Allez Allez Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Allez Allez. Here they are! All 100 of them:

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VoilĂ , ma petite AmĂ©lie, vous n'avez pas des os en verre. Vous pouvez vous cogner Ă  la vie. Si vous laissez passer cette chance, alors avec le temps, c'est votre cƓur qui va devenir aussi sec et cassant que mon squelette. Alors, allez-y, nom d'un chien!
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Jean-Pierre Jeunet
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It might be a Proustian slogan: n’allez pas trop vite. And an advantage of not going by too fast is that the world has a chance of becoming more interesting in the process.
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Alain de Botton (How Proust Can Change Your Life (Picador Classic))
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Pour le voir, il faut bien regarder, chercher. Je dis aux jeunes: cherchez un peu, vous allez trouver. La pire des attitudes est l'indifférence, dire «je n'y peux rien, je me débrouille». En vous comportant ainsi, vous perdez l'une des composantes essentielles qui fait l'humain. Une des composantes indispensables: la faculté d'indignation et l'engagement qui en est la conséquence.
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Stéphane Hessel (Indignez-vous !)
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Lorsque tout va mal, laissez tomber et allez Ă  la bibliothĂšque.
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Stephen King (11/22/63)
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A green and yellow parrot, which hung in a cage outside the door, kept repeating over and over: “Allez vous-en! Allez vous-en! Sapristi! That’s all right!” He could speak a little Spanish, and also a language which nobody understood, unless it was the mockingbird that hung on the other side of the door, whistling his fluty notes out upon the breeze with maddening persistence.
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Kate Chopin (The Awakening)
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N'avez vous donc aucun espoir et vivez vous avec la pensĂ©e que vous allez mourir tout entier ? – Oui, ai-je rĂ©pondu.
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Albert Camus (The Stranger)
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Allez-vous au plus vite - crac ! Oh, désolé, laissez-moi vous mettre une attelle, monsieur.
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Hugh Laurie (The Gun Seller)
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N’allez pas lĂ  oĂč le chemin peut mener. Allez lĂ  oĂč il n’y a pas de chemin et laissez une trace.
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Antoine de Saint-Exupéry (Citadelle)
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Vous avez besoin d'un Temple pour vous sentir bien Spirituellement? Allez dans un Beau Jardin!
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Mehmet Murat ildan
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Allez dans une forĂȘt et embrassez le ruisseau, embrassez l’arbre, embrassez la lumiĂšre qui filtre Ă  travers les arbres. Donnez votre amour Ă  ceux qui vous donnent la vie!
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Mehmet Murat ildan
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N'ayez jamais peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroßt.
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Henry de Monfreid
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Mais comment l'avez-vous remarquĂ©e? Vous allez Ă  la mosquĂ©e mais vous prĂȘtez plus d'attention aux gens qui vous entourent qu'Ă  Dieu. Si vous Ă©tiez les bons croyants que vous prĂ©tendez ĂȘtre, vous ne vous seriez mĂȘme pas aperçu de la prĂ©sence de cette femme, eut-elle Ă©tĂ© nue.
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Elif Shafak (The Forty Rules of Love)
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Vous ne choisissez pas votre vie, c'est elle qui vous choisit. Et qu'elle vous ait réservé des joies ou des tristesses, cela dépasse votre compréhension. Acceptez-les et allez de l'avant. Nous ne choisissons pas nos vies, mais nous décidons quoi faire des joies et des tristesses que nous recevons.
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- DĂ©gage je t'ai dit ! - Je te fais une contre-proposition, lança Ellana que le poing brandi du barbu ne paraissait pas impressionner le moins du monde. Tu quittes l'auberge maintenant, sans bruit, avec la promesse de ne plus jamais y remettre les pieds, et je ne te casse pas en mille morceaux. Le colosse ouvrit la bouche pour un cri ou peut-ĂȘtre un rire, mais la voix de Jilano le lui vola. - C'est un marchĂ© de dupe ! s'Ă©cria-t-il sur un ton plein de verve. - Et pourquoi donc ? fit mine de se fĂącher Ellana. - Parce que mĂȘme si tu tapes fort, tu lui casseras au maximum une douzaine d'os. Allez, vingt parce que c'est toi. On est loin des mille morceaux que tu revendiques. Ellana soupira. - C'est une expression, il ne faut pas la prendre au pied de la lettre. - Sans doute, mais ce monsieur pourrait s'estimer grugĂ©. - TrĂšs bien. VoilĂ  ma contre-proposition rĂ©actualisĂ©e. Tu quittes l'auberge maintenant, sans bruit, avec la promesse de ne plus jamais y remettre les pieds et je ne te casse pas en douze morceaux. Peut-ĂȘtre vingt parce que c'est moi.
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Pierre Bottero (Ellana, l'Envol (Le Pacte des MarchOmbres, #2))
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HĂ©las ! n'aimer ardemment qu'un seul ĂȘtre au monde, l'aimer avec tout son amour, et l'avoir devant soi, qui vous voit et vous regarde, vous parle et vous rĂ©pond, et ne vous connaĂźt pas ! Ne vouloir de consolation que de lui, et qu'il soit le seul qui ne sache pas qu'il vous en faut parce que vous allez mourir !
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Victor Hugo (Le Dernier Jour d'un Condamné (French Edition))
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Depuis que tu es partie, j’ai pu compter jusqu’au sept millions neuf cent quarante-huit mille cents. Tu as eu le temps d’aller te cacher loin. Je cherche partout. Je ne te trouve pas, je dĂ©sespĂšre. La partie de cache-cache dure trop longtemps. Allez, tu as gagnĂ©, tu peux sortir de ta cachette. Je t’en supplie. J’ai perdu. J’ai tout perdu.
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Jean-Louis Fournier (Veuf (La Bleue) (French Edition))
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— Donc, allez, vagabonds sans trĂȘves, Errez, funestes et maudits, Le long des gouffres et des grĂšves, Sous l’Ɠil fermĂ© des paradis !
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Paul Verlaine
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Si vous saviez, lorsque vous commencez Ă  Ă©crire un livre, ce que vous allez dire Ă  la fin, croyez-vous que vous auriez le courage de l'Ă©crire?
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Michel Foucault
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N’allez pas lĂ  oĂč le chemin vous mĂšne. Allez lĂ  oĂč il n’y a pas encore de chemin et laissez une nouvelle trace.
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Hervé Le Tellier (L'Anomalie)
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vous allez rencontrer des gens qui vont faire un effort surhumain pour apparaßtre parfaitement blasés.
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Caroline Vermalle (Sixtine - L'Intégrale)
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Notre gĂ©nĂ©ration est trop superficielle pour le mariage. On se marie comme on va au MacDo. AprĂšs, on zappe. Comment voudriez-vous qu'on reste toute sa vie avec la mĂȘme personne dans la sociĂ©tĂ© du zapping gĂ©nĂ©ralisĂ©? Dans l'Ă©poque oĂč les stars, les hommes politiques, les arts, les sexes, les religions n'ont jamais Ă©tĂ© aussi interchangeables? Pourquoi le sentiment amoureux ferait-il exception Ă  la schizophrĂ©nie gĂ©nĂ©rale? Et puis d'abord, d'oĂč nous vient donc cette curieuse obsession: s'escrimer Ă  tout prix pour ĂȘtre heureux avec une seule personne? Sur 558 types de sociĂ©tĂ©s humaines, 24 % seulement sont monogames. La plupart des espĂšces animales sont polygames. Quant aux extraterrestres, n'en parlons pas: il y a longtemps que la Charte Galactique X23 a interdit la monogamie dans toutes les planĂštes de type B#871. Le mariage, c'est du caviar Ă  tous les repas: une indigestion de ce que vous adorez, jusqu'Ă  l'Ă©cƓurement. “ Allez, vous en reprendrez bien un peu, non? Quoi? Vous n'en pouvez plus? Pourtant vous trouviez cela dĂ©licieux il y a peu, qu'est-ce qui vous prend? Sale gosse, va!” La puissance de l'amour, son incroyable pouvoir, devait franchement terrifier la sociĂ©tĂ© occidentale pour qu'elle en vienne Ă  crĂ©er ce systĂšme destinĂ© Ă  vous dĂ©goĂ»ter de ce que vous aimez.
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Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans - Le roman suivi du scénario du film)
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Vous ne choisissez pas votre vie, c'est elle qui vous choisit . Et qu 'elle vous ait réservé des joies ou des tristesses , cela dépasse votre compréhension . acceptez-les et allez de l avant .
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Paulo Coelho (Adultery)
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Chaque fois que vous allez au zoo, vous prolongez la captivité des animaux là-bas! Si personne ne va dans les zoos, il n'y aura pas de zoos! Détruire le mal est trÚs simple et il est à portée de tous(tes)
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Mehmet Murat ildan
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AprĂšs un premier avantage, n'allez pas vous endormir ou vouloir donner Ă  vos troupes un repos hors de saison. Poussez votre pointe avec la mĂȘme rapiditĂ© qu'un torrent qui se prĂ©cipiterait de mille toises de haut. Que votre ennemi n'ait pas le temps de se reconnaĂźtre, et ne pensez Ă  recueillir les fruits de votre victoire que lorsque sa dĂ©faite entiĂšre vous aura mis en Ă©tat de le faire sĂ»rement, avec loisir et tranquillitĂ©.
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Sun Tzu (The Art of War)
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Ma RiviĂšre coule vers Toi - Mer bleue - Veux-tu m'accueillir ? Ma RiviĂšre attend une rĂ©ponse. Ô Mer - montre-toi bienveillante ! J'irai te chercher des Ruisseaux Dans des vallons diaprĂ©s - Allez Mer - tu me prends ?
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Emily Dickinson (The Complete Poems of Emily Dickinson)
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Vous croyez que vous avez votre libre arbitre, mais un jour ou l'autre, vous allez reconnaßtre mon produit dans le rayonnage d'un supermarché, et vous l'achÚterez, comme ça, juste pour goûter, croyez-moi, je connais mon boulot.
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Frédéric Beigbeder (99 francs)
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Aubry, mon garçon, cria-t-elle Ă  un caporal qui passait, regarde toujours de temps en temps oĂč en est la petite voiture. – Vous allez vous battre ? dit Fabrice Ă  Aubry. – Non, je vais mettre mes escarpins pour aller Ă  la danse ! – Je vous suis.
