Centre Parcs Quotes

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On s'asseyait en cercle au centre de la croix, là où les deux morceaux de bois auraient du se croiser : pile où le cœur de Jésus aurait dû se trouver. Je le savais parce-que Patrick, l'animateur, qui était aussi la seule personne du groupe à avoir plus de dix-huit ans, nous bassinait à chaque réunion avec le cœur de Jésus, au centre duquel nous, jeunes survivants du cancer, étions littéralement réunis.
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John Green (The Fault in Our Stars)
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De manière imprévisible, sitôt que l'on avait tourné le coin de ce bois et que l'on atteignait, sur le versant opposé de la colline, les parages de la ferme de Montaubert, on découvrait un panorama à la fois splendide, à certains égards, et consternant : splendide parce que la Butte de Braseux, distante peut-être d 'un kilomètre et occupant la plus grande partie du paysage, pouvait apparaître comme une sorte de pyramide à degrés, un peu aplatie et démesurément étendue, sur les pentes de laquelle, à différents niveaux, s'activaient de diligents archéologues. Consternant, parce qu'un second examen, corroboré par la lecture de la carte, révélait qu'il s'agissait en réalité d'un "centre d'enfouissement technique", c'est-à-dire d'une montagne de déchets, flanquée d'ailleurs d'une énorme usine de traitement de ces mêmes déchets, ou plus vraisemblablement de déchets d'une autre sorte.
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Jean Rolin (La Traversée de Bondoufle)
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En ce qui concerne les impasses de la théologie — auxquelles les incroyants ont le droit d'être sensibles — nous devons avoir recours à la métaphysique afin d'élucider le fond du problème. Les apparentes "absurdités" qu'impliquent certaines formulations s'expliquent avant tout par la tendance volontariste et simplificatrice inhérente à la piété monothéiste, d'où a priori la réduction des mystères suprêmes — relevant du Principe divin suprapersonnel — au Principe divin personnel. C'est la distinction entre le Sur-Être et l'Être, ou entre la « Divinité » et « Dieu » (Gottheit et Cott) en termes eckhartiens ; ou encore, en termes védantins : entre le Brahma « suprême » (Para-Brahtm) et le Brahnia « non-suprême » (Apara-Brahma). Or en théologie sémitique monothéiste, le Dieu personnel n'est pas conçu comme la projection du pur Absolu ; au contraire, le pur Absolu est considéré — dans la mesure où on le pressent — comme l'Essence de cet Absolu déjà relatif qu'est le Dieu personnel ; c'est toujours celui-ci qui est mis en relief et qui est au centre et au sommet. Il en résulte des difficultés graves au point de vue de la logique des choses, mais « inaperçues » au point de vue de la crainte et de l'amour de Dieu : ainsi, la Toute-Possibilité et la Toute-Puissance appartiennent en réalité au Sur-Être ; elles n'appartiennent à l'Être que par participation et d'une façon relative et unilatérale, ce qui décharge le Principe-Être d'une certaine « responsabilité » cosmologique. En parlant, plus haut, d'apparentes « absurdités », nous avions en vue surtout l'idée d'un Dieu à la fois infiniment puissant et infiniment bon qui crée un monde rempli d'imperfections et de calamités, y compris un Enfer éternel ; seule la métaphysique peut résoudre ces énigmes que la foi impose au croyant, et qu'il accepte parce qu'il accepte Dieu ; non par naïveté, mais grâce à un certain instinct de l'essentiel et du surnaturel. C'est précisément la perte de cet instinct qui a permis au rationalisme d'éclore et de se répandre ; la piété s'affaiblissant, l'impiété pouvait s'affirmer. Et si d'une part le monde de la foi comporte incontestablement de la naïveté, d'autre part le monde de la raison manque totalement d'intuition intellectuelle et spirituelle, ce qui est autrement grave ; c'est la perte du sacré et la mort de l'esprit. Au lieu de discuter vainement sur ce que Dieu « veut » ou ne « veut pas », les théologiens répondent volontiers, et avec raison, par une fin de non-recevoir : qui es-tu, homme, pour vouloir sonder les motivations de ton Créateur ? Dieu est incompréhensible, et incompréhensibles sont ses volontés ; ce qui, au point de vue de la mâyâ terrestre, est la stricte vérité, et la seule vérité que l'humanité à laquelle le Message religieux s'adresse, soit capable d'assimiler avec fruit. Assimilation plus morale qu'intellectuelle ; on ne prêche pas le platonisme aux pécheurs en danger de perdition, pour lesquels la réalité, c'est le monde « tel qu'il est ».
