Bonne Continuation Quotes

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Nous avons vécu des moments inoubliables. Charles-Antoine, notre petit trésor, sera toujours présent auprÚs de nous. La vie continue. Elle est belle cette vie. Elle sera bonne pour nous. J'en suis convaincu.
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François Bérubé (La rencontre de notre ange Charles-Antoine)
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Certaines familles sortent grandies des Ă©preuves qu'elles traversent, Jan. Tandis que d'autres volent en Ă©clats. C'est tout l'un ou tout l'autre. Il n'y a pas une famille au monde oĂč la vie continue normalement aprĂšs un coup dur. Pas une. Et quand une famille ne reste pas unie dans le malheur, c'est en gĂ©nĂ©ral qu'elle avait de bonnes chances d'imploser tĂŽt ou tard.
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Rita Falk (Hannes)
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Et ensuite ? Ensuite, la vie a repris son cours. C'est comme ça qu'on dit, non, quand il ne se passe rien ? Quand on oublie ses bonnes rĂ©solutions, quand on abandonne ses rĂȘves de libertĂ© et de grandeur et qu'on continue Ă  boire des coups et Ă  en tirer Ă  gauche Ă  droite en s'inventant des comĂ©dies pas romantiques du tout. A dĂ©shabiller Paul pour rhabiller Pierre pour se retrouver finalement nue dans les bras de Jacques. Oui, c'est comme ça qu'on dit.
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Anna Gavalda (Des vies en mieux)
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Albert wrote to his ‘dearest cousin’ on 26 June to offer his 'sincerest felicitations on that great change which had taken place in your life’. It was a difficult letter to compose. Now that she was 'Queen of the mightiest land of Europe’, he went on, 'the happiness of millions’ lay in her hands, and he trusted that Heaven would assist her in 'that high but difficult task.” He hoped for a long and happy - and glorious - reign, in which she would achieve the 'thankfulness and love’ of her subjects. He wished neither to be indiscreet nor to 'abuse’ her time, but, he closed, 'May I pray you to think likewise sometimes of your cousins in Bonn, and to continue to them that kindness you favoured them with till now.’ And he signed it as 'your Majesty’s most obedient and faithful servant, Albert’.
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Stanley Weintraub (Uncrowned King: The Life of Prince Albert)
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Enfin, en continuant Ă  suivre du dedans au−dehors les Ă©tats simultanĂ©ment juxtaposĂ©s dans ma conscience, et avant d'arriver jusqu'Ă  l'horizon rĂ©el qui les enveloppait, je trouve des plaisirs d'un autre genre, celui d'ĂȘtre bien assis, de sentir la bonne odeur de l'air, de ne pas ĂȘtre dĂ©rangĂ© par une visite et, quand une heure sonnait au clocher de Saint−hilaire, de voir tomber morceau par morceau ce qui de l'aprĂšs−midi Ă©tait dĂ©jĂ  consommĂ©, jusqu'Ă  ce que j'entendisse le dernier coup qui me permettait de faire le total et aprĂšs lequel le long silence qui le suivait semblait faire commencer, dans le ciel bleu, toute la partie qui m'Ă©tait encore concĂ©dĂ©e pour lire jusqu'au bon dĂźner qu'apprĂȘtait Françoise et qui me rĂ©conforterait des fatigues prises, pendant la lecture du livre, Ă  la suite de son hĂ©ros.