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Stendhal (La Chartreuse de Parme: L'oeuvre majeure de Stendhal (French Edition))
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Si monsieur votre pĂšre daigne Ă©jaculer quelquefois dans votre petite bouche, acceptez cela les yeux baissĂ©s, et comme un grand honneur dont vous n’ĂȘtes pas digne. Surtout n’allez pas ensuite vous en vanter comme une sotte Ă  l’oreille de votre maman.
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Pierre LouĂżs (The Young Girl's Handbook of Good Manners for Use in Educational Establishments (Wakefield Handbooks))
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C'est lui qui reprend la parole  : et vous  ? Vous allez Ă©crire sur cette histoire, n'est-ce pas  ? Vous n'allez pas pouvoir vous en empĂȘcher. Je rĂ©pĂšte que je n'Ă©cris jamais sur ma vie, que je suis un romancier. Il sourit  : encore un de vos mensonges, pas vrai  ? Je souris en retour.
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Philippe Besson (« ArrĂȘte avec tes mensonges »)
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La jeunesse est la période la plus fabuleuse d'une vie. Ne la gaspillez pas en regrettant les endroits et les gens que vous avez perdus. Allez de l'avant... Nous regardons tous vers le passé. Le secret consiste à ne pas se retourner trop souvent. Laissez les mauvais moments derriÚre vous.
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Danielle Steel (Long Road Home)
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Je n'ai pas de faux, ni de faucille. Je ne porte une robe noire Ă  capuche que lorsqu'il fait froid. Et je n'ai pas cette tĂȘte de squelette que vous semblez prendre plaisir Ă  m'attribuer. Vous voulez savoir Ă  quoi je ressemble vraiment ? Je vais vous aider. Allez vous chercher un miroir pendant que je poursuis.
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Markus Zusak (The Book Thief)
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Il eut un rire mĂ©prisant. „Non, je ne parle pas d’ordres reçus et d’obĂ©issance. Le bourreau n’obĂ©it pas Ă  des ordres. Il fait son travail, il ne hait pas ceux qu’il exĂ©cute, il ne se venge pas sur eux, il ne les supprime pas parce qu’ils le gĂȘnent ou le menacent ou l’agressent. Ils lui sont complĂštement indiffĂ©rents. Ils lui sont tellement indiffĂ©rents qu’il peut tout aussi bien les tuer que ne pas les tuer.” Il me regarda. „Pas de mais? Allez-y, dites qu’il n’est pas permis qu’un homme soit Ă  ce point indiffĂ©rent Ă  un autre. On ne vous a pas appris ça? La solidaritĂ© avec tout ce qui a visage humain? La dignitĂ© humaine? Le respect de la vie?
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Bernhard Schlink (The Reader)
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Allez Louis Standaert, Paul Verstraeten, GĂ©rard Cludts, Arnaud Franssen, Frans Fransen, Martine Lievens, hou nu eens op met op jullie lui gat te zitten, in een confortabele stoel. Wij moeten aan de slag, desnoods tot we er het hoofd bij leggen. Maar strijdend wil ik ten onder gaan. Waar is jullie gebalde vuist van weleer? We kunnen het nog altijd als we in onszelf blijven geloven!
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Jean Pierre Van Rossem
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Allez, en avant ! Il faut que tout s'accĂ©lĂšre. Ce soir j'en ai plus rien Ă  foutre des rĂȘves et de la rĂ©alitĂ©. Dormir, manger et toutes ces conneries d'ĂȘtre vivant, je veux plus en entre parler, fermez vos gueules, les morts, je me tire. Venez, les Ă©toiles, je vous prends une par une ! Allez, venez vous enfoncer dans ma bouche, je suis vide, j'ai de la place. Hantez, faĂźtes comme chez vous ! Brillez !
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Mathias Malzieu (Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi)
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– Vous apprendrez que le temps guĂ©rit bien des blessures
 – Le temps donne du recul, c’est tout. Il aide Ă  oublier, seulement je n’oublierai jamais ce qui s’est passĂ©, alors comment voulez-vous qu’il me guĂ©risse ? – Bien sĂ»r que vous n’allez pas oublier l’accident, il fait partie de votre parcours. Mais je peux vous affirmer ceci : ça ira mieux. Ce revers vous paraĂźt insurmontable actuellement, car vous ĂȘtes jeune.
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Nina de Pass (The Year After You)
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Vous allez dĂ©couvrir, Marcus, que le succĂšs est une forme de maladie. Il altĂšre le comportement. Le succĂšs public, la cĂ©lĂ©britĂ©, c’est-Ă -dire le regard que les gens portent sur vous, affectent votre conduite. Ils vous interdisent de vivre normalement. Mais soyez sans crainte : puisque le succĂšs est une maladie comme les autres, il gĂ©nĂšre ses propres anticorps. Il se combat lui-mĂȘme, en son sein. Le succĂšs est donc un Ă©chec programmĂ©. (P. 282)
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Joël Dicker (L'Affaire Alaska Sanders)
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Je verrais tous mes ancĂȘtres, des pauvres, des hors-la-loi, des perdants Ă©puisĂ©s par la vie, mais je verrais surtout l’ensemble de mes rĂȘves, le catalogue de mes illusions, le sourire de mes peines, la lumiĂšre de mes Ă©merveillements. Dans la profondeur de ma glace intime, je me suis imaginĂ© heureux, je me suis dĂ©clarĂ© beau, contre les Ă©vidences qui me disent le contraire. Le chien, quand il regarde son maĂźtre, voit un grand chien-maĂźtre. Ou peut-ĂȘtre croit-il qu’il est lui-mĂȘme un humain, allez savoir.
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Serge Bouchard (Un café avec Marie (French Edition))
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Qu'est-ce qu'il a en tĂȘte ? Je suis lĂ , Ă  tenir la pomme Ă  deux mains. Elle me semble prĂ©cieuse, comme un lourd trĂ©sor. Je la soulĂšve et la hume. Elle sent tellement le grand air que j'ai envie de pleurer. - Vous n'allez pas la manger, demande-t-il. - Non, pas encore. - Pourquoi non. - Parce que, sinon, je ne l'aurai plus. La vĂ©ritĂ© est que je ne veux pas qu'il me regarde manger. Je ne veux pas qu'il voie mon aviditĂ©. Si on a un dĂ©sir et que les autres le remarquent, ils vont s'en servir contre vous. Le mieux, c'est de cesser de dĂ©sirer quoi que ce soit.
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Margaret Atwood (Alias Grace)
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« Tu crois qu’il faut le kidnapper ?ïżŒ - Franchement,ïżŒ Widget... - Non, sincĂšrement. On peut s’introduire chez lui en douce, le frapper avec quelque chose de lourd et le ramener ici aussi discrĂštement que possible. On le mettra debout et les gens croiront que c’est un ivrogne du coin. Le temps qu’il reprenne conscience, il sera dĂ©jĂ  dans le train, et lĂ , il n’aura plus vraiment le choix. Rapide et indolore. Enfin, pour nous. À part le fait d’avoir Ă  le traĂźner.ïżŒ - Je ne pense pas que ce soit la meilleure idĂ©e,ïżŒ Widget. - Oh, allez, ce sera drĂŽle, proteste Widget. »
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Erin Morgenstern (The Night Circus)
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AccĂ©lĂ©rez encore le film, Montag. Clic ? Ça y est ? Allez, on ouvre l’Ɠil, vite, ça dĂ©file, ici, lĂ , au trot, au galop, en haut, en bas, dedans, dehors, pourquoi, comment, qui, quoi, oĂč, hein ? Hé ! Bang ! Paf ! Vlan, bing, bong, boum ! CondensĂ©s de condensĂ©s. CondensĂ©s de condensĂ©s de condensĂ©s. La politique ? Une colonne, deux phrases, un gros titre ! Et tout se volatilise ! La tĂȘte finit par vous tourner Ă  un tel rythme sous le matraquage des Ă©diteurs, diffuseurs, prĂ©sentateurs, que la force centrifuge fait s’envoler toute pensĂ©e inutile, donc toute perte de temps !
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Ray Bradbury (Fahrenheit 451)
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Et pourquoi, alors, essayer de sauver la philosophie Ă  ce point ? Vous allez voir ma conclusion : c’est parce qu’il y a un danger public. Il y a un danger public ! Ce danger est insidieux, quoique brutal. C’est, pour l’appeler par son nom, la perte gĂ©nĂ©rale de l’individualitĂ©. L’individu se meurt, voilĂ  le fait. Et c’est pourquoi, en parlant de philosophie, j’ai insistĂ© tout Ă  l’heure sur le rĂŽle que devrait jouer, dans une philosophie consciente d’elle-mĂȘme, qui n’a plus les prĂ©tentions explicatives de jadis, le rĂŽle de la constitution forte, de la personnalitĂ©, de l’individualitĂ©.
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Paul Valéry (Cours de poétique (Tome 1) - Le corps et l'esprit (1937-1940) (French Edition))
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La civilisation n'est autre chose qu'une sĂ©rie de transformations successives. À quoi donc allez-vous assister? Ă  la transformation de la pĂ©nalitĂ©. La douce loi du Christ pĂ©nĂ©trera enfin le code et rayonnera Ă  travers. On regardera le crime comme une maladie, et cette maladie aura ses mĂ©decins qui remplaceront vos juges, ses hĂŽpitaux qui rempleceront vos bagnes. La libertĂ© et la santĂ© se ressembleront. On versera le baume et l'huile oĂč l'on appliquait le fer et le feu. On traitera par la charitĂ© ce mal qu'on traitait par la colĂšre. Ce sera simple et sublime. La croix substituĂ©e au gibet. VoilĂ  tout.
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Victor Hugo (Le Dernier Jour d'un Condamné (French Edition))
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— Eh bien, monsieur, allez. — Non, monsieur, je ne suis pas fou, mais j’ai l’air fou des hommes qui ont rĂ©flĂ©chi plus que les autres et qui ont franchi un peu, si peu, les barriĂšres de la pensĂ©e moyenne. Songez donc, monsieur, que personne ne pense Ă  rien dans ce monde. Chacun s’occupe de ses affaires, de sa fortune, de ses plaisirs, de sa vie enfin, ou de petites bĂȘtises amusantes comme le thĂ©Ăątre, la peinture, la musique ou de la politique, la plus vaste des niaiseries, ou de questions industrielles. Mais qui donc pense ? Qui donc ? Personne ! Oh ! je m’emballe ! Pardon. Je retourne Ă  mes moutons.