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Frithjof Schuon (The Transfiguration of Man)
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La condition du moine constitue une victoire sur l'espace et le temps, ou sur le monde et la vie, en ce sens que le moine se situe par son attitude au centre et dans le présent : au centre par rapport au monde plein de phénomènes, et dans le présent par rapport à la vie pleine d’évènements. Concentration de prière et rythme de prière: ce sont en un certain sens les deux dimensions de l'existence spirituelle en général et monastique en particulier. Le religieux s'abstrait du monde, il se fixe en un lieu défini et le lieu est centre parce qu'il est consacré à Dieu , il ferme moralement les yeux, et reste sur place en attendant la mort, comme une statue placée dans une niche, pour parler saint François de Sales ; par cette "concentration", le moine se situe sous l'axe divin, il participe déjà au Ciel en se rattachant concrètement à Dieu. Ce faisant, le contemplatif s'abstrait également de la durée, car par l'oraison - cette actualisation permanente de la conscience de Dieu - , il se situe dans un instant intemporel : l'oraison (ou le souvenir de Dieu) est maintenant et toujours, elle est "toujours maintenant" et appartient déjà l 'Éternité. La vie du moine, par l'élimination des mouvements désordonnés, est un rythme ; orl e rythme est la fixation d'un instant - ou du présent - dans la durée, comme l'immobilité est la fixation d'un point -ou du centre - dans l'étendue ; ce symbolisme fondé sur la loi de l'analogie devient concret en vertu de la consécration à Dieu.
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Frithjof Schuon (Light on the Ancient Worlds: A New Translation with Selected Letters (Library of Perennial Philosophy))
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Toutefois, cette participation du peuple, c'est-à-dire d'hommes représentant la moyenne de la collectivité, à la spiritualité de l'élite ne s'explique pas uniquement par des raisons d'opportunité, mais aussi, et surtout, par la loi de polarité ou de compensation suivant laquelle « les extrêmes se touchent. », et c'est pour cela que « la voix du peuple est la Voix de Dieu » (Vox populi, Vox Dei) ; nous voulons dire que le peuple est, en tant que porteur passif et inconscient des symboles, comme la périphérie ou le reflet passif ou féminin de l'élite qui, elle, possède et transmet les symboles en mode actif et conscient. C'est là ce qui explique aussi l'affinité curieuse et apparemment paradoxale qui existe entre le peuple et l'élite ; par exemple, le Taoïsme est ésotérique et populaire à la fois, tandis que le Confucianisme est exotérique et plus ou moins aristocratique et lettré ; ou bien, pour prendre un autre exemple, les confréries soufiques ont toujours eu, à coté de leur aspect d'élite, un aspect populaire en quelque sorte corrélatif ; cela parce que le peuple n'a pas seulement un aspect périphérique, mais aussi un aspect de totalité, et celle-ci correspond analogiquement au centre. On peut dire que les fonctions intellectuelles du peuple sont l'artisanat et le folklore, le premier représentant la méthode ou la réalisation et le second la doctrine ; le peuple reflète ainsi passivement et collectivement la fonction essentielle de l'élite, à savoir la transmission de l'aspect proprement intellectuel de la tradition, aspect dont le vêtement sera le symbolisme sous toutes ses formes.
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Frithjof Schuon
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Plus d’État mais seulement la société, plus de principe mais seulement une gestion des pulsions sociales, et au centre un gentil organisateur, un plancton dont les obsessions quantitativo-statistiques abolissent la sphère de la politique et la remplacent par le néant d’un babillage démagogique non si­gnifiant, purement phonique, phatique, autour duquel la presse s’onanise et le public bée. La vocation intellectuelle, ar­tistique et spirituelle de l’homme disparaît sous les coups du nivellement de masse, car l’homme n’est ici qu'un travailleur, le rouage d’une énergie productrice qu’il faut rendre opéra­tionnel le plus rapidement possible ; on lui invente un collège unique dont disparaît progressivement toute connaissance vé­ritable, un lieu d’abrutissement intellectuellement définalisé, d’éducation technique de groupe, afin que toutes les espèces et catégories du troupeau puissent parvenir plus largement au degré de qualification qui les asservira au quantitatif, tandis que le monde entier afflue à Microcéphalopolis afin de rem­plir les cases laissées vides. Les chiffres broient l’homme, la matière est placée au-dessus de l’esprit, la technique au-dessus du savoir, l’intérêt au-dessus de toute gratuité ; plus d’hon­neur, de civilité, de générosité, plus de famille, plus d’amitié. Dans ce contexte le mélange culturel s’inscrit non comme une louable ouverture mais comme la colonisation d’un espace in­tellectuel vide parce que volontairement déserté. Microcéphalopolis s'identifie à ce désert pour devenir jungle, elle veut n’être que friche et fiche, elle veut n’être rien, elle vénère les raclées, elle nie ses origines sauf pour s’inventer de mythologiques fautes où peut ainsi s’exercer sa haine de soi, c’est-à-dire de la spiritualité dont elle devrait être porteuse. Elle est cette nation devenue elle-même femelle et que ses attitudes de mo­rue exposent continuellement au viol. Refusant de porter un quelque regard sur sa situation, se félicitant de tout ce qui n'est pas sa nature et dont elle se remplit, elle tend sa croupe à tout vent et enfonce la tête dans le sable en des manières d'autruche dénégatrice et nymphomane.
