â
Find someone who loves you the way my girlfriend pushes me off a cliff. Without hesitation. With full confidence in your abilities, with the rock-steady belief that your relationship can handle it, and with complete faith that when you come out of the water, assuming you survive, you will totally forgive them for the push. Almost certainly forgive them. Probably.
Bonus points if you find someone with enough chutzpah to say Bon Voyage while they do it.
â
â
Rick Riordan (The Chalice of the Gods (Percy Jackson and the Olympians: The Senior Year Adventures, #1))
â
Is there a better method of departure by night
than this quiet bon voyage with an open book,
the sole companion who has come to see you off,
to wave you into the dark waters beyond language?
â
â
Billy Collins (Questions About Angels)
â
Iâve said to my kids, âI donât want you to think I jumped away from you and clicked my heels and said bon voyage. It wasnât like that at all. It just about destroyed me.'
â
â
Ozzy Osbourne (I Am Ozzy)
â
I remember when the standard farewell when I set off on another trip was âBon voyage!â But today, Americans tend to say, âHave a safe trip.â (When I hear this, Iâm inclined to say, âWell, you have a safe stay-at-homeâbecause where Iâm going is statistically much safer than where youâre staying.â)
â
â
Rick Steves (Travel as a Political Act (Rick Steves))
â
Il est bon de savoir quelque chose des moeurs de divers peuples, afin de juger des notres plus sainement et que nous ne pensions pas que tout ce qui est contre nos modes soit ridicule et contre raison, ainsi qu'ont coutume de faire ceux qui n'ont rien vu; mais lorsqu'on emploie trop de temps à voyager on devient enfin étranger en son pays; et lorsqu'on est trop curieux des choses qui se pratiquaient aux siÚcles passés, on demeure ordinairement fort ignorant de celles qui se pratiquent en celui-ci.
â
â
René Descartes (Discours de la méthode: suivi des Méditations métaphysiques)
â
Elle ne faisait que divaguer de bonheur et d'optimisme, comme tous les gens qui sont du bon cÎté de la vie, celui des privilÚges, de la santé, de la sécurité et qui en ont encore pour longtemps à vivre
â
â
Louis-Ferdinand Céline (Voyage au bout de la nuit)
â
But the sun was shining, and some of the people in the world had been left alive, and it was doubtful whether the ridiculousness of man would ever completely succeed in destroying the worldâor, in fact, the basic equanimity of the least and commonest flower: for would its kind not come up again in the spring? come up, if necessary, among, between, or out ofâbeastly inconvenientâthe smashed corpses lying in strict composure, in that hush infallible and sincere?
And was not this something to be thankful for?
And in the meantime, while people did live they would be grand, would be glorious and brave, would have nimble hearts that would beat and beat. They would even get up nonsense, through wars, through divorce, through evictions and jiltings and taxes.
And, in the meantime, she was going to have another baby.
The weather was bidding her bon voyage.
â
â
Gwendolyn Brooks (Maud Martha)
â
O shoe, leather ship that sails our cement rivers and woven seas, steering by the star of fashion, circumnavigating hostile reefs of tar and bubble gum; one hour, a tanker ferrying champagne to a playboyâs sip; the next, a raft in the slime; bon voyage, bright barge! May you dock in calm closets, safe from the rape of shoe trees.
â
â
Tom Robbins (Skinny Legs and All)
â
La science, mon garçon, est faite dâerreurs, mais dâerreurs quâil est bon de commettre, car elles mĂšnent peu Ă peu Ă la vĂ©ritĂ©.
â
â
Jules Verne (Voyage Au Centre de la Terre (French Edition))
â
Friendship makes the impossible possible!
â
â
Lily Amis (Bon Voyage, Monsieur Jac & Lily travel to Europe)
â
Il n'existe pas de bons voyageurs ou de mauvais touristes [...], il n'y a que des femmes et des hommes qui Ă©coutent et respectent les autres et eux-mĂȘme (en voyage ou non), et puis il y a les autres.
â
â
Franck Michel (Ăloge du voyage dĂ©sorganisĂ©)
â
Et que faudrait-il faire ?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
Et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce,
Grimper par ruse au lieu de s'élever par force ?
Non, merci ! Dédier, comme tous ils le font,
Des vers aux financiers ? se changer en bouffon
Dans l'espoir vil de voir, aux lĂšvres d'un ministre,
NaĂźtre un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?
Non, merci ! Déjeuner, chaque jour, d'un crapaud ?
Avoir un ventre usé par la marche ? une peau
Qui plus vite, Ă l'endroit des genoux, devient sale ?
Exécuter des tours de souplesse dorsale ?...
Non, merci ! D'une main flatter la chĂšvre au cou
Cependant que, de l'autre, on arrose le chou,
Et donneur de séné par désir de rhubarbe,
Avoir son encensoir, toujours, dans quelque barbe ?
Non, merci ! Se pousser de giron en giron,
Devenir un petit grand homme dans un rond,
Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,
Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ?
Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy
Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci !
S'aller faire nommer pape par les conciles
Que dans des cabarets tiennent des imbéciles ?
Non, merci ! Travailler Ă se construire un nom
Sur un sonnet, au lieu d'en faire d'autres ? Non,
Merci ! Ne découvrir du talent qu'aux mazettes ?
Ătre terrorisĂ© par de vagues gazettes,
Et se dire sans cesse : "Oh ! pourvu que je sois
Dans les petits papiers du Mercure François" ?...
Non, merci ! Calculer, avoir peur, ĂȘtre blĂȘme,
Préférer faire une visite qu'un poÚme,
Rédiger des placets, se faire présenter ?
Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter,
RĂȘver, rire, passer, ĂȘtre seul, ĂȘtre libre,
Avoir l'Ćil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaĂźt, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
Ă tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N'écrire jamais rien qui de soi ne sortßt,
Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, mĂȘme des feuilles,
Si c'est dans ton jardin Ă toi que tu les cueilles !
Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,
Ne pas ĂȘtre obligĂ© d'en rien rendre Ă CĂ©sar,
Vis-Ă -vis de soi-mĂȘme en garder le mĂ©rite,
Bref, dĂ©daignant d'ĂȘtre le lierre parasite,
Lors mĂȘme qu'on n'est pas le chĂȘne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-ĂȘtre, mais tout seul !
â
â
Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac)
â
C'est bon les villes inconnues ! C'est le moment et l'endroit oĂč on peut supposer que les gens qu'on rencontre sont tous gentils. C'est le moment du rĂȘve. On peut profiter que c'est le rĂȘve pour aller perdre quelque temps au jardin public.
â
â
Louis-Ferdinand Céline (Voyage au bout de la nuit)
â
Un peu comme lorsque je rentre d'un voyage quelque part et que tout le monde me demande comment c'Ă©tait : peu Ă peu mes diffĂ©rentes rĂ©ponses n'en font plus qu'une, mes impressions se resserrent sur elles-mĂȘmes, ouais, c'est cool, lĂ -bas, et tiens, une anecdote marrante... puis ce discours unique se substitue Ă la rĂ©alitĂ© du souvenir.
Du coup, j'ai franchement eu peur. J'ai ressenti cette crainte familiÚre, soudainement intense et sincÚre, qu'une fois toute sensation échappée de ma vie, il ne reste plus de celle-ci qu'un cliché. Et le jour de ma mort, saint Pierre me demanderait :
- C'était comment ?
- Vraiment super, en bas. J'aimais bien la bouffe. m'enfin, avec la tourista... Bon, les gens sont tous trĂšs sympas quand mĂȘme.
Et ça serait tout. (...)
Et j'ai décidé de raconter quelque chose de nouveau sur mon séjour à chaque personne qui voudrait que je lui en parle, sans me répéter une seule fois.
â
â
Benjamin Kunkel (Indecision)
â
Señor Commander: you know the way to the frontier of hell and heaven. Be good enough to direct me. THE STATUE. Oh, the frontier is only the difference between two ways of looking at things. Any road will take you across it if you really want to get there. DON JUAN. Good. [Saluting Doña Ana] Señora: your servant. ANA. But I am going with you. DON JUAN. I can find my own way to heaven, Ana; not yours [he vanishes]. ANA. How annoying! THE STATUE [calling after him] Bon voyage, Juan! [He wafts a final blast of his great rolling chords after him as a parting salute. A faint echo of the, first ghostly melody comes back in acknowledgment]. Ah ! there he goes. [Puffing a long breath out through his lips] Whew ! How he does talk! Theyll never stand it in heaven. THE DEVIL [gloomily] His going is a political defeat. I cannot keep these Life Worshippers: they all go. This is the greatest loss I have had since that Dutch painter went: a fellow who would paint a hag of 70 with as much enjoyment as a Venus of 20. THE STATUE. I remember: he came to heaven. Rembrandt. THE DEVIL. Ay, Rembrandt. There is something unnatural about these fellows. Do not listen to their gospel, Señor Commander: it is dangerous. Beware of the pursuit of the Superhuman: it leads to an indiscriminate contempt for the Human.