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Guy de Maupassant (L'Homme de Mars: about mars edition (French Edition))
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Alors toi, le moins qu'on puisse dire, c'est que je t'aurais mĂ©ritĂ©e. Primo, ça faisait des annĂ©es que je t'attendais. Des annĂ©es que j'avais juste le droit de tremper mes lĂšvres dans le bonheur et puis pas plus. Deusio, quand je te rencontre il faut que tu sois maquĂ©e avec un poulpe qui te colle de partout. Et tertio, quand enfin mademoiselle est dispo, il faut que tu me fasses poireauter des semaines et des semaines, genre laisse-moi digĂ©rer mon histoire avec Dudulle et faire mon rot. Tu crois que ça peut ĂȘtre simple ? Comme Ă  la tĂ©lĂ© ou sur grand Ă©cran ? Ils se rencontrent, ils se plaisent, ils s'aiment, allez zou ! emballez, c'est pesĂ©. Eh ben, nan ! Il faut que ça soit compliquĂ©, il faut que mademoiselle prenne tout son temps, qu'elle s'Ă©broue un peu, qu'elle remette de l'ordre sans sa tĂȘte, qu'elle fasse une pose, alors que moi, je suis lĂ , tendu comme un arc, les pieds bien calĂ©s dans les starting-blocks, les doigts bien posĂ©s sur la ligne, concentrĂ©, parce qu'un dĂ©but d'histoire, faut surtout pas le rater, faut se donner Ă  fond, je le sais, c'est pas une premiĂšre pour moi, avec toutes les histoires foireuses que je viens d'enquiller, j'ai largement eu le temps de m'entraĂźner. Comme un sportif, je me suis entraĂźnĂ©. Je suis prĂȘt, moi. Y a plus qu'Ă  donner le dĂ©part. Quand mademoiselle sera disposĂ©e.
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David Thomas (La Patience des buffles sous la pluie)
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Tous les jours arrivaient des avions et sur chacun, il y avait un message. « Gardez votre eau bien propre. » « N’empestez pas l’air, vous allez Ă©touffer. » « Comment allez-vous ? » « Plantez des fleurs. » « Ne coupez pas trop d’arbres, ils vous protĂšgent. » Et encore des messages, tous les jours un ou deux et mĂȘme des fois plus, sur des avions de toutes les couleurs. « Ne mettez pas trop d’engrais. » « Ne vous lavez pas dans les ruisseaux avec vos gros savons rouges. » « Ne vous en faites pas pour moi, je vais bien. » Les gens s’habituaient lentement Ă  cette nouvelle vie et suivaient tous les conseils des avions de papier. Ils trouvaient aussi des trucs eux-mĂȘmes et les trouvaient bien meilleurs que ceux du grand. C’était bien normal.
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Christiane Duchesne (Le Grand qui Passe ou l'Histoire des Avions de Papier)
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ScĂšnes coupĂ©es ScĂšne 3 Edwin et le Ts'lich : troisiĂšme Le Ts'lich s'inclina imperceptiblement et les mots jaillirent de sa gueule aux mandibules acĂ©rĂ©es. - Rien ne saurait me forcer Ă  te combattre, Edwin Til' Illan. Les lĂ©gendes parlent de toi, l'unique humain qui, par quatre fois, a rĂ©ussi l'exploit de dĂ©faire un guerrier ts'lich. Pourtant, mĂȘme le champion des Alaviriens ne pourrait survivre Ă  un affrontement contre deux d'entre nous. L'air se troubla une fraction de seconde et un second Ts'lich apparut Ă  cĂŽtĂ© du premier. - Alors, Edwin Til' Illan, m'accordes-tu ce que je suis venu chercher ou tentes-tu de bouleverser les lĂ©gendes ? Une flamme farouche illumina le regard opalescent du maĂźtre d'armes. - Le doute ne vous Ă©treint-il pas, vils laquais de l'ombre, Ă  l'idĂ©e d'affronter mon courroux dĂ©vastateur ? Votre abjection me... - COUPEZ ! - Mais... - Non, Edwin, c'est nul ! Sois toi-mĂȘme. Simple. - Merci. - Je t'en prie. Allez, on recommence.
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Pierre Bottero (L'Ăźle du destin (La QuĂȘte d'Ewilan, #3))
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ScĂšne coupĂ©es ScĂšne 1 Edwin et le Ts'lich : premiĂšre Le Ts'lich s'inclina imperceptiblement et les mots jaillirent de sa gueule aux mandibules acĂ©rĂ©es. - Rien ne saurait me forcer Ă  te combattre, Edwin Til' Illan. Les lĂ©gendes parlent de toi, l'unique humain qui, par quatre fois, a rĂ©ussi l'exploit de dĂ©faire un guerrier ts'lich. Pourtant, mĂȘme le champion des Alaviriens ne pourrait survivre Ă  un affrontement contre deux d'entre nous. L'air se troubla une fraction de seconde et un second Ts'lich apparut Ă  cĂŽtĂ© du premier. - Alors, Edwin Til' Illan, m'accordes-tu ce que je suis venu chercher ou tentes-tu de bouleverser les lĂ©gendes ? Un rictus sardonique vint dĂ©former le visage du maĂźtre d'armes. - Je vais ouvrir vos ventres de sales reptiles puants, rĂ©pandre vos entrailles dans cette clairiĂšre et bouffer vos cƓurs encore fumants. Ensuite je... - COUPEZ ! - Quoi, coupez ? - Edwin, mon chĂ©ri, il s'agit d'un livre jeunesse, pas d'un film gore ! Adapte ton langage s'il te plaĂźt. Allez, on reprend !
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Pierre Bottero (L'Ăźle du destin (La QuĂȘte d'Ewilan, #3))
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Pourquoi n'allez vous pas Ă  l'Ă©cole? Tous les jours je vous vois en train de flĂąner. _ Oh, on se passe fort bien de moi! Je suis insociable, parait-il. Je ne m'intĂšgre pas. C'est vraiment bizarre. Je suis trĂšs sociable, au contraire. Mais tout dĂ©pend de ce qu'on entend par sociable, n'est-ce pas? Pour moi ça veut dire parler de choses et d'autres, comme maintenant. (...) Mais je ne pense pas que ce soit favoriser la sociabilitĂ© que de rĂ©unir tout un tas de gens et de les empĂȘcher ensuite de parler. (...) On ne pose jamais de question, en tout cas la plupart d'entre nous; les rĂ©ponses arrivent toutes seules, bing, bing, bing, et on reste assis quatre heures de plus Ă  Ă©couter le tĂ©lĂ©prof. Ce n'est pas ma conception de la sociabilitĂ©. (...) On nous abrutit tellement qu'Ă  la fin de la journĂ©e on a qu'une envie: se coucher ou aller dans un parc d'attraction bousculer les gens. (...) Au fond, je dois ĂȘtre ce qu'on m'accuse d'ĂȘtre. Je n'ai pas d'amis. C'est sensĂ© prouver que je suis anormale. Mais tous les gens que je connais passent leur temps Ă  brailler, Ă  danser comme des sauvages ou Ă  se taper dessus. Vous avez remarquĂ© Ă  quel point les gens se font du mal aujourd'hui?
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Ray Bradbury (Fahrenheit 451)
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— Vous n'ĂȘtes pas sĂ»r de ce que vous dites ? Vous allez de nouveau changer, vous dĂ©placer par rapport aux questions qu'on vous pose, dire que les objections ne pointent pas rĂ©ellement vers le lieu oĂč vous vous prononcez ? Vous vous prĂ©parez Ă  dire encore une fois que vous n'avez jamais Ă©tĂ© ce qu'on vous reproche d'ĂȘtre ? Vous amĂ©nagez dĂ©jĂ  l'issue qui vous permettra, dans votre prochain livre, de resurgir ailleurs et de narguer comme vous le faites maintenant : non, non je ne suis pas lĂ  oĂč vous me guettez, mais ici d'oĂč je vous regarde en riant. — Eh quoi, vous imaginez-vous que je prendrais Ă  Ă©crire tant de peine et tant de plaisir, croyez-vous que je m'y serais obstinĂ©, tĂȘte baissĂ©e, si je ne prĂ©parais — d'une main un peu fĂ©brile — le labyrinthe oĂč m'aventurer, dĂ©placer mon propos, lui ouvrir des souterrains, l’enfoncer loin de lui-mĂȘme, lui trouver des surplombs qui rĂ©sument et dĂ©forment son parcours, oĂč me perdre et apparaĂźtre finalement Ă  des yeux que je n'aurai jamais plus Ă  rencontrer. Plus d'un comme moi sans doute, Ă©crivent pour n'avoir plus de visage. Ne me demandez pas qui je suis et ne me dites pas de rester le mĂȘme : c'est une morale d'Ă©tat civil; elle rĂ©git nos papiers. Qu'elle nous laisse libres quand il s'agir d'Ă©crire.
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Michel Foucault (The Archaeology of Knowledge and The Discourse on Language)
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Et alors nous pouvons dire qu’il y a un temps, le temps prĂ©cĂ©dent, oĂč vous n’étiez, saisis par la sensation ou par l’excitation, que le minimum de vous-mĂȘmes, le minimum de ce que vous pouvez ĂȘtre — le minimum de votre possibilitĂ©. Vous n’étiez, en somme, que le germe. Vous et la sensation Ă©tiez, en quelque sorte, la fĂ©condation d’un germe de vous-mĂȘmes, qui se dĂ©veloppe dans un temps suivant et qui va donner peu Ă  peu — je dis peu Ă  peu : ceci se passe Ă©videmment dans une fraction de seconde, peut-ĂȘtre dans un centiĂšme de seconde —, mais enfin, si j’agrandis l’échelle, eh bien, on peut penser que, peu Ă  peu, vous allez vous former capables de ce que d’autres, par la sensation, vous rĂ©vĂ©laient. Il y a un Ă©change, difficile Ă  exprimer, mais que vous comprenez, entre ces deux termes. En somme, le tĂ©moin qui dĂ©finira la sensibilitĂ© est ce tĂ©moin Ă©lĂ©mentaire, ce tĂ©moin diminuĂ©, ce tĂ©moin qui est trĂšs loin du personnage que nous croyons ĂȘtre quand nous nous sentons plus complets. Ce personnage est ce que peut ĂȘtre un instant : il est ce que peut ĂȘtre une durĂ©e de sensibilitĂ©, qui est naturellement trop brĂšve pour contenir tout ce que nous savons, toutes nos prĂ©tentions, toutes nos qualitĂ©s et toutes nos puissances, ou tous nos pouvoirs. Ainsi, ce moi, ce moi de sensibilitĂ©, est sans mĂ©moire, il n’est capable d’aucune opĂ©ration, il est purement fonctionnel, purement expĂ©dient.
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Paul Valéry (Cours de poétique (Tome 1) - Le corps et l'esprit (1937-1940) (French Edition))
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Prenez garde, mon enfant, Ă  ce qui se passe dans votre cƓur, dit le curĂ© fronçant le sourcil : je vous fĂ©licite de votre vocation, si c'est Ă  elle seule que vous devez le mĂ©pris d'une fortune plus que suffisante. Il y a cinquante-six ans sonnĂ©s que je suis curĂ© de VerriĂšres, et cependant, suivant toute apparence, je vais ĂȘtre destituĂ©. Ceci m'afflige, et toutefois j'ai huit cents livres de rente. Je vous fais part de ce dĂ©tail afin que vous ne vous fassiez pas d'illusions sur ce qui vous attend dans l'Ă©tat de prĂȘtre. Si vous songez Ă  faire la cour aux hommes qui ont la puissance, votre perte Ă©ternelle est assurĂ©e. Vous pourrez faire fortune, mais il faudra nuire aux misĂ©rables, flatter le sous-prĂ©fet, le maire, l'homme considĂ©rĂ©, et servir ses passions : cette conduite, qui dans le monde s'appelle savoir-vivre, peut, pour un laĂŻque, n'ĂȘtre pas absolument incompatible avec le salut ; mais, dans notre Ă©tat, il faut opter ; il s'agit de faire fortune dans ce monde ou dans l'autre, il n'y a pas de milieu. Allez, mon cher ami, rĂ©flĂ©chissez, et revenez dans trois jours me rendre une rĂ©ponse dĂ©finitive. J'entrevois avec peine, au fond de votre caractĂšre, une ardeur sombre qui ne m'annonce pas la modĂ©ration et la parfaite abnĂ©gation des avantages terrestres nĂ©cessaires Ă  un prĂȘtre ; j'augure bien de votre esprit ; mais, permettez-moi de vous le dire, ajouta le bon curĂ©, les larmes aux yeux, dans l'Ă©tat de prĂȘtre, je tremble pour votre salut.
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Stendhal (The Red and the Black)
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Donner un avis n’est pas compliquĂ©. On peut donner un avis au Maroc. On peut donner un avis sur la monarchie. Et d’ailleurs, on peut le voir, le Maroc applique une relative libertĂ© oĂč tout est accessible en termes de mĂ©dias. Tous les sites internet sont accessibles Ă  partir du Maroc et aucun site n’est bloquĂ©. Il y a peu de pays identiques. Il n’y a pas de sites bloquĂ©s. Vous allez en Turquie, c’est diffĂ©rent. Vous allez en ThaĂŻlande, ce n’est pas la mĂȘme chose. Vous pouvez aller dans beaucoup de pays oĂč j’ai pu voyager, il y a beaucoup de sites, parfois Facebook, parfois Twitter, qui sont soumis Ă  des restrictions. Au Maroc, il y a eu le blocage de la VoIP pour les communications Whatsapp, ça a Ă©tĂ© un scandale et ça a Ă©tĂ© rĂ©tabli. Il y a, surtout sur les rĂ©seaux sociaux et sur internet, une libertĂ© absolue. LibertĂ© ne rime pas avec qualitĂ©. Parce qu’il y a toutes sortes de choses dans cette libertĂ©. Il y a des sites qui sont orduriers. Ce n’est pas non plus la panacĂ©e, la libertĂ© absolue. Encore faut-il qu’il y ait un peu de rĂ©gulation. Il nous manque peut-ĂȘtre au Maroc un peu de rĂ©gulation
 Cela ne signifie pas qu’il faudrait interdire, loin de lĂ , mais peut-ĂȘtre essayer de sĂ©vir aussi et de faire respecter la loi
 Il ne faut pas non plus que ça soit l’anarchie, la diffamation, des maĂźtres chanteurs
 C’est quelque chose qui peut influer nĂ©gativement sur les mĂ©dias marocains qui sont sur le net. Entretien avec SouleĂŻman Bencheikh : « C’est quand mĂȘme mieux ici qu’en Turquie
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SouleĂŻman Bencheikh
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Il y a un moment oĂč il faut sortir les couteaux. C’est juste un fait. Purement technique. Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-mĂȘme qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez-vous Ă  sa place. Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilitĂ©. L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimĂ© comme un langage mais comme un bruit. C’est dans la dĂ©finition de l’oppression. En particulier les « plaintes » de l’opprimĂ© sont sans effet, car naturelles. Pour l’oppresseur il n’y a pas d’oppression, forcĂ©ment, mais un fait de nature. Aussi est-il vain de se poser comme victime : on ne fait par lĂ  qu’entĂ©riner un fait de nature, que s’inscrire dans le dĂ©cor plantĂ© par l’oppresseur. L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libĂ©ral intellectuel) n’entend pas mieux. Car mĂȘme lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement diffĂ©rentes. C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimĂ© une connotation-souffrance. Ou : divertissement-corvĂ©e. Ou : loisir-travail. Etc. Allez donc causer sur ces bases. C’est ainsi que la gĂ©nĂ©rale rĂ©action de l’oppresseur qui a « Ă©coutĂ© » son opprimĂ© est en gros : mais de quoi diable se plaint-il ? Tout ça, c’est Ă©patant. Au niveau de l’explication, c’est tout Ă  fait sans espoir. Quand l’opprimĂ© se rend compte de ça, il sort les couteaux. LĂ  on comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Pas avant. Le couteau est la seule façon de se dĂ©finir comme opprimĂ©. La seule communication audible. Peu importent le caractĂšre, la personnalitĂ©, les mobiles actuels de l’opprimĂ©. C’est le premier pas rĂ©el hors du cercle. C’est nĂ©cessaire.
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Christiane Rochefort
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Adolf Basler bio je jedan od onih pariskih trgovaca koje tamo zovu “trgovci kod kuće”, jer trguju slikama a nemaju galeriju. Bio je ludo zaljubljen u Derena. Jednog zimskog popodneva, dok sam sedeo na terasi “CafĂ© des deux Magots”, a to je izvikana kafana intelektualaca sa leve obale, prisustvovao sam neobičnom i zabavnom prizoru : odnekuda je, sam, kao po običaju, naiĆĄao Deren i seo za sto na spoljnoj terasi. Zimsku terasu zagrevale su jake grejalice, a sa strane ĆĄtitili veliki stakleni paravani. Čim je seo, Deren je naručio demi, kriglu piva, zatim je od arapskog prodavca u prolazu kupio grickalice koje zovu cacahuetes (kikiriki) i njima napunio dĆŸepove. Dok je natenane grickao kikiriki i pijuckao pivo, sedeo je nepomično, uopĆĄte se nije osvrtao, a na licu je imao izraz čoveka koji se iz dna duĆĄe gadi svakoga i svačega. Slonovskim okom zurio je preko puta u portal crkve Saint Germain des Pres. Utom, kao da su ga vile donele ili po tajanstvenom pozivu, na vidiku se pojavio Adolf Basler. PoĆĄto je izdaleka prepoznao Derena, priĆĄao je i počeo da ĆĄetka, topeći se od miline gledao je slikara uĆŸagrenim očima, a rukama i glavom upućivao mu diskretne pozdrave. Ukrućen, nepomičan i ravnoduĆĄan, Deren je nastavio da gleda u portal crkve. PoĆĄto su svi stolovi oko Derena bili zauzeti, Basleru je preostalo da ĆĄetkajući pričeka. Međutim, levo od Derena, gosti su ustali i oslobodili jedan sto. Basler je kao bez duĆĄe jurnuo da ga zauzme. Ali pre nego ĆĄto će sesti, sa uvaĆŸavanjem je upitao Derena da li je slobodno, kao da on sedi za oba stola. PoĆĄto slikar nije ni beknuo, Basler je bojaĆŸljivo krajičkom zadnjice seo na ivicu stolice. Onda je započela joĆĄ jedna ujudurma : Basler je pokuĆĄao da se upusti u razgovor sa Derenom. “Bonjour, monsieur Derain, vous allez bien ?” (“Dobar dan, gospodine Deren, kako ste?”) Onaj ćuti kao zaliven. “Da li sada mnogo radite, gospodine Deren ?” A onaj drugi ni da obeli zuba ! Tada Basler, na vrhuncu ljubavnog ushićenja,pruĆŸa drhtavu ruku i vrhom prsta dotiče Derenovo rame. Kako se usuđujeĆĄ ! SnaĆŸno brundanje, čak neĆĄto poput rike razjarenog slona i ne manje snaĆŸno otresanje Derenovog ramena koga je dotakla ruka sirotog Baslera, bili su jedini odgovor na onaj bojaĆŸljivi pokuĆĄaj neĆŸnosti. Basler je odmah povukao ruku kao da se opario, a onda je, onako poraĆŸen i očajan, odustao od sveg, tuĆŸno izvukao iz dĆŸepa primerak – viĆĄe se ne sećam čega – Gringoire ili Les nouvelles litteraires i zaronio u čitanje jedne od onih beskonačnih uspavanki kojima obiluju pariski knjiĆŸevni nedeljnici.
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Giorgio de Chirico (The Memoirs of Giorgio de Chirico)
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- DĂ©gage, je t'ai dit! - je te fais une contre-proposition, lança Ellana que le poing brandi du barbu ne paraissait pas impressionner le moins du monde. Tu quittes l'auberge maintenant, sans bruit, avec la promesse de ne plus jamais y remettre les pieds, et je ne casse pas en mille morceaux. Le colosse ouvrit la bouche pour un cri ou peut-ĂȘtre un rire, mais le voix de Jilano le lui vola. - C'est un marchĂ© de dupes ! s'Ă©cria-t-il sur un ton plein de verve. - Et pourquoi donc ? fit mine de se fĂącher Ellana. - Parce que mĂȘme si tu tapes fort, tu lui casseras au maximum une douzaine d'os. Allez, vingt parce que c'est toi. On est loin des milles morceaux que tu revendiques. Ellana soupira. - c'est une expression, il ne faut pas la prendre au pied de la lettre. - Sans doute, mais ce monsieur pourrait se sentir grugĂ©.
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Pierre Bottero (Ellana, l'Envol (Le Pacte des MarchOmbres, #2))
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Les mauvais mĂ©decins seraient donc ceux qu'on aime assez pour vouloir les intĂ©resser Ă  ses propres maux; et les bons mĂ©decins sont ceux au contraire qui vous demandent selon l'usage: “Comment allez-vous?” et qui n'Ă©coutent pas la rĂ©ponse.
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Alain (Propos sur le bonheur)
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Vous allez trouver votre place.” You will find your place.
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Cara Black (Murder on the Quai (An Aimée Leduc Investigation Book 16))
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Bref, si faire des choix dans votre vie vous parait difficile alors n’allez surtout pas faire un tour chez Netflix au risque de vous retourner le cerveau.
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VIRGINIE LLOYD (QUITTE À TUER AUTANT LE FAIRE DANS L'ORDRE (French Edition))
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opĂ©ration. Et nous ne voulons pas de casse, ni chez vos hommes, ni pour nous, d’autant que Tel Aviv niera son implication si ça tourne mal. Mais, il y a moins de cinq ans, j’ai moi-mĂȘme Ă©gorgĂ© un responsable du Esbollah qui faisait partie de la liste de l’opĂ©ration ColĂšre de Dieu. Au passage, j’ai tuĂ© quatre de ses gardes du corps Ă  l’arme blanche. Je vous rappelle, que nous sommes sous mandat direct de la Knesset, et qu’il s’agit justement d’une prolongation de ColĂšre de Dieu. Les ordres donnĂ©s aux terroristes arabes Ă  Munich en 72 l’ont Ă©tĂ© depuis ici. Donc, je viens. Je suis garante des compĂ©tences d’Eve, quant au jeune blanc bec derriĂšre vous, Ezra, c’est notre meilleur homme de terrain. - Il nous faut une personne en support logistique, quoiqu’il arrive, conclut le militaire vexĂ©. Donc, dĂ©merdez-vous comme vous voulez, Ă  la courte paille si ça vous amuse. Mais, j’en emmĂšne deux sur les trois. Pas les trois. - Au fait, ça vous sera probablement utile dit Eve, en tendant les plans et compte-rendu de Menouha. C’est assez parcellaire comme informations, mais, elle a quand mĂȘme fait un bon boulot. 29 AoĂ»t 1990 – Rio de Janeiro – BrĂ©sil Sarah prĂ©parait Thomas dans la salle de bain. - Il est oĂč papa ? - Il est parti jouer au golf avec le monsieur qui nous a aidĂ©s Ă  guĂ©rir ta sƓur. - Il rentre quand ? - Ce soir. Nous, on va aller Ă  la plage avec ChloĂ©. Le petit garçon Ă©chappa aux mains de sa mĂšre qui venait de lui enfiler son t-shirt et courut dans le salon. - Isabella, tu viens avec nous Ă  la plage ? - Je ne sais pas mon grand, rĂ©pondit la jeune infirmiĂšre. Maman veut peut-ĂȘtre rester seule avec ses deux bambins. - Non. Isabella, vous pouvez venir avec nous. Cela fera plaisir aux enfants, rĂ©pondit Sarah depuis la salle de bain. Le temps Ă©tait magnifique. Thomas courait devant, son ballon Ă  la main, dans le sable blanc de la plage d’Ipanema. Sarah et Isabella portĂšrent ChloĂ© qui arrivait maintenant Ă  marcher sur des sols durs, mais pas encore dans le sable. Les deux jeunes femmes s’installĂšrent non loin de l’eau dans une zone surveillĂ©e par un maitre-nageur. Thomas s’était arrĂȘtĂ© devant un petit groupe de brĂ©siliens Ă  peine plus vieux que lui qui jouait au football sur un terrain improvisĂ©. Il aurait voulu jouer avec eux mais, il n’osait pas demander. Isabella s’approcha des enfants et en quelques mots leur fit comprendre qu’avec un joueur de plus, ils seraient en nombre pair, ce qui rendrait leur partie intĂ©ressante. - Mais, non
 chuchota Thomas Ă  l’oreille de la jeune infirmiĂšre. Regarde comme ils jouent bien. Ils vont se moquer de moi. - Je suis certaine que non. Et, puis, si c’est le cas et que ça ne te convient pas, tu auras toujours la possibilitĂ© de revenir nous voir sous le parasol. Mais, si tu n’essaies pas, si tu ne te confrontes pas Ă  eux, tu ne sauras jamais s’ils Ă©taient vraiment meilleurs que toi, s’il s’agit d’enfants moqueurs ou de futurs copains. Tu comprends petit Thomas. Il faut tenter. Prendre des risques, sinon, on n’apprend rien. Allez, va. Ils t’attendent...
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Eric TERRIEN (Mein Grand-PĂšre: Roman d espionnage historique (French Edition))
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Ce n'est qu'au désespoir qu'il nous faut recourir : Tigres, allez combattre, et nous, allons mourir.
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Pierre Corneille (Horace)
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N'allez pas chercher la violence de la cancel culture ailleurs que dans la brutalité du pouvoir.
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Laure Murat (Qui annule quoi? Sur la cancel culture)
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Vous allez travailler le soir de votre anniversaire ? Avril, vous pouvez travailler quand vous voulez, mais votre anniversaire et le 14 juillet c’est maintenant.
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Michelle Gable (L'appartement oublié)
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- Monsieur Nazarian, je vais maintenant procéder à une perquisition de votre domicile. - Vous avez un mandat? - Le mandat de perquisition n'existe pas en France. Vous allez trop au cinéma voir les films de M. Hitchcock.
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Romain PuĂ©rtolas (La police des fleurs, des arbres et des forĂȘts)
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Selon la lĂ©gende, les anges, messagers du divin, ont le pouvoir d’intercepter toutes nos priĂšres pour les porter vers les sphĂšres cĂ©lestes. Ils seraient capables de comprendre tout ce que l’humanitĂ© formule, dans toutes les langues et les patois qui couvrent la Terre, Ă  l’exception d’un seul : l’aramĂ©en. Allez savoir pourquoi, cette langue-lĂ , ils ne la maĂźtrisent pas.
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Delphine Horvilleur (Vivre avec nos morts: Petit traité de consolation (Essai) (French Edition))
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Vous allez vous faire aplatir comme une crĂȘpe, cria Luc qui n’avait que peu d’efforts Ă  faire pour aller Ă  sa vitesse. Attendez ! Parlez-moi !
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Michelle Gable (L'appartement oublié)
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Faut toujours que vous exagĂ©riez, les AmĂ©ricains. Allez, venez, c’est Ă  cĂŽtĂ© et ils ferment de bonne heure. Vous n’aurez pas Ă  supporter ma prĂ©sence trĂšs longtemps.
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Michelle Gable (L'appartement oublié)
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— On ne va pas se quitter comme ça. Allez, debout, ordonna-t-il en lui tendant la main. — Non, allez-y, Luc, vous voulez bien ? Je suis Ă©puisĂ©e. Vous avez autre chose Ă  faire que
 Sans prĂ©venir, Luc la tira par les deux bras et la mit debout. Elle se retrouva contre lui, le cerveau embrumĂ©, et cligna des yeux. — Prenez soin de vous
 commença-t-il en l’embrassant doucement mais fermement sur une joue. Douce Avril, ajouta-t-il avant de l’embrasser sur l’autre. Sur ces mots, il tourna les talons et disparut de l’appartement. April resta pĂ©trifiĂ©e quelques instants, stupĂ©faite de voir qu’elle tenait debout finalement.
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Michelle Gable (L'appartement oublié)
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Bon. Il ne te reste plus que cinq minutes pour arriver à prononcer une phrase de sept mots, c'est faisable, non? Allez, badinait-il pour de faux, si c'est trop, sept, trois me suffiraient...Mais les bons, hein? Merde! J'ai pas composté mon billet...Alors?
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Anna Gavalda (Ensemble, c'est tout Audiobook PACK [Book + 2 CD MP3 - Abridged text])
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Il relisait souvent les mots que Steve Jobs avait prononcĂ©s [...] : " La mort est trĂšs probablement la meilleure invention de la vie. C'est l'agent du changement dans la vie. Elle efface l'ancien pour faire place au nouveau. Actuellement vous ĂȘtes le nouveau, mais un jour pas trĂšs Ă©loignĂ©, vous allez devenir progressivement l'ancien et ĂȘtre balayĂ©. Votre temps est limitĂ©, alors ne le gaspillez pas en vivant la vie de quelqu'un d'autre." C'Ă©taient peut-ĂȘtre les seules leçons qu'il avait tirĂ©es de toute ces Ă©preuves : tout pouvait basculer, Ă  tout moment.
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Karine Tuil (Les Choses humaines)
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In his diary, Nicholson reported of the party: 'A swell affair. Proust is white, unshaven, grubby, slip-faced. He asks me questions. Will I please tell him how committees work. I say, "Well, we generally meet at 10.00, there are secretaries behind
" "Mais non, mais non, vous allez trop vite. Recommencez. Vous prenez la voiture de la DĂ©lĂ©gation. Vous descendez au Quai d'Orsay. Vous montez l'escalier. Et alors? PrĂ©cisez, mon cher, prĂ©cisez." So I tell him everything. The sham cordiality of it all: the handshakes: the maps: the rustle of papers: the tea in the next room: the macaroons. He listens enthralled, interrupting from time to time – "Mais prĂ©cisez, mon cher Monsieur, n'allez pas trop vite." ' It might be a Proustian slogan: n'allez pas trop vite. And an advantage of not going by too fast is that the world has a chance of becoming more interesting in the process. For Nicholson, an early morning that had been summed up in the terse statement, "Well, we generally meet at 10.00" had been expanded to reveal handshakes and maps, rustling papers and macaroons – the macaroon acting as a useful symbol, in its seductive sweetness, of what gets noticed when we don't go by "trop vite.
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Alain de Botton (How Proust Can Change Your Life)
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Si vous ne voulez pas qu'un homme se rende malheureux avec la politique, n'allez pas lui proposer deux points de vue sur une question, proposez lui en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun.
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Ray Bradbury (Fahrenheit 451 / Chroniques martiennes / Les Pommes d'or du Soleil)
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MikhaĂŻl avait Ă©tĂ© le chef des Jeunes communistes Ă  la facultĂ© d’ingĂ©nierie. N’allez pas imaginer un apparatchik du Parti. Dans la derniĂšre phase, le Komsomol n’attirait que les garçons les plus cyniques et ambitieux, ceux qui Ă©taient prĂȘts Ă  tout et ceux qui voulaient de l’argent. À la fin des annĂ©es quatre-vingt, le seul type d’entreprise autorisĂ© en Union soviĂ©tique Ă©tait la coopĂ©rative d’étudiants et ce fut la business school du capitalisme russe. C’est lĂ  que s’est formĂ©e la majoritĂ© des oligarques.
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Giuliano da Empoli (Le Mage du Kremlin)
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je rentre ---------- (grains d’amour tremblements des vagues) allez viens ma belle boire un café jusqu’à ce que ce vent mordant quitte la ville allez viens boire ce jus aux copeaux de chocolat tu es toute glacée et ton foulard est minuscule les chiens aboient et pourtant tu dois être sereine pendant que les voitures passent mais elle s’enveloppait encore et encore dans son petit foulard sans fin ne te perds pas dedans je lui ai dit et doucement je lui ai enserré les épaules et elle a esquissé un sourire doux comme un coucher de soleil qui tombe de fatigue des journaux jaunis volaient dans les rues et au tournant une paire de chaussures grinçait des dents ne regarde pas je lui ai dit le monde est ainsi fait le café n’est plus loin et il y fera chaud elle a acquiescé de sa main gantée je te crois je lui ai dit pour la rassurer allez viens sauter ce fossé par lequel passaient les grecs et les romains de la cité d’autrefois d’un pas leste elle fut de l’autre côté et sur ma rive est restée son odeur laisse le parfum à dieu et vas-y je me suis dit il y a encore deux rues à parcourir comme deux contes de fées voilà on y est le café est bondé on voit comme dans un rêve la buée dans laquelle se drapent les gens tu t’installes ma belle et tu m’appelles quand tu deviens réelle d’ici là je rentre sur la terre ferme d’une nébuleuse molle comme un caramel (traduit du roumain par Radu Bata)
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Mircea Țuglea
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ce serait le meilleur moyen de prouver qu'ils sont des hommes. Parfois elle les gourmande : « Vous allez trop fort, nous ne vous soutiendrons plus. » Ils s'en foutent : pour ce que vaut le soutien qu'elle leur accorde, elle peut tout aussi bien se le mettre au cul.
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Frantz Fanon (Les damnĂ©s de la terre (AnnotĂ©) (Les Ɠuvres de Frantz FANON t. 2) (French Edition))
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Il doit leur parler en privĂ©. Le devoir du dialogue, surtout s'il est annoncĂ©, ne prĂ©sage jamais rien de bon. Faites-en l'expĂ©rience : un mĂ©decin, un enquĂȘteur, ou un amant qui vous accoste avec le funeste "on doit parler" ne vous annoncera jamais que vous allez guĂ©rir le plus rapidement possible, que vous n'ĂȘtes plus suspectĂ© ou que vous allez vous marier.
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MĂ©lissandre L. (Compte jusqu'Ă  8 (10 Histoires noires de l'Île de BeautĂ©, #1))
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Voici seulement ce que je veux dire : Vous avez une montre, n’est-ce pas ? Eh bien, cassez un ressort, et allez la porter Ă  ce citoyen Cornut en le priant de la raccommoder. Il vous rĂ©pondra, en jurant, qu’il n’est pas horloger. Mais, si quelque chose se trouve dĂ©traquĂ© dans cette machine infiniment compliquĂ©e qui s’appelle la France, il se croit le plus capable des hommes pour la rĂ©parer sĂ©ance tenante.
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Anonymous
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Allez donc, et faites disciples toutes les nations, les baptisant pour le nom du PÚre et du Fils et du Saint Esprit, leur enseignant à garder toutes les choses que je vous ai commandées.
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Anonymous
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] Il faut mettre de la distance avec ceux qu'on aime, la distance clarifie presque plus que la mort. - Ah, c'est pour ça que tu as Ă©loignĂ© Prando ? - La mauvaise herbe de l'autoritarisme commençait Ă  pousser en lui, et si cette herbe-lĂ  naĂźt toujours dans le sol des Tudia, allez chercher des esclaves ailleurs, la terre est grande. - Mais nous les Tudia nous n'aimons pas ceux que tu appelles esclaves. Ce qui nous transporte, c'est la frĂ©nĂ©sie d'assujettir qui est libre. - Je sais. Cette tendance existe en moi aussi, mais je ne l'entretiens pas. Cela n'amĂšne Ă  rien, Mattia ! Quand tu as bien assujetti, tu restes esclave Ă  garder ceux que tu as rendus incapables de se nourrir tout seuls et ils se collent Ă  toi comme des rĂ©moras. - Et tu parles comme ça avec tes enfants ? Tu ne crains pas pour eux, pour leur avenir ? - Quand on a mis de l'engrais dans le sol la plante pousse, Mattia. Tu m'as apportĂ© de l'argent pour cet engrais. - Je croyais que tu voulais le mettre de cĂŽtĂ©. - VoilĂ  que tu parles comme ton pĂšre. L'argent sert Ă  ĂȘtre libre sur-le-champ, pas pour un avenir incertain. (p. 485)
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Goliarda Sapienza (L'arte della gioia)
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- "Les trois ours arrivent dans la chambre et Boucle d'Or se rĂ©veille. Elle a peur et s'enfuit de la maison." Fin. Bon allez il est tard, maintenant dodo. Alice - Et elle va oĂč, Boucle d'Or ? - Ben on sait jamais, les ours ne l'ont jamais revue dans leur maison. - Peut-ĂȘtre qu'elle s'est perdue dans la forĂȘt ? - C'est possible. Maintenant, il est tard, au dodo ! - Papa ! Et si Boucle d'Or, elle est perdue dans la forĂȘt, peut-ĂȘtre qu'elle a faim ? - Alice ! Il est presque dix heures ! Demain, il y a Ă©cole. - Oui, mais Boucle d'Or... - Boucle d'Or, elle est morte ! Les ours l'ont retrouvĂ©e grelottant de froid au matin et ils l'ont bouffĂ©e. Ca lui apprendra Ă  entrer chez des inconnus et Ă  se servir comme si elle Ă©tait chez elle. Sous prĂ©texte qu'elle a de jolis cheveux, elle peut se conduire comme une dĂ©linquante ? Non mais sans blague ! Bien fait pour sa gueule !
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Guy Delisle
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La voix de ce gars est une chose rare et qui perce les coassements de toutes ces grenouilles du disque et d’ailleurs. Une voix en forme de drapeau noir, de robe qui sĂšche au soleil, de coup de poing sur le kĂ©pi, une voix qui va aux fraises, Ă  la bagarre et
 Ă  la chasse aux papillons. (RenĂ© Fallet in "Le Canard enchaĂźnĂ©", 29 avril 1953 : « Allez, Georges Brassens ! »)
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René Fallet
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qu’allez-vous
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Jean-Michel Touche (L'oracle de Babylone - Tome 4 (Les messagers de l'Alliance) (French Edition))
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Bien sĂ»r que si, vous en avez des baguettes ! Bien sĂ»r que si ! Allez vous faire voir, avec vos transcendantales Ă  la farine de meule et vos prolĂ©gomĂšnes Ă  l’ancienne et tous vos noms Ă  la mort moi le fion !!! J’irai chercher mon pain ailleurs !
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Wilfrid Lupano (Bonny and Pierrot (Les Vieux Fourneaux, #2))
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Vous savez, l'amour est la meilleure façon d'obtenir un changement chez l'autre. Si vous allez vers quelqu'un en lui reprochant ce qu'il a fait, vous le poussez Ă  camper sur sa position et Ă  ne pas Ă©couter vos arguments. Se sentant rejetĂ©, il rejettera vos idĂ©es. Si, Ă  l'inverse, vous allez vers lui en Ă©tant convaincu que, mĂȘme si ce qu'il a fait ou dit est dĂ©sastreux, il est, au fond de lui, quelqu'un de bien et qu'il avait une intention positive en le faisant, vous l'amenez Ă  se dĂ©tendre et Ă  s'ouvrir Ă  ce que vous voulez lui dire. C'est la seule façon de lui offrir une chance de changer.
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Laurent Gounelle (L'homme qui voulait ĂȘtre heureux)
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Quand vous parlez d'un projet autour de vous, vous recevez trois types de rĂ©actions : les neutres, les rĂ©actions d'encouragement et les rĂ©actions nĂ©gatives qui tendent Ă  vous faire renoncer.– C'est clair ...– Il faut Ă  tout prix vous Ă©loigner des personnes dont vous sentez qu'elles pourraient vous dĂ©courager. En tout cas, ne leur confiez pas vos projets.– Oui, mais, d'un certain cĂŽtĂ©, cela peut ĂȘtre utile que des gens vous ouvrent les yeux si vous faites fausse route.– Pour cela, adressez-vous uniquement Ă  des connaisseurs dans le domaine qui vous intĂ©resse. Mais il ne faut pas vous confier aux personnes qui chercheraient Ă  vous dĂ©courager juste pour rĂ©pondre Ă  leurs propres besoins psychologiques. Par exemple, il y a des gens qui se sentent mieux quand vous allez mal, et qui font donc tout pour que vous n'alliez pas mieux ! Ou d'autres qui dĂ©testeraient vous voir rĂ©aliser vos rĂȘves car cela leur rappellerait leur absence de courage pour rĂ©aliser les leurs. Il existe aussi des gens qui se sentent valorisĂ©s par vos difficultĂ©s parce que cela leur donne l'occasion de vous aider. Dans ce cas, les projets qui viennent de vous leur coupent l'herbe sous le pied, et ils feront ce qu'ils peuvent pour vous en dissuader. Cela nĂ© sert Ă  rien de leur en vouloir car ils font cela inconsciemment. Mais il est prĂ©fĂ©rable de ne pas leur confier vos plans. Ils vous feraient perdre votre confiance en vous. Vous vous souvenez qu'hier nous avons parlĂ© du bĂ©bĂ© qui apprend Ă  marcher et ne se dĂ©courage jamais, malgrĂ© ses Ă©checs Ă  rĂ©pĂ©tition ?– Oui.– S'il persĂ©vĂšre et finit par rĂ©ussir, c'est notamment parce que aucun parent au monde ne doute de la capacitĂ© de son enfant Ă  marcher, et aucune personne au monde ne va le dĂ©courager dans ses tentatives. Alors qu'une fois adulte, nombreux seront les gens qui vont le dissuader de rĂ©aliser ses rĂȘves. pensez Ă  quelqu'un de plus Ă©loignĂ©, peut-ĂȘtre un aĂŻeul ou un ami d'enfance, mĂȘme si vous ne le voyez pas souvent. Si vraiment vous ne trouvez pas, vous pouvez aussi penser Ă  une personne disparue, qui vous a aimĂ© de son vivant. Pensez Ă  elle et dites-vous: « Je sais que lĂ  oĂč elle est, si elle me voit monter ce projet, elle croit en moi.» DĂšs que vous avez des doutes, pensez Ă  elle et voyez-la vous encourager car elle sait que vous allez rĂ©ussir. Il y a aussi des gens qui croient en Dieu et obtiennent de lui la force d'agir. NapolĂ©on Ă©tait, quant Ă  lui, convaincu qu'il avait une bonne Ă©toile. Lors de la plupart de ses batailles, mĂȘme lorsqu'elles Ă©taient mal engagĂ©es, il restait persuadĂ© qu'il gagnerait, avec l'aide de cette bonne Ă©toile. Cela l'a Ă©normĂ©ment stimulĂ© et lui a fourni un courage souvent dĂ©terminant.