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Marcel Proust (Swann's Way)
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Revenons donc Ă  nos poncifs, ou plutĂŽt Ă  quelques-uns d’entre eux : 1° Le XIXe siĂšcle est le siĂšcle de la science. 2° Le XIXe siĂšcle est le siĂšcle du progrĂšs. 3° Le XIXe siĂšcle est le siĂšcle de la dĂ©mocratie, qui est progrĂšs et progrĂšs continu. 4° Les tĂ©nĂšbres du moyen Ăąge. 5° La RĂ©volution est sainte, et elle a Ă©mancipĂ© le peuple français. 6° La dĂ©mocratie, c’est la paix. Si tu veux la paix, prĂ©pare la paix. 7° L’avenir est Ă  la science. La Science est toujours bienfaisante. 8° L’instruction laĂŻque, c’est l’émancipation du peuple. 9° La religion est la fille de la peur. 10° Ce sont les États qui se battent. Les peuples sont toujours prĂȘts Ă  s’accorder. 11° Il faut remplacer l’étude du latin et du grec, qui est devenue inutile, par celle des langues vivantes, qui est utile. 12° Les relations de peuple Ă  peuple vont sans cesse en s’amĂ©liorant. Nous courons aux États-Unis d’Europe. 13° La science n’a ni frontiĂšres, ni patrie. 14° Le peuple a soif d’égalitĂ©. 15° Nous sommes Ă  l’aube d’une Ăšre nouvelle de fraternitĂ© et de justice. 16° La propriĂ©tĂ©, c’est le vol. Le capital, c’est la guerre. 17° Toutes les religions se valent, du moment qu’on admet le divin. 18° Dieu n’existe que dans et par la conscience humaine. Cette conscience crĂ©e Dieu un peu plus chaque jour. 19° L’évolution est la loi de l’univers. 20° Les hommes naissent naturellement bons. C’est la sociĂ©tĂ© qui les pervertit. 21° Il n’y a que des vĂ©ritĂ©s relatives, la vĂ©ritĂ© absolue n’existe pas. 22° Toutes les opinions sont bonnes et valables, du moment que l’on est sincĂšre. Je m’arrĂȘte Ă  ces vingt-deux Ăąneries, auxquelles il serait aisĂ© de donner une suite, mais qui tiennent un rang majeur par les innombrables calembredaines du XIXe siĂšcle, parmi ce que j’appellerai ses idoles. Idoles sur chacune desquelles on pourrait mettre un ou plusieurs noms.
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LĂ©on Daudet (Le Stupide XIXe siĂšcle (French Edition))
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He had brought her to this house, “and,” continued the priest, while genuine tears rose to his eyes, “here, too, he shelters me, his old tutor, and Agnes, a superannuated servant of his father’s family. To our sustenance, and to other charities, I know he devotes three-parts of his income, keeping only the fourth to provide himself with bread and the most modest accommodations. By this arrangement he has rendered it impossible to himself ever to marry: he has given himself to God and to his angel-bride as much as if he were a priest, like me.” The father had wiped away his tears before he uttered these last words, and in pronouncing them, he for one instant raised his eyes to mine. I caught this glance, despite its veiled character; the momentary gleam shot a meaning which struck me. These Romanists are strange beings. Such a one among them—whom you know no more than the last Inca of Peru, or the first Emperor of China—knows you and all your concerns; and has his reasons for saying to you so and so, when you simply thought the communication sprang impromptu from the instant’s impulse: his plan in bringing it about that you shall come on such a day, to such a place, under such and such circumstances, when the whole arrangement seems to your crude apprehension the ordinance of chance, or the sequel of exigency. Madame Beck’s suddenly-recollected message and present, my artless embassy to the Place of the Magi, the old priest accidentally descending the steps and crossing the square, his interposition on my behalf with the bonne who would have sent me away, his reappearance on the staircase, my introduction to this room, the portrait, the narrative so affably volunteered—all these little incidents, taken as they fell out, seemed each independent of its successor; a handful of loose beads: but threaded through by that quick-shot and crafty glance of a Jesuit-eye, they dropped pendent in a long string, like that rosary on the prie-dieu. Where lay the link of junction, where the little clasp of this monastic necklace? I saw or felt union, but could not yet find the spot, or detect the means of connection.
