Avon Inspirational Quotes

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Les autres nous inspirent, l'information nous nourrit, la pratique amĂ©liore nos compĂ©tences, mais nous avons besoin d'ĂȘtre seul pour rĂ©flĂ©chir, faire surgir de nouvelles idĂ©es et trouver des rĂ©ponses originales.
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Ester Buchholz
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Il ne faut pas sous-estimer le besoin que nous avons de reprĂ©sentations - partagĂ©es par la majoritĂ© ou issues d'une contre-culture - qui, mĂȘme sans que nous en soyons clairement conscients, nous soutiennent, donnent sens, Ă©lan, Ă©cho et profondeur Ă  nos choix de vie. Nous avons besoin de calques sous le tracĂ© de notre existence, pour l'animer, la soutenir et la valider, pour y entremĂȘler l'existence des autres et y manifester leur prĂ©sence, leur approbation.
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Mona Chollet (SorciÚres : La puissance invaincue des femmes)
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Je ne suis pas pour l'occupation d’un pays arabe par IsraĂ«l, mais, en revanche, je ne veux pas remplacer IsraĂ«l par une nation islamique qui s’insta1lerait sur ses ruines, et dont le seul souci serait de promouvoir une culture de mort et d’ignorance parmi ses ïŹdĂšles, Ă  une Ă©poque oĂč nous avons dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin de ceux qui en appellent Ă  une culture de vie et de dĂ©veloppement, propre Ă  cultiver l’espoir dans nos Ăąmes. Regardons tous les pays fondĂ©s sur la pensĂ©e religieuse, regardons leurs peuples et les gĂ©nĂ©rations qui y grandissent; qu’offrent-ils en termes d’humanitĂ© et d’humanisme? Rien, c’est certain, sinon la peur de Dieu et l'incapacitĂ© Ă  affronter la vie; rien d’autre. De telles pensĂ©es ont formĂ© et continuent de former des gĂ©nĂ©rations inaptes Ă  toute crĂ©ativitĂ©, Ă  toute culture, incapables mĂȘme de s’inspirer des civilisations qui leur viennent d’ailleurs, puisqu’elles ne sont pas Ă  mĂȘme de construire la leur.
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Raif Badawi (1000 Lashes: Because I Say What I Think)
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D’autre part, nous avons eu aussi l’occasion de faire remarquer la faiblesse, pour ne pas dire plus, de l’attitude qu’on est convenu d’appeler « apologĂ©tique », et qui consiste Ă  vouloir dĂ©fendre une tradition contre des attaques telles que celles de la science moderne en discutant les arguments de celle-ci sur son propre terrain, ce qui ne va presque jamais sans entraĂźner des concessions plus ou moins fĂącheuses, et ce qui implique en tout cas une mĂ©connaissance du caractĂšre transcendant de la doctrine traditionnelle. Cette attitude est habituellement celle d’exotĂ©ristes, et l’on peut penser que, bien souvent, ils sont surtout poussĂ©s par la crainte qu’un plus ou moins grand nombre d’adhĂ©rents de leur tradition ne s’en laissent dĂ©tourner par les objections scientifiques ou soi-disant telles qui sont formulĂ©es contre elle ; mais, outre que cette considĂ©ration « quantitative » est elle-mĂȘme d’un ordre assez profane, ces objections mĂ©ritent d’autant moins qu’on y attache une telle importance que la science dont elles s’inspirent change continuellement, ce qui devrait suffire Ă  prouver leur peu de soliditĂ©. Quand on voit, par exemple, des thĂ©ologiens se prĂ©occuper d’« accorder la Bible avec la science », il n’est que trop facile de constater combien un tel travail est illusoire, puisqu’il est constamment Ă  refaire Ă  mesure que les thĂ©ories scientifiques se modifient, sans compter qu’il a toujours l’inconvĂ©nient de paraĂźtre solidariser la tradition avec l’état prĂ©sent de la science profane, c’est-Ă -dire avec des thĂ©ories qui ne seront peut-ĂȘtre plus admises par personne au bout de quelques annĂ©es, si mĂȘme elles ne sont pas dĂ©jĂ  abandonnĂ©es par les savants, car cela aussi peut arriver, les objections qu’on s’attache Ă  combattre ainsi Ă©tant plutĂŽt ordinairement le fait des vulgarisateurs que celui des savants eux-mĂȘmes. Au