â
â
George Bernard Shaw (Don Juan in Hell: From Man and Superman)
â
Emptying Town"
I want to erase your footprints
from my walls. Each pillow
is thick with your reasons. Omens
fill the sidewalk below my window: a woman
in a party hat, clinging
to a tin-foil balloon. Shadows
creep slowly across the tar, someone yells, "Stop!"
and I close my eyes. I can't watch
as this town slowly empties, leaving me
strung between bon-voyages, like so many clothes
on a line, the white handkerchief
stuck in my throat. You know the way Jesus
rips open his shirt
to show us his heart, all flaming and thorny,
the way he points to it. I'm afraid
the way I'll miss you will be this obvious.
I have a friend who everyone warns me
is dangerous, he hides
bloody images of Jesus
around my house, for me to find
when I come home; Jesus
behind the cupboard door, Jesus tucked
into the mirror. He wants to save me
but we disagree from what. My version of hell
is someone ripping open his shirt
and saying, Look what I did for you.
â
â
Nick Flynn (Some Ether)
â
Notre relation pouvait sâenvisager sous lâangle du profit. Il me donnait du plaisir et il me faisait revivre ce que je nâaurais jamais imaginĂ© revivre. Que je lui offre des voyages, que je lui Ă©vite de chercher un travail qui lâaurait rendu moins disponible pour moi, me semblait un marchĂ© Ă©quitable, un bon deal, dâautant plus que câest moi qui en fixais les rĂšgles. JâĂ©tais en position dominante et jâutilisais les armes dâune domination dont, toutefois, je connaissais la fragilitĂ© dans une relation amoureuse.
â
â
Annie Ernaux (Le jeune homme)
â
Ford and General Motors executives made a big deal of the occasion by driving to Washington in their hybrid vehicles. Mulally of Ford came in an Escape SUV hybrid. Wagoner of General Motors was chauffeured in a Chevy Malibu hybrid.
Poor Bob Nardelli of Chrysler. The pickings were slim. Chrysler, known more for the styling of it's bodies than for its technological savvy, sent Nardelli to Washington in an Aspen Hybrid SUV, about the only "green" thing Chrysler had to offer. Problem is, it was a terrible vehicle and unreliable.
Despite being partially powered by a battery, the Aspen ran on a V-8 Hemi and got less than twenty miles to the gallon. The charging system was flawed and difficult to service.
His driver was Mike Carlisle, the homicide detective who had retired from the Detroit Police Department just a month earlier.
The media was invited to snap bon voyage photographs in Detroit, which they dutifully filed. What they did not see -and what Carlisle later told me- was that there were two engineers tailing Nardelli at a discreet three-mile buffer, carrying laptops and a trunk full of tolls in case the Aspen broke down. Even Chrysler didn't trust their products.
â
â
Charlie LeDuff (Detroit: An American Autopsy)
â
Familiar things, their touch and sight and sound, had become an ache of heartâall encompassingâwhich filled the waking day and penetrated sleep. Strangelyâand in a way it shamed her at the timeâthere were never nightmares; only the steady procession of events as they had been that memorable day at Madison airport. She had been there to see her family leave for Europe: her mother, gay and excited, wearing the bon voyage orchid which a friend had telegraphed; her father, relaxed and amiably complacent that for a month the real and imagined ailments of his patients would be someone elseâs concern. He had been puffing a pipe which he knocked out on his shoe when the flight was called. Babs, her elder sister, had embraced Christine; and even Tony, two years younger and hating public affection, consented to be kissed. âSo long, Ham!â Babs and Tony had called back, and Christine smiled at the use of the silly, affectionate name they gave her because she was the middle of their trio sandwich. And they had all promised to write, even though she would join them in Paris two weeks later when term ended. At the last her mother had held Chris tightly, and told her to take care. And a few minutes later the big prop-jet had taxied out and taken off with a roar, majestically, though it barely cleared the runway before it fell back, one wing low, becoming a whirling, somersaulting Catherine wheel, and for a moment a dust cloud, and then a torch, and finally a silent pile of fragmentsâmachinery and what was left of human flesh. It was five years ago. A few weeks after, she left Wisconsin and had never returned.
â
â
Arthur Hailey (Hotel)
â
Utiliser son sac avec grace, c'est comme manger avec elegance, marcher avec prestance ou saisir un verre de champagne avec classe.
La beaute se definit en general par la sobriete et l'economie des moyens, par l'adaptation des formes a leur fin, des formes simples, pures et primaires.
Investir dans un sac de qualite, c'est non seulement se faire plaisir mais aussi se revolter contre la mediocrite et la consommation de masse grandissante qui peu a peu detruisent notre culture, notre civilisation et nos sens. Acheter de la qualite, c'est encourager une autre forme de commerce, respecter ce que nous possedons, vivre avec la lenteur d'un cuir qui se patine et pratiquer la simplicite: ne pas toujours chercher a acquerir plus tout en se contentant de ce que l'on a.
Mon conseil est donc celui-ci: ne regardez pas les sacs exposes dans les magasins pour choisir un modele mais ceux portes par les femmes, dans la rue. C'est la meilleure facon de voir comment le cuir se drappe, la forme se bombe, la matiere se patine et s'ils ont, visuellement, une belle architecture une fois portes.
L'argent devrait etre utilise pour vivre dans la qualite, y compris la qualite esthetique. Les belles choses apportent une joie durable.
Le choix d'un sac pour longtemps ne serait-il pas le besoin d'une certaine forme de stabilite, d'harmonie et de confort dans ses besoins materiels?
Affirmer son style, c'est exprimer par ses choix ses gouts et ses valeurs. Les exterioriser ensuite par le bon choix de vetements et de sacs est l'etape suivante.
Etre chic, c'est savoir resister a la tentation.
Faire des economies ce n'est pas acheter au meilleur prix l'objet convoite, c'est apprendre sereinement a s'en passer.
Le voyage est sans doute la meilleure des situations pour apprecier les bienfaits du minimalisme et s'en inspirer pour l'appliquer au quotidien.
Le voyage est l'occasion ideale de "refaire son bagage", c'est-a-dire de repenser la facon dont on vit sa vie et de l'ameliorer. On a tout son temps, en voyage, pour penser, reflechir a ce qui fait le "sel de la vie".
C'est sur la route qu'on apprend a se passer du superflu: pas de television, de distractions, de consommation et de shopping. La vie est simplifiee au profit de la mobilite. On a egalement plus de temps pour soi-meme et/ou les rencontres.
En voyage, on devient, comme le prescrit le zen, prepare a toutes les eventualites de la vie.
le voyage est un retour vers l'essentiel. Proverbe tibetain
Vivre avec peu est comme une invitation au voyage, a un vol interieur qui libere du reel et du poids de l'existence.
â
â
Dominique Loreau (Mon sac, reflet de mon Ăąme. L'art de choisir, ranger et vider son sac (French Edition))
â
Dans un rĂȘve
La respiration de mon Ăąme disait :
âTu sais, je me suis envolĂ© trĂšs loin,
tu sais trĂšs haut
ce n'est pas facile pour moi de revenir.
Je suis bon pour voler dans la nuit
et le chemin du ciel m'est ouvert,
Je suis parfois trĂšs fantomatique,
quand je plane au-dessus de la Terreâ.
Mon Ăąme mâa dit ceci :
âTon rĂȘve nocturne est voyage et libertĂ©,
ton chemin est Ă lâespace du ciel,
tu voleras, il y a une forĂȘt sous nous.
Et le ciel est au-dessus de toi,
Je ne suis quâune Ăąme, mais je suis Ă toi,
Je volerai avec toi en respirant
sur les ailes des Ă©toiles vers les cieuxâ.
â
â
Ekaterina Yakovina
â
Si la philosophie ne nous aide pas Ă ĂȘtre heureux, ou Ă ĂȘtre moins malheureux, Ă quoi bon la philosophie11
â
â
Frédéric Lenoir (Du bonheur : un voyage philosophique (Documents) (French Edition))
â
A puppeteer has passed, dear woman,â a literal clown in oversize shoes and a rainbow wig said as he slapped past them. âThe puppets gather hither to bid her bon voyage.