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Charlotte Brontë (Villette)
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Nous Ă©mettons en continue une frĂ©quence distincte qui influence le monde qui nous entoure. Prenez bien soin d’émettre de bonnes frĂ©quences ou vibrations car elles attirent oĂč nous dirige vers ce que l’on dĂ©gage
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Melki Rish (La Main De L'Ange : Comment Vaincre Ses Démons Intérieurs et Trouver Le Bonheur (French Edition))
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L'amour ne peut pas se passer d'Ă©change, de petits billets doux que l'on s'adresse et se renvoie. L'amour est peut-ĂȘtre la plus belle forme du dialogue que l'homme a inventĂ© pour se rĂ©pondre Ă  lui-mĂȘme. Et c'est lĂ  justement que l'art du ventriloque a un rĂŽle immense Ă  jouer. Les grands ventriloques ont Ă©tĂ© avant tout des libĂ©rateurs : ils nous permettent de sortir de nos cachots solitaires et de fraterniser avec l'univers. C'est nous qui faisons parler le monde, la matiĂšre inanimĂ©e, c'est ce qu'on appelle la culture, qui fait parler le nĂ©ant et le silence. La libĂ©ration, tout est lĂ . Je donne des leçons Ă  Fresnes; les prisonniers apprennent Ă  faire parler les barreaux, les murs, Ă  humaniser le monde. Philoloque a dit qu'une seule dĂ©finition de l'homme est possible : l'homme est une dĂ©claration d'intention, et j'ajouterais qu'il fait qu'elle soit faite hors du contexte. Je reçois ici toutes sortes de muets intĂ©rieurs pour causes extĂ©rieures, pour cause de contexte, et je les aide Ă  se libĂ©rer. Tous mes clients cachent honteusement une voix secrĂšte, car ils savent que la sociĂ©tĂ© se dĂ©fend. Par exemple, elle ferme les bordels, pour fermer les yeux. C'est ce qu'on appelle morale, bonnes moeurs et suppression de la prostitution authentique et noble, celle qui ne se sert pas du cul mais des principes, des idĂ©es, du parlement, de la grandeur, de l'espoir, du peuple, puisse continuer par des voies officielles. Il vient donc un moment oĂč vous n'en pouvez plus et oĂč vous ĂȘtes dĂ©vorĂ© par le besoin de vĂ©ritĂ© et d'authenticitĂ©, de poser des questions et de recevoir des rĂ©ponses, bref, de communiquer - de communiquer avec tout, avec le tout, et c'est lĂ  qu'il convient de faire appel Ă  l'art. C'est lĂ  que le ventriloque entre en jeu et rend la crĂ©ation possible. Je suis reconnu d'utilitĂ© publique par monsieur Marcellin, notre ancien Ministre de l'IntĂ©rieur, et monsieur Druon, notre ancien Ministre de la Culture et j'ai reçu l'autorisation d'exercer de l'Ordre des MĂ©decins, car il n'y a aucun risque. Tout demeure comme avant, mais on se sent mieux.
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Romain Gary (Gros-CĂąlin)
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La sorcellerie de l’Afrique du Nord n’est pas arabe, mais berbĂšre, et peut-ĂȘtre en partie d’origine phĂ©nicienne, quoique l’élĂ©ment le plus puissant (je veux parler de ce qui concerne la tĂȘte d’ñne) soit Ă©gyptien et continue les mystĂšres typhoniens; je pense mĂȘme que c’est tout ce qui a survĂ©cu de l’ancienne civilisation Ă©gyptienne, et ce n’est pas ce qu’elle avait de mieux [
] Il semble d’ailleurs que le cĂŽtĂ© «magique» y ait Ă©tĂ© trĂšs dĂ©veloppĂ© d’assez bonne heure, ce qui indique qu’il y avait eu dĂ©jĂ  une dĂ©gĂ©nĂ©rescence; il y a, dans certains tombeaux, des influences qui sont vraiment Ă©pouvantables, et qui paraissent capables de se maintenir lĂ  indĂ©finiment. Extraits de lettres Ă  Hillel Le 12 mars 1933 Parues dans RenĂ© GuĂ©non, Cahier de l’Herne, 1985.
