Bon Voyage Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Bon Voyage. Here they are! All 45 of them:

Find someone who loves you the way my girlfriend pushes me off a cliff. Without hesitation. With full confidence in your abilities, with the rock-steady belief that your relationship can handle it, and with complete faith that when you come out of the water, assuming you survive, you will totally forgive them for the push. Almost certainly forgive them. Probably. Bonus points if you find someone with enough chutzpah to say Bon Voyage while they do it.
Rick Riordan (The Chalice of the Gods (Percy Jackson and the Olympians, #6))
Is there a better method of departure by night than this quiet bon voyage with an open book, the sole companion who has come to see you off, to wave you into the dark waters beyond language?
Billy Collins (Questions About Angels)
Find someone who loves you the way my girlfriend pushes me off a cliff. Without hesitation. With full confidence in your abilities, with the rock-steady belief that your relationship can handle it, and with complete faith that when you come out of the water, assuming you survive, you will totally forgive them for the push. Almost certainly forgive them. Probably. Bonus points if you find someone with enough chutzpah to say Bon voyage while they do it.
Rick Riordan (The Chalice of the Gods (Percy Jackson and the Olympians, #6))
I’ve said to my kids, ‘I don’t want you to think I jumped away from you and clicked my heels and said bon voyage. It wasn’t like that at all. It just about destroyed me.'
Ozzy Osbourne (I Am Ozzy)
I remember when the standard farewell when I set off on another trip was “Bon voyage!” But today, Americans tend to say, “Have a safe trip.” (When I hear this, I’m inclined to say, “Well, you have a safe stay-at-home—because where I’m going is statistically much safer than where you’re staying.”)
Rick Steves (Travel as a Political Act (Rick Steves))
Il est bon de savoir quelque chose des moeurs de divers peuples, afin de juger des notres plus sainement et que nous ne pensions pas que tout ce qui est contre nos modes soit ridicule et contre raison, ainsi qu'ont coutume de faire ceux qui n'ont rien vu; mais lorsqu'on emploie trop de temps à voyager on devient enfin étranger en son pays; et lorsqu'on est trop curieux des choses qui se pratiquaient aux siècles passés, on demeure ordinairement fort ignorant de celles qui se pratiquent en celui-ci.
René Descartes (Discours de la méthode: suivi des Méditations métaphysiques)
Elle ne faisait que divaguer de bonheur et d'optimisme, comme tous les gens qui sont du bon côté de la vie, celui des privilèges, de la santé, de la sécurité et qui en ont encore pour longtemps à vivre
Louis-Ferdinand Céline (Voyage au bout de la nuit)
But the sun was shining, and some of the people in the world had been left alive, and it was doubtful whether the ridiculousness of man would ever completely succeed in destroying the world—or, in fact, the basic equanimity of the least and commonest flower: for would its kind not come up again in the spring? come up, if necessary, among, between, or out of—beastly inconvenient—the smashed corpses lying in strict composure, in that hush infallible and sincere? And was not this something to be thankful for? And in the meantime, while people did live they would be grand, would be glorious and brave, would have nimble hearts that would beat and beat. They would even get up nonsense, through wars, through divorce, through evictions and jiltings and taxes. And, in the meantime, she was going to have another baby. The weather was bidding her bon voyage.
Gwendolyn Brooks (Maud Martha)
O shoe, leather ship that sails our cement rivers and woven seas, steering by the star of fashion, circumnavigating hostile reefs of tar and bubble gum; one hour, a tanker ferrying champagne to a playboy’s sip; the next, a raft in the slime; bon voyage, bright barge! May you dock in calm closets, safe from the rape of shoe trees.
Tom Robbins (Skinny Legs and All)
La science, mon garçon, est faite d’erreurs, mais d’erreurs qu’il est bon de commettre, car elles mènent peu à peu à la vérité.
Jules Verne (Voyage Au Centre de la Terre (French Edition))
Friendship makes the impossible possible!
Lily Amis (Bon Voyage, Monsieur Jac & Lily travel to Europe)
Il n'existe pas de bons voyageurs ou de mauvais touristes [...], il n'y a que des femmes et des hommes qui écoutent et respectent les autres et eux-même (en voyage ou non), et puis il y a les autres.
Franck Michel (Éloge du voyage désorganisé)
Et que faudrait-il faire ? Chercher un protecteur puissant, prendre un patron, Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc Et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce, Grimper par ruse au lieu de s'élever par force ? Non, merci ! Dédier, comme tous ils le font, Des vers aux financiers ? se changer en bouffon Dans l'espoir vil de voir, aux lèvres d'un ministre, Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ? Non, merci ! Déjeuner, chaque jour, d'un crapaud ? Avoir un ventre usé par la marche ? une peau Qui plus vite, à l'endroit des genoux, devient sale ? Exécuter des tours de souplesse dorsale ?... Non, merci ! D'une main flatter la chèvre au cou Cependant que, de l'autre, on arrose le chou, Et donneur de séné par désir de rhubarbe, Avoir son encensoir, toujours, dans quelque barbe ? Non, merci ! Se pousser de giron en giron, Devenir un petit grand homme dans un rond, Et naviguer, avec des madrigaux pour rames, Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ? Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci ! S'aller faire nommer pape par les conciles Que dans des cabarets tiennent des imbéciles ? Non, merci ! Travailler à se construire un nom Sur un sonnet, au lieu d'en faire d'autres ? Non, Merci ! Ne découvrir du talent qu'aux mazettes ? Être terrorisé par de vagues gazettes, Et se dire sans cesse : "Oh ! pourvu que je sois Dans les petits papiers du Mercure François" ?... Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême, Préférer faire une visite qu'un poème, Rédiger des placets, se faire présenter ? Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter, Rêver, rire, passer, être seul, être libre, Avoir l'œil qui regarde bien, la voix qui vibre, Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers, Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers ! Travailler sans souci de gloire ou de fortune, À tel voyage, auquel on pense, dans la lune ! N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît, Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petit, Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard, Ne pas être obligé d'en rien rendre à César, Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite, Bref, dédaignant d'être le lierre parasite, Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul, Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac)
C'est bon les villes inconnues ! C'est le moment et l'endroit où on peut supposer que les gens qu'on rencontre sont tous gentils. C'est le moment du rêve. On peut profiter que c'est le rêve pour aller perdre quelque temps au jardin public.
