à des pitiés immondes, Sa mère s'effrayait, les tendresses profondes, De l'enfant se jetaient sur cet étonnement. C'était bon. Elle avait le bleu regard, - qui ment! A sept ans, il faisait des romans, sur la vie Du grand désert où luit la Liberté ravie, Forêts, soleils, rives, savanes ! - Il s'aidait De journaux illustrés où, rouge, il regardait Des Espagnoles rire et des Italiennes. Quand venait, l'Oeil brun, folle, en robes d'indiennes, -Huit ans -la fille des ouvriers d'à côté, La petite brutale, et qu'elle avait sauté, Dans un coin, sur son dos, en secouant ses tresses, Et qu'il était sous elle, il lui mordait les fesses, Car elle ne portait jamais de pantalons; - Et, par elle meurtri des poings et des talons, Remportait les saveurs de sa peau dans sa chambre. Il craignait les blafards dimanches de décembre, Où, pommadé, sur un guéridon d'acajou, Il lisait une Bible à la tranche vert-chou; Des rêves l'oppressaient, chaque nuit, dans l'alcôve. Il n'aimait pas Dieu; mais les hommes qu'au soir fauve, Noirs, en blouse, il voyait rentrer dans le faubourg Où les crieurs, en trois roulements de tambour, Font autour des édits rire et gronder les foules. - Il rêvait la prairie amoureuse, où des houles Lumineuses, parfums sains, pubescences d'or, Font leur remuement calme et prennent leur essor ! Et comme il savourait surtout les sombres choses, Quand, dans la chambre nue aux persiennes closes, Haute et bleue, âcrement prise d'humidité, Il lisait son roman sans cesse médité, Plein de lourds ciels ocreux et de forêts noyées, De fleurs de chair aux bois sidérals déployées, Vertige, écroulement, déroutes et pitié ! - Tandis que se faisait la rumeur du quartier, En bas, - seul et couché sur des pièces de toile Écrue et pressentant violemment la voile!
Arthur Rimbaud