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Laurent Gounelle
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L’homme est ainsi fait que, quand il ne voit pas de nuage, il a besoin d’en trouver un pour se rassurer. S’il ne voit pas un malheur s’avancer, il se dit que la prochaine catastrophe, pour ĂȘtre aussi bien dissimulĂ©e, elle sera d’ampleur, aussi vaut-il mieux tout de suite Ɠuvrer Ă  mettre des nuages dans le ciel, des nuages qu’on connaĂźt, ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on meurt de faim ou noyĂ© ou lĂ©preux ou bombardĂ© Ă  travers le monde, mais le soleil, allez savoir ce que ça cache, d’ailleurs si on le regarde en face, ça rend aveugle, c’est bien la preuve.
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Fabien Maréchal (Dernier avis avant démolition)
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— Vous n'irez nulle part, ma dame, gronda Sorente dans son dos. Vous allez d'abord vous retourner et vous prosterner Ă  mes pieds pour prier mon pardon. Entre eux, le jeu de la sĂ©duction Ă©tait terminĂ©, l'amant redevenu roi rĂ©clamait justice. Le cƓur battant Ă  tout rompre, LiamarĂ« dĂ©glutit, ferma les yeux avant de les rouvrir, prĂȘte Ă  l'affronter, quoi qu'il lui en coĂ»te.
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Julianna Hartcourt (Le chant des Ăąmes (French Edition))
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Faites bien votre travail et demandez ce que vous voulez. Si vous ne l'obtenez pas avec le temps, allez-vous en. Le monde est trop vaste pour passer sa vie enfermé dans une boßte.
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Timothy Ferriss (La semaine de 4 heures: Travaillez moins, gagnez plus et vivez mieux !)
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Allez avec confiance dans la direction de vos rĂȘves disait Thoreau. Vivez la vie que vous avez imaginĂ©e
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Matt Haig (The Midnight Library)
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Je rompis le pain, j’en donnai au moine, j’en gardai aussi pour moi et je commençai Ă  manger
 – Mais oĂč trouver de l’eau, petit pĂšre ? Les champignons Ă©taient un peu salĂ©s et ce qui est salĂ© donne soif. – Il y a un ruisseau en contrebas, monsieur ; j’y vais sur-le-champ rapporter de l’eau, tout de suite. Et sans mĂȘme attendre une rĂ©ponse de ma part, il mit sa toque de moine sur sa tĂȘte et se dirigea vers la vallĂ©e, directement Ă  travers la forĂȘt, les mains vides
 Mais dans quoi diable va-t-il rapporter de l’eau ?
 Dans sa bouche ?
 Dans ses poings ?
 pensais-je, restĂ© debout, immobile, regardant fixement sur le taillis enchevĂȘtrĂ© par oĂč s’était Ă©vaporĂ©e la silhouette menue et sombre de mon moine. Et s’il m’a jouĂ© une farce, ce sacrĂ© moine  ? Qui sait ? 
 Et s’il se trouve qu’il a eu l’idĂ©e folle de pousser son chemin jusqu’à Nichit et de me planter là
 
 quand il fut suffisamment prĂšs pour que je puisse le voir, je fus certain qu’il tenait, Ă  ma grande surprise, d’un cĂŽtĂ© et de l’autre, entre les doigts noueux et Ă©cartĂ©s de ses deux mains, une sorte de casserole en fer-blanc, plutĂŽt longue que large et remplie d’eau Ă  ras-bords
 – Mais cette casserole — lui demandai-je, quand il fut prĂšs de moi — oĂč l’avez-vous trouvĂ©e, mon pĂšre ? Parce que vous ĂȘtes parti d’ici les mains vides ?
 – Mais ce n’est pas une casserole, monsieur. – Pourquoi dites-vous que ce n’est pas une casserole ? Moi je vois que c’est une casserole comme toutes les casseroles ; la seule diffĂ©rence c’est qu’elle est en fer-blanc. – Mais ce n’est pas du tout une casserole, monsieur. C’est ma toque ; seulement nous la faisons parfois en tĂŽle, parce que pardi ! On rencontre toutes sortes de situations  ; on peut avoir besoin, dans la forĂȘt, ou bien d’eau, ou bien d’une polenta, et, si on n’a pas de rĂ©cipient, on risque de souffrir beaucoup et de la soif et de la faim
 – Mon Dieu, on aura tout vu  ! Mais moi, je ne t’ai pas vu la casserole sur la tĂȘte, mon pĂšre, moi je t’ai vu avec une toque comme toutes les toques. – C’est vrai, monsieur, mais voyez-vous, j’ai enlevĂ© ma housse, car je n’allais pas tout de mĂȘme apporter de l’eau avec la housse dessus
 – Bon, mais pourquoi est-ce que Votre SaintetĂ© ne prend pas dans son sac, quand vous allez dans la forĂȘt, un verre, une casserole comme toutes les casseroles. – Mais pourquoi tant se charger
 monsieur, quand on peut utiliser la toque aussi bien en guise de casserole que de verre ? (traduction de Dolores Toma)
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Calistrat HogaƟ (Pe drumuri de munte)
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– Je te remercie, digne compagnon d'armes, dit Sobieski, comme s'il s'Ă©tait rĂ©veillĂ© d'un long sommeil, je te remercie, car tu m'as empĂȘchĂ© d'accomplir un acte infĂąme. Tu as raison ; ces gens ont combattu en braves. Qu'on leur donne Ă  chacun cinquante ducats ! Puis se tournant vers les Roumains, il leur dit : « Braves gens, vous ĂȘtes libres, allez en paix et dites Ă  vos enfants et Ă  vos frĂšres que vous avez eu l'honneur de vous opposer pendant cinq jours au roi de Pologne. » (extrait de « Le roi Sobieski et les Roumains », dans la traduction de Nicolae Iorga et Septime Gorceix) [– ĂŽÈ›i mulțămesc, vrednice al meu tovarăș de arme, zise Sobiețki ca deșteptat din somn, ĂźÈ›i mulțămesc că m-ai oprit de a face o faptă defăimată. Ai cuvĂąnt; oamenii aceștii s-au purtat vitejește. Să li se deie fiecăruia cĂąte cincizeci de zloți. Apoi, ĂźnturnĂąndu-se cătră romĂąni: Voinicilor, zise, sunteți slobozi, mergeți Ăźn pace și spuneți copiilor și fraților voștri că ați avut cinstea a vă Ăźmpotrivi cinci zile regelui de Polonia.]