lieu d’abaisser maladroitement les Écritures sacrĂ©es Ă  un pareil niveau, ces thĂ©ologiens feraient assurĂ©ment beaucoup mieux de chercher Ă  en approfondir autant que possible le vĂ©ritable sens, et de l’exposer purement et simplement pour le bĂ©nĂ©fice de ceux qui sont capables de le comprendre, et qui, s’ils le comprenaient effectivement, ne seraient plus tentĂ©s par lĂ  mĂȘme de se laisser influencer par les hypothĂšses de la Science profane, non plus d’ailleurs que par la « critique » dissolvante d’une exĂ©gĂšse moderniste et rationaliste, c’est-Ă -dire essentiellement anti-traditionnelle, dont les prĂ©tendus rĂ©sultats n’ont pas davantage Ă  ĂȘtre pris en considĂ©ration par ceux qui ont conscience de ce qu’est rĂ©ellement la tradition. [La science profane devant les doctrines traditionnelles]
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René Guénon
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Nous rĂ©coltons journellement et Ă  chaque heure, ce que nous avons semĂ©. Chaque jour, nous devenons mentalement, spirituellement et physiquement, ce que nous nous sommes faits nous-mĂȘmes. Il sÂŽensuit que nous travaillons constamment, soit Ă  notre propre salut, soit Ă  notre perte, indĂ©pendamment des influences subtiles de lÂŽhĂ©rĂ©ditĂ© ou de toute prĂ©destination. LÂŽhomme a le pouvoir de choisir. Le libre arbitre est un facteur fondamental de sa conscience hautement dĂ©veloppĂ©e, hautement Ă©voluĂ©e. Mais lorsquÂŽil a fait son choix, il doit en accepter les consĂ©quences; la responsabilitĂ© repose sur lui. Il doit rĂ©colter ce quÂŽil a semĂ©, faire face aux obligations quÂŽil a contractĂ©es et payer ce quÂŽil a exigĂ©. La vie est pour lÂŽhomme une lutte incessante entre lÂŽimpulsion Ă  suivre et la dĂ©cision Ă  prendre. les inspirations divines de la conscience intĂ©rieure rivalisent avec les tentations matĂ©rielles et grossiĂšres de lÂŽextĂ©rieur. LÂŽhomme est mĂ» par des impulsions, mais il est libre de choisir et cÂŽest pourquoi sa destinĂ©e dĂ©pend de sa dĂ©cision.
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H. Spencer Lewis (Les Demeures de l'Ame)
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Pour rĂ©sumer : chaque jour, je ressemblais davantage Ă  la vieille paysanne russe attendant le train. Peu aprĂšs la rĂ©volution, ou aprĂšs une guerre ou une autre, la confusion rĂšgne au point que personne n'a idĂ©e de quand va pointer la nouvelle aube, et encore moins de quand va arriver le prochain train, mais la campagnarde chenue a entendu dire que celui-ci est prĂ©vu pour tantĂŽt. Vu la taille du pays, et le dĂ©sordre de ces temps, c'est une information aussi prĂ©cise que toute personne douĂ©e de raison est en droit d'exiger, et puisque la vieille n'est pas moins raisonnable que quiconque, elle rassemble ses baluchons de nourriture, ainsi que tout l’attirail nĂ©cessaire au voyage, avant de se oser Ă  cĂŽtĂ© de la voie ferrĂ©e. Quel autre moyen d'ĂȘtre sĂ»re d'attraper le train que de se trouver dĂ©jĂ  sur place lorsqu'il se prĂ©sentera ? Et le seul moyen d'ĂȘtre lĂ  Ă  l'instant voulu, c'est de rester lĂ  sans arrĂȘt. Évidemment, il se peut que ce convoi n'arrive jamais, ni un autre. Cependant, sa stratĂ©gie a pris en compte jusqu'Ă  cette Ă©ventualitĂ© : le seul moyen de savoir s'il y aura un train ou pas, c'est d'attendre suffisamment longtemps ! Combien de temps ? Qui peut le dire ? AprĂšs tout, il se peut que le train surgisse immĂ©diatement aprĂšs qu'elle a renoncĂ© et s'en est allĂ©e, et dans ce cas, toute cette attente, si longue eĂ»t-elle Ă©tĂ©, aurait Ă©tĂ© en vain. Mouais, pas trĂšs fiable, ce plan, ricaneront certains. Mais le fait est qu'en ce monde personne ne peut ĂȘtre complĂštement sĂ»r de rien, n'est-ce pas ? La seule certitude, c'est que pour attendre plus longtemps qu'une vieille paysanne russe, il faut savoir patienter sans fin. Au dĂ©but, elle se blottit au milieu de ses baluchons, le regard en alerte afin de ne pas manquer la premiĂšre volute de fumĂ©e Ă  l'horizon. Les jours forment des semaines, les semaines des mois, les mois des annĂ©es. Maintenant, la vieille femme se