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René Guénon
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Assis devant mon bureau, au-dessus duquel j’avais placĂ© une pancarte portant ces mots : « N'abandonnez pas tout espoir, vous qui entrez ! » – assis et disant Oui, Non, Oui, Non, je me rendais compte, avec un dĂ©sespoir qui confinait Ă  la rage, que je n’étais qu’une marionnette entre les mains de laquelle la sociĂ©tĂ© avait mis une mitraillette. Que je fisse une bonne ou une mauvaise action revenait exactement au mĂȘme, au bout du compte. Je ressemblais Ă  un signe Ă©gal, par lequel passait l’essaim algĂ©brique de l’humanitĂ©. Une sorte de signe Ă©gal plutĂŽt important et actif, comme peut l’ĂȘtre un gĂ©nĂ©ral en temps de guerre, mais peu importait le degrĂ© de compĂ©tence que je pouvais atteindre : jamais je ne parviendrais Ă  me transformer en signe plus ou moins. Pas plus que personne d’autre, pour autant que je pouvais m’en rendre compte. Notre vie entiĂšre Ă©tait bĂątie sur ce principe d’équation. Les intĂ©grales Ă©taient devenues autant de symboles que l’on baladait au service de la mort. PitiĂ©, dĂ©sespoir, passion, espoir, courage, n’étaient que les rĂ©fractions temporelles dues Ă  la diversitĂ© des angles sous lesquels on regardait les Ă©quations. Mettre fin Ă  cette jonglerie interminable en lui tournant le dos ou en l’affrontant carrĂ©ment et en en faisant le sujet de ses Ă©crits n’était non plus d’aucun secours. Dans une galerie des glaces il n’y a pas moyen de se tourner le dos Ă  soi-mĂȘme. Non je ne ferai pas cela – je ferai autre chose ! D’accord. Mais ĂȘtes-vous capable de ne rien faire du tout ? Et vous empĂȘcher de penser que vous ne faites rien du tout ? De vous arrĂȘter net, et sans penser le moins du monde, de rayonner la vĂ©ritĂ© que vous savez ĂȘtre vraie ? Telle Ă©tait l’idĂ©e qui s’était logĂ©e derriĂšre mon crĂąne et dont le feu me dĂ©vorait de plus en plus, et peut-ĂȘtre alors Ă©tais-je au comble de l’expansion, Ă  l’apogĂ©e de mon Ă©nergie rayonnante, au sommet de la sympathie, de la bonne volontĂ© et de la charitĂ©, de la sincĂ©ritĂ©, de la bontĂ©, peut-ĂȘtre Ă©tait-ce cette idĂ©e fixe dont la lumiĂšre perçait Ă  travers moi – et de rĂ©pĂ©ter automatiquement : « Mais non, mais non, il n’y a pas de quoi
 pas du tout, je vous assure
 non, non, je vous en prie, ne me remerciez pas, ce n’est rien », etc., etc. À force de fusiller Ă  jet continu des centaines de types par jour, peut-ĂȘtre finissais-je par ne plus mĂȘme entendre les dĂ©tonations ;
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Henry Miller (Tropique du Capricorne / Tropique du Cancer)
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Me voici donc prĂȘt Ă  me libĂ©rer de mes anciens attachements pour pouvoir me consacrer pleinement Ă  la recherche du bien suprĂȘme. Un doute pourtant me retient
 Ce choix n’est-il pas dangereux ? Les plaisirs, les richesses et les honneurs ne sont certes pas des biens suprĂȘmes, mais au moins, ils existent
 Ce sont des biens certains. Alors que ce bien suprĂȘme qui est censĂ© me combler en permanence de joie n’est pour l’instant qu’une supposition de mon esprit
 Ne suis-je pas en train de m’engager dans une voie pĂ©rilleuse ? Non : Ă  la rĂ©flexion je vois bien que je ne cours aucun risque en changeant de vie : c’est au contraire en continuant Ă  vivre comme avant que je courrais le plus grand danger. Car l’attachement aux biens relatifs est un mal certain puisque aucun d’eux ne peut m’apporter le bonheur !!! Au contraire, la recherche des moyens du bonheur est un bien certain : elle seule peut m’offrir la possibilitĂ© d’ĂȘtre un jour rĂ©ellement heureux, ou au moins plus heureux
