“
Voilà , ma petite Amélie, vous n'avez pas des os en verre. Vous pouvez vous cogner à la vie. Si vous laissez passer cette chance, alors avec le temps, c'est votre cœur qui va devenir aussi sec et cassant que mon squelette. Alors, allez-y, nom d'un chien!
”
”
Jean-Pierre Jeunet
“
It might be a Proustian slogan: n’allez pas trop vite. And an advantage of not going by too fast is that the world has a chance of becoming more interesting in the process.
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Alain de Botton (How Proust Can Change Your Life (Picador Classic))
“
Pour le voir, il faut bien regarder, chercher. Je dis aux jeunes: cherchez un peu, vous allez trouver. La pire des attitudes est l'indifférence, dire «je n'y peux rien, je me débrouille». En vous comportant ainsi, vous perdez l'une des composantes essentielles qui fait l'humain. Une des composantes indispensables: la faculté d'indignation et l'engagement qui en est la conséquence.
”
”
Stéphane Hessel (Indignez-vous !)
“
A green and yellow parrot, which hung in a cage outside the door, kept repeating over and over: “Allez vous-en! Allez vous-en! Sapristi! That’s all right!” He could speak a little Spanish, and also a language which nobody understood, unless it was the mockingbird that hung on the other side of the door, whistling his fluty notes out upon the breeze with maddening persistence.
”
”
Kate Chopin (The Awakening)
“
Lorsque tout va mal, laissez tomber et allez à la bibliothèque.
”
”
Stephen King (11/22/63)
“
N’allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace.
”
”
Antoine de Saint-Exupéry (Citadelle)
“
Allez-vous au plus vite - crac ! Oh, désolé, laissez-moi vous mettre une attelle, monsieur.
”
”
Hugh Laurie (The Gun Seller)
“
N'avez vous donc aucun espoir et vivez vous avec la pensée que vous allez mourir tout entier ? – Oui, ai-je répondu.
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”
Albert Camus (The Stranger)
“
Vous avez besoin d'un Temple pour vous sentir bien Spirituellement? Allez dans un Beau Jardin!
”
”
Mehmet Murat ildan
“
Allez dans une forêt et embrassez le ruisseau, embrassez l’arbre, embrassez la lumière qui filtre à travers les arbres. Donnez votre amour à ceux qui vous donnent la vie!
”
”
Mehmet Murat ildan
“
N'ayez jamais peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît.
”
”
Henry de Monfreid
“
Mais comment l'avez-vous remarquée? Vous allez à la mosquée mais vous prêtez plus d'attention aux gens qui vous entourent qu'à Dieu. Si vous étiez les bons croyants que vous prétendez être, vous ne vous seriez même pas aperçu de la présence de cette femme, eut-elle été nue.
”
”
Elif Shafak (The Forty Rules of Love)
“
Vous ne choisissez pas votre vie, c'est elle qui vous choisit. Et qu'elle vous ait réservé des joies ou
des tristesses, cela dépasse votre compréhension. Acceptez-les et allez de l'avant.
Nous ne choisissons pas nos vies, mais nous décidons quoi faire des joies et des tristesses que
nous recevons.
”
”
null
“
- Dégage je t'ai dit !
- Je te fais une contre-proposition, lança Ellana que le poing brandi du barbu ne paraissait pas impressionner le moins du monde. Tu quittes l'auberge maintenant, sans bruit, avec la promesse de ne plus jamais y remettre les pieds, et je ne te casse pas en mille morceaux.
Le colosse ouvrit la bouche pour un cri ou peut-ĂŞtre un rire, mais la voix de Jilano le lui vola.
- C'est un marché de dupe ! s'écria-t-il sur un ton plein de verve.
- Et pourquoi donc ? fit mine de se fâcher Ellana.
- Parce que mĂŞme si tu tapes fort, tu lui casseras au maximum une douzaine d'os. Allez, vingt parce que c'est toi. On est loin des mille morceaux que tu revendiques.
Ellana soupira.
- C'est une expression, il ne faut pas la prendre au pied de la lettre.
- Sans doute, mais ce monsieur pourrait s'estimer grugé.
- Très bien. Voilà ma contre-proposition réactualisée. Tu quittes l'auberge maintenant, sans bruit, avec la promesse de ne plus jamais y remettre les pieds et je ne te casse pas en douze morceaux. Peut-être vingt parce que c'est moi.
”
”
Pierre Bottero (Ellana, l'Envol (Le Pacte des MarchOmbres, #2))
“
Hélas ! n'aimer ardemment qu'un seul être au monde, l'aimer avec tout son amour, et l'avoir devant soi, qui vous voit et vous regarde, vous parle et vous répond, et ne vous connaît pas ! Ne vouloir de consolation que de lui, et qu'il soit le seul qui ne sache pas qu'il vous en faut parce que vous allez mourir !
