Alexandru Ioan Cuza Quotes

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À Alexandru Ioan Cuza, Paris, 27 avril 1861 Mon cher Prince, Mon arrivĂ©e Ă  Paris a Ă©tĂ© considĂ©rablement retardĂ©e par les lenteurs de la navigation du Danube au commencement de la belle saison. J’ai mis quinze jours de Galați Ă  Vienne ! C’est tout dire ; mais enfin j’ai gagnĂ© Paris et me suis acquittĂ© de ma mission avec bonheur. Le Prince NapolĂ©on et M. Thouvenel m’ont parfaitement accueilli et ont prĂȘtĂ© la plus grande attention Ă  tout ce que je leur ai dit au sujet de l’Union, d’abord, ensuite au sujet des armes et de la question des Bulgares. L'Union dĂ©finitive des PrincipautĂ©s est dans tous les esprits en France, et je pense que la rĂ©alisation de cette grande idĂ©e politique par le Prince de la Roumanie donnera Ă  son nom un glorieux retentissement en Europe. L’Union Roumaine est une consĂ©quence de l’Union italienne et ce qui est bien vu chez les Italiens au-delĂ  des Alpes ne peut pas ĂȘtre mal vu chez leurs frĂšres au-delĂ  des Carpates. L’Empereur qui nous a toujours si gĂ©nĂ©reusement protĂ©gĂ©s, ne dĂ©savouera pas plus les uns que les autres. M. Thouvenel m’a parlĂ©, il est vrai, de patience, en se basant sur les nouvelles de Constantinople qui lui annoncent l’adhĂ©sion du Gouvernement Turc aux demandes exposĂ©es dans Votre mĂ©moire. Il m'a assurĂ© des bonnes intentions du gouvernement l’Empereur Ă  notre Ă©gard. Le Prince NapolĂ©on de son cĂŽtĂ©, aprĂšs avoir pris connaissance de Votre lettre, m'a de nouveau dĂ©clarĂ© que ses sympathies Ă©taient acquises Ă  la Roumanie ainsi qu’à son Prince rĂ©gnant, mais toutes ces belles paroles ne me suffisent pas pour m’éclairer sur la situation prĂ©sente et future de mon pays, aussi je compte demander une audience Ă  l’Empereur aussitĂŽt mon retour de Turin et j’espĂšre que Sa MajestĂ©, comme d’habitude, s’expliquera plus catĂ©goriquement au sujet de la politique que nous devons suivre. Tout ce dont je puis Vous assurer pour le moment, c’est que nous avons toujours des amis en France. La presse nous est favorable et les hommes d’État ne sont pas hostiles malgrĂ© les petites intrigues de Bibesco et Co.
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Vasile Alecsandri (Opere, IX)
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Parti de Iași un 23 mai, j'y retournai un mois plus tard–n'ayant, dans l'intervalle, pas mĂ©nagĂ© ma peine. Entre la poursuite des lectures que je jugeais indispensables, les appels aux amis et maintes tentatives d'Ă©tablir de nouveaux contacts, les semaines eurent tĂŽt fait de filer. À Bucarest, Dieu merci, on s'Ă©tait mis en quatre pour m'assister. Suite Ă  l'intercession de Dan Berindei, vice-prĂ©sident de l'AcadĂ©mie roumaine,
 trois professeurs d'histoire de l'universitĂ© Alexandru Ioan Cuza, de Iași, se dirent prĂȘts Ă  faire ma connaissance. Quant Ă  Ana Blandiana, poĂ©tesse, prĂ©sidente de la Fondation de l'acadĂ©mie civique et inlassable animatrice du mĂ©morial de Sighet, elle m'offrit d'approcher un confrĂšre Ă©crivain qui, sous peu, m'ouvrirait d'Ă©clairantes perspectives sur le climat intellectuel rĂ©gnant en ville dans le troisiĂšme quart du XIXe siĂšcle. Folles journĂ©es qui me virent zigzaguer d'un coin Ă  l'autre de la vie, entre la commĂ©moration des soixante-dix ans du pogrom, les assises d'un colloque international consacrĂ© aux journĂ©es meurtriĂšres des 28 et 30 juin 1941 et les rencontres desquelles risquait fort de dĂ©pendre la suite de mon entreprise ! Comment en rendre compte ? Pas facile–quand bien mĂȘme, c'est vrai, relativement au colloque, Ă  dĂ©faut de comprendre le roumain, mes stations au Centre d'histoire des Juifs et d'Ă©tudes hĂ©braĂŻques me laissent davantage d'impressions que de souvenirs prĂ©cis. Hormis, bien sĂ»r, le vif plaisir d'y avoir retrouvĂ© Felicia Waldman, celui d'avoir pu faire la connaissance du professeur Carol Iancu, auteur du magistral essai intitulĂ© "Les Juifs en Roumanie (1866–1919)", et l'intense Ă©motion que nous valut l'exposĂ© d'Avinoam Safran, le fils d'Alexandre Safran, c'est Ă©rudit issu d'une illustre lignĂ©e rabbinique, que le sort dĂ©signa pour devenir–le 4 fĂ©vrier 1940, Ă  seulement vingt-neuf ans–grand rabbin de Roumanie, et dont l'inouĂŻe dĂ©termination face au "Conducător" Antonescu arracha Ă  une mort programmĂ©e un nombre considĂ©rable de coreligionnaires. (p. 58–59)
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Jil Silberstein (Dor de Iași: imagini din Iașul vechi/ images du vieux IaƟi/ Images of Old IaƟi)