 Le simple fait de comprendre cela me dĂ©termine Ă  prendre dĂ©finitivement et fermement la rĂ©solution de me dĂ©tacher immĂ©diatement de la recherche des plaisirs, des richesses et des honneurs, pour me consacrer en prioritĂ© Ă  la crĂ©ation de mon bonheur, c’est-Ă -dire Ă  la culture des joies les plus solides et les plus durables, par la recherche des biens vĂ©ritables. Au moment mĂȘme oĂč cette pensĂ©e jaillit, je sens apparaĂźtre en moi un immense sentiment d’enthousiasme, une sorte de libĂ©ration de mon esprit. J’éprouve un incroyable soulagement, comme si j’avais attendu ce moment toute ma vie. Une joie toute nouvelle vient de se lever en moi, une joie que je n’avais jamais ressentie auparavant : la joie de la libertĂ© que je viens d’acquĂ©rir en dĂ©cidant de ne vivre dĂ©sormais que pour crĂ©er mon bonheur. J’ai l’impression d’avoir Ă©chappĂ© Ă  immense danger
 Comme si je me trouvais Ă  prĂ©sent en sĂ©curitĂ© sur le chemin du salut
 Car mĂȘme si je ne suis pas encore sauvĂ©, mĂȘme si je ne sais pas encore en quoi consistent exactement ces biens absolus, ni mĂȘme s’il existe rĂ©ellement un bien suprĂȘme, je me sens dĂ©jĂ  sauvĂ© d’une vie insensĂ©e, privĂ©e d’enthousiasme et vouĂ©e Ă  une Ă©ternelle insatisfaction
 J’ai un peu l’impression d’ĂȘtre comme ces malades qui sont proches d’une mort certaine s’ils ne trouvent pas un remĂšde, n’ayant pas d’autre choix que de rassembler leurs forces pour chercher ce remĂšde sauveur. Comme eux je ne suis certes pas certain de le dĂ©couvrir, mais comme eux, je ne peux pas faire autrement que de placer toute mon espĂ©rance dans sa quĂȘte. Je l’ai maintenant compris avec une totale clartĂ©, les plaisirs, les richesses et l’opinion d’autrui sont inutiles et mĂȘme le plus souvent nĂ©fastes pour ĂȘtre dans le bonheur. Mieux : je sais Ă  prĂ©sent que mon dĂ©tachement Ă  leur Ă©gard est ce qu’il y a de plus nĂ©cessaire dans ma vie, si je veux pouvoir vivre un jour dans la joie. Du reste, que de maux ces attachements n’ont-ils pas engendrĂ© sur la Terre, depuis l’origine de l’humanitĂ© ! N’est-ce pas toujours le dĂ©sir de les possĂ©der qui a dressĂ© les hommes les uns contre les autres, engendrant la violence, la misĂšre et mĂȘme parfois la mort des hommes qui les recherchaient, comme en tĂ©moigne chaque jour encore le triste spectacle de l’humanitĂ© ? N’est-ce pas l’impuissance Ă  se dĂ©tacher de ces faux biens qui explique le malheur qui rĂšgne presque partout sur le Terre ? Au contraire, chacun peut voir que les sociĂ©tĂ©s et les familles vraiment heureuses sont formĂ©es d’ĂȘtres forts, paisibles et doux qui passent leur vie Ă  construire leur joie et celle des autres sans accorder beaucoup d’importance ni aux plaisirs, ni aux richesses, ni aux honneurs

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Bruno Giuliani
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connaĂźt, aprĂšs le procĂšs des Fleurs du mal, le sort d’un homme « public », certes, mais stigmatisĂ©, exclu de la bonne sociĂ©tĂ© et des salons que frĂ©quente Flaubert et mis au ban de l’univers littĂ©raire par la grande presse et les revues. En 1861, la seconde Ă©dition des Fleurs du mal est ignorĂ©e par la presse, donc par le grand public, mais impose son auteur dans les milieux littĂ©raires, oĂč il conserve de nombreux ennemis. Par la suite continue de dĂ©fis qu’il lance aux bien-pensants, dans sa vie autant que dans son Ɠuvre, Baudelaire incarne la position la plus extrĂȘme de l’avant-garde, celle de la rĂ©volte contre tous les pouvoirs et toutes les institutions, Ă  commencer par les institutions littĂ©raires.