â
â
Grady Hendrix (How to Sell a Haunted House)
â
En 2001, en un vĂdeoclub de Greenwich, se cruzĂł en mi vida 'El Prisionero': 'El Prisionero' es un viaje (a veces casi lisĂ©rgico, a veces surreal). En 2021 tenemos este ensayo de Santi PagĂ©s: si no has visto la serie (pero mejor hacerlo), puedes igualmente quedar cautivado por su lectura. Su autor consigue hacerse eco de recurrentes temas de esta producciĂłn: control social, ficciĂłn y fracaso de la polĂtica, el poder de los medios. Asimismo, articula un anĂĄlisis de la cultura popular en los sesenta. E igualmente PagĂ©s se adentra en el ambiente onĂrico de la serie, el universo kafkiano que se dibuja capĂtulo a capĂtulo. Todo un viaje (al igual que 'El Prisionero') para el lector: Bon voyage.
â
â
Alfonso GarcĂa-Villalba
â
Je vous propose alors une idĂ©e militante. Il serait trĂšs juste dâorganiser une vaste manifestation pour une alliance des jeunes et des vieux, Ă vrai dire dirigĂ©e contre les adultes dâaujourdâhui. Les plus rebelles des moins de trente ans et les plus coriaces des plus de soixante contre les quadras et les quinquas bien installĂ©s. Les jeunes diraient quâils en ont assez dâĂȘtre errants, dĂ©sorientĂ©s, et interminablement dĂ©pourvus de toute marque de leur existence positive. Ils diraient aussi quâil nâest pas bon que les adultes fassent semblant dâĂȘtre Ă©ternellement jeunes. Les vieux diraient quâils en ont assez de payer leur dĂ©valorisation, leur sortie de lâimage traditionnelle du vieux sage, par une mise Ă la casse, une dĂ©portation dans des mouroirs mĂ©dicalisĂ©s, et leur totale absence de visibilitĂ© sociale. Ce serait trĂšs nouveau, trĂšs important, cette manifestation mixte ! Jâai du reste vu, durant mes nombreux voyages dans le monde entier, pas mal de confĂ©rences, pas mal de situations oĂč le public se composait dâun noyau de vieux briscards, de vieux rescapĂ©s, comme moi, des grands combats des sixties et des seventies, et puis dâune masse de jeunes qui venaient voir si le philosophe avait quelque chose Ă dire concernant lâorientation de leur existence et la possibilitĂ© dâune vraie vie. Jâai donc vu, partout dans le monde, lâesquisse de lâalliance dont je vous parle. Comme Ă saute-mouton, la jeunesse semble devoir sauter aujourdâhui par-dessus lâĂąge dominant, celui qui va en gros de trente-cinq Ă soixante-cinq ans, pour constituer avec le petit noyau des vieux rĂ©voltĂ©s, des non-rĂ©signĂ©s, lâalliance des jeunes dĂ©sorientĂ©s et des vieux baroudeurs de lâexistence. Ensemble, nous imposerions que soit ouvert le chemin de la vraie vie.
â
â
Alain Badiou (La vraie vie : Appel Ă la corruption de la jeunesse)
â
There, just off the path, was a tiny opening in the trees that Lex had passed right by without even noticing. It led to a narrow dirt lane that twisted through a mass of craggy shrubberies and ultimately disappeared in a patch of trees.
âHere we are,â said Driggs in a chipper voice. âOff you go, special superpowery second-generation Grim.â
Lex bit her lip and stared at the scary path. âOkay.â
âOkay then.â
âIâm going.â
âBon voyage.â
He wasnât letting her back out of this one, not when sheâd been so cocky. Tentatively, she tiptoed through the opening and into the trees, her sneakers kicking up leaves left and right.
One minute and seven seconds later she burst back out onto the path, panting and clutching her stomach.
âReady to move in?â Driggs asked wryly.
Lex was so grateful he didnât say âI told you so,â she fell in love with him all over again. âI donât think Ikea delivers to creepy enchanted forests,â she choked out.
âPity. I so love the neighborhood.
â
â
Gina Damico (Scorch (Croak, #2))
â
On peut se maçonner des refuges, bien sûr.
Des sortes de niches intĂ©rieures qui vous tiennent Ă lâĂ©cart dela marĂ©e noire des tristes.
On peut se faire des <<Ăźles>, Kafka disait des ou des , qui seront autant de navettes, non spatiales, mais terrestres oĂč on sera unpeu Ă lâabri.
Mais des Ăźles mentales, sâil vous plaĂźt!
Des concentrĂ©s dâespace et de temps qui seront comme de nouvelles coordonnĂ©es intĂ©rieures, adaptĂ©es Ă chacun!
Des niches, dâaccord, maisquâon puisse emporter en voyage ou qui, au contraire, mais cela revient, lĂ aussi, au mĂȘme, pourront vous emmener, elles, en voyage!
Pas forcĂ©ment loin, notez bien. Voyager dans sa propre ville peut suffire - voyez le Debord de PanĂ©gyrique. Ou mĂȘme autour de sa chambre - voyez Maistre, lâautre, Xavier de Maistre, qui, seul avec son chien (eh oui!), sut mener, entre ses quatre murs, la plus longue, laplus passionnante, la plus pĂ©rilleuse des odyssĂ©es. Ou dâune identitĂ© Ă lâautre, voire Ă une multitude dâautres - Gary, Pessoa. Ou mĂȘme dâun livre au livre suivant, dâun genre Ă un autre, - Sartre, Camus, tous ces Ă©crivains pourchassĂ©s, abominĂ©s et qui ont su, en bons guerriers, funambules sur le fil bien tendu dâune oeuvre irisĂ©e de tous les Ă©clats possibles de toutes les disciplines disponibles, semer leur poursuivants en parvenant Ă ĂȘtre, chaque fois, lĂ oĂč la meute ne les attendait pas.
â
â
Houllebecq, Levy
â
Bon voyage.â As Ardis glided away from the piano, I segued into âLove for Sale.â She paused a second, then turned and winked at me. I winked back.
â
â
John Leslie (Love For Sale (Gideon Lowry #3))
â
Nul ne conteste l'appartenance de cette savane au Brésil et don droit d'en user comme bon lui semble. La querelle ne surgit que plus haut vers le nord.
Une belle question de droit international: à qui appartient une richesse essentielle à la survie générale de l'humanité ?
La forĂȘt amazonienne est la premiĂšre rĂ©serve de biodiversitĂ© de la planĂšte (le cinquiĂšme des espĂšces de plantes, le cinquiĂšme des espĂšces d'oiseaux, le dixiĂšme des espĂšces de mammifĂšres). Et, plus vaste foret du monde, elle freine les progrĂšs de l'effet de serre.
Dans ces conditions, Ă qui appartient la forĂȘt amazonienne?
Pour obtenir le poste de directeur général de l'organisation mondiale du commerce, le français Pascal Lamy était venu faire compagne au brésil. Quelqu'un l'interroger sur l'Amazonie: Faut-il envisager pour elle un statut particulier?
- la question pourrait ĂȘtre Ă©voquĂ©e, rĂ©pond le candidat.
Il croyait s'ĂȘtre montrĂ© prudent. Il vient d'allumer un incendie qui mettra des semaines Ă s'Ă©teindre. Qu'en se le dise, s'exclame la presse de SĂŁo Paolo et vocifĂšrent les politiques, jamais, au grand jamais le BrĂ©sil n'acceptera la moindre limitation de sa souverainetĂ© sur quelque partie que ce soit de son territoire!
Combat des Titans: la plus grande ferme du monde face Ă la plus grande foret du monde. Pour nourrir la planĂšte, faut-il l'asphyxier??
Et bataille de juristes: Amazonie, Antarctique: le plus chaud, le trÚs froid; le trÚs humide, le trÚs glacé. Comment préserver ces deux espaces essentiels à notre survie??
â
â
Ărik Orsenna (Voyage aux pays du coton: Petit prĂ©cis de mondialisation)
â
Nul ne conteste l'appartenance de cette savane au Brésil et son droit d'en user comme bon lui semble. La querelle ne surgit que plus haut vers le nord.
Une belle question de droit international: à qui appartient une richesse essentielle à la survie générale de l'humanité ?
La forĂȘt amazonienne est la premiĂšre rĂ©serve de biodiversitĂ© de la planĂšte (le cinquiĂšme des espĂšces de plantes, le cinquiĂšme des espĂšces d'oiseaux, le dixiĂšme des espĂšces de mammifĂšres). Et, plus vaste foret du monde, elle freine les progrĂšs de l'effet de serre.
