Chat Blanc Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Chat Blanc. Here they are! All 3 of them:

“
Mais, dĂ©jĂ , l'univers fuyait et s'effaçait. Et tous les lamas, les poissons, les arbres et les vallons, les loutres, les souris, la mer, les coquillages et les hippocampes, les nĂ©nuphars, les grenouilles, les dodos, les Ă©lĂ©phants et les terriers, les geysers, les fils et les filles, les chiens, les chats, les tourtereaux. Et tous les oursons, les ancĂȘtres, les dieux, les temples et les tramways, les canards et les cochons, les arbres de NoĂ«l et les ballons, les cafĂ©s, les fleurs, les fĂ©es, les photos et les films. Et tous les enfants et les papas, et les mamans, les plages et le sable et le souffle blanc quand il fait froid, la sueur sur le front et la neige dans la tĂ©lĂ©vision.
”
”
Sabrina Calvo (Wonderful)
“
Don't draw attention to yourself. I know it sucks, but try to be as small as possible." He would never get on the line, I could tell. He wasn't going to last. A lot of Americans had this problem in the European kitchens. It wasn't that they didn't love cooking, it was that they didn't have the skills. They'd done their research and paid their dues and worked just as hard as I had to get to restaurants like Victoria Jungfrau and Georges Blanc. But to get ahead in that culture, you have to completely give yourself up to the place. Your time, your ego, your relationships, your social life, they are all sacrificed. It's a daily dose of humility that a lot of Americans find difficult to swallow. Guys like Jeremy could never fully tamp down the desire to be seen and heard, to stand out and make his mark, to go up to the chef and get noticed by chatting: "I just want to say hi and thank you." The thing is, small talk with a commis is the last thing on a chef's to-do list. Correction: It's not even on the list.
”
”
Marcus Samuelsson (Yes, Chef)
“
Dans la traduction de Mario Roques (in Âmes en peine, 1946), La rue de l’enfance : II. Quand est venu au monde mon plus jeune frĂšre, la rue l’attendait Ă  la porte. Il ne savait pas : il Ă©tait si petit ! Sa demeure, alors, Ă©tait un berceau blanc ; les mains de sa mĂšre Ă©taient la seule rue par laquelle il pouvait passer ; les yeux de sa mĂšre, les seules fenĂȘtres par lesquelles il pouvait voir. Alors, il savait seulement pousser des cris, et on l’appelait le Prince qui piaille. Bien du temps Ă  passer avant qu’il ne commence Ă  marcher Ă  quatre pattes dans le moelleux domaine du tapis. LĂ , il a vagabondĂ© en libertĂ©, en compagnie d’un agnelet de bois Ă  roulettes, au corps dodu et sombre comme un raisin de laine. Il le conduisait Ă  travers les prairies de tissu, mais on aurait dit que le berger c’était plutĂŽt le petit agneau, car il ne faisait que regarder, tandis que l’enfant semblait brouter le tapis, en mĂąchonnant. LĂ , il s’est Ă©garĂ© Ă  travers la forĂȘt de pieds de chaise et de tables, repaire des ours, des loups, des tigres et d’autres animaux sauvages de peluche ou de carton. LĂ , il a aperçu les premiers oiseaux et il a entendu les premiers gazouillements. C’était les mouches et leur bourdonnement. LĂ , il a peinĂ© en vain pour passer les collines de tabourets, sous lesquels le chat se taillait un tunnel. Combien de fois la queue du matou, telle une fumĂ©e blanche, n’a-t-elle pas provoquĂ© sa colĂšre d’enfant ! LĂ , ses yeux se sont Ă©merveillĂ©s Ă  regarder dans l’ñtre la forĂȘt d’or des flammes qui peu Ă  peu s’apaise, se transforme en automne cuivrĂ© et se rĂ©pand en grenades couleur de rubis pour mourir sous la cendre.
”
”
Ionel Teodoreanu (Uliƣa copilăriei; În casa bunicilor)