”
”
Victor Hugo (Le Dernier Jour d'un Condamné (French Edition))
“
Depuis que tu es partie, j’ai pu compter jusqu’au sept millions neuf cent quarante-huit mille cents. Tu as eu le temps d’aller te cacher loin. Je cherche partout. Je ne te trouve pas, je désespère. La partie de cache-cache dure trop longtemps. Allez, tu as gagné, tu peux sortir de ta cachette. Je t’en supplie. J’ai perdu. J’ai tout perdu.
”
”
Jean-Louis Fournier (Veuf (La Bleue) (French Edition))
“
N’allez pas là où le chemin vous mène. Allez là où il n’y a pas encore de chemin et laissez une nouvelle trace.
”
”
Hervé Le Tellier (L'Anomalie)
“
— Donc, allez, vagabonds sans trêves,
Errez, funestes et maudits,
Le long des gouffres et des grèves,
Sous l’œil fermé des paradis !
”
”
Paul Verlaine
“
vous allez rencontrer des gens qui vont faire un effort surhumain pour apparaître parfaitement blasés.
”
”
Caroline Vermalle (Sixtine - L'Intégrale)
“
Si vous saviez, lorsque vous commencez à écrire un livre, ce que vous allez dire à la fin, croyez-vous que vous auriez le courage de l'écrire?
”
”
Michel Foucault
“
Notre génération est trop superficielle pour le mariage. On se marie comme on va au MacDo. Après, on zappe. Comment voudriez-vous qu'on reste toute sa vie avec la même personne dans la société du zapping généralisé?
Dans l'époque où les stars, les hommes politiques, les arts, les sexes, les religions n'ont jamais été aussi interchangeables? Pourquoi le sentiment amoureux ferait-il exception à la schizophrénie générale?
Et puis d'abord, d'où nous vient donc cette curieuse obsession: s'escrimer à tout prix pour être heureux avec une seule personne? Sur 558 types de sociétés humaines, 24 % seulement sont monogames. La plupart des espèces animales sont polygames. Quant aux extraterrestres, n'en parlons pas: il y a longtemps que la Charte Galactique X23 a interdit la monogamie dans toutes les planètes de type B#871.
Le mariage, c'est du caviar à tous les repas: une indigestion de ce que vous adorez, jusqu'à l'écœurement. “ Allez, vous en reprendrez bien un peu, non? Quoi? Vous n'en pouvez plus? Pourtant vous trouviez cela délicieux il y a
peu, qu'est-ce qui vous prend? Sale gosse, va!”
La puissance de l'amour, son incroyable pouvoir, devait franchement terrifier la société occidentale pour qu'elle en vienne à créer ce système destiné à vous dégoûter de ce que vous aimez.
”
”
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans - Le roman suivi du scénario du film)
“
Vous ne choisissez pas votre vie, c'est elle qui vous choisit . Et qu 'elle vous ait réservé des joies ou des tristesses , cela dépasse votre compréhension . acceptez-les et allez de l avant .
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Paulo Coelho (Adultery)
“
Chaque fois que vous allez au zoo, vous prolongez la captivité des animaux là -bas! Si personne ne va dans les zoos, il n'y aura pas de zoos! Détruire le mal est très simple et il est à portée de tous(tes)
”
”
Mehmet Murat ildan
“
Après un premier avantage, n'allez pas vous endormir ou vouloir donner à vos troupes un repos hors de saison. Poussez votre pointe avec la même rapidité qu'un torrent qui se précipiterait de mille toises de haut. Que votre ennemi n'ait pas le temps de se reconnaître, et ne pensez à recueillir les fruits de votre victoire que lorsque sa défaite entière vous aura mis en état de le faire sûrement, avec loisir et tranquillité.
”
”
Sun Tzu (The Art of War)
“
Ma Rivière coule vers Toi -
Mer bleue - Veux-tu m'accueillir ?
Ma Rivière attend une réponse.
Ă” Mer - montre-toi bienveillante !
J'irai te chercher des Ruisseaux
Dans des vallons diaprés -
Allez Mer - tu me prends ?
”
”
Emily Dickinson (The Complete Poems of Emily Dickinson)
“
Vous croyez que vous avez votre libre arbitre, mais un jour ou l'autre, vous allez reconnaître mon produit dans le rayonnage d'un supermarché, et vous l'achèterez, comme ça, juste pour goûter, croyez-moi, je connais mon boulot.
”
”
Frédéric Beigbeder (99 francs)
“
Aubry, mon garçon, cria-t-elle à un caporal qui passait, regarde toujours de temps en temps où en est la petite voiture. – Vous allez vous battre ? dit Fabrice à Aubry. – Non, je vais mettre mes escarpins pour aller à la danse ! – Je vous suis.
”
”
Stendhal (La Chartreuse de Parme: L'oeuvre majeure de Stendhal (French Edition))
“
Bien sûr que si, vous en avez des baguettes ! Bien sûr que si ! Allez vous faire voir, avec vos transcendantales à la farine de meule et vos prolégomènes à l’ancienne et tous vos noms à la mort moi le fion !!!
J’irai chercher mon pain ailleurs !