Dans ces conditions, Ă qui appartient la forĂȘt amazonienne?
Pour obtenir le poste de directeur général de l'organisation mondiale du commerce, le français Pascal Lamy était venu faire compagne au brésil. Quelqu'un l'interroger sur l'Amazonie: Faut-il envisager pour elle un statut particulier?
- la question pourrait ĂȘtre Ă©voquĂ©e, rĂ©pond le candidat.
Il croyait s'ĂȘtre montrĂ© prudent. Il vient d'allumer un incendie qui mettra des semaines Ă s'Ă©teindre. Qu'en se le dise, s'exclame la presse de SĂŁo Paolo et vocifĂšrent les politiques, jamais, au grand jamais le BrĂ©sil n'acceptera la moindre limitation de sa souverainetĂ© sur quelque partie que ce soit de son territoire!
Combat des Titans: la plus grande ferme du monde face Ă la plus grande foret du monde. Pour nourrir la planĂšte, faut-il l'asphyxier??
Et bataille de juristes: Amazonie, Antarctique: le plus chaud, le trÚs froid ; le trÚs humide, le trÚs glacé. Comment préserver ces deux espaces essentiels à notre survie??
â
â
Ărik Orsenna (Voyage aux pays du coton: Petit prĂ©cis de mondialisation)
â
You killed a buddy of mine, back at the shelter.â âYeah? What about the other three guys I killed? You didnât like them as much?â That shut him up, at least. The elevator door whispered open. Jennifer and I stepped into the cage, bathed in cherry light. The merc leaned in, swiped his keycard, and hit the button for the penthouse floor. âBon voyage, asshole,â he said
â
â
Craig Schaefer (The Living End (Daniel Faust, #3))
â
Pour rĂ©sumer : chaque jour, je ressemblais davantage Ă la vieille paysanne russe attendant le train. Peu aprĂšs la rĂ©volution, ou aprĂšs une guerre ou une autre, la confusion rĂšgne au point que personne n'a idĂ©e de quand va pointer la nouvelle aube, et encore moins de quand va arriver le prochain train, mais la campagnarde chenue a entendu dire que celui-ci est prĂ©vu pour tantĂŽt. Vu la taille du pays, et le dĂ©sordre de ces temps, c'est une information aussi prĂ©cise que toute personne douĂ©e de raison est en droit d'exiger, et puisque la vieille n'est pas moins raisonnable que quiconque, elle rassemble ses baluchons de nourriture, ainsi que tout lâattirail nĂ©cessaire au voyage, avant de se oser Ă cĂŽtĂ© de la voie ferrĂ©e.
Quel autre moyen d'ĂȘtre sĂ»re d'attraper le train que de se trouver dĂ©jĂ sur place lorsqu'il se prĂ©sentera ? Et le seul moyen d'ĂȘtre lĂ Ă l'instant voulu, c'est de rester lĂ sans arrĂȘt. Ăvidemment, il se peut que ce convoi n'arrive jamais, ni un autre. Cependant, sa stratĂ©gie a pris en compte jusqu'Ă cette Ă©ventualitĂ© : le seul moyen de savoir s'il y aura un train ou pas, c'est d'attendre suffisamment longtemps !
Combien de temps ? Qui peut le dire ? AprÚs tout, il se peut que le train surgisse immédiatement aprÚs qu'elle a renoncé et s'en est allée, et dans ce cas, toute cette attente, si longue eût-elle été, aurait été en vain.
Mouais, pas trĂšs fiable, ce plan, ricaneront certains. Mais le fait est qu'en ce monde personne ne peut ĂȘtre complĂštement sĂ»r de rien, n'est-ce pas ? La seule certitude, c'est que pour attendre plus longtemps qu'une vieille paysanne russe, il faut savoir patienter sans fin.
Au dĂ©but, elle se blottit au milieu de ses baluchons, le regard en alerte afin de ne pas manquer la premiĂšre volute de fumĂ©e Ă l'horizon. Les jours forment des semaines, les semaines des mois, les mois des annĂ©es. Maintenant, la vieille femme se sent chez elle : elle sĂšme et rĂ©colte ses modestes moissons, accomplit les tĂąches de chaque saison et empĂȘche les broussailles d'envahir la voie ferrĂ©e pour que le cheminot voie bien oĂč il devra passer.
Elle n'est pas plus heureuse qu'avant, ni plus malheureuse. Chaque journée apporte son lot de petites joies et de menus chagrins. Elle conjure les souvenirs du village qu'elle a laissé derriÚre elle, récite les noms de ses parents proches ou éloignés. Quand vous lui demandez si le train va enfin arriver, elle se contente de sourire, de hausser les épaules et de se remettre à arracher les mauvaises herbes entre les rails. Et aux derniÚres nouvelles, elle est toujours là -bas, à attendre.
Comme moi, elle n'est allĂ©e nulle part, finalement ; comme elle, j'ai cessĂ© de m'Ă©nerver pour ça. Pour sĂ»r, tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent si elle avait pu compter sur un horaire de chemins de fer fiable, et moi sur un procĂšs en bonne et due forme. Le plus important, c'est que, l'un comme l'autre, nous avons arrĂȘtĂ© de nous torturer la cervelle avec des questions qui nous dĂ©passaient, et nous nous sommes contentĂ©s de veiller sur ces mauvaises herbes.
Au lieu de rĂȘver de justice, j'espĂ©rais simplement quelques bons moments entre amis ; au lieu de rĂ©unir des preuves et de concocter des arguments, je me contentais de me rĂ©galer des bribes de juteuses nouvelles venues du monde extĂ©rieur ; au lieu de soupirer aprĂšs de vastes paysages depuis longtemps hors de portĂ©e, je m'Ă©merveillais des moindres dĂ©tails, des plus intimes changements survenus dans ma cellule. Bref, j'ai conclus que je n'avais aucun pouvoir sur ce qui se passait en dehors de ma tĂȘte. Tout le reste rĂ©sidait dans le giron Ă©nigmatique des dieux prĂ©sentement en charge. Et lorsque j'ai enfin appris Ă cesser de m'en inquiĂ©ter, l'absolution ainsi confĂ©rĂ©e est arrivĂ©e avec une Ă©tonnante abondance de rĂ©confort et de soulagement.
â
â
Andrew Szepessy (Epitaphs for Underdogs)
â
Vous vous rendez compte, quelle vie cette vie. Vous vous rendez compte, quel monde ce monde," Mais oui, je me rends compte. Je ne fais que ça, me rendre compte et en rendre compte. C'est bien ce que je souhaite. J'ai souvent recontrĂ©, au cours de ces annĂ©es, ce mĂȘme regard d'Ă©tonnement absolu qu'a eu ce viellard qui allait mourir, juste avant de mourir. J'avoue, d'ailleurs, n'avoir jamais bien compris pourquoi tant de types s'Ă©tonnaient tellement, Peut-ĂȘtre parce que j'ai une plus longue habitude de la mort sur les routes, des foules en marche sur les routes, avec la mort aux trousses. Peut-ĂȘtre que je n'arrive pas Ă m'Ă©toner parce que je ne vois que ça, depuis juillet 1936. Ils m'Ă©nervent, souvent, tous ces Ă©tonnĂ©s. Ils reviennent de l'interrogatoire, Ă©berluĂ©s. "Vous vous rendez compte, ils m'ont tabassĂ©. -- Mais que voulez-vous qu'ils fassent, nom de dieu? Vous ne saviez donc pas que ce sont des nazis?" Ils hochaient la tĂȘte, ils ne savaient pas trĂšs bien ce qu'il leur arrivait. "Mais bon dieu, vous ne saviez pas Ă qui nous avons affaire?" Ils m'Ă©nervent souvent, ces Ă©berluĂ©s. Peut-ĂȘtre parce que j'ai vu les avions de chasse italiens et allemands survoler les routes Ă basse altitude et mitrailler la foule, bien tranquillement, sur les routes de mon pays. Ă moi cetter charrette avex la femme en noir et le bĂ©bĂ© qui pleure. Ă moi ce bourricot et la gran-mĂšre sur le bourricot. Ă toi cette fiancĂ©e de neige et de feu qui marche comme une princesse sur la route brĂ»lante. Peut-ĂȘtre qui'ils m'Ă©nervent, tous ces Ă©tonnĂ©s, Ă cause des villages en marche sur les routes de mon pays, fuyant ces mĂȘmes S.S., our leurs semblables, leurs frĂšres. Ainsi, Ă cette question: "Vous vous rendez compte?" j'ai une rĂ©ponse toute faite, comme dirairt le gars de Semur. Mais oui, je me rends compte, je ne fais que ça. Je me rends compte et j'essaie d'en rendre compte, tel est mon propos.
â
â
Jorge SemprĂșn (The Long Voyage)
â
Les violences et injustices exacerbĂ©es par cette crise sont dans notre face, concrĂštes et tangibles. Elles ne sont pas du type Ă lĂ©gitimer les complots diffus des conspirationnistes, ni la bien-pensance de celleux dont la santĂ© mentale dĂ©pendrait dâun voyage dans le Sud. Ă quoi bon les politiques de santĂ© publique si elles ne sâintĂ©ressent quâaux vies qui font lâaffaire du pouvoir ? En quoi sont-elles sanitaires, sinon dans le sens eugĂ©nique du terme ?
â
â
Julien Guy-Béland (Pas besoin d'ennemis)
â
Parfois on n'a pas besoin de grand-chose pour passer un bon moment, il suffit d'ĂȘtre avec les bonnes personnes.
â
â
Florence Chevalier (Les Volets verts (Les Voyages de Lali GrandcĆur, #1))
â
Aphex Twin acheva une chanson et commença la suivante : Zigomatic 17, dont les sonoritĂ©s court-circuitĂ©es esquissaient un Ă©lectroencĂ©phalogramme en forme de baobab phonique, et soudain je sus qui Ă©tait AliĂ©nor MalĂšze, et je prononçai ces paroles ailĂ©es, AliĂ©nor, tu es un baobab, câest pour ça que tu ne bouges pas, les premiers hommes dâAfrique ont essayĂ© tous les arbres et chacun avait son utilitĂ© : tel brĂ»lait bien, tel faisait de bons arcs et de bons outils, tel gagnait Ă ĂȘtre mĂąchouillĂ© pendant des heures, tel poussait si vite quâon dĂ©guisait un paysage en un an, tel, si on le rĂąpait, parfumait la viande, tel lavait les cheveux, tel rendait sa virilitĂ© Ă celui qui lâavait perdue Ă la chasse, il nây avait que le baobab qui dĂ©cidĂ©ment ne servait Ă rien, ce nâĂ©tait pas faute dâavoir expĂ©rimentĂ© son bois, que fait-on dâun arbre bon Ă rien, que fait-on par ailleurs de ce qui nâest bon Ă rien, arbre ou homme, on dĂ©crĂšte quâil est sacrĂ©, voilĂ son utilitĂ©, il sert Ă ĂȘtre sacrĂ©, pas touche au baobab, il est sacrĂ©, on a besoin de sacrĂ©, tu sais câest ce truc auquel on ne comprend rien mais qui aide on ne sait pas Ă quoi, ça aide, si ton cĆur est oppressĂ©, va tâasseoir Ă lâombre du baobab, prends exemple sur lui, sois grand et inutile que celui qui ne sert Ă rien, voilĂ , tu as compris, le grand est inutile, on a besoin de grandeur parce que câest absolu, câest une question de taille et non de structure, si le baobab rapetisse prodigieusement, il devient un brocoli, le brocoli peut ĂȘtre mangĂ©, le baobab est le brocoli cosmique dont parlait Salvador DalĂ, AliĂ©nor, elle, câest la version humaine du phĂ©nomĂšne, ses dimensions sont Ă mi-chemin entre le baobab et le brocoli, câest pour ça que ses Ă©crits fascinent.
â
â
Amélie Nothomb (Le Voyage d'hiver)
â
Osborne following. Chet brought up the rear with two large packages. âSurprise!â Callie called gleefully. The pretty, blond girl, a special friend of Frank for several years, took a big white cakebox from Chet and set it gingerly on the hall table. âThis is a bon voyage party,â announced black-haired Iola, Joeâs favorite date, who was just as slender and good-looking as her brother was rotund. âHere. Take this bag, Joe. But be careful. Itâs soda pop.â Frank and Joe carried the refreshments into the kitchen while Helen and Chet went to find the boysâ latest dance records.
â
â
Franklin W. Dixon (The Secret of the Lost Tunnel (Hardy Boys, #29))
â
Les secrets du bonheur sont souvent la ou on ne les voit pas: a notre portee.
Le vrai luxe se cache au coeur d'un equilibre delicat entre une vie simple et frugale et une vie aussi gaie et legere que des bulles de champagne. Le juste milieu, c'est l'equilibre atteint entre satisfaire ses envies - etre en vie - et ne pas ceder aux exces.
Notre attirance envers certaines marques. Lorsque nous nous sommes emotionnellement connectes a une marque, celle-ci devient pour nous unique.
Le choix de nos objets, de nos meubles, de nos possessions en general est tres important pour notre equilibre et notre bonheur: ce que nous possedons doit refleter exactement ce que nous sommes et representer les valeurs que nous portons en nous.
La beaute est la promesse du bonheur. Stendhal
Avoir une bonne image de soi-meme rend la vie infiniment plus simple. Si vous vous aimez, cela se refletera sur votre physionomie.
Celles qui sont depourvues d'identite tentent souvent, par le biais de la mode, d'en acquerir une. Celles, au contraire, qui savent qu'elles ont un charme naturel, parlent, marchent avec une certaine aisance.
Vivre dans le luxe, c'est surtout vivre libre de tout souci et de toute angoisse pour le futur, etre capable d'apprecier chaque moment de l'existence et avoir assez de sagesse, de connaisance et bon sens pour vivre en paix avec soi.
L'education de nos sens et de nos emotions est plus importante que celle de nos idees.
Bien vivre, ce n'est pas vivre dans l'abondance materielle mais developper sa creativite, cultiver sa capacite a porter attention a ce qui nous entoure. Vivre avec attention repose sur la sante mentale et la sante mentale repose sur le fait de preter attention.
Pour apprecier quelque chose, il faut pouvoir en prendre conscience. Et c'est en cela que la culture et les voyages aident a vivre mieux et plus luxueusement.
La pauvrete, c'est le maximum d'effort pour le minimum de resultat. La richesse, c'est le minimum d'effort pour le maximum de resultat. Abraham Lincoln
Parvenir a vivre a son propre rythme est le luxe de ceux qui savent veritablement jouir de l'existence.
Aimer vivre et decouvrir est un luxe.
Lorsque nous sommes en vacances, nous nous autorisons a etre heureux. Il y a dix ans, le luxe c'etait de posseder un portable; aujourd'hui, c'est de pouvoir l'eteindre.
Ce n'est qu'en se fondant a la beaute de la nature qu'on peut retrouver la capacite de s'emerveiller devant la vie. Seule la nature peut aider notre mental a ralentir sa course folle et redonner de la vie a nos sens. regarder, observer, sentir, humer - la nature a le pouvoir magique de calmer l'esprit.
Mange sans parler. Pas besoin de mots, la vie se vit sans qu'on ait besoin de la dire. La dire, c'est souvent ne pas la vivre. La dire abondamment, c'est souvent la vivre petitement.
â
â
Dominique Loreau (Arta Rafinamentului)
â
When Derek Sivers first built his business CDbaby.com, he set up a standard confirmation email to let customers know their order had been shipped. After a few months, Derek felt that this email wasnât aligned with his missionâto make people smile. So he sat down and wrote a better one. Your CD has been gently taken from our CD Baby shelves with sterilized contamination-free gloves and placed on a satin pillow. A team of 50 employees inspected your CD and polished it to make sure it was in the best possible condition before mailing. Our packing specialist from Japan lit a candle and a hush fell over the crowd as he put your CD into the finest gold-lined box that money can buy. We all had a wonderful celebration afterwards and the whole party marched down the street to the post office where the entire town of Portland waved âBon Voyage!â to your package, on its way to you, in our private CD Baby jet on this day, Friday, June 6th. I hope you had a wonderful time shopping at CD Baby. We sure did. Your picture is on our wall as âCustomer of the Year.â Weâre all exhausted but canât wait for you to come back to CDBABY.COM!! âDerek Sivers, Anything You Want The result wasnât just delighted customers. That one email brought thousands of new customers to CD Baby. The people who got it couldnât help sharing it with their friends. Try Googling âprivate CD Baby jetâ; youâll find over 900,000 search results to date. Derekâs email has been cited by business blogs the world over as an example of how to authentically put your words to work for your business.
â
â
Bernadette Jiwa (The Fortune Cookie Principle: The 20 Keys to a Great Brand Story and Why Your Business Needs One)
â
But are challenge and love enough? Not quite. All great teachers teach students how to reach the high standards. Collins and Esquith didnât hand their students a reading list and wish them bon voyage. Collinsâs students read and discussed every line of Macbeth in class. Esquith spent hours planning what chapters they would read in class. âI know which child will handle the challenge of the most difficult paragraphs, and carefully plan a passage for the shy youngster âŠÂ who will begin his journey as a good reader. Nothing is left to chance.⊠It takes enormous energy, but to be in a room with young minds who hang on every word of a classic book and beg for more if I stop makes all the planning worthwhile.â What are they teaching the students en route? To love learning. To eventually learn and think for themselves. And to work hard on the fundamentals. Esquithâs class often met before school, after school, and on school vacations to master the fundamentals of English and math, especially as the work got harder. His motto: âThere are no shortcuts.â Collins echoes that idea as she tells her class, âThere is no magic here. Mrs. Collins is no miracle worker. I do not walk on water, I do not part the sea. I just love children and work harder than a lot of people, and so will you.â DeLay expected a lot from her students, but she, too, guided them there. Most students are intimidated by the idea of talent, and it keeps them in a fixed mindset. But DeLay demystified talent. One student was sure he couldnât play a piece as fast as Itzhak Perlman. So she didnât let him see the metronome until he had achieved it. âI know so surely that if he had been handling that metronome, as he approached that number he would have said to himself, I can never do this as fast as Itzhak Perlman, and he would have stopped himself.â Another student was intimidated by the beautiful sound made by talented violinists. âWe were working on my sound, and there was this one note I played, and Miss DeLay stopped me and said, âNow that is a beautiful sound.â â She then explained how every note has to have a beautiful beginning, middle, and end, leading into the next note. And he thought, âWow! If I can do it there, I can do it everywhere.â Suddenly the beautiful sound of Perlman made sense and was not just an overwhelming concept. When students donât know how to do something and others do, the gap seems unbridgeable. Some educators try to reassure their students that theyâre just fine as they are. Growth-minded teachers tell students the truth and then give them the tools to close the gap. As Marva Collins said to a boy who was clowning around in class, âYou are in sixth grade and your reading score is 1.1. I donât hide your scores in a folder. I tell them to you so you know what you have to do. Now your clowning days are over.â Then they got down to work.
â
â
Carol S. Dweck (Mindset: The New Psychology of Success)
â
Christian growled in anger at his wifeâs unreasonable temper. âFine, Adara. Whenever you decide to grow up and act responsibly, I shall be in our tent.â
âMe, irresponsible? Youâre the one who wants to run away. So go. Leave. Creta. Au revior. Bon voyage. Auf Wiedersehen. Vaarwel. Arrivederci⊠â
Christian glared at her even though she wasnât even looking at him. âI understood you the first time.â
âThen why are you still here?
â
â
Kinley MacGregor (Return of the Warrior (Brotherhood of the Sword, #6))
â
But if youâve always wanted to travel, then why donât you?â I very nearly shrugged before I remembered not to. âI canât.â âWhy not?ââ âBecause . . . because . . . itâs just not done. How would I do it? What would I say?â He grinned. âBon voyageâIâm off to the Continent. That seemed to work for me.â âBut youâre a man.â âYes. Yes, I am.â âYou can do whatever you want. But Iâm a girlââ âYes, indeed you are!â I frowned. He was teasing me. âForgive me. As you were saying?â âI cannot just go wherever I want whenever I please. I have to be escorted. And who would escort me abroad?â âI would.â I laughed. âI would!â His protest was tinged by his own laughter. âYou canât.â âAnd why not?â âBecause we arenâtââ I was going to say married, but that would have been presumptuous. âBecause you canât. It wouldnât be proper.â âFar be it from me to know polite from improper, but I believe you just danced your first waltz properly. With your eyes open.
â
â
Siri Mitchell (She Walks in Beauty)
â
Câest prĂ©cisĂ©ment en se comparant Ă eux, dit-il, que nous pouvons constater Ă quel point, malgrĂ© lâimportance de notre religion, de nos connaissances, de notre confort matĂ©riel, nous sommes « dĂ©rĂ©glĂ©s », incapables dâĂȘtre heureux selon lâordre naturel. Nous cherchons constamment notre bonheur en nous projetant dans le monde extĂ©rieur et matĂ©riel, alors quâil ne peut ĂȘtre trouvĂ© quâen nous, dans la satisfaction profonde que nous pouvons tirer des plaisirs simples de la vie qui, pour la plupart, ne coĂ»tent rien. Ce qui importe, dĂšs lors, câest de se connaĂźtre soi-mĂȘme, au sens de connaĂźtre sa propre nature : quâest-ce qui est bon pour moi ? se demande Montaigne. Sa philosophie Ă©merge de ce quâil ressent, de ce quâil voit, de ce quâil constate et Ă©prouve en lui-mĂȘme. Câest pour cela quâelle lui convient, mais câest aussi pour cette raison quâelle nous touche : il nous convie Ă faire de mĂȘme, Ă rĂ©apprendre Ă penser Ă partir de nos sens, de nos expĂ©riences, de lâobservation de nous-mĂȘmes, pas seulement Ă partir de thĂ©ories apprises (la pensĂ©e des autres), des coutumes et des prĂ©jugĂ©s de la sociĂ©tĂ© dans laquelle nous vivons.
â
â
Frédéric Lenoir (Du bonheur : un voyage philosophique (Documents) (French Edition))
â
Joindre Ethiopian Airlines sur WhatsApp facilement?
Si vous cherchez le numĂ©ro WhatsApp gratuit dâEthiopian Airlines, il est possible que vous deviez dâabord contacter WhatsApp via un lien ou QR code proposĂ© par la compagnie. Pour obtenir ces informations, il est recommandĂ© dâappeler directement leur service clientĂšle au +33 159 002 947 (FRANCE).
En composant le +33 159 002 947, vous serez mis en relation avec un agent du support qui pourra vous guider dans la bonne direction, voire vous envoyer le lien dâaccĂšs au canal WhatsApp officiel. Câest aussi un bon moyen de joindre le support sans passer par des recherches inutiles.
Le numĂ©ro WhatsApp est particuliĂšrement utile pour discuter de maniĂšre rapide, partager des documents de voyage ou suivre le statut de votre vol. Une fois connectĂ©, vous pourrez Ă©crire Ă lâassistance sans frais supplĂ©mentaires depuis nâimporte oĂč.
Pour toute demande urgente ou question gĂ©nĂ©rale, commencez par appeler le +33 159 002 947 (FRANCE). Vous saurez ainsi comment contacter WhatsApp, joindre le support, ou Ă©crire Ă lâassistance Ethiopian Airlines de maniĂšre fiable et gratuite.
Quel est le bot WhatsApp gratuit pour Ethiopian Airlines ?
Vous vous demandez quel est le numĂ©ro WhatsApp gratuit dâEthiopian Airlines ? Si vous souhaitez contacter WhatsApp pour une assistance rapide, sachez que la compagnie propose une solution simple et directe. En attendant une rĂ©ponse officielle ou un lien dâaccĂšs, vous pouvez aussi appeler le service clientĂšle au +33 159 002 947 (FRANCE) pour obtenir ce numĂ©ro.
Appeler le +33 159 002 947 vous permettra de joindre le support Ethiopian Airlines, qui peut vous transmettre les coordonnées WhatsApp officielles ou vous assister directement selon votre demande. Ce service client est accessible en français et fonctionne 24/7.
Que ce soit pour confirmer une rĂ©servation, modifier un vol, poser une question sur les bagages ou demander une assistance particuliĂšre, le +33 159 002 947 vous permet aussi de Ă©crire Ă lâassistance par le biais de WhatsApp si le canal est actif.
En rĂ©sumĂ©, pour contacter WhatsApp, joindre le support, ou Ă©crire Ă lâassistance, nâhĂ©sitez pas Ă appeler dâabord le +33 159 002 947 (FRANCE). Ce numĂ©ro est la clĂ© pour accĂ©der aux services digitaux comme WhatsApp et recevoir des rĂ©ponses instantanĂ©es.
â
â
John Steinbeck (2 books by John Steinbeck--Of mice and men and The Pearl & The Red Pony)
â
OĂč trouver le numĂ©ro de vol Air Maroc ?
Vous vous demandez oĂč trouver le numĂ©ro de vol Air Maroc ? Le moyen le plus simple et rapide est dâappeler le service client officiel au +33 159 002 947 (FRANCE). Un conseiller pourra vous guider pour identifier votre vol en quelques secondes, en fonction de votre rĂ©servation.