sent chez elle : elle sĂšme et rĂ©colte ses modestes moissons, accomplit les tĂąches de chaque saison et empĂȘche les broussailles d'envahir la voie ferrĂ©e pour que le cheminot voie bien oĂč il devra passer. Elle n'est pas plus heureuse qu'avant, ni plus malheureuse. Chaque journĂ©e apporte son lot de petites joies et de menus chagrins. Elle conjure les souvenirs du village qu'elle a laissĂ© derriĂšre elle, rĂ©cite les noms de ses parents proches ou Ă©loignĂ©s. Quand vous lui demandez si le train va enfin arriver, elle se contente de sourire, de hausser les Ă©paules et de se remettre Ă  arracher les mauvaises herbes entre les rails. Et aux derniĂšres nouvelles, elle est toujours lĂ -bas, Ă  attendre. Comme moi, elle n'est allĂ©e nulle part, finalement ; comme elle, j'ai cessĂ© de m'Ă©nerver pour ça. Pour sĂ»r, tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent si elle avait pu compter sur un horaire de chemins de fer fiable, et moi sur un procĂšs en bonne et due forme. Le plus important, c'est que, l'un comme l'autre, nous avons arrĂȘtĂ© de nous torturer la cervelle avec des questions qui nous dĂ©passaient, et nous nous sommes contentĂ©s de veiller sur ces mauvaises herbes. Au lieu de rĂȘver de justice, j'espĂ©rais simplement quelques bons moments entre amis ; au lieu de rĂ©unir des preuves et de concocter des arguments, je me contentais de me rĂ©galer des bribes de juteuses nouvelles venues du monde extĂ©rieur ; au lieu de soupirer aprĂšs de vastes paysages depuis longtemps hors de portĂ©e, je m'Ă©merveillais des moindres dĂ©tails, des plus intimes changements survenus dans ma cellule. Bref, j'ai conclus que je n'avais aucun pouvoir sur ce qui se passait en dehors de ma tĂȘte. Tout le reste rĂ©sidait dans le giron Ă©nigmatique des dieux prĂ©sentement en charge. Et lorsque j'ai enfin appris Ă  cesser de m'en inquiĂ©ter, l'absolution ainsi confĂ©rĂ©e est arrivĂ©e avec une Ă©tonnante abondance de rĂ©confort et de soulagement.
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Andrew Szepessy (Epitaphs for Underdogs)
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C'Ă©tait tout prĂšs de la Gamsgasse, Ă  deux pas du palais Kinsky. Je regardais les grands arbres s'agiter dans le vent. Je me souviens encore t'avoir fait Ă©viter un amas de crottin dans la rue. — Fais attention, petite ! Tu m'as tirĂ© la langue... C'Ă©tait un joli monticule, d'une couleur franche et fraĂźche. Je t'ai dit : — Trouvons-en plutĂŽt un autre, celui-lĂ  ne m'inspire pas... Nous en avons trouvĂ© un autre : les boulettes en Ă©taient sĂšches, on devinait l'herbe sĂšche en ossature secrĂšte Ă  l'intĂ©rieur. Une sorte d'anatomie cachĂ©e. Avec autour, la texture d'une sorte de sable. Tels la Pythie, nous restions penchĂ©s dessus : face au livre ouvert de la digestion Ă©quine. Spectacle Ă©trange dans la rue pavĂ©e, encore ombreuse Ă  cette heure... Julie s'est moquĂ©e de moi : — Tu aimes aussi ce parfum-lĂ  ? — Encore plus que tu ne crois... Au-dessus de nous, les arbres se penchaient sur nos Ăąmes. [ Heiraten, chapitre XIII : "CHEVAUX DE ZÜRAU ", page 67 - Ă©d. Stellamaris, 2015]
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Dourvac'h
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Car la prison dans laquelle nous vivons n'est pas seulement faite de frontiĂšres, de principes de la charia, de niqabs et d'abayas, d'horaires de priĂšre et de rĂšgles qui visent Ă  contrĂŽler jusqu'aux recoins les plus intimes de tout individu. La rĂ©pression la plus puissante est celle qui naĂźt dans notre propre tĂȘte. Chaque femme est persuadĂ©e de courir Ă  tout instant le risque d'attirer sur sa famille le pĂ©chĂ©, l'infamie et la honte. C'est avec cette idĂ©e que nous sommes Ă©duquĂ©es : nous avons intĂ©riorisĂ© la peur que nous inspirions Ă  nous-mĂȘmes. Peu importe ce qui se passe, peu importent les efforts que nous faisons pour nous libĂ©rer de cette forme de pensĂ©e -nous ne pouvons jamais totalement nous dĂ©faire des entraves mentales que l'on tisse Ă  chaque cours sur le Coran, Ă  chaque discussion, Ă  chaque seconde passĂ©e dans cette sociĂ©tĂ©.