”
”
Wilfrid Lupano (Bonny and Pierrot (Les Vieux Fourneaux, #2))
“
Si monsieur votre père daigne éjaculer quelquefois dans votre petite bouche, acceptez cela les yeux baissés, et comme un grand honneur dont vous n’êtes pas digne. Surtout n’allez pas ensuite vous en vanter comme une sotte à l’oreille de votre maman.
”
”
Pierre LouĂżs (The Young Girl's Handbook of Good Manners for Use in Educational Establishments (Wakefield Handbooks))
“
C'est lui qui reprend la parole  : et vous  ? Vous allez écrire sur cette histoire, n'est-ce pas  ? Vous n'allez pas pouvoir vous en empêcher. Je répète que je n'écris jamais sur ma vie, que je suis un romancier. Il sourit  : encore un de vos mensonges, pas vrai  ? Je souris en retour.
”
”
Philippe Besson (« Arrête avec tes mensonges »)
“
La jeunesse est la période la plus fabuleuse d'une vie. Ne la gaspillez pas en regrettant les endroits et les gens que vous avez perdus. Allez de l'avant... Nous regardons tous vers le passé. Le secret consiste à ne pas se retourner trop souvent. Laissez les mauvais moments derrière vous.
”
”
Danielle Steel (Long Road Home)
“
Je n'ai pas de faux, ni de faucille. Je ne porte une robe noire Ă capuche que lorsqu'il fait froid. Et je n'ai pas cette tĂŞte de squelette que vous semblez prendre plaisir Ă m'attribuer. Vous voulez savoir Ă quoi je ressemble vraiment ? Je vais vous aider. Allez vous chercher un miroir pendant que je poursuis.
”
”
Markus Zusak (The Book Thief)
“
Il eut un rire méprisant. „Non, je ne parle pas d’ordres reçus et d’obéissance. Le bourreau n’obéit pas à des ordres. Il fait son travail, il ne hait pas ceux qu’il exécute, il ne se venge pas sur eux, il ne les supprime pas parce qu’ils le gênent ou le menacent ou l’agressent. Ils lui sont complètement indifférents. Ils lui sont tellement indifférents qu’il peut tout aussi bien les tuer que ne pas les tuer.”
Il me regarda. „Pas de mais? Allez-y, dites qu’il n’est pas permis qu’un homme soit à ce point indifférent à un autre. On ne vous a pas appris ça? La solidarité avec tout ce qui a visage humain? La dignité humaine? Le respect de la vie?
”
”
Bernhard Schlink (The Reader)
“
Allez Louis Standaert, Paul Verstraeten, Gérard Cludts, Arnaud Franssen, Frans Fransen, Martine Lievens, hou nu eens op met op jullie lui gat te zitten, in een confortabele stoel. Wij moeten aan de slag, desnoods tot we er het hoofd bij leggen. Maar strijdend wil ik ten onder gaan. Waar is jullie gebalde vuist van weleer? We kunnen het nog altijd als we in onszelf blijven geloven!
”
”
Jean Pierre Van Rossem
“
Allez, en avant ! Il faut que tout s'accélère. Ce soir j'en ai plus rien à foutre des rêves et de la réalité. Dormir, manger et toutes ces conneries d'être vivant, je veux plus en entre parler, fermez vos gueules, les morts, je me tire. Venez, les étoiles, je vous prends une par une ! Allez, venez vous enfoncer dans ma bouche, je suis vide, j'ai de la place. Hantez, faîtes comme chez vous ! Brillez !
”
”
Mathias Malzieu (Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi)
“
– Vous apprendrez que le temps guérit bien des blessures…
– Le temps donne du recul, c’est tout. Il aide à oublier, seulement je n’oublierai jamais ce qui s’est passé, alors comment voulez-vous qu’il me guérisse ?
– Bien sûr que vous n’allez pas oublier l’accident, il fait partie de votre parcours. Mais je peux vous affirmer ceci : ça ira mieux. Ce revers vous paraît insurmontable actuellement, car vous êtes jeune.
”
”
Nina de Pass (The Year After You)
“
Vous allez découvrir, Marcus, que le succès est une forme de maladie. Il altère le comportement. Le succès public, la célébrité, c’est-à -dire le regard que les gens portent sur vous, affectent votre conduite. Ils vous interdisent de vivre normalement. Mais soyez sans crainte : puisque le succès est une maladie comme les autres, il génère ses propres anticorps. Il se combat lui-même, en son sein. Le succès est donc un échec programmé. (P. 282)
”
”
Joël Dicker (L'Affaire Alaska Sanders)
“
Je verrais tous mes ancêtres, des pauvres, des hors-la-loi, des perdants épuisés par la vie, mais je verrais surtout l’ensemble de mes rêves, le catalogue de mes illusions, le sourire de mes peines, la lumière de mes émerveillements. Dans la profondeur de ma glace intime, je me suis imaginé heureux, je me suis déclaré beau, contre les évidences qui me disent le contraire. Le chien, quand il regarde son maître, voit un grand chien-maître. Ou peut-être croit-il qu’il est lui-même un humain, allez savoir.