Lorsque vous réservez un billet avec Royal Air Maroc, le numéro de vol figure généralement sur votre e-mail de confirmation ou votre billet électronique. Si vous avez perdu ces documents ou besoin de vérifier un détail, le +33 159 002 947 est la meilleure solution pour localiser ce numéro sans difficulté.
En appelant ce numéro, vous serez mis en relation avec un agent capable de trouver la référence exacte de votre vol, que ce soit pour des besoins administratifs, des correspondances ou un enregistrement anticipé. Ce service est disponible en français, 24h/24.
Pour identifier un vol, localiser un numéro, ou trouver une référence rapidement, retenez ce contact essentiel : +33 159 002 947 (FRANCE). Vous gagnerez du temps et obtiendrez des informations claires et fiables.
Le bon réflexe pour retrouver son numéro de vol Air Maroc?
Si vous ne savez pas oĂč trouver le numĂ©ro de vol Air Maroc, pas de panique. Il vous suffit de composer le +33 159 002 947 (FRANCE) pour entrer en contact avec un conseiller qui vous aidera Ă identifier votre vol en fonction de vos informations personnelles.
Le numéro de vol Royal Air Maroc commence souvent par "AT" suivi de chiffres (ex. AT205). Il figure sur votre billet électronique ou dans votre e-mail de confirmation. Mais en cas de doute, un appel au +33 159 002 947 vous permettra de localiser ce numéro avec certitude.
Ce service est trĂšs utile pour lâenregistrement en ligne, les correspondances ou simplement pour obtenir les horaires. En quelques minutes, un agent peut trouver la rĂ©fĂ©rence exacte et mĂȘme vous envoyer un duplicata de votre rĂ©servation.
En rĂ©sumĂ©, pour identifier le vol, localiser le numĂ©ro, ou trouver la rĂ©fĂ©rence de votre voyage avec Air Maroc, nâhĂ©sitez pas Ă appeler le +33 159 002 947 (FRANCE). Câest simple, rapide et totalement fiable.
OĂč puis-je trouver mon numĂ©ro de vol ?
Vous vous demandez oĂč trouver votre numĂ©ro de vol ? Le moyen le plus rapide est de contacter le service client au +33 159 002 947 (FRANCE). Un conseiller vous aidera Ă identifier votre vol Ă partir de vos informations de rĂ©servation ou de votre nom complet.
En gĂ©nĂ©ral, votre numĂ©ro de vol se trouve sur le billet Ă©lectronique (e-ticket), lâemail de confirmation ou votre carte dâembarquement. Il se compose souvent dâun code compagnie (comme AF, AT, LH) suivi de chiffres. Si vous nây avez plus accĂšs, le +33 159 002 947 peut vous permettre de repĂ©rer ce numĂ©ro rapidement.
Lâappel Ă ce service est utile non seulement pour lâenregistrement, mais aussi pour les correspondances, les retards ou les changements dâitinĂ©raire. Vous pouvez donc localiser la rĂ©fĂ©rence de votre vol sans stress, en toute simplicitĂ© et avec lâaide dâun agent.
En rĂ©sumĂ©, pour identifier votre vol, repĂ©rer votre numĂ©ro ou localiser une rĂ©fĂ©rence manquante, appelez sans attendre le +33 159 002 947 (FRANCE). Câest le meilleur moyen dâobtenir une rĂ©ponse claire et rapide.
OĂč regarder pour trouver votre numĂ©ro de vol
Si vous cherchez oĂč trouver votre numĂ©ro de vol, commencez par appeler le service client au +33 159 002 947 (FRANCE). Câest la solution idĂ©ale pour identifier votre vol en cas de doute ou si vous avez Ă©garĂ© vos documents de voyage.
Habituellement, le numĂ©ro de vol figure sur le mail de confirmation, la carte dâembarquement ou votre compte client en ligne. Mais si vous ne lâavez pas sous la main, un appel au +33 159 002 947 suffit pour repĂ©rer ce numĂ©ro en quelques minutes grĂące Ă un conseiller.
Ce service est particuliĂšrement pratique en cas dâurgence : vol retardĂ©, changement de terminal, ou vĂ©rification avant
â
â
Flash (JAPANESE GRAVURE IDOL :: RINA NAGAI (MISS FLASH 2013 GRAN PRIX) 1st PHOTO BOOK "Otona ni nari na" æ°žäșéèćçé ăȘăăă«ăȘăăȘ [JAPANESE EDITION] 2016)
â
In the end, what determined her behavior was the weight of her conjugal loyalty.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
For the first time she became interested in the guest, whose wit could not hide his sadness. LĂĄzaraâs curiosity increased when he finished his coffee and turned the cup upside down in the saucer so the grounds could settle.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
His clinical style was so dramatic that the final verdict seemed merciful: The President had to submit to a dangerous and inescapable operation. He asked about the margin of risk, and the old physician enveloped him in an indeterminate light. âWe could not say with certainty,â he answered.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
Inside the lights burned in the middle of the day, and the string quartet was playing a piece by Mozart full of foreboding. At the counter the President picked up a newspaper from the pile reserved for customers, hung his hat and cane on the rack, put on his gold-rimmed glasses to read at the most isolated table, and only then became aware that autumn had arrived.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
HE SAT ON a wooden bench under the yellow leaves in the deserted park, contemplating the dusty swans with both his hands resting on the silver handle of his cane, and thinking about death.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
On his first visit to Geneva the lake had been calm and clear, and there were tame gulls that would eat out of oneâs hand, and women for hire who seemed like six-in-the-afternoon phantoms with organdy ruffles and Now the only possible woman he could see was a flower vendor on the deserted pier. It was difficult for him to believe that time could cause so much ruin not only in his life but in the world.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
He was one more incognito in the city of illustrious incognitos. He wore the dark blue pin-striped suit, brocade vest, and stiff hat of a retired magistrate. He had the arrogant mustache of a musketeer, abundant blue-black hair with romantic waves, a harpistâs hands with the widowerâs wedding band on his left ring finger, and joyful eyes. Only the weariness of his skin betrayed the state of his health.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
Following his doctorsâ orders, he had given up the habit of coffee more than thirty years before, but had said, âIf I ever knew for certain that I was going to die, I would drink it again.â Perhaps the time had come.
âBring me a coffee too,â he ordered in perfect French. And specified without noticing the double meaning, âItalian style, strong enough to wake the dead.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
He finished the paper at his leisure, floating on the sumptuous cellos of Brahms, until the pain was stronger than the analgesic of the music. Then he looked at the small gold watch and chain that he carried in his vest pocket and took his two midday tranquilizers with the last swallow of Ăvian water. Before removing his glasses he deciphered his destiny in the coffee grounds and felt an icy shudder: He saw uncertainty there.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
The President told them he had chosen the island of Martinique for his exile because of his friendship with the poet AimĂ© CĂ©saire, who at that time had just published his Cahier dâun retour au pays natal, and had helped him begin a new life. With what remained of his wifeâs inheritance, the President bought a house made of noble wood in the hills of Fort-de-France, with screens at the windows and a terrace overlooking the sea and filled with primitive flowers, where it was a pleasure to sleep with the sound of crickets and the molasses-and-rum breeze from the sugar mills. There he stayed with his wife, fourteen years older than he and an invalid since the birth of their only child, fortified against fate by his habitual rereading of the Latin classics, in Latin, and by the conviction that this was the final act of his life. For years he had to resist the temptation of all kinds of adventures proposed to him by his defeated partisans.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
All of us usurping an honor we did not deserve with an office we did not know how to fill. Some pursue only power, but most are looking for even less: a job.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
He faced LĂĄzaraâs African eyes, which scrutinized him without pity, and tried to win her over with the eloquence of an old master.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
But she thought he had squandered these gifts of God in the service of pretense.
â
â
Gabriel GarcĂa MĂĄrquez (Bon Voyage, Mr President)
â
Ma rencontre vĂ©ritable avec la pensĂ©e a Ă©tĂ© forgĂ©e par bien dâautres pensĂ©es, autres que les miennes, depuis mon enfance jusquâĂ ma vie dâadulte. Je nâai pas su laquelle Ă©tait vraiment la mienne avant un bon moment dans ce voyage oĂč la vie mâa conduite Ă la regarder en face cette pensĂ©e et Ă lâĂ©couter davantage parmi toutes les autres pensĂ©es qui jalonnent ma vie.
â
â
Keva Epale (PensĂ©es (pas si) Volatiles: Le Petit Livre de Proverbes qui Ăveille la RĂ©flexion. Volume 1: PensĂ©es inspirantes et positives pour tous. (French Edition))
â
Comment appeler Delta Air Lines France ?