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Maxence Caron
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Un jour, un garçon de ferme trouve un oiseau blessé. Pour le garder au chaud le temps qu'il guérisse, il le place au centre d'un tas de fumier. Le renard, passant par-là, lui demande, surpris, ce qu'il fait au centre de ce tas de fumier. L'oiseau lui explique que le garçon de ferme l'a placé là pour qu'il reste au chaud le temps qu'il guérisse et que...CRAC! le renard lui arrache la tête, ne laissant pas le temps à l'oiseau de terminer son explication. La morale de cette histoire : ce n'est pas parce que quelqu'un te met dans la marde qu'il te veut du mal, et ce n'est pas parce que quelqu'un d'autre t'en sort qu'il te veut du bien.
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Marie-Chantal Perron (Les douze mois de Marie)
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Au centre de notre cerveau, les zones du système de récompense sont à la base du comportement humain. Aire tegmentale ventrale, noyau accumbens, pallidum, hypothalamus, cortex préfrontal. Vous croyez que vous êtes libre ? C’est une illusion. La prison est à l’intérieur de votre crâne. Chaque fois que vous agissez d’une certaine façon, c’est parce que la dopamine vous motive à le faire. Et vous recommencez parce que les opioïdes et les cannabinoïdes renforcent votre attachement au même acte. Les neuromédiateurs vous commandent. Vous devenez dépendant. Donnez les outils à un rat, plantez-lui une électrode au bon endroit du cerveau et une pédale pour déclencher une excitation électrique, et il passera son temps à s’autostimuler. Il éprouvera une sensation de plaisir proche de l’orgasme et continuera indéfiniment, quitte à mourir, à bout de forces. C’est inscrit dans notre ADN de mammifère. Le succès est une drogue. Et comme toutes les drogues, on a envie de recommencer.
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Patrick Bauwen (Le Jour du chien (French Edition))
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Devenir indépendante signifie donc remettre de l’ordre en soi, et non renoncer à toute vie sexuelle ou amoureuse – loin de là. À part dans un cas, peut-être : quand nous entretenons des relations suivies ou épisodiques avec des hommes non par réel désir, mais par addiction à leur regard, par conformisme, parce que cela « se fait », ou par peur d’être seule. Certaines jugent alors indispensable d’apprendre à s’en passer complètement, pour y revenir plus tard en ayant bâti un socle d’autonomie. Dans Une révolution intérieure, Gloria Steinem évoque une musicienne de sa connaissance, du nom de Tina, qui avait l’habitude de lâcher tout ce qu’elle était en train de faire dès qu’un homme lui manifestait de l’intérêt. Elle finit par prendre une mesure radicale : « Pendant cinq ans, elle composa, voyagea, vécut seule, vit des amis, mais elle refusa toutes les sollicitations masculines. Elle répara sa maison, prit des vacances dans des lieux inconnus et enseigna l’écriture de chansons. Elle vécut une vie pleine, mais une vie qui n’incluait ni sexe ni romance. » Au début, ce fut difficile : « Sans se voir à travers les yeux d’un homme, elle n’était même pas sûre d’exister. Mais, peu à peu, elle commença à prendre plaisir à se réveiller seule, à parler à son chat, à quitter une fête quand elle en avait envie. Pour la première fois, elle sentit son “centre” se déplacer des hommes à un nouveau lieu à l’intérieur d’elle-même. » Au bout de cinq ans, elle rencontra un homme très différent de ceux qu’elle attirait et qui l’attiraient auparavant, et elle l’épousa.
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Mona Chollet (Réinventer l'amour: Comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles)