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La lecture répétée du Qorân peut très certainement “ouvrir” beaucoup de choses, mais, bien entendu, à la condition d’être faite dans le texte arabe et non pas dans des traductions. Remarquez d’ailleurs que, pour cela et aussi pour certains écrits ésotériques, il s’agit là de quelque chose qui n’a aucun rapport avec la connaissance extérieure et grammaticale de la langue ; on me citait encore l’autre jour le cas d’un Turc qui comprenait admirablement Mohyid-din [Ibn Arabi], alors que de sa vie il n’a été capable d’apprendre convenablement l’arabe même courant ; par contre, je connais des professeurs d’El-Azhar qui ne peuvent pas en comprendre une seule phrase !
Le Caire, 26 juin 1937.
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