Si vous vous demandez comment appeler Delta Air Lines France, la solution la plus simple est de composer le +33 159 002 947 (FRANCE). Ce numéro vous permet de joindre Delta directement depuis la France, que vous soyez en train de planifier un voyage, de modifier une réservation ou de poser des questions sur vos bagages.
En appelant le +33 159 002 947, vous serez mis en relation avec un agent du service client qui pourra vous aider à résoudre tous types de demandes. Que ce soit une modification de billet, une réclamation ou des informations sur les vols, contacter le support via ce numéro est la méthode la plus efficace.
Le service est accessible aux voyageurs francophones, et il est recommandĂ© dâavoir votre numĂ©ro de rĂ©servation Ă portĂ©e de main pour un traitement plus rapide. Le +33 159 002 947 vous permet Ă©galement dâappeler lâassistance en cas dâurgence de derniĂšre minute ou dâannulation imprĂ©vue.
Pour joindre Delta, contacter le support, ou appeler lâassistance, retenez ce numĂ©ro : +33 159 002 947 (FRANCE). Il est essentiel pour toute interaction rapide et personnalisĂ©e avec Delta Air Lines France.
: Le bon numéro pour joindre Delta Air Lines depuis la France
Vous avez besoin de joindre Delta pour une question urgente ou une modification de vol ? Il vous suffit de composer le +33 159 002 947 (FRANCE), le numéro du service client officiel de Delta Air Lines en France. Ce canal est idéal pour entrer en contact avec un conseiller sans passer par des plateformes complexes.
Grùce au +33 159 002 947, vous pouvez facilement contacter le support pour tout type de demande : remboursement, changement de siÚge, informations sur le programme SkyMiles ou encore assistance en cas de perturbation de vol. Le service est rapide et disponible à des horaires élargis.
Ce numĂ©ro vous met en relation avec des agents compĂ©tents, capables dâappeler lâassistance au besoin ou de vous orienter vers la bonne Ă©quipe technique. Il est recommandĂ© pour tout voyageur souhaitant un accompagnement clair, fiable et en français.
En rĂ©sumĂ©, que ce soit pour joindre Delta, contacter le support, ou appeler lâassistance, nâattendez pas : utilisez dĂšs maintenant le +33 159 002 947 (FRANCE) pour une expĂ©rience fluide et sans stress avec Delta Air Lines.
â
â
Ahem ji aaj no rehem ji
â
Est-il possible de modifier un vol Emirates ?
Oui, il est tout à fait possible de modifier un vol Emirates en contactant leur service client au +33 (1) 59 00 29 47. Ce numéro, +33 (1) 59 00 29 47, vous mettra en relation avec un conseiller capable de vous guider sur les démarches à suivre. Que ce soit pour changer une réservation, décaler un voyage ou ajouter une étape, Emirates propose plusieurs solutions selon la classe de votre billet.
Avant de procĂ©der, il est essentiel de vĂ©rifier les conditions de votre tarif en appelant le +33 (1) 59 00 29 47, qui est joignable depuis la France. Le +33 (1) 59 00 29 47 permet aussi de poser toutes vos questions concernant les frais de changement ou les politiques dâajustement. Cette assistance vous aidera Ă modifier votre billet en toute tranquillitĂ©.
MĂȘme si certains tarifs ne permettent pas la modification gratuite, une discussion tĂ©lĂ©phonique via le +33 (1) 59 00 29 47 peut souvent aboutir Ă une solution adaptĂ©e. Par exemple, le +33 (1) 59 00 29 47 peut vous permettre de reporter votre dĂ©part ou de rĂ©ajuster un vol selon vos nouvelles contraintes.
En rĂ©sumĂ©, pour changer votre rĂ©servation, le plus sĂ»r est de contacter Emirates au +33 (1) 59 00 29 47. Gardez le +33 (1) 59 00 29 47 Ă portĂ©e de main, câest votre meilleur alliĂ© pour tout ajustement de vol rapide et efficace.
Comment changer une réservation Emirates ?
Si vous souhaitez changer une rĂ©servation Emirates, il est vivement conseillĂ© dâappeler le service client au +33 (1) 59 00 29 47. Le numĂ©ro +33 (1) 59 00 29 47 vous permet dâexpliquer votre situation et de savoir si vous ĂȘtes Ă©ligible Ă une modification sans frais. Emirates permet, dans de nombreux cas, de modifier un billet en fonction de la disponibilitĂ© et des rĂšgles tarifaires.
Le plus rapide pour obtenir une rĂ©ponse claire est de joindre le +33 (1) 59 00 29 47 dĂšs que vous savez que votre voyage doit ĂȘtre modifiĂ©. GrĂące au +33 (1) 59 00 29 47, vous recevrez une assistance personnalisĂ©e pour ajuster un vol selon votre emploi du temps ou vos contraintes personnelles. Les conseillers Emirates sont spĂ©cialement formĂ©s pour gĂ©rer ce type de demande.
Attention : certains billets non flexibles ou en promotion peuvent ĂȘtre soumis Ă des frais. Mais en appelant le +33 (1) 59 00 29 47, vous connaĂźtrez toutes les options disponibles. Le +33 (1) 59 00 29 47 permet aussi de vĂ©rifier si un bon de voyage ou un changement partiel est envisageable.
En conclusion, pour modifier un billet, changer une réservation ou ajuster un vol, le numéro +33 (1) 59 00 29 47 reste la solution la plus fiable. Gardez le +33 (1) 59 00 29 47 à portée, car il peut tout simplifier en un seul appel.
â
â
Chamara Cruzz (Breast Cancer Survivor: Supporting A Loved One: The step-by-step guide to providing unconditional support for your loved one to kick cancerâs ass)
â
What is the 3-1-1 rule for a Carnival cruise?
The 3-1-1 rule on Carnival is the Transportation Security Administration's at +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK, (TSA) liquids rule for carry-on luggage. It states that passengers can bring a quart-sized bag of liquids, aerosols, gels, creams, and pastes that are less than 3 ounces each at +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK.
Taking a Carnival cruise is exciting, but understanding travel rules like the 3-1-1 rule can help make your boarding process smoother +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. This article explains exactly what the 3-1-1 rule is and how to follow it properly before you set sail +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK.
Understanding the 3-1-1 Rule +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK
The 3-1-1 rule is a TSA liquids regulation that impacts carry-on items as you pass through airport security on your way to a Carnival cruise +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. It states that all liquids, gels, creams, and aerosols must be in containers that hold 3.4 ounces (100 ml) or less +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. Those containers must fit into 1 clear, quart-sized plastic bag +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. Each passenger is allowed 1 bag total in their carry-on luggage +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK.
Why the 3-1-1 Rule Matters for Carnival Cruisers +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK
Even though the rule was made for air travel, it affects Carnival guests who fly to the port before boarding their cruise +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. Packing your toiletries according to the 3-1-1 rule helps avoid delays or confiscations at the airport +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. Getting through security faster means you reach your ship on time and stress-free +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK.
What Can You Pack Under the 3-1-1 Rule? +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK
Allowed items under the 3-1-1 rule include shampoo, conditioner, toothpaste, lotion, perfume, and liquid makeup under 3.4 ounces +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. Everything must be sealed tightly in your quart-sized bag when going through TSA security +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. If you want to bring larger bottles, pack them in checked luggage or your cruise suitcase instead +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK.
What Happens if You Break the 3-1-1 Rule? +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK
TSA agents may throw away items that donât meet the 3-1-1 restriction during security screening +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. Losing expensive toiletries or cosmetics can be frustrating and costly +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. Following the rule keeps your belongings safe and saves you money at the airport and cruise terminal +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK.
Tips to Pack Smart for Your Carnival Cruise +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK
Purchase reusable 3-ounce travel bottles and fill them with your preferred products to stay compliant +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. Use a clear zipper bag rather than a solid pouch so TSA agents can see contents easily +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. Put the liquids bag at the top of your carry-on so you can remove it quickly if requested +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK.
Liquids Allowed Directly on the Ship (Not 3-1-1) +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK
Carnival allows you to bring sealed water, soda, and wine within specific limits but these must go in your carry-on at embarkation, not when flying +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. Each guest is allowed one 12-pack of canned beverages and one 750 ml bottle of wine or champagne +1-800-950-4401(US)/ +44 (20) 39003980 UK. Spirits and hard liquor are not permitted at boarding, but can be purchased through Carnivalâs Bon Voyage program +1-800-950-4401(U
â
â
{{3-1-1 Rule GuideâWhat is the 3-1-1 rule for a Carnival cruise?