Louis-Ferdinand Céline (Voyage au bout de la nuit)
Un peu comme lorsque je rentre d'un voyage quelque part et que tout le monde me demande comment c'était : peu à peu mes différentes réponses n'en font plus qu'une, mes impressions se resserrent sur elles-mêmes, ouais, c'est cool, là-bas, et tiens, une anecdote marrante... puis ce discours unique se substitue à la réalité du souvenir. Du coup, j'ai franchement eu peur. J'ai ressenti cette crainte familière, soudainement intense et sincère, qu'une fois toute sensation échappée de ma vie, il ne reste plus de celle-ci qu'un cliché. Et le jour de ma mort, saint Pierre me demanderait : - C'était comment ? - Vraiment super, en bas. J'aimais bien la bouffe. m'enfin, avec la tourista... Bon, les gens sont tous très sympas quand même. Et ça serait tout. (...) Et j'ai décidé de raconter quelque chose de nouveau sur mon séjour à chaque personne qui voudrait que je lui en parle, sans me répéter une seule fois.
Benjamin Kunkel (Indecision)
Señor Commander: you know the way to the frontier of hell and heaven. Be good enough to direct me. THE STATUE. Oh, the frontier is only the difference between two ways of looking at things. Any road will take you across it if you really want to get there. DON JUAN. Good. [Saluting Doña Ana] Señora: your servant. ANA. But I am going with you. DON JUAN. I can find my own way to heaven, Ana; not yours [he vanishes]. ANA. How annoying! THE STATUE [calling after him] Bon voyage, Juan! [He wafts a final blast of his great rolling chords after him as a parting salute. A faint echo of the, first ghostly melody comes back in acknowledgment]. Ah ! there he goes. [Puffing a long breath out through his lips] Whew ! How he does talk! Theyll never stand it in heaven. THE DEVIL [gloomily] His going is a political defeat. I cannot keep these Life Worshippers: they all go. This is the greatest loss I have had since that Dutch painter went: a fellow who would paint a hag of 70 with as much enjoyment as a Venus of 20. THE STATUE. I remember: he came to heaven. Rembrandt. THE DEVIL. Ay, Rembrandt. There is something unnatural about these fellows. Do not listen to their gospel, Señor Commander: it is dangerous. Beware of the pursuit of the Superhuman: it leads to an indiscriminate contempt for the Human.
George Bernard Shaw (Don Juan in Hell: From Man and Superman)
Emptying Town" I want to erase your footprints from my walls. Each pillow is thick with your reasons. Omens fill the sidewalk below my window: a woman in a party hat, clinging to a tin-foil balloon. Shadows creep slowly across the tar, someone yells, "Stop!" and I close my eyes. I can't watch as this town slowly empties, leaving me strung between bon-voyages, like so many clothes on a line, the white handkerchief stuck in my throat. You know the way Jesus rips open his shirt to show us his heart, all flaming and thorny, the way he points to it. I'm afraid the way I'll miss you will be this obvious. I have a friend who everyone warns me is dangerous, he hides bloody images of Jesus around my house, for me to find when I come home; Jesus behind the cupboard door, Jesus tucked into the mirror. He wants to save me but we disagree from what. My version of hell is someone ripping open his shirt and saying, Look what I did for you.
Nick Flynn (Some Ether)
Notre relation pouvait s’envisager sous l’angle du profit. Il me donnait du plaisir et il me faisait revivre ce que je n’aurais jamais imaginé revivre. Que je lui offre des voyages, que je lui évite de chercher un travail qui l’aurait rendu moins disponible pour moi, me semblait un marché équitable, un bon deal, d’autant plus que c’est moi qui en fixais les règles. J’étais en position dominante et j’utilisais les armes d’une domination dont, toutefois, je connaissais la fragilité dans une relation amoureuse.
Annie Ernaux (Le jeune homme)
Ford and General Motors executives made a big deal of the occasion by driving to Washington in their hybrid vehicles. Mulally of Ford came in an Escape SUV hybrid. Wagoner of General Motors was chauffeured in a Chevy Malibu hybrid. Poor Bob Nardelli of Chrysler. The pickings were slim. Chrysler, known more for the styling of it's bodies than for its technological savvy, sent Nardelli to Washington in an Aspen Hybrid SUV, about the only "green" thing Chrysler had to offer. Problem is, it was a terrible vehicle and unreliable. Despite being partially powered by a battery, the Aspen ran on a V-8 Hemi and got less than twenty miles to the gallon. The charging system was flawed and difficult to service. His driver was Mike Carlisle, the homicide detective who had retired from the Detroit Police Department just a month earlier. The media was invited to snap bon voyage photographs in Detroit, which they dutifully filed. What they did not see -and what Carlisle later told me- was that there were two engineers tailing Nardelli at a discreet three-mile buffer, carrying laptops and a trunk full of tolls in case the Aspen broke down. Even Chrysler didn't trust their products.
Charlie LeDuff (Detroit: An American Autopsy)
Familiar things, their touch and sight and sound, had become an ache of heart—all encompassing—which filled the waking day and penetrated sleep. Strangely—and in a way it shamed her at the time—there were never nightmares; only the steady procession of events as they had been that memorable day at Madison airport. She had been there to see her family leave for Europe: her mother, gay and excited, wearing the bon voyage orchid which a friend had telegraphed; her father, relaxed and amiably complacent that for a month the real and imagined ailments of his patients would be someone else’s concern. He had been puffing a pipe which he knocked out on his shoe when the flight was called. Babs, her elder sister, had embraced Christine; and even Tony, two years younger and hating public affection, consented to be kissed. “So long, Ham!” Babs and Tony had called back, and Christine smiled at the use of the silly, affectionate name they gave her because she was the middle of their trio sandwich. And they had all promised to write, even though she would join them in Paris two weeks later when term ended. At the last her mother had held Chris tightly, and told her to take care. And a few minutes later the big prop-jet had taxied out and taken off with a roar, majestically, though it barely cleared the runway before it fell back, one wing low, becoming a whirling, somersaulting Catherine wheel, and for a moment a dust cloud, and then a torch, and finally a silent pile of fragments—machinery and what was left of human flesh. It was five years ago. A few weeks after, she left Wisconsin and had never returned.
Arthur Hailey (Hotel)
Aphex Twin acheva une chanson et commença la suivante : Zigomatic 17, dont les sonorités court-circuitées esquissaient un électroencéphalogramme en forme de baobab phonique, et soudain je sus qui était Aliénor Malèze, et je prononçai ces paroles ailées, Aliénor, tu es un baobab, c’est pour ça que tu ne bouges pas, les premiers hommes d’Afrique ont essayé tous les arbres et chacun avait son utilité : tel brûlait bien, tel faisait de bons arcs et de bons outils, tel gagnait à être mâchouillé pendant des heures, tel poussait si vite qu’on déguisait un paysage en un an, tel, si on le râpait, parfumait la viande, tel lavait les cheveux, tel rendait sa virilité à celui qui l’avait perdue à la chasse, il n’y avait que le baobab qui décidément ne servait à rien, ce n’était pas faute d’avoir expérimenté son bois, que fait-on d’un arbre bon à rien, que fait-on par ailleurs de ce qui n’est bon à rien, arbre ou homme, on décrète qu’il est sacré, voilà son utilité, il sert à être sacré, pas touche au baobab, il est sacré, on a besoin de sacré, tu sais c’est ce truc auquel on ne comprend rien mais qui aide on ne sait pas à quoi, ça aide, si ton cœur est oppressé, va t’asseoir à l’ombre du baobab, prends exemple sur lui, sois grand et inutile que celui qui ne sert à rien, voilà, tu as compris, le grand est inutile, on a besoin de grandeur parce que c’est absolu, c’est une question de taille et non de structure, si le baobab rapetisse prodigieusement, il devient un brocoli, le brocoli peut être mangé, le baobab est le brocoli cosmique dont parlait Salvador Dalí, Aliénor, elle, c’est la version humaine du phénomène, ses dimensions sont à mi-chemin entre le baobab et le brocoli, c’est pour ça que ses écrits fascinent.
Amélie Nothomb (Le Voyage d'hiver)
C’est précisément en se comparant à eux, dit-il, que nous pouvons constater à quel point, malgré l’importance de notre religion, de nos connaissances, de notre confort matériel, nous sommes « déréglés », incapables d’être heureux selon l’ordre naturel. Nous cherchons constamment notre bonheur en nous projetant dans le monde extérieur et matériel, alors qu’il ne peut être trouvé qu’en nous, dans la satisfaction profonde que nous pouvons tirer des plaisirs simples de la vie qui, pour la plupart, ne coûtent rien. Ce qui importe, dès lors, c’est de se connaître soi-même, au sens de connaître sa propre nature : qu’est-ce qui est bon pour moi ? se demande Montaigne. Sa philosophie émerge de ce qu’il ressent, de ce qu’il voit, de ce qu’il constate et éprouve en lui-même. C’est pour cela qu’elle lui convient, mais c’est aussi pour cette raison qu’elle nous touche : il nous convie à faire de même, à réapprendre à penser à partir de nos sens, de nos expériences, de l’observation de nous-mêmes, pas seulement à partir de théories apprises (la pensée des autres), des coutumes et des préjugés de la société dans laquelle nous vivons.
Frédéric Lenoir (Du bonheur : un voyage philosophique (Documents) (French Edition))
On peut se maçonner des refuges, bien sûr. Des sortes de niches intérieures qui vous tiennent à l’écart dela marée noire des tristes. On peut se faire des <<îles>, Kafka disait des ou des , qui seront autant de navettes, non spatiales, mais terrestres où on sera unpeu à l’abri. Mais des îles mentales, s’il vous plaît! Des concentrés d’espace et de temps qui seront comme de nouvelles coordonnées intérieures, adaptées à chacun! Des niches, d’accord, maisqu’on puisse emporter en voyage ou qui, au contraire, mais cela revient, là aussi, au même, pourront vous emmener, elles, en voyage! Pas forcément loin, notez bien. Voyager dans sa propre ville peut suffire - voyez le Debord de Panégyrique. Ou même autour de sa chambre - voyez Maistre, l’autre, Xavier de Maistre, qui, seul avec son chien (eh oui!), sut mener, entre ses quatre murs, la plus longue, laplus passionnante, la plus périlleuse des odyssées. Ou d’une identité à l’autre, voire à une multitude d’autres - Gary, Pessoa. Ou même d’un livre au livre suivant, d’un genre à un autre, - Sartre, Camus, tous ces écrivains pourchassés, abominés et qui ont su, en bons guerriers, funambules sur le fil bien tendu d’une oeuvre irisée de tous les éclats possibles de toutes les disciplines disponibles, semer leur poursuivants en parvenant à être, chaque fois, là où la meute ne les attendait pas.
Houllebecq, Levy
Vous vous rendez compte, quelle vie cette vie. Vous vous rendez compte, quel monde ce monde," Mais oui, je me rends compte. Je ne fais que ça, me rendre compte et en rendre compte. C'est bien ce que je souhaite. J'ai souvent recontré, au cours de ces années, ce même regard d'étonnement absolu qu'a eu ce viellard qui allait mourir, juste avant de mourir. J'avoue, d'ailleurs, n'avoir jamais bien compris pourquoi tant de types s'étonnaient tellement, Peut-être parce que j'ai une plus longue habitude de la mort sur les routes, des foules en marche sur les routes, avec la mort aux trousses. Peut-être que je n'arrive pas à m'étoner parce que je ne vois que ça, depuis juillet 1936. Ils m'énervent, souvent, tous ces étonnés. Ils reviennent de l'interrogatoire, éberlués. "Vous vous rendez compte, ils m'ont tabassé. -- Mais que voulez-vous qu'ils fassent, nom de dieu? Vous ne saviez donc pas que ce sont des nazis?" Ils hochaient la tête, ils ne savaient pas très bien ce qu'il leur arrivait. "Mais bon dieu, vous ne saviez pas à qui nous avons affaire?" Ils m'énervent souvent, ces éberlués. Peut-être parce que j'ai vu les avions de chasse italiens et allemands survoler les routes à basse altitude et mitrailler la foule, bien tranquillement, sur les routes de mon pays. À moi cetter charrette avex la femme en noir et le bébé qui pleure. À moi ce bourricot et la gran-mère sur le bourricot. À toi cette fiancée de neige et de feu qui marche comme une princesse sur la route brûlante. Peut-être qui'ils m'énervent, tous ces étonnés, à cause des villages en marche sur les routes de mon pays, fuyant ces mêmes S.S., our leurs semblables, leurs frères. Ainsi, à cette question: "Vous vous rendez compte?" j'ai une réponse toute faite, comme dirairt le gars de Semur. Mais oui, je me rends compte, je ne fais que ça. Je me rends compte et j'essaie d'en rendre compte, tel est mon propos.
Jorge Semprún (The Long Voyage)
Si la philosophie ne nous aide pas à être heureux, ou à être moins malheureux, à quoi bon la philosophie11
Frédéric Lenoir (Du bonheur : un voyage philosophique (Documents) (French Edition))
Christian growled in anger at his wife’s unreasonable temper. “Fine, Adara. Whenever you decide to grow up and act responsibly, I shall be in our tent.” “Me, irresponsible? You’re the one who wants to run away. So go. Leave. Creta. Au revior. Bon voyage. Auf Wiedersehen. Vaarwel. Arrivederci… ” Christian glared at her even though she wasn’t even looking at him. “I understood you the first time.” “Then why are you still here?
Kinley MacGregor (Return of the Warrior (Brotherhood of the Sword, #6))
When Derek Sivers first built his business CDbaby.com, he set up a standard confirmation email to let customers know their order had been shipped. After a few months, Derek felt that this email wasn’t aligned with his mission—to make people smile. So he sat down and wrote a better one. Your CD has been gently taken from our CD Baby shelves with sterilized contamination-free gloves and placed on a satin pillow. A team of 50 employees inspected your CD and polished it to make sure it was in the best possible condition before mailing. Our packing specialist from Japan lit a candle and a hush fell over the crowd as he put your CD into the finest gold-lined box that money can buy. We all had a wonderful celebration afterwards and the whole party marched down the street to the post office where the entire town of Portland waved “Bon Voyage!” to your package, on its way to you, in our private CD Baby jet on this day, Friday, June 6th. I hope you had a wonderful time shopping at CD Baby. We sure did. Your picture is on our wall as “Customer of the Year.” We’re all exhausted but can’t wait for you to come back to CDBABY.COM!! —Derek Sivers, Anything You Want The result wasn’t just delighted customers. That one email brought thousands of new customers to CD Baby. The people who got it couldn’t help sharing it with their friends. Try Googling “private CD Baby jet”; you’ll find over 900,000 search results to date. Derek’s email has been cited by business blogs the world over as an example of how to authentically put your words to work for your business.
Bernadette Jiwa (The Fortune Cookie Principle: The 20 Keys to a Great Brand Story and Why Your Business Needs One)
You killed a buddy of mine, back at the shelter.” “Yeah? What about the other three guys I killed? You didn’t like them as much?” That shut him up, at least. The elevator door whispered open. Jennifer and I stepped into the cage, bathed in cherry light. The merc leaned in, swiped his keycard, and hit the button for the penthouse floor. “Bon voyage, asshole,” he said
Craig Schaefer (The Living End (Daniel Faust, #3))
But if you’ve always wanted to travel, then why don’t you?” I very nearly shrugged before I remembered not to. “I can’t.” “Why not?’’ “Because . . . because . . . it’s just not done. How would I do it? What would I say?” He grinned. “Bon voyage—I’m off to the Continent. That seemed to work for me.” “But you’re a man.” “Yes. Yes, I am.” “You can do whatever you want. But I’m a girl—” “Yes, indeed you are!” I frowned. He was teasing me. “Forgive me. As you were saying?” “I cannot just go wherever I want whenever I please. I have to be escorted. And who would escort me abroad?” “I would.” I laughed. “I would!” His protest was tinged by his own laughter. “You can’t.” “And why not?” “Because we aren’t—” I was going to say married, but that would have been presumptuous. “Because you can’t. It wouldn’t be proper.” “Far be it from me to know polite from improper, but I believe you just danced your first waltz properly. With your eyes open.
Siri Mitchell (She Walks in Beauty)
But are challenge and love enough? Not quite. All great teachers teach students how to reach the high standards. Collins and Esquith didn’t hand their students a reading list and wish them bon voyage. Collins’s students read and discussed every line of Macbeth in class. Esquith spent hours planning what chapters they would read in class. “I know which child will handle the challenge of the most difficult paragraphs, and carefully plan a passage for the shy youngster … who will begin his journey as a good reader. Nothing is left to chance.… It takes enormous energy, but to be in a room with young minds who hang on every word of a classic book and beg for more if I stop makes all the planning worthwhile.” What are they teaching the students en route? To love learning. To eventually learn and think for themselves. And to work hard on the fundamentals. Esquith’s class often met before school, after school, and on school vacations to master the fundamentals of English and math, especially as the work got harder. His motto: “There are no shortcuts.” Collins echoes that idea as she tells her class, “There is no magic here. Mrs. Collins is no miracle worker. I do not walk on water, I do not part the sea. I just love children and work harder than a lot of people, and so will you.” DeLay expected a lot from her students, but she, too, guided them there. Most students are intimidated by the idea of talent, and it keeps them in a fixed mindset. But DeLay demystified talent. One student was sure he couldn’t play a piece as fast as Itzhak Perlman. So she didn’t let him see the metronome until he had achieved it. “I know so surely that if he had been handling that metronome, as he approached that number he would have said to himself, I can never do this as fast as Itzhak Perlman, and he would have stopped himself.” Another student was intimidated by the beautiful sound made by talented violinists. “We were working on my sound, and there was this one note I played, and Miss DeLay stopped me and said, ‘Now that is a beautiful sound.’ ” She then explained how every note has to have a beautiful beginning, middle, and end, leading into the next note. And he thought, “Wow! If I can do it there, I can do it everywhere.” Suddenly the beautiful sound of Perlman made sense and was not just an overwhelming concept. When students don’t know how to do something and others do, the gap seems unbridgeable. Some educators try to reassure their students that they’re just fine as they are. Growth-minded teachers tell students the truth and then give them the tools to close the gap. As Marva Collins said to a boy who was clowning around in class, “You are in sixth grade and your reading score is 1.1. I don’t hide your scores in a folder. I tell them to you so you know what you have to do. Now your clowning days are over.” Then they got down to work.
Carol S. Dweck (Mindset: The New Psychology of Success)
There, just off the path, was a tiny opening in the trees that Lex had passed right by without even noticing. It led to a narrow dirt lane that twisted through a mass of craggy shrubberies and ultimately disappeared in a patch of trees. “Here we are,” said Driggs in a chipper voice. “Off you go, special superpowery second-generation Grim.” Lex bit her lip and stared at the scary path. “Okay.” “Okay then.” “I’m going.” “Bon voyage.” He wasn’t letting her back out of this one, not when she’d been so cocky. Tentatively, she tiptoed through the opening and into the trees, her sneakers kicking up leaves left and right. One minute and seven seconds later she burst back out onto the path, panting and clutching her stomach. “Ready to move in?” Driggs asked wryly. Lex was so grateful he didn’t say “I told you so,” she fell in love with him all over again. “I don’t think Ikea delivers to creepy enchanted forests,” she choked out. “Pity. I so love the neighborhood.
Gina Damico (Scorch (Croak, #2))
Nul ne conteste l'appartenance de cette savane au Brésil et son droit d'en user comme bon lui semble. La querelle ne surgit que plus haut vers le nord. Une belle question de droit international: à qui appartient une richesse essentielle à la survie générale de l'humanité ? La forêt amazonienne est la première réserve de biodiversité de la planète (le cinquième des espèces de plantes, le cinquième des espèces d'oiseaux, le dixième des espèces de mammifères). Et, plus vaste foret du monde, elle freine les progrès de l'effet de serre. Dans ces conditions, à qui appartient la forêt amazonienne? Pour obtenir le poste de directeur général de l'organisation mondiale du commerce, le français Pascal Lamy était venu faire compagne au brésil. Quelqu'un l'interroger sur l'Amazonie: Faut-il envisager pour elle un statut particulier? - la question pourrait être évoquée, répond le candidat. Il croyait s'être montré prudent. Il vient d'allumer un incendie qui mettra des semaines à s'éteindre. Qu'en se le dise, s'exclame la presse de São Paolo et vocifèrent les politiques, jamais, au grand jamais le Brésil n'acceptera la moindre limitation de sa souveraineté sur quelque partie que ce soit de son territoire! Combat des Titans: la plus grande ferme du monde face à la plus grande foret du monde. Pour nourrir la planète, faut-il l'asphyxier?? Et bataille de juristes: Amazonie, Antarctique: le plus chaud, le très froid ; le très humide, le très glacé. Comment préserver ces deux espaces essentiels à notre survie??
Érik Orsenna (Voyage aux pays du coton: Petit précis de mondialisation)
Nul ne conteste l'appartenance de cette savane au Brésil et don droit d'en user comme bon lui semble. La querelle ne surgit que plus haut vers le nord. Une belle question de droit international: à qui appartient une richesse essentielle à la survie générale de l'humanité ? La forêt amazonienne est la première réserve de biodiversité de la planète (le cinquième des espèces de plantes, le cinquième des espèces d'oiseaux, le dixième des espèces de mammifères). Et, plus vaste foret du monde, elle freine les progrès de l'effet de serre. Dans ces conditions, à qui appartient la forêt amazonienne? Pour obtenir le poste de directeur général de l'organisation mondiale du commerce, le français Pascal Lamy était venu faire compagne au brésil. Quelqu'un l'interroger sur l'Amazonie: Faut-il envisager pour elle un statut particulier? - la question pourrait être évoquée, répond le candidat. Il croyait s'être montré prudent. Il vient d'allumer un incendie qui mettra des semaines à s'éteindre. Qu'en se le dise, s'exclame la presse de São Paolo et vocifèrent les politiques, jamais, au grand jamais le Brésil n'acceptera la moindre limitation de sa souveraineté sur quelque partie que ce soit de son territoire! Combat des Titans: la plus grande ferme du monde face à la plus grande foret du monde. Pour nourrir la planète, faut-il l'asphyxier?? Et bataille de juristes: Amazonie, Antarctique: le plus chaud, le très froid; le très humide, le très glacé. Comment préserver ces deux espaces essentiels à notre survie??
Érik Orsenna (Voyage aux pays du coton: Petit précis de mondialisation)
Bon voyage.” As Ardis glided away from the piano, I segued into “Love for Sale.” She paused a second, then turned and winked at me. I winked back.
John Leslie (Love For Sale (Gideon Lowry #3))
Je vous propose alors une idée militante. Il serait très juste d’organiser une vaste manifestation pour une alliance des jeunes et des vieux, à vrai dire dirigée contre les adultes d’aujourd’hui. Les plus rebelles des moins de trente ans et les plus coriaces des plus de soixante contre les quadras et les quinquas bien installés. Les jeunes diraient qu’ils en ont assez d’être errants, désorientés, et interminablement dépourvus de toute marque de leur existence positive. Ils diraient aussi qu’il n’est pas bon que les adultes fassent semblant d’être éternellement jeunes. Les vieux diraient qu’ils en ont assez de payer leur dévalorisation, leur sortie de l’image traditionnelle du vieux sage, par une mise à la casse, une déportation dans des mouroirs médicalisés, et leur totale absence de visibilité sociale. Ce serait très nouveau, très important, cette manifestation mixte ! J’ai du reste vu, durant mes nombreux voyages dans le monde entier, pas mal de conférences, pas mal de situations où le public se composait d’un noyau de vieux briscards, de vieux rescapés, comme moi, des grands combats des sixties et des seventies, et puis d’une masse de jeunes qui venaient voir si le philosophe avait quelque chose à dire concernant l’orientation de leur existence et la possibilité d’une vraie vie. J’ai donc vu, partout dans le monde, l’esquisse de l’alliance dont je vous parle. Comme à saute-mouton, la jeunesse semble devoir sauter aujourd’hui par-dessus l’âge dominant, celui qui va en gros de trente-cinq à soixante-cinq ans, pour constituer avec le petit noyau des vieux révoltés, des non-résignés, l’alliance des jeunes désorientés et des vieux baroudeurs de l’existence. Ensemble, nous imposerions que soit ouvert le chemin de la vraie vie.
Alain Badiou (La vraie vie : Appel à la corruption de la jeunesse)
A puppeteer has passed, dear woman,” a literal clown in oversize shoes and a rainbow wig said as he slapped past them. “The puppets gather hither to bid her bon voyage.
Grady Hendrix (How to Sell a Haunted House)
Ma rencontre véritable avec la pensée a été forgée par bien d’autres pensées, autres que les miennes, depuis mon enfance jusqu’à ma vie d’adulte. Je n’ai pas su laquelle était vraiment la mienne avant un bon moment dans ce voyage où la vie m’a conduite à la regarder en face cette pensée et à l’écouter davantage parmi toutes les autres pensées qui jalonnent ma vie.
Keva Epale (Pensées (pas si) Volatiles: Le Petit Livre de Proverbes qui Éveille la Réflexion. Volume 1: Pensées inspirantes et positives pour tous. (French Edition))
Les secrets du bonheur sont souvent la ou on ne les voit pas: a notre portee. Le vrai luxe se cache au coeur d'un equilibre delicat entre une vie simple et frugale et une vie aussi gaie et legere que des bulles de champagne. Le juste milieu, c'est l'equilibre atteint entre satisfaire ses envies - etre en vie - et ne pas ceder aux exces. Notre attirance envers certaines marques. Lorsque nous nous sommes emotionnellement connectes a une marque, celle-ci devient pour nous unique. Le choix de nos objets, de nos meubles, de nos possessions en general est tres important pour notre equilibre et notre bonheur: ce que nous possedons doit refleter exactement ce que nous sommes et representer les valeurs que nous portons en nous. La beaute est la promesse du bonheur. Stendhal Avoir une bonne image de soi-meme rend la vie infiniment plus simple. Si vous vous aimez, cela se refletera sur votre physionomie. Celles qui sont depourvues d'identite tentent souvent, par le biais de la mode, d'en acquerir une. Celles, au contraire, qui savent qu'elles ont un charme naturel, parlent, marchent avec une certaine aisance. Vivre dans le luxe, c'est surtout vivre libre de tout souci et de toute angoisse pour le futur, etre capable d'apprecier chaque moment de l'existence et avoir assez de sagesse, de connaisance et bon sens pour vivre en paix avec soi. L'education de nos sens et de nos emotions est plus importante que celle de nos idees. Bien vivre, ce n'est pas vivre dans l'abondance materielle mais developper sa creativite, cultiver sa capacite a porter attention a ce qui nous entoure. Vivre avec attention repose sur la sante mentale et la sante mentale repose sur le fait de preter attention. Pour apprecier quelque chose, il faut pouvoir en prendre conscience. Et c'est en cela que la culture et les voyages aident a vivre mieux et plus luxueusement. La pauvrete, c'est le maximum d'effort pour le minimum de resultat. La richesse, c'est le minimum d'effort pour le maximum de resultat. Abraham Lincoln Parvenir a vivre a son propre rythme est le luxe de ceux qui savent veritablement jouir de l'existence. Aimer vivre et decouvrir est un luxe. Lorsque nous sommes en vacances, nous nous autorisons a etre heureux. Il y a dix ans, le luxe c'etait de posseder un portable; aujourd'hui, c'est de pouvoir l'eteindre. Ce n'est qu'en se fondant a la beaute de la nature qu'on peut retrouver la capacite de s'emerveiller devant la vie. Seule la nature peut aider notre mental a ralentir sa course folle et redonner de la vie a nos sens. regarder, observer, sentir, humer - la nature a le pouvoir magique de calmer l'esprit. Mange sans parler. Pas besoin de mots, la vie se vit sans qu'on ait besoin de la dire. La dire, c'est souvent ne pas la vivre. La dire abondamment, c'est souvent la vivre petitement.
Dominique Loreau (Arta Rafinamentului)
Pour résumer : chaque jour, je ressemblais davantage à la vieille paysanne russe attendant le train. Peu après la révolution, ou après une guerre ou une autre, la confusion règne au point que personne n'a idée de quand va pointer la nouvelle aube, et encore moins de quand va arriver le prochain train, mais la campagnarde chenue a entendu dire que celui-ci est prévu pour tantôt. Vu la taille du pays, et le désordre de ces temps, c'est une information aussi précise que toute personne douée de raison est en droit d'exiger, et puisque la vieille n'est pas moins raisonnable que quiconque, elle rassemble ses baluchons de nourriture, ainsi que tout l’attirail nécessaire au voyage, avant de se oser à côté de la voie ferrée. Quel autre moyen d'être sûre d'attraper le train que de se trouver déjà sur place lorsqu'il se présentera ? Et le seul moyen d'être là à l'instant voulu, c'est de rester là sans arrêt. Évidemment, il se peut que ce convoi n'arrive jamais, ni un autre. Cependant, sa stratégie a pris en compte jusqu'à cette éventualité : le seul moyen de savoir s'il y aura un train ou pas, c'est d'attendre suffisamment longtemps ! Combien de temps ? Qui peut le dire ? Après tout, il se peut que le train surgisse immédiatement après qu'elle a renoncé et s'en est allée, et dans ce cas, toute cette attente, si longue eût-elle été, aurait été en vain. Mouais, pas très fiable, ce plan, ricaneront certains. Mais le fait est qu'en ce monde personne ne peut être complètement sûr de rien, n'est-ce pas ? La seule certitude, c'est que pour attendre plus longtemps qu'une vieille paysanne russe, il faut savoir patienter sans fin. Au début, elle se blottit au milieu de ses baluchons, le regard en alerte afin de ne pas manquer la première volute de fumée à l'horizon. Les jours forment des semaines, les semaines des mois, les mois des années. Maintenant, la vieille femme se sent chez elle : elle sème et récolte ses modestes moissons, accomplit les tâches de chaque saison et empêche les broussailles d'envahir la voie ferrée pour que le cheminot voie bien où il devra passer. Elle n'est pas plus heureuse qu'avant, ni plus malheureuse. Chaque journée apporte son lot de petites joies et de menus chagrins. Elle conjure les souvenirs du village qu'elle a laissé derrière elle, récite les noms de ses parents proches ou éloignés. Quand vous lui demandez si le train va enfin arriver, elle se contente de sourire, de hausser les épaules et de se remettre à arracher les mauvaises herbes entre les rails. Et aux dernières nouvelles, elle est toujours là-bas, à attendre. Comme moi, elle n'est allée nulle part, finalement ; comme elle, j'ai cessé de m'énerver pour ça. Pour sûr, tout aurait été différent si elle avait pu compter sur un horaire de chemins de fer fiable, et moi sur un procès en bonne et due forme. Le plus important, c'est que, l'un comme l'autre, nous avons arrêté de nous torturer la cervelle avec des questions qui nous dépassaient, et nous nous sommes contentés de veiller sur ces mauvaises herbes. Au lieu de rêver de justice, j'espérais simplement quelques bons moments entre amis ; au lieu de réunir des preuves et de concocter des arguments, je me contentais de me régaler des bribes de juteuses nouvelles venues du monde extérieur ; au lieu de soupirer après de vastes paysages depuis longtemps hors de portée, je m'émerveillais des moindres détails, des plus intimes changements survenus dans ma cellule. Bref, j'ai conclus que je n'avais aucun pouvoir sur ce qui se passait en dehors de ma tête. Tout le reste résidait dans le giron énigmatique des dieux présentement en charge. Et lorsque j'ai enfin appris à cesser de m'en inquiéter, l'absolution ainsi conférée est arrivée avec une étonnante abondance de réconfort et de soulagement.