”
”
Serge Bouchard (Un café avec Marie (French Edition))
“
Qu'est-ce qu'il a en tête ? Je suis là , à tenir la pomme à deux mains. Elle me semble précieuse, comme un lourd trésor. Je la soulève et la hume. Elle sent tellement le grand air que j'ai envie de pleurer.
- Vous n'allez pas la manger, demande-t-il.
- Non, pas encore.
- Pourquoi non.
- Parce que, sinon, je ne l'aurai plus.
La vérité est que je ne veux pas qu'il me regarde manger. Je ne veux pas qu'il voie mon avidité. Si on a un désir et que les autres le remarquent, ils vont s'en servir contre vous. Le mieux, c'est de cesser de désirer quoi que ce soit.
”
”
Margaret Atwood (Alias Grace)
“
« Tu crois qu’il faut le kidnapper ?
- Franchement, Widget...
- Non, sincèrement. On peut s’introduire chez lui en douce, le frapper avec quelque chose de lourd et le ramener ici aussi discrètement que possible. On le mettra debout et les gens croiront que c’est un ivrogne du coin. Le temps qu’il reprenne conscience, il sera déjà dans le train, et là , il n’aura plus vraiment le choix. Rapide et indolore. Enfin, pour nous. À part le fait d’avoir à le traîner.
- Je ne pense pas que ce soit la meilleure idée, Widget.
- Oh, allez, ce sera drôle, proteste Widget. »
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”
Erin Morgenstern (The Night Circus)
“
Accélérez encore le film, Montag. Clic ? Ça y est ? Allez, on ouvre l’œil, vite, ça défile, ici, là , au trot, au galop, en haut, en bas, dedans, dehors, pourquoi, comment, qui, quoi, où, hein ? Hé ! Bang ! Paf ! Vlan, bing, bong, boum ! Condensés de condensés. Condensés de condensés de condensés. La politique ? Une colonne, deux phrases, un gros titre ! Et tout se volatilise ! La tête finit par vous tourner à un tel rythme sous le matraquage des éditeurs, diffuseurs, présentateurs, que la force centrifuge fait s’envoler toute pensée inutile, donc toute perte de temps !
”
”
Ray Bradbury (Fahrenheit 451)
“
Et pourquoi, alors, essayer de sauver la philosophie à ce point ? Vous allez voir ma conclusion : c’est parce qu’il y a un danger public. Il y a un danger public ! Ce danger est insidieux, quoique brutal. C’est, pour l’appeler par son nom, la perte générale de l’individualité. L’individu se meurt, voilà le fait. Et c’est pourquoi, en parlant de philosophie, j’ai insisté tout à l’heure sur le rôle que devrait jouer, dans une philosophie consciente d’elle-même, qui n’a plus les prétentions explicatives de jadis, le rôle de la constitution forte, de la personnalité, de l’individualité.
”
”
Paul Valéry (Cours de poétique (Tome 1) - Le corps et l'esprit (1937-1940) (French Edition))
“
La civilisation n'est autre chose qu'une série de transformations successives. À quoi donc allez-vous assister? à la transformation de la pénalité. La douce loi du Christ pénétrera enfin le code et rayonnera à travers. On regardera le crime comme une maladie, et cette maladie aura ses médecins qui remplaceront vos juges, ses hôpitaux qui rempleceront vos bagnes. La liberté et la santé se ressembleront. On versera le baume et l'huile où l'on appliquait le fer et le feu. On traitera par la charité ce mal qu'on traitait par la colère. Ce sera simple et sublime. La croix substituée au gibet. Voilà tout.
”
”
Victor Hugo (Le Dernier Jour d'un Condamné (French Edition))
“
— Eh bien, monsieur, allez.
— Non, monsieur, je ne suis pas fou, mais j’ai l’air fou des hommes qui ont réfléchi plus que les autres et qui ont franchi un peu, si peu, les barrières de la pensée moyenne. Songez donc, monsieur, que personne ne pense à rien dans ce monde. Chacun s’occupe de ses affaires, de sa fortune, de ses plaisirs, de sa vie enfin, ou de petites bêtises amusantes comme le théâtre, la peinture, la musique ou de la politique, la plus vaste des niaiseries, ou de questions industrielles. Mais qui donc pense ? Qui donc ? Personne ! Oh ! je m’emballe ! Pardon. Je retourne à mes moutons.
”
”
Guy de Maupassant (L'Homme de Mars: about mars edition (French Edition))
“
Alors toi, le moins qu'on puisse dire, c'est que je t'aurais méritée. Primo, ça faisait des années que je t'attendais. Des années que j'avais juste le droit de tremper mes lèvres dans le bonheur et puis pas plus. Deusio, quand je te rencontre il faut que tu sois maquée avec un poulpe qui te colle de partout. Et tertio, quand enfin mademoiselle est dispo, il faut que tu me fasses poireauter des semaines et des semaines, genre laisse-moi digérer mon histoire avec Dudulle et faire mon rot. Tu crois que ça peut être simple ? Comme à la télé ou sur grand écran ? Ils se rencontrent, ils se plaisent, ils s'aiment, allez zou ! emballez, c'est pesé. Eh ben, nan ! Il faut que ça soit compliqué, il faut que mademoiselle prenne tout son temps, qu'elle s'ébroue un peu, qu'elle remette de l'ordre sans sa tête, qu'elle fasse une pose, alors que moi, je suis là , tendu comme un arc, les pieds bien calés dans les starting-blocks, les doigts bien posés sur la ligne, concentré, parce qu'un début d'histoire, faut surtout pas le rater, faut se donner à fond, je le sais, c'est pas une première pour moi, avec toutes les histoires foireuses que je viens d'enquiller, j'ai largement eu le temps de m'entraîner. Comme un sportif, je me suis entraîné. Je suis prêt, moi. Y a plus qu'à donner le départ. Quand mademoiselle sera disposée.
”
”
David Thomas (La Patience des buffles sous la pluie)
“
Tous les jours arrivaient des avions et sur chacun, il y avait un message.
« Gardez votre eau bien propre. »
« N’empestez pas l’air, vous allez étouffer. »
« Comment allez-vous ? »
« Plantez des fleurs. »
« Ne coupez pas trop d’arbres, ils vous protègent. »
Et encore des messages, tous les jours un ou deux et mĂŞme des fois plus, sur des avions de toutes les couleurs.
« Ne mettez pas trop d’engrais. »
« Ne vous lavez pas dans les ruisseaux avec vos gros savons rouges. »
« Ne vous en faites pas pour moi, je vais bien. »
Les gens s’habituaient lentement à cette nouvelle vie et suivaient tous les conseils des avions de papier.
Ils trouvaient aussi des trucs eux-mêmes et les trouvaient bien meilleurs que ceux du grand. C’était bien normal.
”
”
Christiane Duchesne (Le Grand qui Passe ou l'Histoire des Avions de Papier)
“
Scènes coupées
Scène 3
Edwin et le Ts'lich : troisième
Le Ts'lich s'inclina imperceptiblement et les mots jaillirent de sa gueule aux mandibules acérées.
- Rien ne saurait me forcer à te combattre, Edwin Til' Illan. Les légendes parlent de toi, l'unique humain qui, par quatre fois, a réussi l'exploit de défaire un guerrier ts'lich. Pourtant, même le champion des Alaviriens ne pourrait survivre à un affrontement contre deux d'entre nous.
L'air se troubla une fraction de seconde et un second Ts'lich apparut à côté du premier.
- Alors, Edwin Til' Illan, m'accordes-tu ce que je suis venu chercher ou tentes-tu de bouleverser les légendes ?
Une flamme farouche illumina le regard opalescent du maître d'armes.
- Le doute ne vous étreint-il pas, vils laquais de l'ombre, à l'idée d'affronter mon courroux dévastateur ? Votre abjection me...
- COUPEZ !
- Mais...
- Non, Edwin, c'est nul ! Sois toi-mĂŞme. Simple.
- Merci.
- Je t'en prie. Allez, on recommence.
”
”
Pierre Bottero (L'île du destin (La Quête d'Ewilan, #3))
“
Scène coupées
Scène 1
Edwin et le Ts'lich : première
Le Ts'lich s'inclina imperceptiblement et les mots jaillirent de sa gueule aux mandibules acérées.
- Rien ne saurait me forcer à te combattre, Edwin Til' Illan. Les légendes parlent de toi, l'unique humain qui, par quatre fois, a réussi l'exploit de défaire un guerrier ts'lich. Pourtant, même le champion des Alaviriens ne pourrait survivre à un affrontement contre deux d'entre nous.
L'air se troubla une fraction de seconde et un second Ts'lich apparut à côté du premier.
- Alors, Edwin Til' Illan, m'accordes-tu ce que je suis venu chercher ou tentes-tu de bouleverser les légendes ?
Un rictus sardonique vint déformer le visage du maître d'armes.
- Je vais ouvrir vos ventres de sales reptiles puants, répandre vos entrailles dans cette clairière et bouffer vos cœurs encore fumants. Ensuite je...
- COUPEZ !
- Quoi, coupez ?
- Edwin, mon chéri, il s'agit d'un livre jeunesse, pas d'un film gore ! Adapte ton langage s'il te plaît. Allez, on reprend !
”
”
Pierre Bottero (L'île du destin (La Quête d'Ewilan, #3))
“
Pourquoi n'allez vous pas à l'école? Tous les jours je vous vois en train de flâner.