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Pierre Bourdieu (Les RÚgles de l'art. GenÚse et structure du champ littéraire (LIBRE EXAMEN) (French Edition))
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Que signifie qu’il n’y pas une continuation de l’Ɠuvre de RenĂ© GuĂ©non par consensus ? Je ne sais ce que font les Maçons guĂ©noniens, mais je sais que le groupe soufique de VĂąlsan correspond pleinement Ă  tout ce que dĂ©sirait GuĂ©non ; quant Ă  moi l’Ɠuvre de GuĂ©non en tant qu’ensemble indivisible ne me concerne pas puisque je n’en accepte pas tous les axiomes, et on ne peut en bonne logique me reprocher de ne pas avoir rĂ©alisĂ© un programme que je n’ai jamais eu l’intention de rĂ©aliser. » « On peut ironiser sur des « excommunications rĂ©ciproques » quand il s’agit d’une secte intrinsĂšquement hĂ©tĂ©rodoxe, donc d’une caricature, – de mormons, de bĂ©haĂŻstes, d’anthroposophes – mais non quand il s’agit d’un milieu normal et honorable se rĂ©fĂ©rant Ă  des vĂ©ritĂ©s spirituelles ; dans ce dernier cas, mĂȘme les anathĂšmes peuvent ĂȘtre honorables, et il y eut dans tous les climats, dans les premiers siĂšcles du Christianisme aussi bien qu’aux dĂ©buts de l’Islam, et jusque dans les ordres monastiques et les confrĂ©ries. « Les divergences des sages sont une bĂ©nĂ©diction » disait le ProphĂšte. Les guĂ©noniens, dans leur ensemble sont des hommes respectables, et il faut respecter mĂȘme leur divergences, lesquelles ne peuvent prĂȘter au ridicule, ou plutĂŽt au mĂ©pris, que dans les cas oĂč un individu se mĂȘle sottement ou effrontĂ©ment des choses qui le dĂ©passent ; or je revendique la plus rigoureuse honorabilitĂ© non seulement pour moi-mĂȘme, mais aussi pour mon ancien adversaire VĂąlsan, dont j’ai toujours respectĂ© la position – ce fut celle de GuĂ©non – et avec lequel j’ai eu de bons rapports jusqu’à sa mort, malgrĂ© nos divergences. Mais il va sans dire que je ne saurais revendiquer cette honorabilitĂ© pour des personnes, guĂ©noniennes ou non, qui n’ont ni vertu ni bonne foi. » « VĂąlsan me disait une fois qu’il y a peu d’hommes intelligents parmi les guĂ©noniens, quelqu’en puisse ĂȘtre la raison ; il parlait Ă©videmment, non d’un groupe, mais de tous les guĂ©noniens ; et il avait une certaine expĂ©rience de leur moyenne, comme je l’ai moi-mĂȘme. Une des raisons de cet Ă©tat de choses est la suivante : l’ésotĂ©risme attire, non seulement les hommes d’élite mais aussi les mĂ©diocres souffrant de sentiments d’infĂ©rioritĂ© qu’ils cherchent Ă  compenser par quelque sublimation ; et il y a ausi des psychopathes Ă  la recherche soit d’un espace de rĂȘve, soit d’un abri donnant un sentiment de sĂ©curitĂ©. On ne peut pas empĂȘcher que de tels hommes existent, mais ce n’est pas une raison pour ĂȘtre dupe de leur « orthodoxie », ni surtout de leur mythomanie. » « J’ajouterai que VĂąlsan fut la personnification du guĂ©nonisme intĂ©gral et inflexible, qu’il fut – lui seul – le « dauphin » de GuĂ©non ; qu’il fut un homme fort intelligent et profondĂ©ment spirituel, en sorte qu’il me fut possible d’avoir avec lui les meilleurs rapports, malgrĂ© nos divergences. C’est d’ailleurs sa paix avec moi, et son dĂ©sir de m’avoir comme collaborateur Ă  la revue, qui est le principal chef d’accusation de la part des sectaires de Turin ; » [Frithjof Schuon – Lettre Ă  Jean-Pierre Laurant (Pully avril 1976)]
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Frithjof Schuon
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reality when we are alone in your rooms without any witnesses 
 this dream is alone for you to know.” As Pakula notes, Vicky intelligently treated these fantasies (which continued until Willy turned seventeen) lightly in her answering letters, trying to direct her son’s passion toward his Hessian cousins. Just after their son’s eighteenth birthday, in 1877, Vicky and Fritz sent Willy to the University of Bonn. Both parents fervently hoped some of that institution’s accumulated centuries of academic merit might rub off on the future emperor. The experience would instead
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Jerrold M. Packard (Victoria's Daughters)