Andrew Szepessy (Epitaphs for Underdogs)
Osborne following. Chet brought up the rear with two large packages. “Surprise!” Callie called gleefully. The pretty, blond girl, a special friend of Frank for several years, took a big white cakebox from Chet and set it gingerly on the hall table. “This is a bon voyage party,” announced black-haired Iola, Joe’s favorite date, who was just as slender and good-looking as her brother was rotund. “Here. Take this bag, Joe. But be careful. It’s soda pop.” Frank and Joe carried the refreshments into the kitchen while Helen and Chet went to find the boys’ latest dance records.
Franklin W. Dixon (The Secret of the Lost Tunnel (Hardy Boys, #29))
Les violences et injustices exacerbées par cette crise sont dans notre face, concrètes et tangibles. Elles ne sont pas du type à légitimer les complots diffus des conspirationnistes, ni la bien-pensance de celleux dont la santé mentale dépendrait d’un voyage dans le Sud. À quoi bon les politiques de santé publique si elles ne s’intéressent qu’aux vies qui font l’affaire du pouvoir ? En quoi sont-elles sanitaires, sinon dans le sens eugénique du terme ?
Julien Guy-Béland (Pas besoin d'ennemis)
Dans un rêve La respiration de mon âme disait : “Tu sais, je me suis envolé très loin, tu sais très haut ce n'est pas facile pour moi de revenir. Je suis bon pour voler dans la nuit et le chemin du ciel m'est ouvert, Je suis parfois très fantomatique, quand je plane au-dessus de la Terre”. Mon âme m’a dit ceci : “Ton rêve nocturne est voyage et liberté, ton chemin est à l’espace du ciel, tu voleras, il y a une forêt sous nous. Et le ciel est au-dessus de toi, Je ne suis qu’une âme, mais je suis à toi, Je volerai avec toi en respirant sur les ailes des étoiles vers les cieux”.
Ekaterina Yakovina
En 2001, en un vídeoclub de Greenwich, se cruzó en mi vida 'El Prisionero': 'El Prisionero' es un viaje (a veces casi lisérgico, a veces surreal). En 2021 tenemos este ensayo de Santi Pagés: si no has visto la serie (pero mejor hacerlo), puedes igualmente quedar cautivado por su lectura. Su autor consigue hacerse eco de recurrentes temas de esta producción: control social, ficción y fracaso de la política, el poder de los medios. Asimismo, articula un análisis de la cultura popular en los sesenta. E igualmente Pagés se adentra en el ambiente onírico de la serie, el universo kafkiano que se dibuja capítulo a capítulo. Todo un viaje (al igual que 'El Prisionero') para el lector: Bon voyage.
Alfonso García-Villalba
Parfois on n'a pas besoin de grand-chose pour passer un bon moment, il suffit d'être avec les bonnes personnes.
Florence Chevalier (Les Volets verts (Les Voyages de Lali Grandcœur, #1))
Utiliser son sac avec grace, c'est comme manger avec elegance, marcher avec prestance ou saisir un verre de champagne avec classe. La beaute se definit en general par la sobriete et l'economie des moyens, par l'adaptation des formes a leur fin, des formes simples, pures et primaires. Investir dans un sac de qualite, c'est non seulement se faire plaisir mais aussi se revolter contre la mediocrite et la consommation de masse grandissante qui peu a peu detruisent notre culture, notre civilisation et nos sens. Acheter de la qualite, c'est encourager une autre forme de commerce, respecter ce que nous possedons, vivre avec la lenteur d'un cuir qui se patine et pratiquer la simplicite: ne pas toujours chercher a acquerir plus tout en se contentant de ce que l'on a. Mon conseil est donc celui-ci: ne regardez pas les sacs exposes dans les magasins pour choisir un modele mais ceux portes par les femmes, dans la rue. C'est la meilleure facon de voir comment le cuir se drappe, la forme se bombe, la matiere se patine et s'ils ont, visuellement, une belle architecture une fois portes. L'argent devrait etre utilise pour vivre dans la qualite, y compris la qualite esthetique. Les belles choses apportent une joie durable. Le choix d'un sac pour longtemps ne serait-il pas le besoin d'une certaine forme de stabilite, d'harmonie et de confort dans ses besoins materiels? Affirmer son style, c'est exprimer par ses choix ses gouts et ses valeurs. Les exterioriser ensuite par le bon choix de vetements et de sacs est l'etape suivante. Etre chic, c'est savoir resister a la tentation. Faire des economies ce n'est pas acheter au meilleur prix l'objet convoite, c'est apprendre sereinement a s'en passer. Le voyage est sans doute la meilleure des situations pour apprecier les bienfaits du minimalisme et s'en inspirer pour l'appliquer au quotidien. Le voyage est l'occasion ideale de "refaire son bagage", c'est-a-dire de repenser la facon dont on vit sa vie et de l'ameliorer. On a tout son temps, en voyage, pour penser, reflechir a ce qui fait le "sel de la vie". C'est sur la route qu'on apprend a se passer du superflu: pas de television, de distractions, de consommation et de shopping. La vie est simplifiee au profit de la mobilite. On a egalement plus de temps pour soi-meme et/ou les rencontres. En voyage, on devient, comme le prescrit le zen, prepare a toutes les eventualites de la vie. le voyage est un retour vers l'essentiel. Proverbe tibetain Vivre avec peu est comme une invitation au voyage, a un vol interieur qui libere du reel et du poids de l'existence.
Dominique Loreau (Mon sac, reflet de mon âme. L'art de choisir, ranger et vider son sac (French Edition))