_ Oh, on se passe fort bien de moi! Je suis insociable, parait-il. Je ne m'intègre pas. C'est vraiment bizarre. Je suis très sociable, au contraire. Mais tout dépend de ce qu'on entend par sociable, n'est-ce pas? Pour moi ça veut dire parler de choses et d'autres, comme maintenant. (...) Mais je ne pense pas que ce soit favoriser la sociabilité que de réunir tout un tas de gens et de les empêcher ensuite de parler. (...) On ne pose jamais de question, en tout cas la plupart d'entre nous; les réponses arrivent toutes seules, bing, bing, bing, et on reste assis quatre heures de plus à écouter le téléprof. Ce n'est pas ma conception de la sociabilité. (...) On nous abrutit tellement qu'à la fin de la journée on a qu'une envie: se coucher ou aller dans un parc d'attraction bousculer les gens. (...) Au fond, je dois être ce qu'on m'accuse d'être. Je n'ai pas d'amis. C'est sensé prouver que je suis anormale. Mais tous les gens que je connais passent leur temps à brailler, à danser comme des sauvages ou à se taper dessus. Vous avez remarqué à quel point les gens se font du mal aujourd'hui?
”
”
Ray Bradbury (Fahrenheit 451)
“
— Vous n'êtes pas sûr de ce que vous dites ? Vous allez de nouveau changer, vous déplacer par rapport aux questions qu'on vous pose, dire que les objections ne pointent pas réellement vers le lieu où vous vous prononcez ? Vous vous préparez à dire encore une fois que vous n'avez jamais été ce qu'on vous reproche d'être ? Vous aménagez déjà l'issue qui vous permettra, dans votre prochain livre, de resurgir ailleurs et de narguer comme vous le faites maintenant : non, non je ne suis pas là où vous me guettez, mais ici d'où je vous regarde en riant.
— Eh quoi, vous imaginez-vous que je prendrais à écrire tant de peine et tant de plaisir, croyez-vous que je m'y serais obstiné, tête baissée, si je ne préparais — d'une main un peu fébrile — le labyrinthe où m'aventurer, déplacer mon propos, lui ouvrir des souterrains, l’enfoncer loin de lui-même, lui trouver des surplombs qui résument et déforment son parcours, où me perdre et apparaître finalement à des yeux que je n'aurai jamais plus à rencontrer. Plus d'un comme moi sans doute, écrivent pour n'avoir plus de visage. Ne me demandez pas qui je suis et ne me dites pas de rester le même : c'est une morale d'état civil; elle régit nos papiers. Qu'elle nous laisse libres quand il s'agir d'écrire.
”
”
Michel Foucault (The Archaeology of Knowledge and The Discourse on Language)
“
Et alors nous pouvons dire qu’il y a un temps, le temps précédent, où vous n’étiez, saisis par la sensation ou par l’excitation, que le minimum de vous-mêmes, le minimum de ce que vous pouvez être — le minimum de votre possibilité. Vous n’étiez, en somme, que le germe. Vous et la sensation étiez, en quelque sorte, la fécondation d’un germe de vous-mêmes, qui se développe dans un temps suivant et qui va donner peu à peu — je dis peu à peu : ceci se passe évidemment dans une fraction de seconde, peut-être dans un centième de seconde —, mais enfin, si j’agrandis l’échelle, eh bien, on peut penser que, peu à peu, vous allez vous former capables de ce que d’autres, par la sensation, vous révélaient. Il y a un échange, difficile à exprimer, mais que vous comprenez, entre ces deux termes. En somme, le témoin qui définira la sensibilité est ce témoin élémentaire, ce témoin diminué, ce témoin qui est très loin du personnage que nous croyons être quand nous nous sentons plus complets.
Ce personnage est ce que peut être un instant : il est ce que peut être une durée de sensibilité, qui est naturellement trop brève pour contenir tout ce que nous savons, toutes nos prétentions, toutes nos qualités et toutes nos puissances, ou tous nos pouvoirs. Ainsi, ce moi, ce moi de sensibilité, est sans mémoire, il n’est capable d’aucune opération, il est purement fonctionnel, purement expédient.
”
”
Paul Valéry (Cours de poétique (Tome 1) - Le corps et l'esprit (1937-1940) (French Edition))
“
Prenez garde, mon enfant, à ce qui se passe dans votre cœur, dit le curé fronçant le sourcil : je vous félicite de votre vocation, si c'est à elle seule que vous devez le mépris d'une fortune plus que suffisante. Il y a cinquante-six ans sonnés que je suis curé de Verrières, et cependant, suivant toute apparence, je vais être destitué. Ceci m'afflige, et toutefois j'ai huit cents livres de rente. Je vous fais part de ce détail afin que vous ne vous fassiez pas d'illusions sur ce qui vous attend dans l'état de prêtre. Si vous songez à faire la cour aux hommes qui ont la puissance, votre perte éternelle est assurée. Vous pourrez faire fortune, mais il faudra nuire aux misérables, flatter le sous-préfet, le maire, l'homme considéré, et servir ses passions : cette conduite, qui dans le monde s'appelle savoir-vivre, peut, pour un laïque, n'être pas absolument incompatible avec le salut ; mais, dans notre état, il faut opter ; il s'agit de faire fortune dans ce monde ou dans l'autre, il n'y a pas de milieu. Allez, mon cher ami, réfléchissez, et revenez dans trois jours me rendre une réponse définitive. J'entrevois avec peine, au fond de votre caractère, une ardeur sombre qui ne m'annonce pas la modération et la parfaite abnégation des avantages terrestres nécessaires à un prêtre ; j'augure bien de votre esprit ; mais, permettez-moi de vous le dire, ajouta le bon curé, les larmes aux yeux, dans l'état de prêtre, je tremble pour votre salut.