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Constantin Negruzzi (Amintiri din junețe. Alexandru Lăpușneanul)
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Le 31 mai, je m'engageai entre la Costila et le Morar. Ce fut un enchantement! Je me promenais Ă  travers des jardins, je foulais des parterres de fleurs. C'Ă©tait la premiĂšre toison que revĂȘtaient les BucĂ©gi, des fleurs aux nuances dĂ©licates, tendres: les cĂ©raistes blanches, les mignonnes pyroles d'une blancheur de cire, la tribu des humbles saxifrages, les dryades aux huit pĂ©tales d'argent, la corthuse aux corolles en cloche d'un rose carminĂ©, le myosotis de montagne aux mille yeux d'azur
 Sur la mousse des quartiers de roches s'Ă©talait, en plaques roses, le silĂšne. Les quelques arnicas, aux boutons non encore Ă©clos, prĂ©sageaient dĂ©jĂ  la seconde toison, celle de l'Ă©tĂ© brĂ»lant aux fleurs de couleurs riches, jaunes, rouges. À mesure que je montais, les vapeurs se dĂ©gageaient des bas-fonds. Lorsque j'arrivais Ă  l'Omul le tableau Ă©tait impressionnant: comme d'une gigantesque et infernale chaudiĂšre, les vapeurs montaient, d'abord transparentes, ensuite de plus en plus compactes, d'un gris sale ; quelques faisceaux de rayons solaires traversaient ces nuages, leur donnant d'Ă©tranges reflets d'or. Je n'augurai rien de bon de ce phĂ©nomĂšne et je me dĂ©pĂȘchai de rentrer. Je trouvai Ă  la maison le garçon de l'aubergiste; il m'apportait votre lettre, que le facteur de PrĂ©dĂ©al avait laissĂ©e en passant. Ainsi donc: vous allez vous mettre en route pour un petit tour en Suisse et vous me promettez d'arriver Ă  Busteni dans la seconde moitiĂ© de juin? Vous vous proposez de prĂ©parer votre licence au milieu de nos montagnes. (p. 254–255)
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Nestor Urechia (Dans les Carpathes roumaines, les Bucégi)
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Le roi Hiang (Xiang Yu n.n.) avait Ă©tabli son camp et Ă©levĂ© des retranchements Ă  Kai-hia : ses soldats Ă©taient mal nourris et Ă©puisĂ©s. L’armĂ©e de Han et les troupes des seigneurs renfermĂšrent dans un cercle de plusieurs rangs d'Ă©paisseur. De nuit, le roi Hiang entendit que de toutes parts, dans l’armĂ©e de Han, on chantait des chants de Tch’ou ; il en fut fort effrayĂ© et dit : « Han a-t-il gagnĂ© Ă  lui toute la population de Tch’ou ? Comment va-t-il tant de gens de Tch’ou ? » Le roi Hiang se leva alors pendant la nuit pour boire dans sa tente ; il avait une belle femme, nommĂ©e Yu qui toujours l’accompagnait, et un excellent cheval nommĂ© Tchoei, que toujours il montait ; le roi Hiang chanta donc tristement ses gĂ©nĂ©reux regrets; il fit sur lui-mĂȘme ces vers : « Ma force dĂ©racinait les montagnes ; mon Ă©nergie dominait le monde ; Les temps ne me sont plus favorables ; Tchoei ne court plus ; Si Tchoei ne court plus, que puis-je faire ? Yu ! Yu ! Qu'allez-vous devenir ? » Il chanta plusieurs stances et sa belle femme chantait avec lui. Le roi Hiang versait d’abondantes larmes ; tous les assistants pleuraient et aucun d’eux ne pouvait lever la tĂȘte pour le regarder. Puis le roi Hiang monta Ă  cheval, et, avec une escorte d’environ huit cents cavaliers excellents de sa garde, il rompit, Ă  la tombĂ©e de la nuit, le cercle qui l’enserrait, sortit du cĂŽtĂ© du sud, et galopa jusqu’au jour

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China, Sima Qian, Xiang Yu
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Le roi Hiang (Xiang Yu n.n.) avait Ă©tabli son camp et Ă©levĂ© des retranchements Ă  Kai-hia : ses soldats Ă©taient mal nourris et Ă©puisĂ©s. L’armĂ©e de Han et les troupes des seigneurs renfermĂšrent dans un cercle de plusieurs rangs d'Ă©paisseur. De nuit, le roi Hiang entendit que de toutes parts, dans l’armĂ©e de Han, on chantait des chants de Tch’ou ; il en fut fort effrayĂ© et dit : « Han a-t-il gagnĂ© Ă  lui toute la population de Tch’ou ? Comment va-t-il tant de gens de Tch’ou ? » Le roi Hiang se leva alors pendant la nuit pour boire dans sa tente ; il avait une belle femme, nommĂ©e Yu qui toujours l’accompagnait, et un excellent cheval nommĂ© Tchoei, que toujours il montait ; le roi Hiang chanta donc tristement ses gĂ©nĂ©reux regrets; il fit sur lui-mĂȘme ces vers : « Ma force dĂ©racinait les montagnes ; mon Ă©nergie dominait le monde ; Les temps ne me sont plus favorables ; Tchoei ne court plus ; Si Tchoei ne court plus, que puis-je faire ? Yu ! Yu ! Qu'allez-vous devenir ? » Il chanta plusieurs stances et sa belle femme chantait avec lui. Le roi Hiang versait d’abondantes larmes ; tous les assistants pleuraient et aucun d’eux ne pouvait lever la tĂȘte pour le regarder. Puis le roi Hiang monta Ă  cheval, et, avec une escorte d’environ huit cents cavaliers excellents de sa garde, il rompit, Ă  la tombĂ©e de la nuit, le cercle qui l’enserrait, sortit du cĂŽtĂ© du sud, et galopa jusqu’au jour

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Sima Qian (MĂ©moires historiques - DeuxiĂšme Section (French Edition))
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Messieurs ! Je viens d'apprendre que vous allez vous occuper aujourd'hui mĂȘme de la maniĂšre la plus digne et la plus expĂ©ditive dont vous comptez me faire passer dans un monde meilleur. Quelques membres charitables de votre conseil penchent pour la potence ; d'autres, plus artistes dans leur goĂ»t, opinent pour le pal. Je comprends que le spectacle d'un Roumain pendu ou mĂȘme empalĂ© soit doux et agrĂ©able aux yeux d'un Maghyare, mais je ne proteste pas moins hautement, au nom du droit des gens, et surtout au nom de Kossuth, contre n'importe quel genre d'exĂ©cution appliquĂ©e Ă  ma personne. Je n'ai de goĂ»t prononcĂ© ni pour le pal ni pour la potence, et en vous faisant cette dĂ©claration avec toute la franchise qui me caractĂ©rise, je me flatte, Messieurs, de l'espoir que vous partagez complĂštement mes rĂ©pugnances. En foi de quoi je signe d'une main ferme : A. Russo, citoyen libre de la Roumanie, particuliĂšrement connu du grand Kossuth.
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Alecu Russo (Opere complete)
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Cette demi-seconde suffit Ă  April pour Ă©prouver cette sensation d’amour et de protection qui lui manquait depuis si longtemps et pour en reconnaĂźtre l’authenticitĂ©. C’était ce que Marthe avait cherchĂ© toute sa vie et qu’elle avait attendu de Boldini quand elle l’avait rencontrĂ©. VoilĂ  qu’April le trouvait elle aussi ici, Ă  Paris. Du coup, elle embrassa Luc de nouveau. Et ce fut lui qui recula cette fois-ci. — Vous n’auriez pas bu trop de champagne ? demanda-t-il en essayant de sourire, mais il avait l’air Ă  la fois un peu affligĂ© et confus et il vacilla en s’écartant d’elle. — Non, je me sens mĂȘme les idĂ©es trĂšs claires. Plus claires que ces derniers mois. Il laissa Ă©chapper un humph
 et fit un pas en arriĂšre, non pas parce qu’il voulait s’éloigner mais parce que c’était de son devoir de le faire. — Vous devriez m’accompagner jusqu’en haut, continua-t-elle. Allez savoir quel vagabond ou quel bon Ă  rien pourraient rĂŽder dans mon escalier. — Avril, murmura-t-il d’une voix rauque, je ne veux pas vous mettre dans une situation dĂ©licate

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Michelle Gable (L'appartement oublié)
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Étant en mission en Roumanie, une experte de la Commission europĂ©enne passe en voiture Ă  cĂŽtĂ© d’un village, prĂšs de Sibiu, rĂ©gion roumaine cĂ©lĂšbre pour l’élevage des moutons. Voyant un troupeau de moutons, elle arrĂȘte la voiture, approche le berger et dit : — Dites-moi, monsieur le berger, si je vous dis combien de moutons vous avez dans le troupeau, allez-vous me donner une brebis ? — Pourquoi pas ? rĂ©pondit le berger, prĂȘt Ă  relever le dĂ©fi, sans poser d’autres questions. L’experte prend un outil sophistiquĂ© et compte les moutons, puis elle dit : — Vous avez 567 moutons dans le troupeau ! — Correct ! Allez donc chercher votre brebis ! rĂ©pond le berger. L’experte de la Commission europĂ©enne choisit un animal, le met dans le coffre et veut partir. — Attendez, attendez, dit le berger. Et si je vous dis oĂč vous travaillez, me donnez-vous 10 000 d’euros ? — Quel dĂ©fi ! Je vous les donne, rassurez-vous ! Dites ! rĂ©pond l’experte lĂ©gĂšrement Ă©tonnĂ©e. — Alors voilĂ , premiĂšrement, vous travaillez Ă  la Commission europĂ©enne, parce que vous ĂȘtes venue sans que personne ne vous invite. DeuxiĂšmement, vous m’avez dit ce que je savais dĂ©jĂ . TroisiĂšmement, vous vous ĂȘtes trompĂ©e d’animal, vous avez pris un de mes chiens pour une brebis.
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Daniela Vinciguerra Radut (Les mots qui hantent: Le dictionnaire communiste (French Edition))
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PoussĂ© par son bon cƓur, l’AmĂ©ricain donne. Aussi parce qu’il est gratifiĂ© d’une dĂ©duction de cinq cents dollars sur ses impĂŽts. L’AmĂ©ricain achĂšte, mais il n’a plus de place dans ses placards. Il doit vider pour acheter encore. Il regarde le contenu de son armoire et dit fuck. Ce pull est boring. Et cette robe, d’oĂč sort-elle ? Encore un truc de son ex ? Les ex-Ă©pouses laissent des traces. Allez, hop, Ă  la Goodwill ou Ă  la Red Cross !
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Cătălin Mihuleac (America de peste pogrom)
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Mais je le sais bien, bougre d’emmerdeur ! C’est bien le problĂšme. Regardez, je me tue Ă  la tĂąche pour votre carriĂšre, je vous prĂ©pare le film du siĂšcle et vous foutez tout en l’air. Vous savez, Goldman, vous allez finir par me tuer avec votre perpĂ©tuelle folie de tout saccager. Et que ferez-vous quand je serai mort, hein ? Vous viendrez pleurnicher sur ma tombe parce qu’il n’y aura plus personne pour vous aider.
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Joël Dicker (Le Livre des Baltimore (French Edition))
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Allez, daz zal ist, daz hanget von einem, und ein hanget von nihte. Gotes rĂźchtuom und wĂźsheit und wĂąrheit ist alzemĂąle ein in gote; ez enist niht ein, ez ist einicheit. Got hĂąt allez, daz er hĂąt, in einem; ez ist ein in im. Die meister sprechent, der himel loufe umbe, daz er alliu dinc in ein bringe; dar umbe löufet er alsĂŽ balde. Got hĂąt alle vĂŒllende als ein, und gotes natĂ»re hanget daran und ist der sĂȘle sĂŠlicheit, daz ein got ein ist; ez ist ir gezierde und ir ĂȘre.
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Meister Eckhart (Predigten (Werke, #1))
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En fait, la lecture est la meilleure ennemie de la réussite. Le malentendu est total : les enfants qui aiment vraiment lire deviennent des barjots, j'en suis la parfaite illustration. Quand j'étais enfant, rien d'autre ne m'intéressait, ni l'école, ni la musique, ni les promenades, ni les vacances. Résultat : je suis asociale et incapable de « travailler en équipe ». La vraie passion pour la lecture rend-elle inapte au service des biens ? Allez, j'exagÚre un peu, souvent les enfants qui aiment vraiment lire deviennent juste des supplétifs de l'intelligence, des intermittents de la culture, des grouillots d'édition, des bibliothécaires ou des pigistes mal payés et mal considérés. De toute maniÚre, ce sont des gens surinstruits par rapport à tous les boulots disponibles sur le marché. Pour ces éternels aigris, toute réunion d'entreprise est une torture, « boucler un projet » une corvée assommante, un entretien d'évaluation avec un manager le choc de deux mondes. Ces déclassés sont nombreux, mais voués à l'extinction, car les jeunes lisent de moins en moins, surtout ceux issus de formations « prestigieuses », grandes écoles ou autres. Allons, l'élite de la nation n'a que faire des livres et de la culture, vade retro, Satana.
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Corinne Maier (No Kid: Quarante raisons de ne pas avoir d'enfant)