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Rana Ahmad (Frauen dĂŒrfen hier nicht trĂ€umen: Mein Ausbruch aus Saudi-Arabien, mein Weg in die Freiheit)
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Nous n'avons aucune raison de nous vanter, car nous sommes comme l'herbe. Si le soleil se lÚve avec sa chaleur ardente, il dessÚche l'herbe et la beauté de son aspect disparaßt.
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Bruce Mbanzabugabo (The Inspirer, Book of Quotes)
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Et voici qu'en fin de soirĂ©e il apporte sa rĂ©ponse lumineuse: ces religions, dont les fidĂšles s'entre-dĂ©chirent, disent la mĂȘme RĂ©alitĂ©. Au-delĂ  des rites, des formes surajoutĂ©es pour les obscurcir et permettre de dresser les hommes les uns contre les autres, elles mĂšnent toutes Ă  l'Être SuprĂȘme, l'Absolu dont chaque homme est constituĂ©. Elles nous pressent de ne pas oublier, dans notre folie destructrice, que nous avons en nous l'Infini, que nous sommes la BeautĂ©, le Savoir illimitĂ©s, un grain de poussiĂšre mais qui contient l'Univers, car il est une parcelle de Dieu. Une parcelle? Non! Nous sommes Dieu: l'Infini ne se divise pas. Ne pas oublier cela: comment alors dĂ©sespĂ©rer de l'homme, voir en l'autre l'ennemi Ă  Ă©craser, cet autre qui n'est que Moi-mĂȘme, comme moi je suis Lui.
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Kenizé Mourad (De la part de la princesse morte)
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La playlist qui rĂ©sonne dans les haut-parleurs mal calibrĂ©s de Lucette a un air de dĂ©ni. Ni SĂ©bastien ni moi n’avons reparlĂ© de mon compliment Ă  l’allure de dĂ©claration d’amour (suivi d’une insulte) depuis que nous avons bouclĂ© nos ceintures. AprĂšs un interminable trente minutes de route, passĂ© Ă  Ă©changer des banalitĂ©s sur la mĂ©tĂ©o, la monotonie du paysage et le prix de l’essence, on tombe sur un motel qui nous inspire confiance, proche de la municipalitĂ© de Saint-Marcel (j’ai persuadĂ© Seb que c’était un signe !). Contrairement Ă  la nuit prĂ©cĂ©dente, notre chambre est un brin coquette. Le couvre-lit fleuri des deux lits doubles s’agence parfaitement avec le tapis et les rideaux. Sur chaque table de chevet trĂŽne un vase argentĂ© qui contient de fausses fleurs en plastique. MalgrĂ© ce dĂ©cor enchanteur, le malaise persiste. — Tu veux une biĂšre Ă  tempĂ©rature valise de char ? J’interromps l’observation de mon bronzage d’épaule dans le miroir pour agripper la bouteille que mon ami me tend Ă  bout
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Sophie Laurin (En route vers nowhere (French Edition))
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When she was a child, she'd often wondered about the old manor. Some said the place was haunted, but she thought it mysterious. Sometimes when she was a girl, she would wander through the wrought-iron gate along Ladenbrooke's stone wall. The fragrance from flowers on the other side captivated her along with the beauty of the gardens. The butterflies reminded her of the fairies she'd loved as a child and, when she was older, of the fairies dancing through the magical garden in 'A Midsummer Night's Dream.' Shakespeare was born forty miles from here. In Stratford-upon-Avon. Perhaps the gardens in the Cotswolds inspired him as they once inspired her.
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Melanie Dobson (Shadows of Ladenbrooke Manor)
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Nous traversons le présent les yeux bandés (...) plus tard seulement , quand est dénoué le bandeau et que nous examinons le passé, nous nous rendons compte de ce que nous avons vécu et nous en comprenons le sens.
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Milan Kundera