”
”
Stendhal (The Red and the Black)
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Donner un avis n’est pas compliqué. On peut donner un avis au Maroc. On peut donner un avis sur la monarchie. Et d’ailleurs, on peut le voir, le Maroc applique une relative liberté où tout est accessible en termes de médias. Tous les sites internet sont accessibles à partir du Maroc et aucun site n’est bloqué. Il y a peu de pays identiques. Il n’y a pas de sites bloqués. Vous allez en Turquie, c’est différent. Vous allez en Thaïlande, ce n’est pas la même chose. Vous pouvez aller dans beaucoup de pays où j’ai pu voyager, il y a beaucoup de sites, parfois Facebook, parfois Twitter, qui sont soumis à des restrictions. Au Maroc, il y a eu le blocage de la VoIP pour les communications Whatsapp, ça a été un scandale et ça a été rétabli. Il y a, surtout sur les réseaux sociaux et sur internet, une liberté absolue.
Liberté ne rime pas avec qualité. Parce qu’il y a toutes sortes de choses dans cette liberté. Il y a des sites qui sont orduriers. Ce n’est pas non plus la panacée, la liberté absolue. Encore faut-il qu’il y ait un peu de régulation. Il nous manque peut-être au Maroc un peu de régulation… Cela ne signifie pas qu’il faudrait interdire, loin de là , mais peut-être essayer de sévir aussi et de faire respecter la loi… Il ne faut pas non plus que ça soit l’anarchie, la diffamation, des maîtres chanteurs… C’est quelque chose qui peut influer négativement sur les médias marocains qui sont sur le net.
Entretien avec Souleïman Bencheikh : « C’est quand même mieux ici qu’en Turquie… »
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SouleĂŻman Bencheikh
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Il y a un moment oĂą il faut sortir les couteaux.
C’est juste un fait. Purement technique.
Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez-vous à sa place.
Ce n’est pas son chemin.
Le lui expliquer est sans utilité.
L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme un langage mais comme un bruit. C’est dans la définition de l’oppression.
En particulier les « plaintes » de l’opprimé sont sans effet, car naturelles. Pour l’oppresseur il n’y a pas d’oppression, forcément, mais un fait de nature.
Aussi est-il vain de se poser comme victime : on ne fait par là qu’entériner un fait de nature, que s’inscrire dans le décor planté par l’oppresseur.
L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux.
Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes. C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance. Ou : divertissement-corvée. Ou : loisir-travail. Etc. Allez donc causer sur ces bases.
C’est ainsi que la générale réaction de l’oppresseur qui a « écouté » son opprimé est en gros : mais de quoi diable se plaint-il ? Tout ça, c’est épatant.
Au niveau de l’explication, c’est tout à fait sans espoir. Quand l’opprimé se rend compte de ça, il sort les couteaux. Là on comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Pas avant.
Le couteau est la seule façon de se définir comme opprimé. La seule communication audible.
Peu importent le caractère, la personnalité, les mobiles actuels de l’opprimé.
C’est le premier pas réel hors du cercle.
C’est nécessaire.
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Christiane Rochefort
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Adolf Basler bio je jedan od onih pariskih trgovaca koje tamo zovu “trgovci kod kuće”, jer trguju slikama a nemaju galeriju. Bio je ludo zaljubljen u Derena. Jednog zimskog popodneva, dok sam sedeo na terasi “Café des deux Magots”, a to je izvikana kafana intelektualaca sa leve obale, prisustvovao sam neobičnom i zabavnom prizoru : odnekuda je, sam, kao po običaju, naišao Deren i seo za sto na spoljnoj terasi. Zimsku terasu zagrevale su jake grejalice, a sa strane štitili veliki stakleni paravani. Čim je seo, Deren je naručio demi, kriglu piva, zatim je od arapskog prodavca u prolazu kupio grickalice koje zovu cacahuetes (kikiriki) i njima napunio džepove. Dok je natenane grickao kikiriki i pijuckao pivo, sedeo je nepomično, uopšte se nije osvrtao, a na licu je imao izraz čoveka koji se iz dna duše gadi svakoga i svačega. Slonovskim okom zurio je preko puta u portal crkve Saint Germain des Pres. Utom, kao da su ga vile donele ili po tajanstvenom pozivu, na vidiku se pojavio Adolf Basler. Pošto je izdaleka prepoznao Derena, prišao je i počeo da šetka, topeći se od miline gledao je slikara užagrenim očima, a rukama i glavom upućivao mu diskretne pozdrave. Ukrućen, nepomičan i ravnodušan, Deren je nastavio da gleda u portal crkve. Pošto su svi stolovi oko Derena bili zauzeti, Basleru je preostalo da šetkajući pričeka. Međutim, levo od Derena, gosti su ustali i oslobodili jedan sto. Basler je kao bez duše jurnuo da ga zauzme. Ali pre nego što će sesti, sa uvažavanjem je upitao Derena da li je slobodno, kao da on sedi za oba stola. Pošto slikar nije ni beknuo, Basler je bojažljivo krajičkom zadnjice seo na ivicu stolice. Onda je započela još jedna ujudurma : Basler je pokušao da se upusti u razgovor sa Derenom. “Bonjour, monsieur Derain, vous allez bien ?” (“Dobar dan, gospodine Deren, kako ste?”) Onaj ćuti kao zaliven. “Da li sada mnogo radite, gospodine Deren ?” A onaj drugi ni da obeli zuba ! Tada Basler, na vrhuncu ljubavnog ushićenja,pruža drhtavu ruku i vrhom prsta dotiče Derenovo rame. Kako se usuđuješ ! Snažno brundanje, čak nešto poput rike razjarenog slona i ne manje snažno otresanje Derenovog ramena koga je dotakla ruka sirotog Baslera, bili su jedini odgovor na onaj bojažljivi pokušaj nežnosti. Basler je odmah povukao ruku kao da se opario, a onda je, onako poražen i očajan, odustao od sveg, tužno izvukao iz džepa primerak – više se ne sećam čega – Gringoire ili Les nouvelles litteraires i zaronio u čitanje jedne od onih beskonačnih uspavanki kojima obiluju pariski književni nedeljnici.
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Giorgio de Chirico (The Memoirs of Giorgio de Chirico)
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— Vous me prenez vraiment pour un homme sans cœur ?
— Je ne dirais pas sans cœur, mais... froid, indécis, un peu rustre, goujat aussi...
— Ne citez pas toutes mes qualités d’un coup, vous allez me faire rougir !
— J’en ai d’autres en réserve si vous voulez ? Vous n’allez tout de même pas me dire qu’après notre baiser, vous voulez m’épouser ?
— Ha, non, sûrement pas !!
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Lola Blood (La Saga des Wingleton - Darren: Romance Ă suspense entre un Garde du corps et sa cliente (French Edition))
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Il relisait souvent les mots que Steve Jobs avait prononcés [...] : " La mort est très probablement la meilleure invention de la vie. C'est l'agent du changement dans la vie. Elle efface l'ancien pour faire place au nouveau. Actuellement vous êtes le nouveau, mais un jour pas très éloigné, vous allez devenir progressivement l'ancien et être balayé. Votre temps est limité, alors ne le gaspillez pas en vivant la vie de quelqu'un d'autre." C'étaient peut-être les seules leçons qu'il avait tirées de toute ces épreuves : tout pouvait basculer, à tout moment.
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Karine Tuil (Les Choses humaines)
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In his diary, Nicholson reported of the party:
'A swell affair. Proust is white, unshaven, grubby, slip-faced. He asks me questions. Will I please tell him how committees work. I say, "Well, we generally meet at 10.00, there are secretaries behind…" "Mais non, mais non, vous allez trop vite. Recommencez. Vous prenez la voiture de la Délégation. Vous descendez au Quai d'Orsay. Vous montez l'escalier. Et alors? Précisez, mon cher, précisez." So I tell him everything. The sham cordiality of it all: the handshakes: the maps: the rustle of papers: the tea in the next room: the macaroons. He listens enthralled, interrupting from time to time – "Mais précisez, mon cher Monsieur, n'allez pas trop vite." '
It might be a Proustian slogan: n'allez pas trop vite. And an advantage of not going by too fast is that the world has a chance of becoming more interesting in the process. For Nicholson, an early morning that had been summed up in the terse statement, "Well, we generally meet at 10.00" had been expanded to reveal handshakes and maps, rustling papers and macaroons – the macaroon acting as a useful symbol, in its seductive sweetness, of what gets noticed when we don't go by "trop vite.
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Alain de Botton (How Proust Can Change Your Life)
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Mais je le sais bien, bougre d’emmerdeur ! C’est bien le problème. Regardez, je me tue à la tâche pour votre carrière, je vous prépare le film du siècle et vous foutez tout en l’air. Vous savez, Goldman, vous allez finir par me tuer avec votre perpétuelle folie de tout saccager. Et que ferez-vous quand je serai mort, hein ? Vous viendrez pleurnicher sur ma tombe parce qu’il n’y aura plus personne pour vous aider.
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Joël Dicker (Le Livre des Baltimore (French Edition))
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ce serait le meilleur moyen de prouver qu'ils sont des hommes. Parfois elle les gourmande : « Vous allez trop fort, nous ne vous soutiendrons plus. » Ils s'en foutent : pour ce que vaut le soutien qu'elle leur accorde, elle peut tout aussi bien se le mettre au cul.
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Frantz Fanon (Les damnés de la terre (Annoté) (Les œuvres de Frantz FANON t. 2) (French Edition))